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Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?

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0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

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Hellsing

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #15 le: août 23, 2003, 16:32:59 »
Il est aussi surtout plus sain de se trouver avec des parents homo qui s'entendent bien que des parents heteros qui se bouffent la gueule à longueur de temps !!!!

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Hors ligne Sphilou

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Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #16 le: août 23, 2003, 16:34:04 »
+10 !!!  :bye:

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Pat

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #17 le: août 23, 2003, 16:35:29 »
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Il est aussi surtout plus sain de se trouver avec des parents homo qui s'entendent bien que des parents heteros qui se bouffent la gueule à longueur de temps !!!!
Oui voilà un exemple type....

Il ne s'agit pas de dire que les homos sont incapable de donner de l'amour...
Bien au contraire...

Juste se demander si c'est dans l'ordre logique des choses...

 :bye:

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Hellsing

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #18 le: août 23, 2003, 16:38:55 »
Qui a défini l'ordre des choses ??? Sur quelles regles te bases-tu ???

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Hors ligne ptitourski

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Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #19 le: août 23, 2003, 17:26:11 »
j'aurai poser la même question qu'hellsing  :rolleyes:   :powa:
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #20 le: août 23, 2003, 19:11:02 »
Je ne vois pas pourquoi un couple d'homos serait moins qualifié qu'en couple d'hétéros pour élever un enfant. Dans un cas comme dans l'autre, ce qui compte c'est l'équilibre psychologique des parents. Je suis même pas loin de penser que les  parents homos doivent être de meilleurs parents que les hétéros: qu'ils choississent l'adoption ou un autre moyen, on imagine que leur desir d'enfant devait être très fort. Dans le cas d'une adoption, les couples doivent repondre à toutes sortes de critères psychologiques, financiers, etc.

Comme Hellsing et Ptitourski, je ne pense pas que nous soyons obligés de suivre tous le même chemin de vie, à savoir vivre en couple (1 homme + 1 femme) et avoir des enfants.
 
De même, si mon enfant était homosexuel, je ne pense pas que cela me poserait un problème particulier.
« Modifié: août 23, 2003, 20:07:00 par esperluette »

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Pat

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #21 le: août 23, 2003, 20:21:18 »
Bon, je vais essayer de développer mes idées  :blink:

D'abord une idée brutale ! (A ne pas prendre à la lettre !)

A une époque l'homosexualité était considéré comme un délit grave...
Vous êtes d'accord avec moi je pense....
Maintenant c'est rentrée dans la "norme"

Pourquoi ne pas admettre la pédophilie d'ici quelques années....
De quel droit ne pas autoriser ce genre de relation  :angry:
Selon quoi comme norme......

Ce que je veux dire ici, c'est qu'a partir du moment ou on admet certaine chose, pourquoi ne pas en admettre d'autres.....

ET C'EST LA QUE JE DIS STOP !



Nous tombons dans l'inverse maintenant d'avant...
Une sociétée permissive qui semble tout normaliser !!




Autre chose.....

Ce sera pour après

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #22 le: août 23, 2003, 20:42:14 »
;) wow Pat,
c compliqué ce sujet .

moi j'ai voté non, car je crois comme le dit pat que si on permet tout eh bien demain l'inceste et la zoophilie etc.... ça n'a rien a voir avec la religion .

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #23 le: août 23, 2003, 21:03:34 »
Sauf qu'il y a une différence de taille entre l'homosexualité, la pédophilie et l'inceste. C'est que dans le premier cas, elle n'implique que des personnes consentantes !

La grande erreur dans ce type de débat est de dire que puisqu'avant c'était comme ça, il faut continuer sans se poser de questions. Par ailleurs, toutes les sociétés n'ont pas toujours condamné l'homosexualité.

Exemples parmi d'autres:

- la civilisation gréco-latine qui exaltait l'amour des garçons

- les populations tribales d'Amazonie, d'Australie, du Grand-Nord, d'Afrique et Amérindiens pour lesquelles l'homosexuel faisait naturellement partie de la vie communautaire de la tribu et qu'il était considéré sans différence, sans rejet, sans honte, sans gêne.
« Modifié: août 23, 2003, 21:04:50 par esperluette »

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Hellsing

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #24 le: août 23, 2003, 21:07:21 »
oula pat, comparaisons vaseuse !!! L'homosexualité ne porte préjudice à personne ! Ce sont deux personnes constentantes et qui sont adultes donc pleinement conscients de leur actes, c'est totalement incomparable !!!

