Malgré les prédictions apocalyptiques le nouveau millénaire a bel et bien commencé, le soutien-gorge existe toujours, avec son lot de projets plus ou moins fous.

Non content d'être en microfibres médicamenteuses, amincissantes, cicatrisantes gommantes les nouvelles textures de nos sous-vêtements pourront contenir des microcapsules diffusant onguent, baume, parfum, molécules anti-âge, somnifères et autres substances à effet retard.

Mais surtout, avec la miniaturisation des nouvelles technologies, excusez moi du peu, nos sous-vêtements seront branchés, genre seconde peau à effets spéciaux ! Et les soutiens-gorges des années à venir relèveront plus des technologies futuristes de la Nasa (qui travaille déjà sur la question) que d'autre chose ! ...

Tout l' article en lien Par Chantal Fievet

Imaginez un voilier spatial alimenté par l'énergie du soleil... L'idée est séduisante, non ? Et bientôt elle sera réalité. Le premier prototype est prêt à être lancé dans le courant du mois de juillet. Le vaisseau sera lancé à partir de la mer de Barents, à l'aide d'un missile balistique modifié. Une fois dans l'espace, les panneaux solaires seront déployés et l'appareil pourra commencer sa majestueuse évolution autour de notre planète.

La mission baptisée Cosmos 1 est en partie financée par The Planetary Society, le plus important groupe privé lié à l'exploration spatiale. Le prototype aura coûté 4 millions de dollars d'investissement. Ce vol est destiné simplement à vérifier la fiabilité de cette technologie. Les ingénieurs de la NASA travaillent depuis de nombreuses années sur cette technologie. Elle offre en effet des avantages sans équivalents. Plus besoin d'emporter de lourds réservoirs de carburant. Aussi le vaisseau n'est-il plus freiné par le problème de l'autonomie.

Le voyage interstellaire (d'un système à l'autre, donc) deviendrait envisageable dans le courant du siècle si le vol d'essai s'avère concluant. On imagine le ballet de ces immenses voiliers dérivant lentement dans le vide mus par l'énergie du soleil. L'espace devient poétique, parfois... Par Laurent Noël

Les frelons bâtissent des nids qui ressemblent à une sphère de papier. À l'intérieur, toutefois, se cache une multitude d'alvéoles : de petits compartiments à six côtés, organisés avec précision, et dont le rôle est d'accueillir les larves. En observant la construction de ces cellules hexagonales, l'équipe d'Ietse Stokbroos a remarqué qu'elles s'ornent toutes d'une drôle de clé de voûte : un cristal d'environ un dixième de millimètre que les guêpes Vespa orientalis collent à l'aide de leur salive. Selon l'étude que ces entomologistes publient dans le dernier Nature, ces cristaux aux propriétés magnétiques seraient de véritables niveaux à bulles servant à donner la même orientation à toutes les alvéoles.

De fait, en analysant la composition chimique de ce minéral, les chercheurs ont découvert qu'il s'agissait d'ilménite : une molécule sensible aux champs magnétiques qui est composée de titane, d'oxygène et de fer. Où les frelons trouvent ces quelques éléments chimiques demeure toutefois mystérieux : les puisent-ils dans leur environnement immédiat ou... dans leur propre organisme ? De fait, le corps de ces grosses guêpes rousse et jaune abriterait tous les matériaux nécessaires à la synthèse de l'ilménite.

Pour voir exactement le rôle que joue ces « niveaux à bulles », les chercheurs tenteront désormais de voir ce qui arrive lorsqu'ils sont retirés au début des travaux de construction. Au grand dam des guêpes, fort probablement, mais pour le bienfait de la science !

Vénus est la seule planète du système solaire à tourner d’est en ouest. Cette singularité, « l’étoile du berger » la devrait en grande partie à son atmosphère, selon une étude menée par des chercheurs français et publiée dans la revue Nature.

La Terre et Vénus sont souvent considérées comme des planètes sœurs par les astronomes. En effet, elles ont à peu près les même dimensions, la même masse, la même densité et une composition chimique certainement similaires. Cependant Vénus reste très différente de la terre, en particulier à cause de sa pression 90 fois supérieure à celle de notre planète. Les couches successives de nuages contenant de l’acide sulfurique empêchent les astronomes de voir la surface de cette planète. La température à la surface, qui atteint les 470°C, est due à l’effet de serre engendré par l’énorme couverture nuageuse de Vénus.

