Et si au lieu de bêtement jardiner comme tout le monde, vous utilisiez votre week-end pour hacker ? Avec un peu de chance, cela vous permettra même de gagner en toute légalité 1 million de $ ! C'est la somme offerte par la société canadienne Saafnet à toute personne qui sera en mesure de passer leur barrage de sécurité. Le défi se déroulera sur 5 jours, en juillet ou en août prochain.
Saafnet est une toute jeune société qui vient de mettre au point un système de sécurité a priori inviolable destiné à protéger les utilisateurs d'Internet haut débit. La connexion permanente fait du haut débit une proie de choix pour les pirates.

C'est pour pallier ce problème qu'a été mis au point AlphaShield. Installé entre l'ordinateur et le modem, il ne connecte le PC que lorsque l'utilisateur demande le chargement d'une page. Les pirates doivent donc être extrêmement rapides pour pénétrer l'ordinateur. Ils ne disposent à chaque fois que de quelques secondes avant que la connexion qui s'établit ne soit coupée à nouveau. Plus que jamais, ça sera premier arrivé, premier servi !
Le système, s'il fait ses preuves, devrait être commercialisé cet été au prix de 149 $. Mais si quelqu'un gagne le million, il va falloir en vendre beaucoup pour pouvoir le payer !

«Troublant et envoûtant, tels sont les derniers mots qu’il faudrait employer pour qualifier ce polar qui finit par se transformer, dans les dernières images du film, par une leçon de poésie cinématographique... » Par Nathalie Lanier

Une équipe de paléontologues ont découvert au cours du mois d'avril à Cherves, en Charente, plus de 200 fossiles de reptiles et de dinosaures datant de la fin de l'ère Jurassique. Selon Jean-François Tournepiche, conservateur au musée d'Angoulême, "le grand nombre de fossiles découverts et la présence parmi eux de dinosaures volants (ptérosauriens), des spécimens très rares sur le plan mondial, rendent ce site exceptionnel et il pourrait devenir l'un des plus importants d'Europe". "Le gisement paléontologique de Champblanc à Cherves est une ancienne lagune qui était fortement alimentée par des crues ce qui expliquerait la présence d'un tel nombre de spécimens", a-t-il ajouté.

Ces fouilles, effectuées du 5 avril au 4 mai par une équipe de sept scientifiques professionnels dirigée par Jean-François Tournepiche, conservateur au Musée d'Angoulême et de Jean-Michel Mazin, directeur de recherche au CNRS, se sont déroulées dans une carrière de gypse toujours en activité. Une deuxième phase de recherches est prévue pour l'été 2002, a indiqué Jean-Michel Mazin.

Les quelque 200 fossiles de crocodiles, tortues, poissons et dinosaures provenant de ce site sont actuellement étudiés au CNRS de Poitiers. Depuis une dizaine d'années, Thierry Lenglet, paléontologue amateur, explorait les lieux et mettait régulièrement à jour des fossiles. Une équipe de spécialistes a donc été mise sur pied, à l'initiative du musée d'Angoulême, afin de mieux exploiter la richesse du lieu. Une fois analysés, les fossiles seront présentés au Musée d'Angoulême et des expositions itinérantes sont également prévues dans toute la région aquitaine.

La taille relative des différentes zones du cerveau présente chez les mammifères des similitudes entre les espèces ayant des ancêtres communs, selon une étude américaine publiée dans la revue Nature. Selon Damon Clark, Partha Miltra et Samuel Wang, de l’Université de Princeton (New-Jersey), la répartition des volumes relatifs des onze zones du cerveau est spécifique à chaque espèce. Les chercheurs ont nommé ce diagramme du cerveau un « cérébrotype ». Selon les trois scientifiques, le « cérébrotype » varie peu chez les différentes espèces d’une même branche de la classification des mammifères, alors que la taille des cerveaux varie de 1 à 100. Par contre entre les différentes branches, les « cérébrotypes » sont assez distincts, selon les chercheurs.

Le ravitaillement en vol, on connaît ; mais le ravitaillement en orbite ? Il s'agit du nouveau projet de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). Le but est de montrer la faisabilité d'un arrimage entre deux satellites et d'un transfert de carburant. A terme, cette expérience pourrait déboucher sur la mise au point d'un satellite de ravitaillement pour alimenter le prototype de laser spatial Space Based Laser Integrated Flight Experiment (IFX).

