Piratage Musical

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« Réponse #15 le: janvier 09, 2004, 13:59:14 »
Il n'y a pas de difference entre une copie P2P ou une copie d'un cd loue. Je tiens juste a rappeler que la location de cd ou dvd sert a ecouter ou regarder a moindre les dit cd, pas a le copier.
Sinon les grands sites de vente et les maisons d'editions proposent generalement des playlists de leur cd, il existe aussi des critiques musicales (ou musicaux), des sites de discussion et des radios.
Ahimsa et satyagraha

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« Réponse #16 le: janvier 09, 2004, 19:29:42 »
pourquoi tu ne veux pas accepter que le p2p ne pourrait être un lien de partage
tu vas chez quelqu'un , il te fais écouter un cd ou tu visionne un dvd , tu le trouve excélent , tu vas l'acheter après :)
moi je vais sur le net , j'écoute un ou des titres d'un cd de quelqu'un  qui présenter un de ces coups de coeur , je trouve excélent , je vais l'acheter :)
où est la différence ?
la tentation de copier ou faire copier m'est égale sur le réseaux  ou non
je ne vois pas pourquoi il serait accepter de faire écouter un cd sur un poste audio et refuser d'en faire autant sur un pc ( tant que tu acceptes le principe que le morceau de musique que tu écoute ne pourra être garder que si en achète les droits )
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

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« Réponse #17 le: janvier 09, 2004, 20:00:14 »
Entrevue avec Eric Garland de BigChampagne : «Nous sommes surpris de l’importance accordée à l’étude réalisée par Pew Internet»

Dans une entrevue exclusive à Bénéfice.Net, Eric Garland, président et chef de la direction de la firme de mesure BigChampagne, affirme avoir de sérieux doutes sur la validité de l’étude réalisée par le Pew Internet & American Life Project.

   Peu connue du grand public, la firme de mesure BigChampagne doit sa renommée à ses analyses pointues des divertissements en ligne, en particulier celles concernant les téléchargements de fichiers numériques. Certains n’hésitent pas à décrire BigChampagne comme le Nielsen du P2P.

   La technologie mise au point par BigChampagne lui permet de surveiller en tout temps les échanges de fichiers dans les réseaux P2P comme Kazaa, eMule, Gnutella et consort afin de savoir quelles sont les chansons les plus populaires en plus mesurer la fréquentation de ces réseaux. D’ailleurs, BigChampagne publie sur son site Internet un palmarès des téléchargements musicaux, lesquels sont souvent loin de correspondre avec les chiffres fournis par l'industrie musicale.
suite l'article
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« Réponse #18 le: janvier 10, 2004, 16:13:56 »
La pénible croisade du disque pour convertir les infidèles de la Toile (payante)

La croisade de l'industrie américaine du disque contre le piratage numérique a provoqué une prise de conscience dans l'opinion, mais le chemin reste long pour parvenir à faire respecter la loi.

Les "pirates", adeptes de l'échange gratuit de fichiers MP3, ont-ils vraiment entamé une migration vers les offres payantes de musique en ligne?

Le débat a fait rage cette semaine aux Etats-Unis après la publication d'une étude de l'institut à but non lucratif Pew Internet, évoquant une baisse de 50% de leur nombre depuis le printemps 2003, et un succès "croissant" pour le site payant Napster ou le "iTunes Music Store" d'Apple.

La méthode des enquêteurs, qui ont posé par téléphone leurs questions sur les pratiques proscrites, a été au centre des critiques.
suite de l'article

Une des solutions apportés : Un patron de sites P2P: "Nous devrions être traités comme les radios

Les sites de musique gratuite, accusés de piller les droits des artistes aux Etats-Unis, réclament un système de licences obligatoires pour sortir de l'illégalité, et être considérés "en gros comme des radios", explique à l'AFP Wayne Rosso, PDG de l'éditeur de logiciels dont la technologie dite "P2P" sert aux sites Blubster et Piolet
suite de l'entrevue
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« Réponse #19 le: janvier 12, 2004, 12:21:18 »
Je pense que les patrons des boites de P2P ne se rendent pas compte de ce qu'est diffuser de la musique sur une radio. Cette musique n'est pas gratuite, les radios payent pour la diffuser.
Ahimsa et satyagraha

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« Réponse #20 le: janvier 14, 2004, 23:32:50 »
Polémique sur le filtrage des réseaux peer to peer

Une polémique a éclaté aux Etats-Unis sur la possibilité technique d'installer des filtres au sein des réseaux d'échange de fichiers "peer to peer" (de poste à poste) comme Kazaa ou Morpheus, afin d'empêcher les utilisateurs de télécharger des chansons, films ou jeux vidéo protégés par le droit d'auteur.