La pedophilie est une maladie, pas l'homosexualité!

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Pat

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #25 le: août 23, 2003, 21:06:51 »
Bien oui le problème est complexe......  :angry:


D'abord une idée brutale ! (A ne pas prendre à la lettre !)

A une époque l'homosexualité était considéré comme un délit grave...
Vous êtes d'accord avec moi je pense....
Maintenant c'est rentrée dans la "norme"

Pourquoi ne pas admettre la pédophilie d'ici quelques années....
De quel droit ne pas autoriser ce genre de relation  
Selon quoi comme norme......

Ce que je veux dire ici, c'est qu'a partir du moment ou on admet certaine chose, pourquoi ne pas en admettre d'autres.....

ET C'EST LA QUE JE DIS STOP !

Je reviens avec cela parce que j'aimerai bien avoir l'avis de
ptitourski, Hellsing, Sphilou et de tous les autres.....

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #26 le: août 23, 2003, 21:08:22 »
L'enfant adopté par deux homos, lui aussi n'a rien demandé.

le topic c l'adoption d'enfants par des homos et non pas l'homosexualité qui a existé depuis que l'humain existe et dont je n'ai rien contre.

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Pat

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #27 le: août 23, 2003, 21:08:36 »
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oula pat, comparaisons vaseuse !!! L'homosexualité ne porte préjudice à personne ! Ce sont deux personnes constentantes et qui sont adultes donc pleinement conscients de leur actes, c'est totalement incomparable !!!

La pedophilie est une maladie, pas l'homosexualité!
Toute les personnes amoureuses d'une jeune fille de 14 ans alors et ayant plus de trente ans sont des pédophile en puissance alors  :blink:

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Pat

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #28 le: août 23, 2003, 21:15:38 »
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L'enfant adopté par deux homos, lui aussi n'a rien demandé.

le topic c l'adoption d'enfants par des homos et non pas l'homosexualité qui a existé depuis que l'humain existe et dont je n'ai rien contre.
Il est difficile de ne pas parler de l'homosexualité sans parler du sujet de l'adoption.....

Comme il s'agit de confier un enfant à un couple d'homosexuelle....

 :blink:

Voilà d'ailleurs quelques infos complémentaires.....
Le 26 février 2002, la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH, Strasbourg), a rendu un arrêt fort attendu sur l'existence ou non d'un droit à l'adoption pour les personnes homosexuelles dans les conditions standards.

Le plaignant, un homme homosexuel, accusait la France de l'avoir soumis à une discrimination injustifiée en lui refusant la possibilité d'adopter un enfant en raison essentiellement de son "choix particulier de vie ". Il faut savoir que la Convention européenne des Droits de l'Homme ainsi que le traité de Maëstricht et la loi française interdisent explicitement toute discrimination fondée sur la notion relativiste "d'orientation sexuelle" au même titre que les discriminations religieuses, physiques ou linguistiques.

La Cour a conclu que si l'échec de la procédure d'adoption était effectivement dû à une discrimination sexuelle, celle ci a pu être légitime dans la mesure où l'intérêt de l'enfant peut toujours prévaloir sur le "droit à l'adoption". En cela, nous pouvons soutenir sa position qui s'oppose à l'affirmation d'un prétendu "droit inconditionnel à l'enfant" réduisant l'enfant au rang d'objet et de propriété de ses tuteurs.

Pourtant, comme dans les affaires relatives à l'avortement, la Cour s'est laissé la possibilité d'adapter sa jurisprudence au gré des évolutions sociales, des circonstances locales, et d'une meilleure connaissance des conséquences psychologiques sur l'enfant d'une adoption par une personne ou un couple homosexuel. Elle reconnaît ainsi que si ce refus d'agrément avait eu lieu dans un autre pays plus permissif, la discrimination aurait été contraire aux droits de l'homme.

En soumettant sa jurisprudence à l'esprit du temps, et en affirmant qu'elle peut varier selon les pays, la Cour européenne des Droits de l'Homme a-t-elle conscience de désavouer le caractère universel des droits de l'homme ? Il s'agit malheureusement sur ce point d'une évolution profonde causée par l'oubli de la notion universelle de personne.

