l y a près de 100 000 sites archéologiques connus au Pérou, dont 250 autour de Lima. Le plus fameux est le Machu Picchu, une ancienne cité inca du XVe siècle, située sur le versant oriental des Andes centrales. Les Péruviens célèbreront les 100 ans de sa découverte en juillet prochain et, à cette occasion, l'Université de Yale a accepté de retourner des objets prélevés sur le site dans les années 1900. Par ailleurs, ces dernières semaines, les archéologues ont fait de nombreuses découvertes au Pérou. Celles-ci concernent essentiellement les sites walis dont nous proposons un petit panorama, en commençant par le chantier de fouilles de La Real.
Hamlet, Prince du Danemark dans la pièce de William Shakespeare, était-il en fait irlandais ? C’est ce que prétend en tout cas le professeur Lisa Collinson, du Centre d’études Scandinaves de l’Université d’Aberdeen (Ecosse) dans un article paru dans la dernière édition de la revue scientifique Review of English Studies.
L'année 2010 a été extrêmement riche en découvertes pour les archéologues russes. Au total, 36 expéditions ont été menées dans le pays et à l'étranger, dont certaines ont apporté un éclairage nouveau sur notre vision du passé.
Il est généralement admis que les méthodes d'investigations du célèbre Sherlock Holmes annoncent les prémisses de ce que l'on appelle aujourd'hui la "police scientifique", dont les techniques se sont développées au cours du 19ème siècle en occident. Le Dr Edmond Locard (dont les travaux sont exposés aux Archives de Lyon jusqu'au 13 juillet 2010), qui est lui-même un lecteur assidu d'Arthur Conan Doyle, lui écrit en 1927 : « Toutes les fois que de jeunes gens me demandent conseil sur les lectures à faire pour se préparer à l’enquête criminelle, je leur indique toujours Sherlock Holmes » (…) « J’ai emprunté à vos livres plus d’une idée. ». En réalité, si Locard avait été sinologue comme Robert van Gulik, il aurait peut-être eu vent du fameux Xi Yuan Ji Lu, un traité de Song Ci (1186-1249) basée sur l'étude de plusieurs affaires medico-légales.
Notre curiosité du jour est un trésor constitué de 44 pièces d'or et de 76 pièces d'argent vénitiennes, datant de l'ère byzantine au 13ème siècle. Elles ont été exhumées récemment dans la forteresse de Kale (Kale signifie forteresse en Turc) à Skopje, la capitale de la République de Macédoine.
L'agence de presse Bernama a annoncé, le 17 avril dernier, qu'une équipe de chercheurs désignée par l'État de Malacca, dans le sud de la péninsule Malaise, propose de repousser d'une centaine d'années (soit de 1396/1402 à 1278) la date de fondation du sultanat de Malacca.
Notre curiosité du jour est une sculpture en bronze, datant de la fin du 13ème siècle ou du début du 14ème siècle, et originaire du Nigeria. Cette tête est l'une des plus fameuses pièces de collection du département d'ethnologie du British Museum. Du 4 mars au 6 juin 2010, le musée londonien présentera d'autres spécimens originaires d'Afrique de l'Ouest dans une exposition consacrée au Royaume de Ife, le berceau ancestral et mythique des Yorubas.
Les ancêtres des Inuits, les Taissumanialungmiut (littéralement les gens venus d'un lointain passé) ou Thuléens, ont-ils quitté l'Alaska et migré au Groënland, il y a 750 ans, pour s'emparer de la météorite de Cape York ? C'est la théorie développée par Robert McGhee (archéologue émérite et conservateur au Musée Canadien des Civilisations), Herbert Maschner (professeur d'anthropologie à l'Université d'Idaho) et Owen K. Mason (Chercheur à l'Institute of Arctic and Alpine Research de l'Université du Colorado), dans un ouvrage intitulé The Northern World: AD 900 to 1400 (Le monde nordique de 900 à 1400).
La légende dit que, selon ses propres vœux, l'impitoyable Gengis Khan (vers 1155-1227), aurait été inhumé en toute discrétion, quelque part au nord-est de la Mongolie. Pour être absolument surs qu'il repose en paix, ses serviteurs auraient ensuite soigneusement éliminé les traces du cortège funéraire et détourné le cours d'une rivière afin qu'elle recouvre la sépulture. Ce qu'ils ne pouvaient pas savoir c'est que, quelques 800 ans plus tard, une équipe de l'Université de San-Diego en Californie, financée par le National Geographic, se lancerait dans une quête sans merci pour retrouver le tombeau. Leur arme secrète : une batterie de gadgets technologiques tels que des engins aériens auto-pilotés, des satellites ultra-sophistiqués et des outils de modélisation en 3D.
Si les historiens n'ont pas pu identifier le fameux Robin-des-Bois (cf: Mais qui est le vrai Robin-des-Bois?), au moins ont-ils admis qu'il bénéficiait d'une grande popularité. Or, un document daté du 15ème siècle et découvert en mars dernier, par Julian Luxford de l'Université de St. Andrews, tendrait à prouver que le célèbre voleur ne faisait pas l'unanimité.