Piratage Musical

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Shadowman

Piratage Musical
« Réponse #75 le: juillet 26, 2004, 01:32:17 »
Petite note sur le P2P par le magasine Joystick

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Allez hop,l'inévitable étude du mois sur le P2P. Cette fois, c'est Harris Interactive qui s'y colle. Les enquêteurs ont interrogé 642 teenagers américains (entre 13 et 18 ans) sur leurs habitudes de téléchargement. Si 80% d'entre eux affirment avoir downloadé de la zique durant les douze derniers mois, seuls 34% déclarent l'avoir fais en échange de rutilants dollars. Raisons notamment invoquées par ceux qui pillent ostensiblement les catalogues des majors :ils ne sont intéressés que par un ou deux morceaux de l'album (59%), ils trouvent que la musique est trop chère (46%) ou ils veulent des titres qui ne sont plus disponibles sur le marché (40%). Tiens ,c'est marrant, ça confirme juste les millions d'enquêtes précédentes. Et pendant ce temps-là, au siège de la RIAA, on continue d'entamer des procès à tour de bras, loin des réalités du marché. Vous croyez que le message vas finir par passer? J'ai comme un doute, là...

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Piratage Musical
« Réponse #76 le: juillet 27, 2004, 02:39:15 »
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P2P et vol de camembert, même combat ?
posté le Vendredi 23 juillet 2004 par Guillaume Champeau
source : Le Monde

Depuis 2000, le volume des ventes de l'industrie musicale ne cessent de chuter. Un seul accusé, le piratage. Ou plutôt le vol, comme l'aime à l'appeler Pascal Nègre, et même certains ministres de la culture. Dès lors, les producteurs de camembert qui ont essuyé une chute de 40% des ventes doivent-ils accuser une quelconque montée du vol de fromages ? Et que dire de toute l'industrie des produits de consommation de masse, qui subissent pour la première fois en dix ans une baisse de volume ?

Un article du Monde du 16 juillet explique : "Pour la première fois depuis dix ans, les ventes de produits de grande consommation sont en baisse. Selon l'institut IRI-France, depuis le début de l'année, leur chiffre d'affaires a chuté de 0,8 % à 1 % en volume.". Et le journal poursuit :
"  De grandes marques de camembert dit "industriel" accusent un plongeon de 40 % ces trois dernières années. Les plats cuisinés sont en recul de 6 % depuis 2000. Certains dentifrices connaissent une descente aux enfers. L'inquiétude grandit d'autant plus que les causes de cette désaffection restent mal identifiées par les grands groupes, qui rechignent à se remettre en cause. "Le consommateur exprime sa déception face à des marques qui ont échoué à tenir leur promesse de démocratisation de la consommation, analyse Danielle Rapoport, psychosociologue. Celles-ci se sont lancées dans une course à l'innovation, qui n'a pas été perçue par les consommateurs comme un bénéfice réel. L'effet produit a été inverse à celui recherché, en rendant la marque moins désirable."

Ne peut-on pas y voir un parallèle avec la musique, elle même devenue un produit de consommation de masse, formatté pour satisfaire à la ménagère de moins de cinquante ans ? Le Monde nous indique que les grands groupes d'industriels rechignent à se remettre en cause, mais qui peuvent-ils accuser ? Les voleurs ? Contrairement à l'industrie musicale, les grands producteurs de produits consommables ne peuvent pas trouver de bouc émissaire et en profiter pour faire édicter des lois aberrantes. Les majors sont certainement victimes, comme beaucoup de professionnels, d'un changement de comportement général de consommation.

La comparaison évidemment absurde entre le le camembert et le P2P, n'est peut-être pas, au fond, si absurde que ça...

la source -> www.ratiatum.com

chavais pô que le camembert allait si mal  :D
« Modifié: juillet 27, 2004, 02:39:50 par ptitourski »
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« Réponse #77 le: août 09, 2004, 12:54:44 »
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La justice américaine fait pression sur le peer-to-peer

Philippe Crouzillacq, 01net.

