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Mangeons du kangourou !
MANGEONS du Kangourou ! Il n'en est point de fou. Sa viande est saine et tendre, dépourvue de graisse et de cholestérol. Et convient aux humains. Aucun risque de parasite, et là au moins, pas de farine animale ! Le kangourou, chassé pendant des millénaires par les Aborigènes, se contente de la nature, endurant les rigueurs du bush, ses inondations, plus souvent ses sécheresses. Il est chez lui en Australie. Plus que le mouton, plus que le bœuf, " ces intrus ", importés par des colons ignorants de la faune et la flore australiennes et pressés de transformer cette île du bout du monde en annexe prolifique de la verte Angleterre. Grotesque. Mangeons du kangourou ; et considérons-le enfin pour ce qu'il est vraiment : " Une ressource australienne des plus précieuses qui, si elle est exploitée intelligemment, peut également aider à sauver l'Australie d'un désastre écologique amorcé. " Voilà. Ce n'est pas la journaliste qui parle. C'est le professeur Michael Archer, paléontologue réputé et directeur de l'Australian Museum de Sydney, dont on restitue le discours. Il parle avec fougue et se fiche des tabous. Et ce qu'il nous dit ici, il l'exprime avec la même franchise devant les politiciens de Canberra, les militants écologistes et les fédérations d'agriculteurs. Pas simple, pourtant, de faire passer devant ces derniers un discours appelant les Australiens à renoncer, " doucement, progressivement ", à l'élevage du bœuf et du mouton, tradition et fierté nationales. Pas évident non plus d'appeler à manger " Skippy ", la mascotte et l'emblème. " L'erreur remonte aux origines, lorsque les tout premiers colons, dédaigneux du savoir et de la culture aborigènes, calquèrent leur organisation sur celle du vieux monde. Et cela malgré un climat et un relief aux antipodes de l'Angleterre, une flore et une faune absolument uniques. C'est stupéfiant, mais c'est ainsi : les immigrés, sur ce sol aux deux tiers désertique ou semi-désertique, se sont voulus les champions de l'élevage. Eh oui, de l'élevage ! Comme dans la verte Ecosse ! Suffisait d'importer le bétail et de forcer la nature ! D'abattre les forêts pour créer des herbages, de creuser des points d'eau et puis d'étendre les ranchs sur des dizaines de milliers d'hectares. Quelle hérésie ! Et quelle courte vue ! Résultat ? L'Australie, aujourd'hui, est malade de ces choix. Son équilibre écologique a davantage été altéré en deux siècles qu'en cinquante mille ans. Chaque jour qui passe le détériore et menace le futur. Il est urgent de faire marche arrière. De bouleverser notre agriculture, de larguer les amarres avec l'Europe et d'opter pour une voie australienne. Les colons avaient tout faux. " Suite de l'article du Monde posté
par Philippe Molines à 8:51 PM
Si les primates ont développé une vision avancée des couleurs, c’est pour pouvoir choisir les feuilles les plus tendres sur les arbres, suggère une équipe de chercheurs dans la revue Nature. Peu d’animaux sont capables de voir le monde en couleurs, et parmi ceux qui ont cette chance la plupart a une vision seulement dichromatique, en jaune et bleu. Seuls les humains et quelques primates ont une vision multicolore. Jusqu’à présent, on expliquait généralement ce développement de la vision chez les primates par la nécessité de repérer les fruits au milieu du vert de la jungle. Mais Peter Lucas et Nathaniel Dominy, de l’Université de Hong-Kong (Chine), pensent eux que le choix des feuilles est plus important. Dans les régions tropicales, les feuilles les plus jeunes, qui sont aussi les plus tendres et les plus riches, ont une teinte plus rouge. Lorsque la nourriture se fait rare, tous les primates se nourrissent avec cette manne. En étudiant le comportement de primates du parc national de Kibale, en Ouganda, les