Une équipe de l'université de Berkeley en Californie vient de mettre au point le laser le plus fin du monde ! Les chercheurs sous la direction de Peidong Yang ont créé une faisceau de nano-fils en oxyde de zinc, qu'ils ont stimulé à l'aide d'un pinceau lumineux. Il en est résulté un laser à ultra-violets émis à température ambiante. Par rapport aux lasers rouges utilisés aujourd'hui, ce dernier permettra de stocker quatre fois plus d'information sur la même surface !

Un gain considérable si on se réfère à la quantité de données que sont déjà capables de contenir les CD et autres DVD. Le seul problème qui peut encore subsister avant une commercialisation en masse, concerne la stimulation du laser. Les lasers rouges sont alimentés directement par le courant électrique, ici il faudra d'abord amener une source lumineuse.
Mais gageons que ce petit détail technique sera vite réglé.

Selon une étude réalisée par le cabinet Ipsos Reid 25% de la population mondiale estime que le Web est sans Intérêt. L'audience d'Internet risque alors de rester limitée encore longtemps... Pourquoi n'y a t-il pas plus de gens en ligne ? Parce qu'une partie de la population mondiale se désintéresse totalement de ce média, répond Ipsos Reid dans sa dernière étude. Selon l'institut de sondage, 25% de la population, répartie sur 35 pays, trouve Internet "sans intérêt". Mais ce n'est pas tout ! 40% des sondés estiment également "ne pas avoir besoin" du Net. Même dans les pays développés, comme les Etats Unis, le Canada ou la Suède, environ un tiers des personnes qui pourraient facilement se servir d'Internet choisissent de ne pas le faire.

Par ailleurs, si 33% des gens interrogés ne se connectent pas, c'est qu'ils ne possèdent pas d'ordinateur. Enfin, 16% d'entre eux déclarent ne pas savoir comment utiliser Internet, et 12% évoquent le coût trop élevé des connexions. Cette raison est, évidemment, plus fréquemment citée dans les pays dits pauvres que dans les pays développés. Bref... Une étude qui ne place pas l'avenir d'Internet sous les meilleures auspices... Il faudra en effet certainement du temps, une évolution des mentalités ainsi qu'une baisse des tarifs pour que la population des internautes voit son nombre augmenter... C. Blanchard

Jon rentre pour assister, impuissant, à l'agonie de sa fiancée, victime à son tour du mystérieux virus. Malgré les conclusions des médecins, il reste persuadé qu'elle a été assassinée. Au cours de son enquête clandestine, Jon fera progressivement appel à d'anciens amis, Marty Zellerbach, génie de l'informatique, et Peter Howell, ancien du SAS, pour l'aider à démasquer les auteurs de l'opération.

Le Dr Jonathan Smith et ses comparses sont de plus en plus persuadés qu'un homme possède le virus et s'en sert pour déclencher une pandémie. Dans quel but ? Ils approchent peu à peu de l'insoutenable vérité : des millions de gens sont morts pour que les nations soient prêtes à acheter le sérum fabriqué par Blanchard Pharmaceuticals, le laboratoire de Victor Tremont…

Les herbivores existaient depuis 30 millions d'années lorsque que Suminia getmanovi aurait fait ce bond évolutif, écrivent Natalia Rybczynski et Robert Reisz dans le Nature d'aujourd'hui. Plutôt que d'avaler des feuilles toutes rondes comme ses prédécesseurs, ce reptile à peine plus long qu'un écureuil les aurait d'abord cisaillées avec ses dents. Une nette amélioration ! Suminia getmanovi pouvait désormais se délecter de plantes plus coriaces et à son tour, ce garde-manger plus vaste aurait permis que les herbivores se multiplient. Tant et tant, d'ailleurs, que ces derniers sont devenus plus nombreux que les carnivores. Une réalité encore vraie aujourd'hui.

Suminia getmanovi aurait ouvert le bal grâce à des dents larges qui, se rejoignant parfaitement, lui auraient permis de cisailler facilement ses repas. La preuve ? Ses dents fossilisées, observées avec un microscope électronique, ont dévoilé de minuscules marques d'usure horizontales qui démontreraient l'efficacité de ses mâchoires.
Ce reptile aurait transmis ses habitudes de mastication aux mammifères, qui sont aujourd'hui les animaux qui mâchent le plus leur nourriture. C'est peut-être d'ailleurs à cause de Suminia getmanovi que les mammifères ont le « sang chaud ». Lorsqu'une plante est mastiquée, en effet, elle se digère mieux. Les animaux en mangent donc davantage et ainsi, augmentent leur métabolisme. On savait bien que les dents sont censées être importantes, mais à ce point-là ?