Les réseaux peer to peer ont provoqué une petite révolution en permettant aux internautes de s'échanger gratuitement n'importe quel fichier présent sur leur disque dur. Mais ils sont vivement critiqués par les maisons de disques, les studios de cinéma et les éditeurs de logiciels, qui considèrent que ces réseaux facilitent le piratage d'oeuvres protégées et regorgent de contenu pornographique.

Selon les opposants au peer to peer, ces réseaux pourraient facilement, s'ils en avaient la volonté, empêcher leurs utilisateurs d'accéder aux fichiers protégés par le droit d'auteur.

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« Réponse #21 le: janvier 17, 2004, 10:20:23 »
Musique sur internet: reprise du piratage fin 2003 après un court déclin, selon une étude

Les téléchargements de musique sur les sites gratuits ont repris à partir d'octobre aux Etats-Unis, alors qu'ils n'avaient cessé de décliner depuis le printemps, après l'annonce de la campagne judiciaire de l'industrie du disque, selon des chiffres publiés vendredi par NPD Group.

Cet organisme, qui scrute en permanence les habitudes des internautes américains à partir d'un panel de 40.000 ordinateurs familiaux, a décelé en novembre une augmentation de 14%, par rapport à septembre, "du nombre de foyers téléchargeant des fichiers musicaux".

"Ce rebond intervient après six mois de déclin continu", poursuit le cabinet d'études, en rappelant que l'association américaine de l'industrie du disque (RIAA) a émis au printemps les premières menaces de poursuites contre les pirates, avant de les mettre à exécution à partir de septembre.

Il reste à savoir si ce rebond est dû à un effet "saisonnier temporaire" ou s'il s'agit d'une tendance de fond suggérant que la RIAA "devrait être plus agressive pour mettre un terme aux méthodes illégales", ajoute NPD.
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« Réponse #22 le: janvier 21, 2004, 09:20:31 »
Les FAI présentent leurs arguments à Nicole Fontaine

La ministre déléguée à l'Industrie, qui défend la loi sur la confiance dans l'économie numérique, recevait les fournisseurs d'accès. Si elle a prêté attention à leurs arguments contre les mesures de filtrage et de surveillance du réseau, elle n'a rien promis.

 Comme prévu , Nicole Fontaine a rencontré les fournisseurs d'accès (FAI) lundi 19 janvier 2004. Après s'être adressés à la presse , les prestataires techniques ont rappelé à la ministre déléguée à l'Industrie leurs inquiétudes face aux mesures de filtrage et de surveillance qu'imposerait la loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN) que les députés ont votée en deuxième lecture le 8 janvier 2004 .
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« Réponse #23 le: janvier 22, 2004, 15:37:29 »
Piratage: l'industrie du disque américaine dépose une nouvelle série plaintes

L'association américaine de l'industrie du disque (RIAA) a annoncé mercredi le dépôt d'une nouvelle série de plaintes contre 532 internautes accusés de piratage de fichiers musicaux, démontrant toute sa pugnacité malgré une décision de justice défavorable fin décembre.

C'est la plus forte offensive judiciaire anti-piratage aux Etats-Unis. Jusqu'alors un total de 382 plaintes avait été déposé, mais en plusieurs fois.

La RIAA, qui défend les intérêts des majors du disque Universal Music, Sony, Warner, EMI et BMG, a décidé de poursuivre pour violation des droits d'auteur un nouveau groupe de "532 usagers d'ordinateurs ayant illégalement distribué de la musique protégée via les réseaux peer-to-peer" (d'égal à égal) comme Kazaa.