chercheurs ont constaté que le bleu et le jaune étaient suffisants pour distinguer les fruits, alors que la sélection des feuilles exigeait de faire la différence entre le rouge et le vert. Curieusement, les humains sont assez fréquemment touchés par le daltonisme, qui se traduit souvent par l’incapacité à distinguer le vert du rouge. Ce trouble, qui ne concerne que le sexe masculin, est très rare chez les singes. L’être humain est peut-être en train de perdre une fonction visuelle dont il n’a plus besoin pour survivre. Source & infos complémentaires : Sciences & Avenir posté
par Sphilou à 10:44 AM
Notre confrère Ciel et Espace propose de suivre, sur son site, toutes les étapes de la destruction et de la chute de la station spatiale Mir, prévue entre le 20 et le 22 mars prochain. Petit rappel de la mort annoncée : les 1 500 fragments non consumés de la station plongeront à 5 000 km des côtes australiennes. Ils devraient arriver dans une zone de 6 000 x 200 km, considérée comme la poubelle à satellites. Avant sa chute, Mir aura survolé la Sibérie, la Chine, la Corée et l'archipel du Japon. Sur le site de Ciel et Espace, vous pourrez accéder à des dossiers, repères chronologiques. Vous pourrez aussi assister aux derniers passages de Mir, grâce à une carte de position en temps réel et un système de veille permettant de suivre, à l'œil nu, les déplacements de la station. L'astronaute Jean marc Haigneré vous donne rendez-vous le 22 mars pour une conférence retransmise en direct du CNAM. Le site Ciel et Espace Source & infos complémentaires : Besok posté
par Sphilou à 10:34 AM
La France a la mémoire numérique qui flanche
L'image d'Épinal voudrait peut-être que les archivistes portent tous des lunettes à monture d'écaille, passent leur vie à compulser des incunables pour les authentifier et les ranger dans des dossiers toilés. Qu'Internet et les autoroutes de l'information ne soient pour eux qu'une rumeur du monde qui ne les détourne pas de ces tâches minutieuses. Eh bien non. Dans ce monde du très long terme, où l'unité de conservation est le siècle, certains d'entre eux vivent même aujourd'hui dans I'urgence. L'urgence d'une prise de décision face à l'explosion du volume de documents électroniques produits par les administrations et les entreprises, qui, pour des raisons patrimoniales ou légales, doivent conserver ces documents, et les remettre à l'archiviste. Françoise Banat-Berger, responsable du service des archives du ministère de la justice, s'est étonnée, l'année dernière, que " de plus en plus d'enregistrements d'affaires judiciaires étaient saisis dans les applications informatiques des greffes mais que rien n'avait été prévu pour leur conservation ". Dans les entreprises, la situation est tout aussi alarmante, selon Michel Lesourd, directeur des études informatiques à l'ordre national des experts-comptables : " Nous observons un retour à une tradition orale, les documents papier n'existant plus et les documents électroniques n'étant pas archivés. " Que faire ? Laisser aux informaticiens le soin d'être les nouveaux gardiens du temple de la mémoire électronique, eux qui confondent souvent archivage avec purge ? Impossible. D'autant que, dans quelques semaines, devraient tomber les décrets d'application de la loi du 13 mars 2000 sur la signature électronique, qui signifieront que les mails pourront être authentifiés et valoir pour preuve. Suite de l'article du Monde Interactif posté
par Philippe Molines à 10:23 AM