La planète Mars devrait être ce soir plus brillante que jamais. En effet Mars et le Soleil entrent en opposition, ce qui signifie que la Terre se situe entre les deux, et que le Soleil et les deux planètes sont alignées. L’opposition ne correspond pas au moment où la Terre et Mars sont les plus proches. C’est dans la nuit du 21 au 22 juin que la Terre et Mars ne seront plus qu’à 68 millions de kilomètres de distance. Le rapprochement des deux planètes va permettre aux personnes munies de télescopes, astronomes ou amateurs, d’observer des détails habituellement non visibles de la planète.

Les oppositions avec la planète Mars ne se produisent que tous les deux ans et deux mois. La prochaine devrait avoir lieu le 28 août 2003 et devrait favoriser cette fois les habitants de l’hémisphère nord. A cette période, la Terre et Mars ne devraient être qu’à 56 millions de kilomètres de distance, proximité jamais atteinte en opposition depuis 1924.

L' Internet mobile, accessible par téléphone cellulaire, a une conséquence inattendue au Japon: une forte affluence dans les toilettes des entreprises. Le système i-Mode, de l'opérateur de téléphonie sans fil NTT DoCoMo, a largement popularisé au Japon l'accès à Internet via le cellulaire. Pas moins de 60% des abonnés de DoCoMo ont aujourd'hui un téléphone i-Mode.

Combinez ce phénomène avec l'intérêt des Japonais pour la bourse et leur réticence à utiliser l'ordinateur du bureau pour gérer leurs affaires personnelles, et vous obtenez un résultat surprenant : des boursicoteurs qui transigent dans les toilettes de leur employeur!

Le téléphone i-mode avertit automatiquement les abonnés lorsque leurs actions atteignent un seuil pré-programmé. Ils se retirent alors dans l'intimité pour effectuer une transaction à l'abri des regards indiscrets, et sans risquer de dévoiler à haute voix la situation de leur porte-feuille.

Les voitures de demain pourront-elles interdire à leur conducteur de franchir la ligne blanche ?

Nissan est en train de les y entraîner, en tout cas. Oui, après Fujitsu qui veut équiper nos chers véhicules d'un radar pour éviter les collisions, c'est au tour de Nissan d'entrer dans la danse. La technologie employée par le constructeur nippon est sensiblement la même que celle que nous avions évoquée la semaine dernière.

Mais cette fois, il s'agit de reconnaître la position de la voiture sur la largeur de la chaussée. La caméra CCD qui équipe le véhicule calcule en permanence sa position par rapport à la ligne centrale.
En cas de dépassement intempestif, le système prévient le conducteur par un signal sonore (qu'on espère pas trop violent) et lui indique le coup de volant à donner pour rester dans la bonne voie... Sympa, non ?

Si ça continue, même en le faisant exprès, on ne pourra plus mal conduire !
Pour en savoir plus :http://www2.nissan.fr/ (Site de Nissan France)

Le 12 juin s'est tenu le 77ème sommet franco allemand sur la lutte contre le racisme et la xénophobie. A cette occasion, les ministres participant au congrès ont déclaré vouloir intensifier la lutte contre la haine sur Internet.

Sensibilisation des jeunes à la lutte contre le racisme et la xénophobie, établissement de lois au niveau international pour éviter la propagation d'idées racistes par le biais d'Internet, collaboration avec les entreprises du secteur des NTIC... tels ont été les points abordés dans ce sommet franco-allemand. Les ministres présents à cette conférence ont déclaré prendre part à "l'élaboration d'un site Web européen qui favorise l'engagement des jeunes dans la lutte contre le racisme et la xénophobie". Par ailleurs, les participants au sommet ont rappelé l'élaboration actuelle par le Conseil de l'Europe d'un traité sur la cybercriminalité, dans lequel il n'y aurait cependant aucun article sur la haine raciale.

