Avant de reprendre notre conversation, demain je pense, je survole des articles sur le net.....
Afin de ne pas dire n'importe quoi....
Et puis surtout d'essayer de trouver le pourquoi de mes affirmations....
En voici un qui me semble interrssant à lire, comme il balance les avis, ne posant pas uniquement dans un sens......
Il n'est pas rare d'entendre dans les propos d'homophobes que l'homosexualité est anormale, qu'un homme doit aller avec une femme… A première vue, il semble clair que seul l'hétérosexualité, ou tout du moins les rapports hétérosexuels, permettent la survie de l'espèce humaine. Ainsi, l'homosexualité semble aller à l'encontre des projets de la Nature. Peut-on alors dire que l'homosexualité est contre-nature ?
Il faut déjà essayer de comprendre ce que l'on entend par « nature ». Si l'on comprend « nature » au sens Nature, de cycle de la Nature, à savoir reproduction, alors là, il est indéniable qu'être homosexuel est contre-Nature. Cependant, dire de quelque chose qu'il est contre-nature, c'est dire qu'il n'est pas conforme à sa nature même. L'homosexualité ne serait alors contre-nature que si elle va à l'encontre de la nature humaine, et non pas à l'encontre de la Nature. Cependant, pourquoi dissocier ces deux natures ? L'homme n'est-il pas une créature de la Nature, et en tant que telle, ne se plie-t'il pas à ses règles ? Mais s'il s'avère que la scission entre la loi de la Nature et la loi humaine (il conviendra alors de comprendre la source de cette loi) est réelle sur bien des aspects, ne serait-il pas totalement absurde de reprocher à une classe d'individus d'être contre-Nature si l'humanité toute entière ne respecte plus cette loi ?
Il est impossible de nier que l'homme est un « fils de la Nature » à savoir qu'il est le fruit de l'évolution des espèces. Les premiers sont apparus à l'état de nature, comme le rappelle si bien Rousseau, avant de fonder les sociétés humaines telles que nous les connaissons. Seulement, si l'origine « naturelle » de l'homme est incontestable, il devrait s'en suivre que l'homme soit soumis aux lois strictes de la Nature… Or on peut objecter à cela deux remarques. Premièrement, le choix de l'expression « loi de la Nature » n'est pas anodin, et n'est pas non plus un abus de langage. La nature comporte en effet des lois, non pas au sens juridique, mais au sens scientifique du terme, à savoir qu'elles ne doivent être (théoriquement) enfreintes par aucun être la peuplant. Ainsi la « survie du plus apte » ou la « supériorité numérique des herbivores sur les carnivores » sont des exemples de lois, qui assurent comme tout système, son équilibre et son fonctionnement. Cependant, le terme « loi » n'est pas sans rappeler le fonctionnement actuel de notre société : les hommes sont soumis à des lois qu'ils se sont eux-mêmes dictés. Mais alors, si l'homme est bien « fils de la Nature », pourquoi s'est-il imposé d'autres règles, qui viennent compléter ou parfois annihiler les lois déjà existantes ? Deuxièmement, on voit aisément que l'homme enfreint fréquemment les lois de la Nature. Par exemple, l'homme a des rapports sexuels en dehors des périodes de reproduction (première infraction) et qui ne visent, dans la quasi-totalité des cas, aucunement la reproduction (deuxième infraction). Ainsi, on met en évidence deux problèmes. Pourquoi l'espèce humaine semble-t'elle être la seule espèce à transgresser ces lois ? Et pourquoi les transgresse t'elle ?
Comparons un animal autre que l'homme à un homme. Quelle différence voit-on ? L'animal est soumis entièrement à son instinct, cette règle qui lui est immanente. L'homme, lui, semble plus « libre », c'est à dire qu'il est en mesure s'il le souhaite de refuser d'obéir à son instinct, à toute autre règle. L'animal obéit aveuglément justement parce qu'il ne « voit » pas qui il est, ni n'est capable de prendre du recul sur ce qu'il fait. L'homme, à l'inverse, a conscience de lui-même. Il est conscient d'être lui, d'être distinct du monde avec lequel il interagit. L'homme pense et il sait qu'il pense. L'homme se différencie donc de l'animal par la conscience, non pas la conscience passive, mais la conscience « véritable », ce rapport au réel par lequel l'homme analyse ce qu'il fait et vit. Et plus que tout, l'homme a conscience de ses désirs. Les désirs ont donc une place privilégiée dans la vie de l'homme ; il désire, et il sait qu'il désire, et cette connaissance lui permet de chercher un moyen d'obtenir la satisfaction de ce désir.
L'homme n'a donc pas la vie « passive » qu'ont les animaux : inconscients de leurs désirs (mais pas de leur besoins, comme la nourriture par exemple), ils ne cherchent pas leur satisfaction, se contentant d'obéir à leur instinct (n'étant pas conscient, ils ne pensent pas agir autrement ; on peut même dire que l'animal ne pense même pas). Ainsi, l'homme de par sa conscience, est en mesure de transgresser les lois que l'on veut lui imposer, et la recherche de la satisfaction de ses désirs le pousse à enfreindre ces lois. L'homme n'est donc plus soumis aux lois de la Nature, mais à ses désirs (l'homme ne cherche-t'il pas en permanence à éloigner la souffrance et satisfaire son plaisir ?). La nature de l'homme est donc de chercher la satisfaction de ses désirs, tant que son sens moral ou sa raison ne l'en dissuade pas. Mais si un homme trouverait la satisfaction de ses désirs dans la relation avec un autre homme, ne serait-il pas au contraire dans la nature de l'homme d'essayer d'assouvir ce désir ? On en est donc ramener à essayer de savoir si l'homosexualité est immorale ou non… Mais là, il ne nous est plus réellement possible de juger de la moralité d'un fait
Autre article et autre sont de cloche...
Je me limite à ceci pour ne pas choquer
Si l'homosexualité était un produit du destin génétique, il serait injuste pour Dieu de le criminaliser et de punir ceux qui la pratiquent. Actuellement, quelques scientifiques prétendent même que le meurtre a une origine génétique. Accepter cet argument voudrait alors excuser les meurtriers et tolérer le meurtre.
Plus grave ce genre d'article à prendre avec d'infinis précautions...
La conséquence du SIDA est suffisante pour prouver que l'homosexualité est néfaste et dangereuse pour la société. La première propagation du SIDA a été concentrée parmi la communauté homosexuelle. Il s'est étendu plus tard à la communauté hétérosexuelle par des transfusions sanguines et par l'utilisation de drogue par voie intraveineuse au sein de personnes bisexuelles. Et le saccage se poursuit parmi la couche confuse des hétérosexuels.
Voilà de quoi lire et en reparler d'une façon sereine....