Le professeur Adriano Agguzzi, spécialiste des prions à Zurich, affirme dans le quotidien allemand die Welt qu'un traitement contre la maladie de la vache folle pourrait être mis au point d'ici 5 ans. Agguzzi qui travaille à l'Institut de neuropathologie de l'Université de Zurich pense que la stratégie visant à empêcher le prion de pénétrer le cerveau d'hommes ou de bovins infectés mais pas encore malades, est la plus prometteuse. « Cela sera possible dans cinq ans » estime t-il. Le développement d'un tel traitement devant aller de pair avec le développement de tests diagnostics. En revanche il est, pour lui, inutile de se bercer d'illusions quand aux traitements de personnes déjà malades. Ce n'est possible ni aujourd'hui ni dans 5 ans. Source & infos complémentaires : Besok posté
par Sphilou à 7:36 PM
Les cosmétiques, les teintures, les médecines et occasionnellement les empoisonnements : les sources de métaux lourds étaient nombreuses à la cour de Russie, au XVème et XVIème siècle. Des doses élevées de plomb, de mercure, d’arsenic, de zinc ou de cuivre ont été retrouvées dans les ossements d’anciennes princesses et tsarines du Kremlin. Pour deux d’entre elles, les fortes doses ne s’expliquent que par l’empoisonnement, selon les chercheurs de l’Institut de géographie de Moscou. Ils ont analysé les restes de plusieurs femmes de la cour enterrées dans la nécropole de la cathédrale, à l’intérieur de l’ancien palais des tsars. Anastasia Romanova, l’une des femmes d’Ivan IV, mourut en 1560 à l’âge de 25 ans environ. L’analyse de ses cheveux révèle un taux élevé de sels de mercure, l’un des poisons les plus utilisé à cette époque. Cela confirmerait donc la légende de son empoisonnement. La Grande Duchesse Hélène Glinski, épouse de Vassiliy III, aurait connu le même sort. Chez les autres princesses, les chercheurs ont été frappés par la présence importante de plomb, de zinc, d’arsenic, de baryum, de mercure ou encore de cuivre. Les os d’Ephrosinia Staritskaya, par exemple, contiennent 263 mg de plomb par kilo (la norme est de 1,9 mg/kg), 12,9 mg d’arsenic (0,1) et 0,1 mg de mercure (0,04). On sait qu’à cette époque les teintures, utilisées aussi bien pour la peinture que pour les cosmétiques, contenaient du mercure, de l’arsenic et du plomb. Or les femmes devaient se poudrer pour avoir la peau blanche. L’arsenic était aussi utilisé en médecine, notamment contre le typhus. A se demander si la cour de Russie ne souffrait pas de saturnisme. Source & infos complémentaires : Sciences & Avenir posté
par Sphilou à 7:17 PM
Les astronomes ont peut-être enfin compris l’origine des régions claires qui zèbrent l’étonnante surface de Ganymède. Cette lune, qui orbite autour de Jupiter, ressemble à un gâteau marbré : environ un tiers de sa surface est couverte par des zones sombres, fortement cratérisées et anciennes, vraisemblablement constituées d’un mélange de roches et de glace. Ces terrains noirâtres sont découpés de façon parfois géométrique, par de longues bandes claires et jeunes, composées principalement de glace pure. Ganymède est la plus imposante des quatre lunes joviennes. Sa surface, caractérisée par une alternance de plages sombres et de plages claires, a l’allure d’un gâteau marbré et atteste d’une grande complexité géologique. D’après les dernières données de la sonde Galileo, les régions claires auraient été façonnées à la fois par un volcanisme de glace et par une activité tectonique. Depuis que les deux sondes Voyager ont renvoyé les premières images de Ganymède en 1979, les planétologues recherchent le mécanisme responsable d’une telle disparité. En se basant sur les images Voyager, les scientifiques avaient émis l’hypothèse que les zones brillantes pouvaient provenir d’une activité cryovolcanique. Suite de l' article en lien ... Source &suite de l' article : Geoman posté
par Sphilou à 7:01 PM