Les ministres franco-allemands ont donc convenu "d'un protocole additionnel à cette convention du Conseil de l'Europe, par lequel les Etats signataires s'engageraient à lutter efficacement contre la propagation des idées racistes et xénophobes par le biais d'Internet". Des initiatives qui demanderont le concours des entreprises du secteur high-tech, lesquelles devront "prendre leur responsabilité" pour surveiller les textes diffusés sur leurs sites Web et le commerce électronique. Enfin, les ministres ont salué les entreprises du secteur technologique ayant déjà pris des mesures pour lutter contre la haine raciale et précisent que "les efforts de lutte contre le racisme sur Internet ne porteront (...) leurs fruits que s'ils bénéficient du concours de la société". A bon entendeur...
Par Cécile Blanchard

On s'étonne de n'avoir entendu aucune protestation. Parce qu'avec ce qu'a déclaré le Dr Anatoly Grigoryev sur les femmes la semaine dernière, on en a vu perdre leur emploi pour moins que ça. Le directeur de l’Institut des problèmes médicaux et biologiques de Russie a tout simplement déclaré que les femmes devront être interdites de vol sur toute mission russe vers Mars, et ce, parce qu’elles augmenteraient la "possibilité de conflits".

Une telle mission, on le sait, n’est pas encore fixée, et prendra vraisemblablement plus de temps à l’être qu’on ne le croyait il y a 10 ou 20 ans. Non seulement les budgets spatiaux ne sont-ils plus ce qu’ils étaient mais en plus, ces dernières années, les ingénieurs —et les auteurs de science-fiction- se sont rendu compte qu’ils avaient oublié quelque chose de fondamental: l’aspect psychologique. Comment, en effet, rendre supportable la vie dans une boîte de conserve pendant deux ans, voire trois ans, sans possibilité d’ouvrir la fenêtre, d’aller marcher, sans même la possibilité d’être ramené chez soi si quelque chose tourne mal ?

Véritables rouleaux compresseurs, les champs magnétiques auraient donc une action contraire à la masse qui elle, est censée courber l'espace. Selon la théorie de la relativité générale, en effet, la masse des objets « enfonce » les quatres dimensions de l'univers – les trois habituelles et le temps –, un peu comme le font des objets posés sur une couverture suspendue. Sans remettre en question cette hypothèse d'Albert Einstein, Christos Tsagas propose dans le dernier Physical Review Letters que l'univers serait quelque peu remis à plat par les champs magnétiques.

Cela s'expliquerait d'abord par le fait que les champs magnétiques sont très courants, au point où même les galaxies en auraient un ! Ces champs, en outre, s'écartent les uns des autres. C'est le même phénomène qui se produit avec deux aimants : impossible de rapprocher le pôle nord de l'un avec celui de l'autre. Cette tension entre les champs magnétiques, intégrée à la trame de l'univers, aplatirait l'espace en éloignant les champs entre eux. En outre, plus un objet déformerait l'espace temps, plus cet effet magnétique serait prononcé.

Pour la plupart des chercheurs, cet effet est trop faible pour influencer véritablement la courbure de l'espace-temps. Mais en l'incluant dans l'équation de la relativité générale, Christos Tsagas a découvert que même un champ relativement faible peut avoir un effet important. L'hypothèse reste tout de même bien controversée et il est fort probable que de nombreux savants se pencheront sur elle avant qu'elle soit acceptée... ou rejetée.

Photo:Le champ magnétique de tous les objets célestes, dont celui de la Terre (à droite), contribueraient à aplanir la forme courbée de l'univers (Image : Rutherford Appleton Laboratory).

Vacillant sur leurs longues pattes, désorientés, ayant à peine la force de bouger, les flamants roses du lac Nakuru, au Kenya, sont atteints d’un mal inexpliqué. Des cadavres jonchent les rives de deux lacs de l’ouest du Kenya depuis plusieurs semaines. Les experts du Fond Mondial pour la Nature (WWF) s’inquiètent de la disparition progressive des flamants roses, qui ont fait la réputation internationale de ces lacs africains.

Or donc, il l’a fait. Le gouvernement français a publié jeudi dernier, comme prévu, sa liste de " médicaments inutiles ". Autrement dit, des médicaments, bien que dûment approuvés par les autorités, dont l’efficacité n’a pas pu être démontrée. Plus précisément, 835 médicaments. Un sur cinq, selon l’évaluation de Libération. Et déjà, c’était également prévu, les associations de défense des consommateurs rugissent, et exigent que tous ceux qui ont payé pour ces médicaments soient remboursés.