Ce dernier est prévu pour un lancement, rappelons-le, en 2012. La NASA est également associée au projet qui pourrait avoir des applications sur la Station Spatiale Internationale et les prochaines missions martiennes. La DARPA devrait choisir en 2002 la compagnie (Boeing, Spectrum Astro ou Bae Systems) qui construira le prototype. (Source : Ambassade de France aux Etats-Unis).

Le software s'appelle "notify". Michael Clausen, professeur d'informatique a l'universite de Bonn, explique que notify fonctionne selon un principe comparable a la recherche par mot-cle d'un moteur de recherche. Mais jusqu'a present, aucun programme ne permettait de trouver des informations sur un morceau grace a la saisie d'un fragment de melodie.

L' homme sera capable d'aller sur Mars d'ici 2020 et visiter d'autres planètes du système solaire dans les décennies suivantes, a prédit mercredi le principal responsable américain des programmes spaciaux. Dans un discours rappelant la promesse du président John Kennedy, en 1962, qu'un Américain se poserait sur la lune, Daniel Goldin, administrateur de l'agence spatiale américaine (NASA), a déclaré que les Etats-Unis pourraient envoyer un homme sur la planète rouge d'ici deux décennies.

"En pas moins de 10 et, si nous décidons de le faire, cela pourrait être en dix, et certainement pas plus de 20 ans, nous recommencerons à écrire l'histoire en ne regardant pas en arrière mais vers l'avant", a dit M. Goldin devant un auditoire à la George Washington University.

Cette déclaration survient alors que la sonde spatiale de la NASA 2001 Mars Odyssey se dirige vers la planète rouge à une vitesse de plus de 30 kilometres/seconde pour fournir des informations sur la présence d'eau jusqu'à un mètre de profondeur, sur la composition géologique du sol à la surface de l'astre ainsi que sur les radiations qui frappent la planète et pourraient être dangereuses pour l'homme. Suite de l' article en lien...

La population de manchots empereurs de Terre Adélie a diminué de 50% à la suite d'un réchauffement de l'océan Austral, révélant que ces grands oiseaux marins constituaient un véritable baromètre des changements climatiques et environnementaux, selon une étude réalisée dans la base antarctique française Dumont-d'Urville, à paraître jeudi dans la revue Nature. La colonie de manchots empereurs qui viennent se reproduire dans les environs de cette base fait l'objet d'un suivi scientifique ininterrompu depuis 1952, date à laquelle le nombre de couples s'élevait à quelque 6.000. Ce nombre est resté à peu près stable jusqu'en 1975, avant de connaître une chute brutale et de se stabiliser dans les années suivantes à 3.000 couples environ.

Christophe Barbraud et Henri Weimerskirch, du Centre d'études biologiques du CNRS de Chizé, à Villiers-en-Bois (Deux-Sèvres), ont eu l'idée de comparer l'évolution de la population des manchots aux données enregistrées par une petite station météorologique située à proximité. Ils ont alors constaté qu'après une période de stabilité dans les années soixante, caractérisée par une température hivernale moyenne de moins 17,3 degrés Celsius, dans les années 1970 et jusqu'au début des années 1980, le thermomètre ne descendait qu'à - 14,7C en moyenne. Depuis, la moyenne est redevenue un peu plus basse (- 16,6C).

Répercuté sur les eaux de surface de l'océan Austral, ce réchauffement a limité la formation saisonnière de la banquise, sous laquelle se développent les proies des manchots, le krill, les poissons de glace et les céphalopodes. Cette réduction de la banquise et ses effets sur l'ensemble de l'écosystème ont raréfié les réserves de nourriture et ont entraîné, il y un quart de siècle, une mortalité anormalement élevée chez les manchots qui ne s'en sont jamais remis depuis. Les manchots empereurs sont la seule espèce à se reproduire en plein hiver austral. Exposés à des températures parfois inférieures à - 60C et fouettés par des vents de 180 km/h, ce sont les mâles qui couvent un oeuf unique en observant un jeûne total pendant quatre mois, jusqu'à l'éclosion de leur poussin. Ne pas trouver rapidement de la nourriture après le retour de leur compagne pour les relayer peut alors leur être fatal.