Elle demande aux éditeurs de logiciels peer-to-peer d'informer les utilisateurs sur les risques inhérents au téléchargement illégal, de mieux filtrer les contenus pornographiques et de cesser de protéger la confidentialité des internautes.

C'est une démarche à mi-chemin entre le cahier de doléances et la liste de voeux pieux. Les procureurs généraux de 45 Etats américains viennent d'écrire à sept éditeurs des logiciels de peer-to-peer (Kazaa, Morpheus, Grokster, Bear Share, Blubster, Edonkey200 et LimeWire). Ils leurs demandent de mieux informer les internautes des risques liés au téléchargement : menace des virus et des spywares, poursuites judiciaires en cas de violation du copyright et d'usurpation d'identité.

Les éditeurs sont également invités à ajouter des filtres pour prévenir la diffusion de contenus pornographiques et à lever le pied sur les mesures visant à protéger la confidentialité des internautes échangeant des fichiers sur leurs plates-formes. «   Le cryptage renforce l'impression que le P2P est utilisé en premier lieu à des fins illégales   », ont ainsi écrit les procureurs dans la lettre que s'est procurée l'agence Associated Press.

Les éditeurs sûrs de leur droit

Mais les destinataires ne semblent pas prompts à réagir. Dans un communiqué mentionné par l'agence Associated Press, LimeWire estime que le besoin d'information complémentaire (sur les virus, les risques de vols d'identité) est « approprié », mais rejète toute action concernant l'ajout de filtres, ou le retrait des procédés de cryptage censés protéger la confidentialité des internautes.

Si les éditeurs prennent autant de libertés avec la parole judiciaire, c'est qu'ils savent qu'à l'exception du cas Napster (qui reposait sur une architecture centralisée), la technologie du peer-to-peer, dans sa configuration actuelle n'est pas jugée hors la loi. Au mois d'avril 2003, un tribunal californien reconnaissait d'ailleurs la légalité de Morpheus et Grokster, accusés par Hollywood et l'industrie du disque de violer la loi américaine sur le copyright. Les éditeurs se sentent donc à l'abri de toute fermeture.

Cinq Etats et deux territoires ont refusé de se joindre à l'initiative des procureurs généraux : l'Alaska, le Kansas, le Wyoming, le Nebraska, le New Hampshire, Washington DC et les Iles vierges.

La source -> www.01net.com
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« Réponse #78 le: août 09, 2004, 13:07:41 »
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Du Peer-to-Peer légal par la télévision
posté par Guillaume Champeau

La société TiVo qui fait fureur depuis quelques années aux Etats-Unis avec son magnetoscope numérique révolutionnaire, vient de gagner une importante bataille. Son projet de "TiVoToGo", qui permettra aux possesseurs de l'appareil de partager sur Internet les émissions enregistrées à la télévision, vient d'être validé par la commission fédérale des communications (la FCC).

La MPAA (l'association de l'industrie cinématographique) et la ligue nationale de football américain s'y étaient opposés, en vain. TiVoToGo permettra d'envoyer les shows enregistrés à un ordinateur distant, n'importe où dans le monde. En réalité, les possesseurs de TiVo ne pourront envoyer ces enregistrements que jusqu'à neuf personnes, qui devront faire partie d'un réseau autorisé. Mais c'est un grand pas en avant pour les consommateurs.

En France, il n'est pas rare que des internautes téléchargent le dernier épisode de Friends diffusé le jeudi soir sur NBC, lequel ne sera pas diffusé dans l'hexagone avant un ou deux ans. Jusqu'à présent, c'était toujours fait en totale illégalité. Avec TiVo, il sera a priori désormais possible de se mettre d'accord avec un internaute américain pour qu'il nous envoie les épisodes de Joey (la nouvelle série des producteurs de Friends), et ceci sans entrer en conflit avec le droit d'auteur. Mais l'intérêt pourrait s'étendre aux films de cinéma, diffusés très rapidement après leur sortie en salle sur les chaînes câblées américaines ! Un système de "flag" devrait néanmoins interdire certaines redistributions.