Tous les medecins vous le diront : pour etre efficace, un antibiotique doit etre administre a heures fixes et selon un dosage precis. Si le patient ne respecte pas cette regle de base, les bacteries peuvent muter et prolonger ou meme aggraver la maladie. L'entreprise Advanced Pharma, situee a Gaithersburg dans le Maryland, veut epargner cette contrainte aux patients en faisant appel a un nouveau mecanisme qui permet de liberer dans le corps des concentrations parfaitement definies de medicaments a des moments precis. Advanced Pharma travaille actuellement sur le developpement de trois nouvelles versions d'antibiotiques utilises dans le traitement d'infections respiratoires et espere obtenir d'ici trois ans l'autorisation de la FDA (Food and Drug Administration). Source & infos complémentaires : Adit posté
par Sphilou à 6:54 PM
Une nouvelle qui laisse perplexe: la lumière pourrait être contrainte à l'immobilité. Révolution d'une donnée fondamentale de la physique ou résultat prévisible du passage de la lumière dans un milieu particulier? Rien ne va plus vite au monde que la lumière: 300 000 km par seconde dans le vide. "Dans le vide", cette dernière précision est importante car elle est la clé d'une série d'expériences réussies et qui consiste à stopper la lumière. En efet, tous les milieux freinent la lumière: l'eau, le verre ou le cristal. Le diamant, par exemple, lui fait perdre 50% de sa vitesse. Plus la densité du milieu est importante, plus la lumière est freinée. Il y a un an la physicienne danoise Lene Hau*, a utilisé un gaz refroidi à 0,9 micro Kelvin pour stopper la lumière pendant quelques millièmes de secondes. Très récemment, une autre équipe américaine, dirigée par Mikhail Lukin, parvenait à un résultat proche pendant quelques millionièmes de secondes, grâce à un gaz à température ordinaire. L’objectif de ces expériences? "La lumière peut transporter rapidement de l’information, mais sa vitesse même est un inconvénient, puisqu’on n’a pas le temps de traiter cette information. L’idée est donc de la stocker et de la traiter", explique Yvan Castin, chercheur au laboratoire Kastler-Brossel de l’Ens, à Paris. Texte de Marthe Marandola Cousin Photo d'après "La main à la pâte" La suite: La Cité des Sciences. posté
par michey1 à 7:44 AM
Insolite:* "Cell", un nouveau microprocesseur d'IBM pour la PlayStation 3 de Sony Sony et IBM sont a la veille de signer un accord concernant le developpement et la production de nouveaux microprocesseurs qui equiperont la PlayStation 3 de Sony. Celui-ci devrait rapporter a IBM entre deux et quatre milliards de dollars sur trois ans a partir de 2004. "Cell", est le nom de code de ce nouveau microprocesseur, concu dans les laboratoires de la firme, a Austin, et qui sera fabrique dans une nouvelle installation, situee a East Fishkill, dans l'Etat de New York, dont la construction a necessite un investissement de trois milliards de dollars. L'accord va permettre de reequilibrer les relations entre IBM, Sony, mais aussi Toshiba, ce dernier ayant concu les microprocesseurs de la console PlayStation 2. Ses ingenieurs devraient en effet jouer un role actif au sein des laboratoires d'Austin. Source :Adit posté
par Sphilou à 1:28 AM
MG Rover aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
Profitant du salon de Genève, la dernière firme automobile encore dotée d'un passeport britannique a présenté les trois nouvelles MG devant être commercialisées en octobre prochain. Intégrées à une gamme curieusement baptisée "Série Z", la berline ZR, la compacte ZS et la sportive ZT ne sont toutefois que de banales Rover 25, 45 et 75 ayant bénéficié d'un lifting aux forts accents de tuning… Les premières MG du millénaire font donc l'effet d'un pétard mouillé et n'illustrent en rien la "révolution" annoncée par John Towers, le patron du consortium Phoenix ayant racheté l'ex-filiale de BMW. Suite de l'article de l'Argus posté
par Philippe Molines à 1:18 PM