La jurisprudence de la CEDH s'impose aux 43 Etats membres du Conseil de l'Europe, aussi, l'affirmation d'un droit à l'adoption s'exerçant de façon identique quels que soient les choix familiaux et sexuels des postulants aurait eu des conséquences considérables dans l'ensemble de la grande Europe. Aujourd'hui, elle vient utilement conforter la jurisprudence du Conseil d'Etat alors qu'un certain nombre de Tribunaux Administratifs, comme celui de Besançon, avaient tenté de permettre "l'adoption homosexuelle"

En Europe, contrairement à ce que pourrait laisser penser l'arrêt de la Cour, les législations sont globalement opposées à "l'homoparentalité", même si l'Europe du Nord, comme à son habitude, est bien plus permissive sur les questions de société que l'Europe latine.

Ainsi, les Pays-Bas sont le seul pays où il est prévu qu'un couple d’homosexuels puisse adopter un enfant. Par ailleurs, avec le Danemark, ils sont seuls à autoriser explicitement l’adoption d’un enfant par le partenaire homosexuel de son père ou de sa mère ; les Pays-Bas, l’Angleterre et, à un moindre degré l’Allemagne, permettant à un couple d’homosexuels de partager l’autorité parentale de l'enfant de l'un d'entre eux.

Si les modalités de l'exercice de l'autorité parentale sont en général assez détaillées, en revanche les règles de l'adoption et de l'accès à l’assistance médicale à la procréation restent imprécises quant à leur application spécifiques aux personnes homosexuelles. Seuls l’Allemagne et le Danemark réservent explicitement l’accès à l’assistance médicale à la procréation aux femmes qui vivent au sein d’un couple hétérosexuel. Il y a là un enjeu de société, qui, pour la France, va se rejouer lors du prochain examen des lois de bioéthique.

Certains lobbies, de dimension européenne, tels que les "Associations de Parents et de futurs parents Gays et Lesbiennes" (APGL) militent depuis plus de 15 ans en faveur de ce qu'ils ont eux même nommé, "l'homoparentalité". Mais l'activisme de ces lobbies ne doit pas cacher que la grande majorité des personnes homosexuelles ne ressentent pas le désire d'avoir des enfants. Plus, elles reconnaissent aisément que leur choix de vie est profondément opposé à un tel projet, tant en raison de leur psychologie personnelle que de l'intérêt de l'enfant.

L'homosexualité exclue ainsi généralement le désir d'enfant.

Pourtant, si la revendication de "l'homoparentalité" prend aujourd'hui une visibilité accrue, c'est en raison de sa situation au carrefour de trois évolutions actuelles de notre société : Le bouleversement du "modèle familial", la reconnaissance croissante de la légitimité des pratiques homosexuelles ou l'indifférence à leur égard, et l'invention des techniques de procréation artificielle.

Le modèle de la famille recomposée tend à considérer l'enfant comme un adulte précoce dont la charge d'éducation serait partagée au sein de la "tribu", contribuant ainsi à séparer la procréation de l'éducation.

L'acceptation ou l'indifférence croissante à l'égard des pratiques homosexuelles tend à assurer le bien fondé social de ces relations. Or, une fois affirmée la légitimité du couple homosexuel, comme tel fut le cas avec le vote du PACS, il devient bien difficile de ne pas en faire de même des autres revendications, dont le "droit à la parentalité", contribuant ainsi à séparer le modèle familial naturel de la "parentalité".

La fécondation in vitro, procréation asexuée, permettrait avec l'adoption et l'insémination artificielle de mettre en œuvre ce prétendu "droit inconditionnel à la parentalité". L'invention des techniques de procréation artificielle venant accentuer la séparation entre la sexualité et la procréation.

Ce sont ces trois séparations successives entre la sexualité, la procréation et famille qui ouvre le champ, associées à "l'indifférencialisme" sexuel, à la revendication de "l'homoparentalité".

L'arrêt de la Cour européenne, s'il n'a pas permis à cette revendication communautaire de se couvrir de l'autorité des droits de l'homme, s'est pour l'essentiel limité à refuser de la promouvoir, pour l'instant. La meilleure réponse qui semble pouvoir y être apporté devrait résider en la réaffirmation de "l'unité" de la personne et de son "universalité".
« Modifié: août 23, 2003, 21:20:33 par Pat »

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Pat

Adoption D'un Enfant Par Des "homos" ?
« Réponse #29 le: août 23, 2003, 21:22:16 »
Oui dsl.....

Je voudrais avoir l'avis de tous

 :bye:


NB: J'ai ajouté un élément à la page précédente (en fin de page)
« Modifié: août 23, 2003, 21:24:12 par Pat »