Si l'on peut donc tous comprendre aisément pourquoi la MPAA s'est opposé au TiVoToGo, l'opposition de la ligue américaine de football est plus subtile. La raison tient dans la segmentation géographique du marché. La ligue accorde des licences locales sur les marchés concernés par chaque match, de sorte que les chaînes qui diffusent à New York paieront plus cher un match des Jets qu'un match de l'équipe de San Francisco... Avec la diffusion sur Internet, cette segmentation est remise en question, et le marché économique des diffusions sportives s'en trouve fragilisé.

Le premier TivoToGo est prévu cet automne pour une distribution des contenus sur réseau local. La capacité de distribuer les contenus par Internet devrait suivre, mais la date de lancement du service n'a pas encore été annoncée.

La source -> www.ratiatum.com

C'est reparti pour un tour  :D
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« Réponse #79 le: août 12, 2004, 14:32:50 »
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Un furet pour que les enfants ne piratent pas

Les écoles élémentaires de Grande-Bretagne vont devenir des terrains d'éducation cyber-civique. Les jeunes enfants n'y apprendront pas les vertus du partage, de la politesse sur les forums ou de l'open-source, mais plutôt les risques et les dangers du piratage. Pour adoucir son message et le faire passer de façon grave mais amusante, la BSA a décidé de s'en remettre à une mascotte. Un furet qui rime bizarrement avec "endoctrinement".



La suite de l'article -> www.ratiatum.com

 :D  :wub:
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« Réponse #80 le: août 20, 2004, 14:13:26 »
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Victoire juridique confirmée pour le P2P décentralisé !

La Cour d'appel du 9ème circuit américain, qui avait condamné Napster en 2001, a confirmé jeudi que les nouveaux éditeurs de logiciels de Peer-to-Peer n'étaient pas responsables du piratage qui a lieu sur leurs réseaux. Grokster et Morpheus, cloués au pilori par l'industrie du divertissement, célèbrent une victoire générale pour l'ensemble de l'avenir du P2P.

la suite -> www.ratiatum.com

 :D
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kingspy

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« Réponse #81 le: août 22, 2004, 13:48:05 »
Merci Mozart !


Le Miserere d’Allegri était jalousement gardée par la maîtrise de la chapelle Sixtine à Rome. Pour s’en assurer l’exclusivité, le pape Urbain VIII et ses successeurs avaient interdit la copie et réservé l'exécution à la seule enceinte de la chapelle Sixtine. Les partitions de la messe demeuraient secrètes et quiconque parmi les auditeurs était surpris à prendre des notes était expulsé de la chapelle.

À l'âge de 14 ans, Mozart fit un voyage en Italie. Le 11 avril 1770, Mozart et son père assistèrent à la chapelle Sixtine au célèbre Miserere d’Allegri. Après cette unique audition, Wolfgang rentra chez lui et reproduisit les neufs voix du Misere sur partition qui depuis a fait le tour du monde. L’oeuvre entière était gravée dans sa prodigieuse mémoire après une seule écoute !

Grâce à Mozart, cette oeuvre merveilleuse est enfin passée dans le domaine public. Il est probable que, aujourd'hui, avec les nouvelles lois protégeant la propriété intellectuelle, un tel exploit vaudrait au jeune prodige d'être arrêté pour «copie illicite » et « diffusion sans autorisation d'une oeuvre protégée». Merci Mozart !

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

 :D  :bye:

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13obscur

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« Réponse #82 le: août 24, 2004, 23:28:06 »
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Les réseaux P2P bientôt illégaux aux Etats-Unis ?

Une proposition de loi américaine préconise de punir l'incitation à la violation de copyright. Elle pourrait mettre dans l'illégalité les éditeurs de logiciels peer-to-peer mais aussi des constructeurs de produits high-tech.
 
