Une équipe d’archéologues, dirigée par le professeur Thanassis Papadopoulos de l’Université Ioannina, prétend avoir localisé le Palais d'Ulysse, légendaire roi d’Ithaque et héro de l’Odyssée d’Homère.
Code secret, religion et théorie du complot... voici une annonce qui ressemble à un scénario de roman de Dan Brown. En effet, un historien des sciences de l'Université de Manchester, au Royaume-Uni, prétend avoir décrypté « le Code Platon », des messages symboliques cachés dans l'œuvre du philosophe Grec. A priori, rien de bien méchant. Sauf, qu'en fouillant un peu, on s'aperçoit que tout ceci est peut-être moins anodin qu'il n'y paraît.
Notre curiosité du jour (cf photo de gauche) est une reconstitution de prototype réalisée par l'historien chinois Xu Quan Long. Il s'est inspiré d'un manuscrit du célèbre Charpentier Lu Ban, daté de plus de 2500 ans.
Notre curiosité du jour est constitué de deux fragments de papyrus. Le document est rédigé en grec et daté du 23 février 33 av. J.-C. Sous le texte du scribe figure le mot "ginesthô" (qu'il en soit ainsi), tracé d'une autre main. Cette signature serait celle de Cléopâtre.
En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.
Si l'invention du mortier ne date pas d'hier, on sait aussi que chaque civilisation a mis au point sa propre recette, selon les ingrédients dont elles disposaient en abondance. Ainsi les Romains y ajoutaient-ils des résidus volcaniques, tandis que les Anglais utilisaient du sucre et les Praguois le mélangeaient à du blanc d'œuf. Une étude, parue dans la revue scientifique Accounts of Chemical Research, nous apprend aujourd'hui que les Chinois, eux, utilisaient un ciment composé de chaux et de riz gluant.
On sait depuis longtemps que les Mayas, les Olmèques et les Aztèques ont été les premiers à extraire le latex issu de l'hévéa ou du guayule. Une nouvelle étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) montre que les populations de l'Amérique précolombienne maîtrisaient le procédé permettant de modifier les propriétés du caoutchouc, il y a plus de 3000 ans. Les résultats seront bientôt publiés dans la revue scientifique Latin American Antiquity.
Le 16 mai dernier, le Hürriyet Daily News a annoncé qu'un flacon de médicaments en terracotta, vieux de 2300 ans, avait été exhumé à Bodrum (sur le site de l'antique ville grecque d'Halicarnasse) au sud-ouest de la Turquie.
Les travaux de restauration entrepris par l'INAH (Instituto Nacional de Antropología e Historia) sur le site de Toniná, dans l'état du Chiapas au Mexique (qui a connu son apogée entre 250 et 900 ap J.-C.), ont confirmé qu'il s'agit d'un des plus grands complexes architecturaux Mésoaméricains, avec ceux de Tikal et d'El Mirador au Guatemala. Par ailleurs, le Dr. Carlos Pallan Gayol, spécialiste de l'iconographie et de l'écriture hiéroglyphique Maya, a annoncé que des découvertes importantes avaient été réalisées, dans la partie nord-est de l'acropole, lors de la dernière campagne de fouilles.
Tell al-Fakhariya (littéralement la butte aux tessons de poteries) est situé près de Ra's al-'Ayn, au Nord-est de la Syrie, dans la province d'Al-Hasaka. Cette région est alimentée par la rivière Khabur, qui prend sa source dans le sud-est de la Turquie et traverse l'est de la Syrie avant de se jeter dans l'Euphrate. Le site a été occupé depuis le 2ème millénaire avant J.C jusqu'à la période islamique (soit le 8ème siècle de notre ère). Les vestiges archéologiques, datant des périodes assyriennes, romaines, byzantines et islamiques, sont le témoignage vivant des civilisations qui se sont succédées sur ce territoire.