La semaine dernière, nous avons vu, qu'à défaut de pouvoir supprimer les festivités de fin d'année et le traditionnel arbre de Noël, les dirigeants de l'ex-URSS s'étaient ingéniés à les détourner au profit de la propagande soviétique (cf Joyeux Noël, camarade !). Au cours de mes recherches sur ce sujet, j'ai dégotté une multitude cartes de vœux et de timbres datant de la même période et célébrant l'ère de la conquête spatiale. Or, je disposais déjà d'une collection de clichés du musée de Cosmonautique à Kalouga. J'ai donc décidé de les réunir dans une brève rétrospective de l'histoire spatiale sovieto-russe.
Dans les années 1920-1930, New-York est le foyer du crime organisé. Les lois sur la prohibition, qui interdissent la production, le vente et la distribution d'alcool, n'ont pas eu l'effet escompté puisque le taux de criminalité a augmenté au lieu de baisser. Les gangsters se sont organisés. Ils ont pris le contrôle de la vente d'alcool et rackettent l'ensemble des intervenants. Du rhum en provenance des caraïbes, du gin britannique et du champagne français sont importé en contrebande aux États-Unis. Les Speakeasies (bars clandestins) se multiplient et on en compte plus de 100 000 en 1925. En 1933, lorsque la prohibition est abolie, les gangsters se tournent vers d'autres activités, comme le trafic de drogues, et les chiffres de la criminalité continuent d'augmenter.
A l’heure où il suffit de se brancher à un ordinateur pour surfer virtuellement dans le monde entier, où les nouveaux réseaux de communication révolutionnent le journalisme et où les "éditocrates" semblent dicter les lois de la pensée unique, les pionniers du reportage fascinent notre imagination. Tandis que les éditions Arléa publient les enquêtes et articles d’Albert Londres en collection de poche, Flammarion rééditent trois œuvres de Ryszard Kapuscinski. Joseph Kessel (1898-1979) étaient de ces écrivains-aventuriers, qui ont parcouru le monde et brossé le portrait d’une époque avec le panache et l’élégance d’une plume aguerrie au genre romanesque.
Les dictateurs ont toujours développé une aversion spontanée pour le père Noël et tenté de le convertir à leurs doctrines. L'un dernier, à peu près à la même époque, nous avons vu comment les nazis ont essayé de se débarrasser sans succès du gros barbu vêtu de rouge, avant de le rhabiller à la mode germanique (cf Guirlandes et svastikas). Aujourd'hui, nous passons de l'autre coté de l'ancien rideau de fer pour voir comment les soviétiques, eux, s'y sont pris avec Ded Moroz (Grand-père Gel), le père Noël russe, et son costume bleu traditionnel.
Il fut un temps où on pouvait prétendre ignorer les méfaits de la cigarette et s'affranchir des campagnes anti-tabac. De fait, les cigarettiers et les publicitaires s'en donnaient à cœur joie. Les années 1930, 40 et 50 ont vu fleurir des campagnes vantant les mérites de ce nous considérons aujourd'hui comme un vice. Des médecins, dentistes et scientifiques de toutes sortes étaient convoqués sur les affiches pour témoigner de la qualité d'une marque. Puis, se fut le tour des sportifs renommés... et même du Père-Noël !
Le véhicule sur la photo de gauche est la première voiture de sport sorti des usines soviétiques, la GL-1. Malheureusement, tous les exemplaires de cet engin ont été détruits et n'existent plus que dans les archives photographiques. Il s'agit ici d'une reconstitution, assemblée autour du châssis d'origine d'une GAZ M-1. Quatre années de recherche et de travail ont été nécessaires pour mettre au point cette copie.
Cette semaine, l'actualité était largement dominée par les commémorations de l'Armistice marquant la fin de la première guerre mondiale. Au même moment, la SCNF, menacée de perdre ses contrats américains, exprimait son regret d'avoir participé aux déportations de juifs pendant la seconde guerre mondiale. En réalité, il suffit de lire les journaux pour s'apercevoir que nous ne vivons pas une époque prospérant dans une ère de paix. A Séoul, au sommet du G20, force a été de constater que le monde s'enlise dans une guerre économique perpétuelle. Je vous propose donc aujourd'hui une revue de presse thématique.
Le monde éditorial a ses codes (qui répondent à des objectifs commerciaux) et il n'aime guère qu'on les chamboule. Ainsi, lorsqu'un Cormac McCarthy, écrit un roman de science-fiction (La Route), son éditeur préfère le publier sous une couverture blanche, plus prestigieuse que la grise réservée à la SF (à ce sujet, je vous recommande l'article de David Barnett, paru sur le blog du Guardian, l'an dernier). De la même façon, Un pays à l'aube, roman dédié à la grève des policiers de Boston en septembre 1919, est paru dans la "collection noire" des éditions Rivages. Dennis Lehane, labellisé auteur de polars, est donc condamné à le rester, en dépit des qualités historiques incontestables de son dernier ouvrage (cela dit, il paraît que les romans historiques n'ont pas bonne presse chez les critiques littéraires).
C'est un petit musée, situé dans le district de Shijingshan à Pékin. Peu de gens y prête attention et les visiteurs masculins ont tendance à adopter un profil bas. Le site est en effet consacré à l'histoire deux fois millénaire des eunuques.
Qiu Xiaolong s'est fait connaître grâce à ses romans policiers : Mort d'une héroïne rouge (2000), Visa pour Shanghai (2002), Encres de Chine (2004), Le très corruptible mandarin (2006), De Soie et de Sang, (2007) et La Danseuse de Mao (2008). Ici, il s'agit d'un recueil de nouvelles, dont les personnages principaux sont les habitants de la cité de la Poussière Rouge, un quartier de Shanghai, constitué de maisons traditionnelles (shikumen) où s'entassent plusieurs familles.