Dans la lutte antipiratage engagée aux Etats-Unis, une nouvelle arme redoutable pourrait prochainement renforcer l'arsenal juridique. L'Induce Act, qui n'est en l'état actuel qu'un projet de loi, vise à punir non seulement les auteurs d'infractions aux lois sur le copyright, mais également ceux qui les auraient "incités" à commettre ces actes. Dans sa version actuelle, le texte stipule que "toute personne qui, intentionnellement, incite à une violation [de copyright]" pourra être légalement considérée responsable de ce délit. Du coup, les logiciels d'échanges peer-to-peer (P2P) pourraient tomber sous le coup de cette loi et devenir purement et simplement illégaux outre-Atlantique.

L'Induce Act a été proposé par le président du comité juridique du Sénat américain, le sénateur Orrin Hatch, soutenu par neuf autres sénateurs - parmi lesquels une certaine Hillary Rodham Clinton. Selon News.com, le texte aurait été bien accueilli par le Sénat américain, ainsi que par les acteurs de l'industrie musicale et quelques éditeurs de logiciels. Il constituerait une réponse au jugement rendu dans l'affaire opposant la RIAA et la MPAA (les principaux groupements professionnels qui défendent les intérêts de l'industrie de la musique et du cinéma) face aux éditeurs des logiciels d'échanges Grokster et Morpheus (voir édition du 28 avril 2003). Ces derniers, accusés de complicité de violation de copyright, avaient alors été blanchis par une cour de justice californienne qui avait estimé qu'ils n'étaient pas responsables du mauvais usage fait de leurs produits.

Un danger pour le développement des nouvelles technologies

Ce projet de loi a évidemment soulevé une vague de protestation de la part des éditeurs des logiciels P2P mais aussi de la part d'un cercle plus large d'acteurs du monde des nouvelles technologies. Toujours selon News.com, une lettre ouverte signée notamment par Intel, Google, Verizon et Sun a été envoyée au Sénat américain pour lui faire part du risque que cette loi ferait peser sur l'innovation et les investissements. De son côté, la Business Software Alliance (BSA) - une association de lutte contre le piratage de logiciels qui compte notamment parmi ses membres Microsoft et Apple - a dans un premier temps applaudi ce projet des deux mains pour ensuite revenir quelque peu sur sa position. L'association estime désormais que le projet de loi doit être révisé afin que seuls les réseaux dont la nuisance est confirmée soient incriminés. Tous craignent qu'une interprétation abusive de la loi ne conduise à condamner, par exemple, les constructeurs de lecteurs MP3 sous prétexte que leurs produits constitueraient une "incitation" au piratage.

Jean-Michel Manat

La source -> www.vnunet.fr
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En complément de cet article:

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Le majors ont frappé fort en soufflant, à grand renfort de soutien financier, au Congrès Américain un projet de loi visant à déclarer illégale toute innovation technologique permettant le partage ou la numérisation d’oeuvres artistiques ne jouissant pas de la bénédiction de l’industrie.
Touche-t-on le fond dans le débat de la musique sur l’Internet ? Certainement. Les majors ont en effet obtenu gain de cause auprès de parlementaires réceptifs par l’introduction de l’ Inducing Infringement of Copyrights Act of 2004 (IICA) qui déclare illégale tout transfert, toute copie, toute digitalisation d’oeuvre artistique sans consentement de son auteur (et surtout de Hollywood).

Concrètement, les logiciels de partage de fichiers, mais aussi les applications de lecture ou encore les balladeurs pourraient rapidement se voir interdits de séjour sur le sol des Etats-Unis d’Amérique.

Le site SaveThe.org a eu l’idée de donner une idée des sommes d’argents reçues par les sénateurs de l’industrie. On apprend par exemple que la démocrate Hilary CLINTON reçoit un joli cochon lourd dépassant les 1 100 000 dollars. Rappelons également que cette pratique est parfaitement légale aux Etats-Unis. Le moins bien servi serait Bill FRIST, avec un peu moins de 60 000 dollars US. Triste sire.