La ministre de l’Emploi et de la Solidarité a beau avoir promis qu’il en serait ainsi, personne ne semble très sûr de l’ampleur que prendra la facture. L’enquête était en cours depuis deux ans. L’Agence française de sécurité sanitaire pouvait décréter chacun des 4490 médicaments "majeur ou important", ou "insuffisant", en vertu d’un calcul appelé le Service médical rendu.

Pensez donc, les porter vous procure la sensation de faire face à un écran sonore d' 1,90 m de diagonale (75 pouces) ! De plus ces lunettes opaques ergonomiques permettent un affichage de 800 x 600 pixels superVGA. Elles offrent à chaque œil un champ de vision de 30 degrés avec illusion de recul d' 1m80. Et vous permettent donc de vivre «the ultimate experience» en matière de visionnage...que l'appareil soit connecté à votre PC, votre console de jeu ou votre vidéo.

La NASA s’intéresse aux deux extrémités du système solaire : Mercure et Pluton. L’agence spatiale américaine a décidé de reprendre l’exploration de la planète la plus proche du Soleil en 2004, et de lancer un programme vers Pluton.

Après avoir repoussé sine die la sonde Pluto-Kuiper Express pour des raisons budgétaires en septembre dernier, la NASA a finalement sélectionné deux nouveaux projets, pour un coût divisé par trois. Après examen, l’un des deux projets doit être élu, même si la NASA n’est pas certaine d’avoir les fonds nécessaires. L’administration Bush n’a pas prévu de financer une mission vers Pluton dans le budget 2002 de la NASA. Le temps joue contre les scientifiques. En effet, Pluton a atteint en 1989 son point le plus proche du Soleil et s’en éloigne désormais. La surface de cette lointaine planète pourrait être gelée en 2020. Sachant que pour Pluton une révolution autour du Soleil dure 248 années terrestres, le prochain dégel est pour 2230.

A l’autre extrémité, c’est Mercure qui intéresse de nouveau les Américains. Trente ans après Mariner 10, la sonde Messenger partira en 2004 vers la planète la plus proche du Soleil. Elle devrait l’atteindre en 2009 et la survoler pendant un an. Pour résister aux chaleurs extrêmes de Mercure, la sonde sera recouverte du même bouclier thermique que les navettes spatiales.

Les risques d'infection dus aux transfusions sanguines seront bientôt un simple mauvais souvenir ! En effet, une entreprise californienne et des chercheurs de l'université de Californie ont trouvé le moyen de bloquer les agents pathogènes qui pourraient se trouver dans le plasma sanguin. Le procédé pourrait être opérationnel vers la fin 2002. La société Ceres et ses partenaires ont mis au point une technique baptisée Helinx. Celle-ci consiste à utiliser du psoralène mélangé au sang.

Si demain vos pneus sentent le maïs, c'est normal ! Goodyear nous prépare un beau pneu écologique conçu à base d'amidon de maïs (on ne sait pas s'il est transgénique). Ne riez pas, la chose est tout à fait sérieuse. Alors, quels sont les avantages de ce GT3, puisque tel est son nom ? Et bien le maïs offre une plus faible résistance que le noir de carbone actuellement utilisé sur les pneus classiques.

De plus, léger, il offre un gain de poids de 100 grammes par roue. On ne sentira certes pas beaucoup la différence quand on se fera rouler sur les pieds, mais il faut savoir que les consommations de carburant en seront réduites de 5 % environ. Tout de suite, ça semble plus intéressant, non ? On se retrouve donc avec un pneu qui pollue moins à tous niveaux. Mais attention au pop-corn si vous avez l'habitude de faire brûler la gomme au démarrage ! (n' est-ce pas Tom ? :))

Mais de quoi est mort Mozart ? Dramatiquement mise en scène par le cinéaste Milos Forman, la mort du célèbre et génial compositeur inspire artistes, historiens et médecins. En 1791, aucune autopsie n’a été pratiquée sur le corps de Wolfang Amadeus Mozart, décédé à l’âge de 35 ans à Vienne, et on a conclu qu’il avait succombé à une « fièvre militaire ». Le Dr Jan Hirschmann, de Seattle (Etats-Unis), pense que le musicien autrichien est mort de la trichinose, suite à la consommation de viande de porc. Cette maladie est provoquée par un parasite, la trichine ou Trichinella spiralis, qui est hébergé par le porc, le sanglier et parfois le cheval. C’est généralement en mangeant de la viande de porc mal cuite que les hommes sont infestés par le parasite.