L'association précise dans un communiqué qu'elle a dû recourir à l'équivalent américain de la plainte contre X, visant des adresses IP (ou internet protocol, identifiant un ordinateur) et non des individus.

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« Réponse #24 le: janvier 24, 2004, 21:56:20 »
La justice autorise Kazaa à poursuivre l'industrie du disque

Sharman Networks, propriétaire du système d'échange de fichiers Kazaa, a annoncé qu'un tribunal fédéral américain l'a autorisé à engager des poursuites judiciaires contre les grandes maisons de disques et les studios de Hollywood.

N°1 de l'échange de fichiers "peer to peer" (de poste à poste) sur internet, Kazaa est considéré comme l'ennemi public numéro un par l'industrie du divertissement, qui l'a attaqué en justice et a lancé une série de plaintes pour atteinte à la propriété intellectuelle contre plusieurs dizaines d'utilisateurs du logiciel.

Accusé de faciliter le piratage de fichiers musicaux et de films, Sharman a décidé de contre-attaquer, et de poursuivre à son tour en justice les "majors" de la musique et du cinéma, accusées d'utiliser abusivement Kazaa pour violer la vie privée des utilisateurs, leur envoyer des messages menaçants, et polluer le réseau avec des fichiers corrompus.

Les géants du disque et du cinéma avaient demandé au tribunal de rejeter la plainte de Sharman, mais le juge Stephen Wilson s'y est opposé.
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« Réponse #25 le: janvier 25, 2004, 10:48:32 »
Pour les industriels du disque, réunis samedi à Cannes (Alpes-Maritimes), dans le cadre du MIDEMNET, prélude au 38e MIDEM (Marché international du disque et de l'édition musicale), le pire n'est pas certain en dépit du déclin des ventes.L'événement

Les effets conjugués de la concurrence des nouveaux supports de distribution (le téléchargement, souvent illicite) et des autres modes de loisirs ou consommation offerts aux jeunes (téléphonie mobile, jeux vidéos), se sont traduits par un recul de 10% en 2003 du chiffre d'affaires du marché phonographique international.

Depuis 5 ans, en prélude au MIDEM (25-29 janvier), se tient le MIDEMNET, consacré à ces nouvelles technologies qui ont profondément bouleversé les manières de consommer la musique.

Tête d'affiche de la journée: I Tunes, le service de vente de musique en ligne lancé le 28 avril 2003 par Apple, qui semble avoir apporté la solution au double problème qu'affrontent les maisons de disques : d'une part satisfaire le public, d'autre part protéger la chaîne des ayants droit (producteurs, distributeurs, artistes...) en offrant un cadre légal à la diffusion de la musique
suite de l'article

vous voyez , il n'y a pas que le téléchargement " illicite " qui fait baisser les ventes de disques  ^_^  il y a aussi ceux des téléchargement " licite " et surtout le refus de la nouvelle génération d'utiliser le cd pour préférer l'écoute sur le net  :P

vous pouvez maintenant vous consoler , vous n'êtes pas les seuls fautifs de la baisse du porte monaie du lobbie musical  :D dormez tranquille  :bye:
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« Réponse #26 le: janvier 26, 2004, 11:05:06 »
la questions se posent encore : les FAI devront-ils facturer plus cher le trafic montant?

À quelques jours de l’ouverture du Midem, salon des professionnels de la musique, une étude de l'École des mines analyse en quoi les réseaux peer-to-peer favorisent la croissance du haut débit. Et propose de tarifer fortement le téléchargement montant.

Dissuader la mise à disposition de contenus sous copyright

Les chercheurs de l'ENSMP proposent une solution économique à ce «détournement»: «Un remède simple consisterait à segmenter le marché de l’accès en imposant aux fournisseurs d’accès (FAI) une tarification dissuasive pour le trafic montant ("upload") susceptible de contenir des fichiers sous copyright. L’existence d’un tel coût favoriserait les offres payantes en ligne et le téléchargement descendant, respectueux des droits de propriété. Les offres de télévision sur ADSL basées sur un flux asymétrique descendant constituent un précédent remarquable.» Dissuader la mise à disposition plutôt que le téléchargement ("download") est une idée déjà évoquée dans d'autres pays comme le Canada
Un remède, en tout cas, qui tranche comparé aux méthodes plus expéditives, prônées par la RIAA et envisagées plus discrètement en France, consistant à s'en prendre aux "téléchargeurs" avant tout.  