Les intrigantes montagnes parsemées sur Io, une des 16 lunes de Jupiter, naîtraient de l'inactivité temporaire de ses nombreux volcans.- Les montagnes sur Io, une des 16 lunes de Jupiter, seraient dues à des volcans qui se calment et génèrent moins de lave, soutiennent des chercheurs dans un numéro récent de Geology. Io serait le théâtre d'un combat permanent entre sa croûte solide et son centre bouillant qui serait formé, tout comme celui de la Terre, de fer en fusion. Io a de nombreux volcans actifs dont la lave, refroidie par diffusion, devient rapidement assez dure pour former une croûte. Mais cette croûte cache une chaleur intense que la croûte elle-même... contribue à maintenir. La lave, en effet, en retombant sur la surface, enfonce les couches intérieures d'Io qui sont alors forcées d'occuper un diamètre moins grand et ainsi serrées, fondent peu à peu et génèrent de la chaleur. Comme la chaleur d'une maison s'envole par une fenêtre dès qu'elle le peut, la chaleur d'Io voudrait bien s'échapper mais... doit attendre que le volcan lui envoie moins de lave et donc, crée une croûte moins épaisse. Ce n'est qu'à ce moment que la chaleur peut faire craquer la surface en remontant vers la sortie, créant alors deux plaques tectoniques qui, appuyées l'une sur l'autre, ressemblent à une montagne. De fait, les images ramenées par les satellites Voyager et Galielo montrent que les montagnes d'Io sont éloignées des volcans, c'est-à-dire de leur lave emprisonnante. La chaleur, complice de la montagne, la fait toutefois disparaître au bout d'un à plusieurs millions d'années : comme le notent William McKinnon et ses collègues dans un numéro récent de Geology, l'intérieur de la planète qui continue à chauffer érode la montagne et celle-ci s'effondre graduellement sur elle-même. Et le cycle recommence. Par Anick Perreault-Labelle. Source & infos complémentaires : Cybersciences posté
par Sphilou à 12:52 PM
Lancement le 14 mars ... Deux jours encore. C’est mercredi que commencera la distribution mondiale du 31e album des aventures d’Astérix. Toute une distribution puisque quelque huit millions d’exemplaires ont été imprimés, dont trois millions pour le marché francophone européen. Cet album, titré Astérix et Latraviata, transportera le lecteur à Condate, la capitale bretonne, où la belle Romaine Latraviata pourraît faire sortir Astérix de son célibat. Notre petit héros et son copain Obélix auraient aussi, paraît-il, des parents. «On fera connaissance avec les mamans de mes héros», avait dit Uderzo, début février. "En dire plus, avait-t-il ajouté dans des propos rapporté par AFP, dévoiler le contenu de l'histoire, serait dénaturer l'effet de surprise et le plaisir qu'auront, je l'espère mes lecteurs». Pour le reste, le mystère entoure comme il sied la sortie de ce best-sellers assuré de la BD française. On sait par contre que 7,5 millions de francs sont consacrés en efforts de marketing pour assurer la promotion de ce premier album depuis cinq ans. Le lancement est planifié depuis juin 2000 alors qu’était lancé un journal trimestriel, «L’Astérisque», diffusé dans 10,000 points de vente. Depuis janvier, de nouvelles affichettes sont également expédiées toutes les deux semaines et la Poste a lancé, début mars, des prêts-à-poster à l’effigie des personnages des albums d’Astérix Source : Livresse posté
par Sphilou à 7:17 PM
Léviter à 2 cm au dessus du sol à la vitesse de 400 km/h devrait devenir la réalité du futur train reliant l'aéroport de Shangaï à son centre ville. Selon un article du New York Times la première ligne ferroviaire à lévitation magnétique devrait voir le jour à Shangaï. Elle est destinée à relier l'aéroport au centre de la ville distant d'une trentaine de kilomètres. Le train devrait littéralement voler à 2 cm au dessus du sol ! Cela serait rendu possible via l'électricité. Comment ? par la répulsion créée entre un supraconducteur magnétique dans le wagon et une spire au niveau des rails. Les entrepreneurs espèrent atteindre grâce à cette technologie des vitesses de 400 km/h. Source & infos complémentaires : Besok posté