Fin 1978, il (Bob Marley) découvre sa véritable identité d'Africain, lors d'un voyage en Ethiopie et écrit la chanson Zimbabwe qui deviendra l'un des symboles les plus forts du combat contre le colonialisme qui sévissait dans ce pays. En avril 1980, il est invite par les dirigeants du Zimbabwe pour donner un concert à Salisbury. Après la sortie d' Uprising, les Wailers s'engagent dans leur plus grande tournée, Paris, Milan, Dublin, puis les Etats Unis.

Bob ne doit plus retourner en Jamaïque en raison des tensions entre les Etats Unis et l'île dues au désir du premier de récupérer la Jamaïque dans sa zone d'influence commerciale. Bob est victime d'un malaise et des examens revèlent une tumeur au cerveau. Les spécialistes ne lui donnent que quelques jours àvivre, mais il part pour Pittsburg ou il donne son dernier concert le 21 septembre 1980.

A la demande de Rita, il se fait baptiser et devient Berthane Selassie Lumiere de la Sainte Trinite. Il subit un traitement qui lui permet de stabiliser son état de santé. Mais en mars 1981, il ne pèse plus que 35 Kg et est rappatrié d'urgence à l'hopital Cedar Of Lebanon de Miami où il meurt le 11 mai à 11h35 du matin. Bob avait 36 ans.

Officiellement, le " Titanic " a été découvert par l'équipe américaine de Robert Ballard le 1er septembre 1985. Mais la réalité est quelque peu différente. Révélations: L'histoire était jolie, pimentée de la dose de mystère et de suspens nécessaire. Avec une happy end à l'américaine bien enlevée. Belle, mais fausse. Eté 1985 : l'équipe franco-américaine dirigée par Jean-Louis Michel, ingénieur à l'Ifremer, et le géologue Robert Ballard, du Woods Hole Institute (Cape Cod, Etats-Unis), patrouille depuis six semaines au sud de Terre-Neuve dans l'espoir de repérer l'épave du Titanic. Espoir jusque-là déçu. Le Suroît, navire océanographique de l'Ifremer, appelé à une autre mission, a dû quitter la zone. Les chercheurs sont réunis à bord du Knorr, le navire de l'organisme américain. Quand, le 1er septembre, au milieu de la nuit, l'engin sous-marin qui scrute le fond détecte la masse significative d'une chaudière. L'épave fantasmatique est enfin retrouvée.

Depuis des années, des passionnés prospectaient en vain à la recherche de ce paquebot mythique. Comme Jacky Grimm, un richissime aventurier texan déjà parti à la poursuite du monstre du loch Ness et du yéti, qui avait entrepris vers 1975 des recherches avec des moyens modernes, issus de la prospection pétrolière. Suite à ces échecs successifs, on avait fini par penser que le navire naufragé à l'extrémité du plateau des Grands Bancs au sud de Terre-Neuve, une zone sismique très active, avait été recouvert par des avalanches sous-marines. " C'était tout du moins la version officielle ", raconte aujourd'hui Paul-Henri Nargeolet. Officier de marine et chef du département engins sous-marins du Groupe d'intervention sous la mer, puis responsable du département des engins sous-marins à l'Ifremer, cet ancien plongeur-démineur est l'homme au monde qui connaît le mieux l'épave du Titanic. Il aura réalisé plus de trente plongées sur le transatlantique. Et l'histoire qu'il raconte aujourd'hui est bien loin de celle que les médias ont rapportée à l'époque.

Première révélation : l'épave perdue ne l'était pas pour tout le monde. Elle fut en réalité localisée bien avant sa découverte officielle. " En 1978, raconte Paul-Henri Nargeolet, un navire océanographique anglais avait détecté un grand bateau coupé en deux. Les Britanniques partageaient alors avec la marine américaine la prospection de la future zone de patrouille des sous-marins nucléaires. "

  Voici un exemple qui démontre que, en journalisme scientifique, il ne faut pas toujours croire à tout ce que vous lisez dans les journaux. Des chercheurs américains ont créé des bébés génétiquement modifiés, ont claironné comme un scoop les médias britanniques en fin de semaine. Vrai ou faux ? Vrai, à condition de donner un sens très large au terme "génétiquement modifié". Sauf que toute la planète en avait parlé... il y a trois ans.

Tout a commencé à l’antenne de la BBC. Citant un éditorial de la revue spécialisée Human Reproduction, la télévision britannique rapporte vendredi, le 4 mai, que des chercheurs américains spécialistes du traitement de la stérilité, ont donné naissance aux premiers bébés génétiquement modifiés.

