Et la suite de l'article, la voici:
Vous penseriez, bien sûr, que dans un état de Droit digne de ce nom, dès lors qu'il s'agit d'un crime de sang froid reconnu commis avec préméditation et volonté ultérieure de mutiler et de dégrader, la peine réclamée et obtenue serait au moins équivalente à la faute commise : la mort là où elle existe encore, une perpétuité réelle condamnant l'assassin à finir ses jours en prison, et vous auriez raison... Vous penseriez qu'en France même, nul ne ferait preuve de mansuétude ou de laxisme en pareil cas, et que la condamnation serait fort lourde.
Vous vous trompez. Pour ce type d'acte désormais, on risque un maximum de vingt ans. On obtient dix-huit ans au pire-Avec les remises et les jours fériés, on fait une petite douzaine d'années dans une maison d'arrêt avant de sortir. Si l'on est jeune en entrant, on est jeune encore en sortant. Quand l'assassin de Saint-Etienne obtiendra sa relaxe, il aura quarante et un ou quarante deux ans. Il pourra reprendre ses activités, se réinstaller dans le quartier où il résidait, croiser chaque jour, qui sait, les parents de sa victime.., Ce n'est là, nous le savons tous, qu'un cas parmi des centaines d'autres. Au moment où j'écris ces lignes, c'est une évidence, des assassins non repentis rôdent et guettent leur proie.
Sérieusement cela est choquant non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!