par Sphilou à 6:52 PM
Biologie : Malgré les interdits, les promoteurs du clonage humain s’organisent Le premier humain cloné pourrait voir le jour dans un laboratoire à Chypre ou dans l’ancienne URSS, selon le médecin italien Severino Antinori, animateur d’un projet de clonage reproductif. Antinori et son collègue américain Panos Zavos n’ont cure des critiques et des blâmes qui s’abattent sur leur projet de clonage reproductif. Ces deux médecins, spécialistes de la procréation assistée, ont rendu public en janvier leur volonté de cloner un être humain d’ici moins de deux ans, pour venir en aide aux couples qui n’auraient « plus d’autre solution » pour concevoir un enfant. Severino Antinori, connu pour avoir permis à des femmes ménopausées d’avoir des enfants, avait réuni un congrès sur le sujet à Rome jeudi et vendredi dernier. Selon un article paru aujourd’hui lundi dans le journal allemand Der Spiegel, Antinori prévoyait de mener ses recherches sur le clonage humain en Israël. Ce pays ayant réaffirmé qu’il interdisait le clonage humain, le médecin italien a évoqué d’autres pays, comme Chypre et l’ex-URSS, où il pourrait mener à bien son projet. La plupart des pays industrialisés ont officiellement interdit le clonage reproductif humain, qu’il s’agisse de la France, de la Grande-Bretagne, du Japon ou des Etats-Unis. Mais, comme le révèle par exemple l’enquête du magazine américain Wired, certains chercheurs reçoivent de nombreuses demandes de clonage de la part de particuliers. Source & infos complémentaires : Sciences & Avenir posté
par Sphilou à 6:48 PM
La présence du maïs génétiquement modifié StarLink dans l’alimentation ne devrait pas effrayer le consommateur, selon l’Agence américaine de l’environnement (EPA). La protéine Cry9c, qui permet à ce maïs de contenir un pesticide, est éliminée de la plupart des produits finis, a indiqué l’EPA. Un procédé, appelé mouture humide, élimine la protéine ou la réduit à de très petites quantités. La consommation de ces produits ne met pas la santé des personnes en danger, affirme l’Agence. Le maïs StarLink a été découvert dans un grand nombre de produits alimentaires aux Etats-Unis, alors qu’il n’est autorisé que pour l’élevage et non pour la consommation humaine. Il vient d’être identifié dans des saucisses pour hot dogs végétariens produites par la société Kellogg. Ce maïs porte le gène d’une bactérie, Bacillus thurigensis, qui le rend résistant à la pyrale, un papillon nuisible. Il est cultivé depuis 1998 aux Etats-Unis. A l’automne dernier, des consommateurs se sont plaints de réactions allergiques après avoir mangé des tacos dans lesquelles on a retrouvé des traces de la protéine Cry9c. Plusieurs plaintes ont été déposées contre Aventis, le fabricant de StarLink, qui l’a de lui-même retiré du marché. Cependant, les premières expertises effectuées suite à cette affaire n’ont pas trouvé de réel potentiel allergénique au maïs StarLink. Source & infos complémentaires : Sciences & Avenir posté
par Sphilou à 12:08 PM
Ce livre raconte l’histoire de la participation consciente d’IBM à l’Holocauste, et de sa complicité avec la machine de guerre nazie qui a fait plusieurs millions de victimes à travers toute l’Europe. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, les nazis ont exterminé six millions de Juifs. Grâce à une organisation remarquable, les listes de noms étaient toujours prêtes, les trains toujours à l’heure et les chambres à gaz toujours disponibles au bon moment. Aujourd’hui, on utiliserait des ordinateurs. À l’époque, il n’y en avait pas. Mais les nazis avaient autre chose: des machines à cartes perforées. Elles étaient partout: dans les bureaux, dans les centres ferroviaires, dans les usines, mais aussi près des ghettos et dans les camps. La moindre information était saisie, traitée, triée, analysée. Toute la machine de guerre allemande, toute la logistique de l’asservissement et de l’extermination reposaient sur ces appareils. Et ceux-ci étaient la propriété d’une entreprise américaine: IBM. Ce livre raconte comment s’est nouée, dès 1933, l’alliance stratégique entre IBM et les nazis. Comment, avec l’aide de sa filiale allemande, la multinationale a fourni au IIIe Reich des solutions «clés en main». Comment, en pleine guerre, IBM gérait ses filiales européennes par l’intermédiaire de son bureau à Genève. Comment, entre autres, les Juifs de Hollande furent les victimes de la technologie IBM et pourquoi les Juifs de France eurent davantage de chance. Comment, enfin, tout cela fut accompagné d’une entreprise systématique d’occultation. Certes, avec ou sans IBM, les nazis auraient entrepris d’exterminer les Juifs. Mais les chiffres, eux, auraient été très différents… Source : Livresse posté
par Sphilou à 12:15 PM
Une microsonde SMIS (spectromètre de masse aux ions secondaires) va permettre pour la première fois d'étudier à la fois des météorites et de la matière interstellaire à des dimensions nanoscopiques. Alors que jusqu'a présent, les microsondes ne pouvaient mesurer des particules en deçà de 0,5 micromètre. Le département de chimie du cosmos, de l'institut Max-Planck de Mayence, vient d'accueillir dans un laboratoire nouvellement construit pour l'occasion, une microsonde ionique servant de SMIS nanoscopique de grande valeur. Cette microsonde va permettre d'étudier la matière interstellaire à des dimensions de l'ordre de la dizaine de nanomètres. Deuxième appareil de ce genre au monde, elle a été construit par l'entreprise française Cameca en étroite collaboration avec l'institut afin de répondre à ses attentes spécifiques. La spectrométrie de masse aux ions secondaires consiste à bombarder un échantillon avec un rayonnement ionique primaire et a analyser par spectrométrie de masse les ions secondaires produits par le bombardement. L'autre appareil de ce genre se trouve a l'Université de Saint-Louis aux Etats-Unis. (Source : Adit - Service pour la Science et la Technologie Ambassade de France en Allemagne) Source & infos complémentaires : Besok posté
par Sphilou à 12:02 PM
Grâce à un vaccin à base d’ADN, des chercheurs ont de nouveau réussi à stimuler les défenses immunitaires de singes face au virus du sida, annonce la revue Science. Ces résultats sont prometteurs, même si le chemin jusqu’à l’homme est encore long. Le Pr Bernard Moss, qui a dirigé ces travaux, insiste sur le fait que les singes ont été protégés pendant plusieurs mois avant l’infection, montrant que le vaccin est efficace sur une longue période. Les chercheurs du NIAID de Washington (National Institute of Allergy and Infectious Diseases) ont vacciné les singes en deux temps. D‘abord avec une solution vaccinale contenant, sur un morceau d’ADN, des gènes du virus, afin d’alerter le système immunitaire. Ensuite une injection utilisée dans le vaccin contre la variole, afin de déclencher la réponse immunitaire. Sept mois plus tard, les singes ont été infectés avec de fortes doses du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Pendant les vingt semaines qui ont suivi, 23 des 24 singes avaient un taux indétectable de virus dans le sang et aucun n’a développé la maladie. En octobre dernier, la même revue Science publiait des résultats similaires obtenus par l’équipe du Dr Dan Barouch, du centre médical Beth Israel Deaconess de Boston. Si un tel vaccin était mis au point pour l’homme, il éviterait aux personnes atteintes du VIH de suivre des traitements lourds pendant des années, et réduirait le risque de contamination. Source & infos complémentaires : Sciences & Avenir posté
par Sphilou à 11:38 AM
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