«Le FAI pourrait proposer un tarif moindre, mais aurait la charge de la preuve de la licéité des échanges», poursuit l'étude. «Une telle mesure fixerait un coût à l’usage du P2P dont l’utilisateur serait facturé au prorata des fichiers chargés depuis son ordinateur. L’existence d’un tel coût favoriserait les offres payantes en ligne et le téléchargement descendant.»

Une idée reprise par l'un des deux syndicats français de producteurs indépendants (avec l'UPFI), le SPPF (producteur de phonogrammes): «L'instauration de ce tarif spécifique qui favoriserait les offres payantes et le téléchargement descendant [serait] plus respectueux des droits de la propriété intellectuelle», acquiesce l'organisation dans un communiqué.  

Un autre acteur du secteur, la société civile chargée de l'Administration des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami), campe sur ses positions exprimées ces derniers temps, contre lesquelles d'ailleurs les producteurs se sont violemment opposés. L'Adami le rappelle ce jeudi dans un communiqué, en disant qu'elle est «favorable à la création d'une licence légale perçue auprès des fournisseurs d'accès à internet afin de rémunérer l'ensemble des ayants droit».

Sollicitée pour réagir, l'Association française des fournisseurs d'accès, l'AFA, n'a pas encore pu nous répondre.
source et suite de l'article

la suite très bientôt  :D
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« Réponse #27 le: janvier 26, 2004, 11:23:38 »
2004, année charnière pour l'industrie du disque en France

L'industrie musicale française entend s'inspirer des méthodes de la RIAA, laquelle lance une nouvelle série de plaintes contre les internautes qui téléchargent massivement de la musique.

Encouragée par les résultats jugés satisfaisants de la stratégie de la RIAA (voir édition du 5 janvier 2005), l'industrie française du disque devrait, en 2004, suivre les traces de ses homologues américains. Le SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique) et la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) ont présenté un plan de sauvetage de l'industrie musicale française dont la baisse du chiffre d'affaires avoisinerait les 15 % en 2003. Dans un premier temps, une campagne d'information présentera la filière du disque et s'adressera aux internautes dans le but de les sensibiliser aux pratiques illégales. Le site Promusicfrance.com, dédié à cette communication pédagogique, ouvrira ses pages lundi 26 janvier 2004. Ensuite viendra le temps des poursuites judiciaires à l'encontre des téléchargeurs les plus actifs. La méthode d'identification des internautes ne devrait pas varier de celle de la RIAA : identification à partir de l'adresse IP et obtention des coordonnées auprès du FAI.

suite de l'article

çà devient chaud chez nous  :wub: les choses se corsent  <_<

le pourquoi :huh:

Lundi 26 janvier 2004 débutera, pour une semaine, une campagne contre la contrefaçon intitulée "Contrefaçon Danger". Organisée par le CNAC (Comité national anti-contrefaçon), et sous l'égide du ministère de l'Industrie, cette campagne vise à "sensibiliser les Français aux dangers de la contrefaçon et [à] les aider à s’en prémunir", selon le communiqué du Comité. Si la contrefaçon touche tous les pans de l'industrie (textile, électroménager, parfums, médicaments, alcool, etc.), elle est particulièrement répandue dans le domaine des loisirs numériques, musique et cinéma en tête. "Massivement touchée par la contrefaçon, l ’industrie du numérique (logiciels, jeux vidéo, CD, DVD...) voit ses produits copiés dans des proportions exceptionnellement élevées", précise le document du CNAC, sans pour autant fournir de chiffres précis. Le soutien d'organismes comme l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle, la SACEM-SDRM, la Société Civile des Producteurs Phonographiques, le Syndicat de l'édition vidéo ainsi que la BSA France (Business Software Alliance) le confirme, si besoin était.
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« Modifié: janvier 26, 2004, 11:24:04 par ptitourski »
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« Réponse #28 le: janvier 26, 2004, 20:08:58 »
petite question ( ou plutôt un petit rappel ) :wub:

Menace sur la copie privée: désir de monopole ?