Rapidement, les chercheurs concernés démentent, ou du moins apportent des nuances: non, nous n’avons pas modifié les gènes de ces bébés, nous n’avons pas modifié leur ADN proprement dit. Et surtout, s'empressent-ils s'ajouter, cet éditorial fait le point sur des expériences en cours... depuis trois ans (lire notre texte Le bébé aux deux mamans, du 19 octobre 1998). Expériences qui, à l'époque, avaient été dûment annoncées, et qui ont permis la naissance, jusqu’ici, d’une trentaine de bébés, environ la moitié aux Etats-Unis (résultat d’un travail expérimental réalisé à l’Institut de médecine reproductive de St. Barnabas, New Jersey), et l’autre moitié en Europe.

A l'approche de l'été, pourquoi ne pas emmener votre poisson robot avec vous à la plage ? Si, si, c'est possible ! Les aquaroïds ne sont pas l'avant-garde d'une quelconque invasion extra-terrestre, mais des méduses, poissons ou bigorneaux robots, conçus par Takara, qui font un malheur au Japon actuellement. Le fabricant de jouets nippon vient ainsi de frapper un grand coup, avec un produit autrement plus original qu'Aïbo et ses copains.

Imaginez : plus besoin de nourriture, et plus besoin de nettoyer l'aquarium ! Les poissons rutilants qui vont émerveiller vos amis ne font pas de saletés et fonctionnent avec des piles ou bien à l'énergie solaire. Dans un aquarium bien éclairé, ils pourront ainsi tourner des jours et des jours sans se fatiguer. Et le plus fort reste sans doute l'intelligence artificielle qui leur permet d'éviter les obstacles. Ils ne viendront pas se cogner bêtement sur les vitres, et contourneront aussi bien les autres poissons que les éléments de décor. Le poisson rouge n'a qu'à bien se tenir !

Photo: Robots Sega, pour illustrer la news

Ça se précise pour le célèbre réalisateur de Titanic. Son projet de tournage à bord de la Station spatiale internationale commence à prendre corps. James Cameron en rêve depuis quelque temps déjà. Son projet de film à bord de la Station spatiale internationale (ISS) se précise. Le réalisateur canadien a passé des tests médicaux et obtenu un accord de principe des autorités russes. Ceux-là même qui viennent d´envoyer en l´air le premier touriste de l´espace, l´homme d´affaires américain Dennis Tito. Cameron, lui, envisagerait de prendre la voie des airs d´ici à deux ans.

Il lui reste encore à réussir une négociation délicate. Avec la Nasa, l´agence américaine de l´espace, qui a son mot à dire sur le fonctionnement d´ISS. Elle sera sûrement moins sensible aux arguments financiers que l´agence spatiale russe. Mais Cameron a plus d´un tour dans son sac. Il a plaidé sa cause franco : " Ma mission est de raviver la passion du public pour l´exploration spatiale et de gagner de l´argent en faisant ça ". Le réalisateur de Titanic fait ainsi miroiter à la Nasa une augmentation de ses budgets grâce à l´engouement populaire que provoquerait (peut-être) son film et, par la même occasion, il tente de rassurer les studios qui financeraient sa superproduction. D´ailleurs James Cameron n´a pas un, mais trois films liés à sa promenade dans les airs. En plus d´un long-métrage pour le cinéma, il souhaite en effet réaliser un film pour les salles I-Max 3D et un documentaire de quatre heures pour la télévision : une multiplication des commanditaires pour un coût de tournage pharaonique...

Pour préparer votre visite, venez fureter sur le Site de l'expo, pour tout savoir sur cet objet de désir qu'est le diamant.

Museum d'histoire naturelle
Jardin des plantes - Galerie de Minéralogie et de Géologie
18 rue Buffon - 5ème arrondissement Contact : 01 40 79 36 00

Ils appellent ça la musique de la Création. Les restes d'une fluctuation quantique vieille de 14 milliards d’années. Un murmure indécelable. Ou plus exactement un dessin, un peu comme l’ultime onde qui vient frapper la rive, un long moment après qu’une pierre eut frappé le centre du lac.

Deux détecteurs en Antarctique ont détecté cette onde, dont les astronomes qui ont annoncé la nouvelle lundi semblent convaincus qu’il s’agit d’un lointain, très lointain écho du Big Bang. L’écho d’une fluctuation d’énergie à l’échelle quantique, qui se serait produite une microscopique fraction de seconde après le Big Bang. Une fluctuation d’énergie qui a mis en marche des ondes, gigantesques à l’échelle de cet univers naissant —assez gigantesques pour qu’on en détecte encore une trace, 14 milliards d’années plus tard.