Après avoir annoncé l’an dernier la découverte de la cité d’Heraklion, dans la baie d’Aboukir, en Egypte, l’explorateur français Frank Goddio a sorti de l’eau de nouveaux vestiges de cette cité pharaonique, antérieure à Alexandrie. Ses plongeurs ont trouvé une stèle de granit noir d’environ deux mètres de hauteur qui porte l’inscription « Heracleion-Thonis », a expliqué Frank Goddio lors d’une conférence de presse, jeudi 7 juin, près d’Alexandrie. Cette découverte confirmerait donc que le site est bien celui d’Heraklion, qui aurait été détruite par une catastrophe naturelle.

Les fouilles sous-marines ont également permis de découvrir trois statues de granit rose. L’une pourrait représenter le dieu Hapi, une autre un pharaon, la dernière une déesse. Ces statues se trouvaient près des restes d’un sanctuaire de granit rose dédié au dieu Amon, portant des hiéroglyphes de l’époque ptolémaïque, a relaté Frank Goddio.

Et si on construisait les prochains engins spatiaux en béton ? L'idée ne paraît pas si folle aux chercheurs et étudiants de l'université de l'Alabama à Huntsville (UAH). Ils viennent de mettre au point un canoë fabriqué à partir d'un béton particulier conçu spécialement. Et ils envisagent maintenant d'adapter cette technologie à l'espace. Ce matériau se révèlerait plus souple et plus léger que les composites actuellement utilisés. Les scientifiques imaginent fabriquer non seulement des structures d'habitation pour de futures colonies, mais aussi des carlingues de fusées et des satellites.

Il s'agirait d'un béton spécial capable d'utiliser les résonances (qui sont la hantise des architectes) à son profit, afin d'en capter l'énergie vibratoire. Ainsi le canoë de l'université vogue-t-il avec l'eau plutôt que contre elle... Et cette particularité pourrait présenter aussi des avantages pour le vol spatial...

On croyait les rorquals silencieux : et bien ces petites baleines émettent des cris qui ne dépareilleraient pas la bande son de Star Wars ! Elles semblent donc posséder un véritable langage. Les scientifiques qui ont fait cette étonnante découverte ont étudié pendant trois ans les bancs de ces mammifères marins rassemblés près de la Barrière de Corail en Australie pour se reproduire.

Ils espèrent maintenant parvenir à «décoder» ce langage plus complexe qu'il n'y paraît. Car les sifflements émis s'échelonnent sur des fréquences allant de 50 à 9500 Hertz, avec de nombreuses modulations.

Quand on les entend, l'effet est plutôt saisissant. On a un peu l'impression de se retrouver au milieu de la bataille pour la destruction de l'Etoile Noire dans Star Wars. Les sifflements sont proches d'un bruit de laser !

Certains sons mystérieux de la mer pourraient peut-être également se trouver expliqués par cette découverte.

L ‘arrivée des premiers hommes dans une nouvelle contrée a certainement contribué à des extinctions massives d’animaux, notamment le mastodonte et le mammouth, selon deux articles publiés par la revue Science. John Alroy, biologiste spécialiste de l’évolution (Université de Californie), a développé un modèle sur ordinateur qui permet de simuler la dynamique des populations d’une quarantaine d’animaux en y intégrant l’intervention de l’homme.

Selon les estimations de John Alroy, les premiers hommes seraient arrivés sur le continent américain il y a plus de 13.400 ans et les grandes extinctions d’espèces ont eu lieu quelque 1.300 plus tard. Les scientifiques pensent que les premiers hommes à avoir marcher sur le territoire américain sont venus d’Asie pendant la période glaciaire. En arrivant en Amérique du Nord, ces hommes ont dû pour survivre modifier l’habitat des animaux indigènes, entraînant la disparition d’un grand nombre d’espèces dont les mastodontes, les mammouths, les bisons laineux, les tapirs et certaines espèces de chevaux. Ross MacPhee, biologiste au musée d’histoire naturelle de New-York, n’a pas réussi à montrer que les extinctions étaient liées à de quelconques maladies amenées par les nouveaux arrivants.