En 1878, lors de son discours d'ouverture du congrès littéraire international, Victor Hugo contribuait à fonder le droit d'auteur avec ces mots: "Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous". Ses vues ne plaisaient guère au cercle des libraires qui s'opposait, en particulier, à son idée du domaine public en prétendant qu'elle nuirait au commerce et donc à toute la profession littéraire. Et nous voici, deux siècles plus tard, confrontés à une volonté de changement du droit d'auteur dont on nous dit qu'elle permet de réduire le manque à gagner des commerçants. Le cercle des libraires a certes disparu mais les majors du disque et les éditeurs tiennent son rôle. Le temps n'a pas atténué l'influence des commerçants ni, fort heureusement, la force du discours Hugolien.

Les "mesures techniques de protection" sont la pomme de la discorde. Celle utilisée sur les DVD est largement répandue: elle permet de cacher le contenu du film en le mélangeant selon une méthode appellée CSS. Chaque logiciel permettant de visionner un film doit auparavant remettre son contenu dans l'ordre. Si le logiciel ne connait pas CSS, il ne peut donc projeter le film. Bien entendu, l'inventeur de CSS a gardé le secret et ne l'a divulgué qu'à des personnes choisies. Or il s'est trouvé qu'un programmeur avait acquis un DVD et ne disposait d'aucun logiciel pour le voir. A force de travail, il a réussi à deviner par lui-même le secret de CSS et écrit un petit logiciel, appelé DeCSS, permettant de remettre en ordre son film. Il l'a ensuite intégré à un logiciel d'affichage et a enfin profité de son acquisition. Depuis lors, et comme DeCSS est un Logiciel Libre disponible à tous, chacun peut voir le contenu du DVD qu'il a acheté ou loué sans obligation d'acquérir un logiciel approuvé par l'inventeur de CSS.

Comme on l'imagine, l'exemple se décline pour toute forme de création immatérielle, qu'il s'agisse de textes, de sons ou d'images. Il ne se trouve d'ailleurs personne pour prétendre concevoir une mesure technique de protection infaillible: dans le meilleur des cas elle résiste quelque mois à la créativité des hommes. C'est ce constat qui a mis un terme, vers la fin des années 80, à la course aux mesures techniques de protection. Dans la décade qui a suivi, elles ont progressivement disparu. L'internet s'est développé avec le succès que l'on sait, propulsant sur les réseaux une grande richesse de créations immatérielles dont l'immense majorité n'est protégée par aucune mesure technique. Les auteurs de l'immatériel, participants activement à cette évolution, ne sont pas pour autant privés de moyens légaux pour protéger leurs droits et les défendent chaque jour grâce au droit d'auteur que nous connaissons.

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« Réponse #29 le: janvier 26, 2004, 22:40:38 »
Midem: le mobile au secours du disque?

La vente de sonneries pour portable explose. Suffisant pour consoler une Industrie désespérée?

La grand messe du disque s'est ouvert à Cannes dans un climat morose dominé par l'influence du Peer-to-Peer sur les ventes de disques (voir notre article). Alors que les majors se désespèrent malgré le développement tardif des plate-formes légales et payantes, il y a au moins un secteur qui ravit tout le monde: la musique sur mobile.

Les sonneries pour portables constituent un véritable jack-pot: 3,5 milliards d'euros en 2003 (10% du marché global de la musique). Les jeunes abonnés sont très friands de ce service qui permet de télécharger contre espèces sonnantes et trébuchantes des sonneries personnalisées. Et les majors comptent bien profiter de cette manne.

10% du marché mondial de la musique
"La musique sur le téléphone est un levier de croissance sans doute le plus important. le téléphone fait partie des utilisations secondaires de la musique. Nous y voyons un vrai débouché et donc nous développerons cette activité qui constituera une vraie source de revenus", explique ainsi aux Echos Pascal Nègre, président d'Unversal France
suite de la news

qu'es ce qui se plaignent  :shifty:  ils vont pas si mal que çà nos éditeur producteur de musique  :wub:
« Modifié: janvier 26, 2004, 22:41:20 par ptitourski »
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