Mais ils ne se sont pas contenté de détecter cette onde. En fait, ces deux détecteurs ont produit la carte la plus détaillée à ce jour du "bruit de fond" cosmique, ces radiations qui constituent les résidus des premiers âges tumultueux de notre univers -sa période "inflationnaire", pour les intimes. Et c’est de cette carte détaillée qu’a émergé cette fameuse image, cette onde. "Nous voyons la structure de l’univers dans son enfance", explique au New York Times John Carlstrom, astrophysicien à l’Université de Chicago et directeur d’un de ces détecteurs, de son nom complet Degree Angular Scale Interferometer. Ou détecteur de micro-ondes, tout simplement.

Le deuxième instrument est un ballon, appelé Boomerang, conçu pour voler à très haute altitude (37 kilomètres, pendant 10 jours) au-dessus du Pôle Sud, endroit plus propice à la détection de ces fameuses micro-ondes. En opérations en 1998, il a lui aussi détecté ce faible bruit de fond, ces "harmoniques", comme les appellent les experts, révélatrices des plus anciennes irrégularités dans la fabrique de l’Univers, irrégularités d’où allaient émerger, bien plus tard, les galaxies.

Tout d'abord, écrivent Thor Veen et ses collègues dans le dernier Nature, ces femelles infidèles produisent davantage de mâles, c'est-à-dire des oisillons qui seront probablement fertiles. Ces dames ailées, en outre, bénéficient d'une plus longue saison de reproduction puisque le pic sexuel de leurs cousins vient après celui des mâles de leur propre espèce. Enfin, ces aventureuses mettent toutes les chances de leur côté en visitant... quelques gobe-mouches à collier. De fait, la moitié des oisillons qui naissent dans le nid qu'elles partagent avec un gobe-mouche noir sont des oisillons avec un sang pur de gobe-mouche à collier.

Les chercheurs, qui ont observé ces oiseaux en Suède et en République Tchèque, ne savent pas ce qui pousse certaines femelles à partager leur nid avec deux espèces ; le gobe-mouche noir, proposent-ils, a peut-être un meilleur territoire qui leur fait envie. Ce qui semble sûr, par contre, et contrairement à ce que croyaient les scientifiques, c'est que Dame Nature ne décourage pas nécessairement les hybridations entre espèces proches.

Et si la boutique d'électronique du coin devenait la nouvelle cache d'armes des terroristes ? Un bon début pour un scénario de film d'espionnage paranoïaque ? Non, une réalité... A l'heure où nous sommes si dépendants de la technologie (au point de commander son pain sur Internet), les armes électromagnétiques deviennent une menace de première importance. Et ce n'est pas la démonstration effectuée par des scientifiques américains qui va rassurer les inquiets.

En effet, il suffit de quelques éléments achetés dans n'importe quelle boutique pour pouvoir fabriquer une telle arme. Et pour un coût ne dépassant guère les 10 000 $, ce qui reste fort peu élevé compte tenu des dégâts qu'elle peut occasionner. Si les institutions militaires se sont généralement prémunies contre ce genre de risque, ce n'est pas le cas des organismes civils (hôpitaux, aéroports...). Quant aux particuliers, il y a peu de chance pour qu'on leur propose une protection. Alors ? On se fait un petit futur « Mad Max » ?

NOTRE HUMEUR et notre organisme connaissent des hauts et des bas en fonction des variations météorologiques. Pour être caricaturale, l'image d'un "moral au beau fixe" quand il fait soleil n'en a pas moins un substrat scientifique : "Les variations non pathologiques de l'humeur sont influencées par la quantité de lumière reçue par vingt-quatre heures", affirme le docteur Nicolas Dantchev, responsable médical de l'unité psychiatrique de l'Hôtel-Dieu (Paris). Pour autant, faute d'études scientifiques, il est plus difficile d'affirmer que d'authentiques phénomènes pathologiques, comme une dépression, puissent être dus au mauvais temps. Ce qui est certain, en revanche, c'est le rôle déterminant de l'exposition à la lumière du soleil dans les rythmes auxquels notre corps, comme tout être vivant, est soumis : alternance obscurité-lumière, variations saisonnières, etc.