Consolation : un seul membre du Congrès aurait-il l’indécente idée d’apposer son veto et ce serait un débat national qui verrait le jour...
source:  toolinux.com
Moi, j'appelle ça de la corruption <_<
Mais cela doit venir de mon petit esprit qui refuse d'être pris pour une vache à lait... <_<

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« Réponse #83 le: août 24, 2004, 23:45:35 »
si cette loi passe réellement  :( c'est la fin d'internet pour les US  :/
vu pour partager une page au public , il faut quelle soit copiée du serveur hôte vers le pc du surfeur  :wub:

 qui dit internet , dit obligatoire copie de données :bye:
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« Réponse #84 le: août 25, 2004, 03:00:00 »
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si cette loi passe réellement  :( c'est la fin d'internet pour les US  :/
vu pour partager une page au public , il faut quelle soit copiée du serveur hôte vers le pc du surfeur  :wub:

 qui dit internet , dit obligatoire copie de données :bye:
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Fin d'internet pour les USA=démonstration de la stupidité humaine

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« Réponse #85 le: septembre 17, 2004, 09:24:05 »
Des lois contre le P2P    

On se souvient de la victoire des éditeurs de logiciels de P2P Grokster et Morphéus contre les Majors. Ces sociétés ne sont pas responsables de l'utilisation de leurs logiciels par les adeptes du téléchargement.

Mais les Majors dépités ne baissent pas les bras. Deux projets de loi sont en incubation :

Piracy Deterrence and Education Act :
Sanctions pénales pour les P2Pistes qui partagent plus de 1000 fichiers et une peine de prison de 3 à 5 ans si profit.

Inducing Infringment Copyright Act :
volonté de voir disparaître le P2P et poursuite des acteurs du P2P si violation du Copyright.

L' Electronic Frontier Foundation estime à plusieurs dizaines de millions les criminels qui s'adonnent au P2P, mais ces lois doivent encore être débattues et approuvées, ce qui laisse un répit de courte durée.

Cela se passe donc aux USA, mais risque de faire des émules dans d'autres pays.

La RIAA accusée !    

Nous connaissons tous la célèbre RIAA, le Don Quichotte des éditeurs de disques et bien elle vient d'être accusée de violation de brevet.

C'est la société Altnet ( partenaire de S. Network éditeur du logiciel Kazaa ) qui accuse la RIAA d'utiliser une méthode d'identification des fichiers échangés sur le réseau. Cette méthode étant sous Copyright.

La RIAA met sur le réseau des réseaux des fichiers MP3 leurres un peu particuliers puisque qu'ils peuvent servir de traceur pour la RIAA et ainsi espionner et poursuivre bien sûr le but initial les internautes indélicats.

La RIAA qui normalement veille aux intérêts des Majors passe donc sous le statut d' accusé au même titre que ceux qu'elle poursuit.

la source -> www.generation-nt.com
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« Réponse #86 le: septembre 17, 2004, 09:29:45 »
Le magnétoscope numérique promet de bouleverser l'industrie de l'audiovisuel
Par Philippe Astor ,ZDNet France

Les majors du cinéma et de la télévision craignent l’apparition du magnétoscope numérique dans les salons, qui devrait affecter profondément l'industrie de l'audiovisuel. Illustration avec l’affaire Tivo qui a défrayé la chronique cet été aux États-Unis.

la suite -> zdnet.fr

bis répétita  :D je voudrais rappeler que le magnétoscope numérique à déjà quelques années de vie aux états unis :/ j'ai jamais compris pourquoi on avais été si lent à ouvrir cette téchnologie en france

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Piratage Musical
« Réponse #87 le: septembre 19, 2004, 22:58:37 »
Le prix, c'est le prix qui freine l'achat de ce type de materiel.
Je viens d'en acheter un ce week end: 199€ chez Carrefour.
A premiere vue ce n'est pas mal du tout.








Il faudrait être Wouf pour se dépenser plus

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« Réponse #88 le: septembre 23, 2004, 06:13:38 »
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Impunité du P2P : Viva España ?
posté par Guillaume Champeau
source : JDNet

Ratiatum ont reçu plusieurs courriels leurs mentionnant un article paru tôt ce matin dans le Journal Du Net faisant état d'une réforme du code pénal espagnol, qui légaliserait l'upload et le téléchargement sur les réseaux P2P. Il semble toutefois que la situation ne soit pas si claire au pays des castagnettes.

Selon l'article de nos confrères du JDNet , "la copie et le téléchargement de musiques et de films en peer to peer sans but lucratif ne seront plus considérés comme des délits à partir du 1er octobre prochain, date de l'entrée en vigueur de la réforme du Code pénal espagnol".

En réalité, le sujet fait débat dans la péninsule, et cette interprétation de la réforme législative ibérique est celle poussée par la FACUA, une sorte d'UFC Que Choisir espagnol.

La suite -> www.ratiatum.com
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« Réponse #89 le: septembre 27, 2004, 17:12:11 »
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Musique en ligne: UFC-Que Choisir dénonce le manque d'interopérabilité
Par Christophe Guillemin ZDNet France

L'association a testé l'incompatibilité des baladeurs numériques avec les plates-formes de téléchargement disponibles. Une situation «absurde» qui favorise les échanges illégaux. L'UFC dit préparer des actions en justice contre Apple, Sony et Microsoft.

L'association de défense des consommateurs monte au créneau pour condamner l'absence d'interopérabilité entre les plates-formes de téléchargement musical et les baladeurs numériques du marché.

Elle emboîte le pas de la Fnac qui a récemment affirmé son engagement vers plus d'interopérabilité, notamment par la voix de son  P-DG Denis Olivennes, au moment du lancement de sa propre plate-forme (Fnacmusic) la semaine dernière. La Fnac regrette que les "verrous" imposés par les maisons de disques (la DRM ou gestion numérique des droits), et installés par les Apple, Sony ou Microsoft, ne parlent pas le même langage.
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L'UFC-Que choisir profite donc de ce climat favorable pour publier sur son site un test des six principales plates-formes disponibles pour les internautes français. Basé sur un seul critère: vérifier leur compatibilité avec les principaux baladeurs numériques du marché.

Premier constat en magasin: «Les vendeurs ne préviennent pas du tout que les baladeurs ne permettent pas aujourd'hui de lire n'importe quel fichier téléchargé légalement», explique à ZDNet Franck Attia, rédacteur en chef adjoint du mensuel Que Choisir, publié par l'association.

L'UFC a acheté 11 machines, dont 6 dotées d'un disque dur (ceux d'Apple, d'Archos, de Creative ou Sony…), 4 à mémoire flash et 1 de type clé USB. Chaque appareil a ensuite été testé avec des fichiers téléchargés sur toutes les plates-formes.

Aucune interopérabilité, même en WMA

Résultat sans surprise: le baladeur de Sony ne peut lire que les fichiers téléchargés sur le service Sony Connect, même constat avec l'iPod d'Apple et sa boutique associée (iTunes Music Store).

Quant aux autres lecteurs, compatibles pourtant avec le format Windows Media Audio (WMA) de Microsoft, ils posent également des problèmes. «Seul l'appareil de Creative est compatible avec toutes les plates-formes, sauf bien entendu celles d'Apple et de Sony, mais les autres machines ont des soucis de transfert ou de lecture avec le WMA protégé», explique Franck Attia.

Au final, «télécharger légalement de la musique à partir de n'importe quelle plate-forme musicale pour la transférer vers n'importe quel baladeur numérique du marché reste donc une illusion», peut on lire dans l'étude.

L'UFC-Que Choisir envisage donc d'engager des poursuites en justice. Les cibles sont Apple, Sony et Microsoft. «Avec ces plates-formes,  il y a une vraie régression des libertés du consommateur que les industriels du secteur ne respectent manifestement pas. Le succès du CD audio était pourtant dû à son universalité», indique le responsable.

Et de conclure: «Nous parvenons aujourd'hui à la situation absurde où la seule solution pour disposer de l'interopérabilité demeure les échanges via les systèmes de type peer-to-peer.»

La source -> rss.zdnet.fr

çà se comprend du pourquoi de pirater une oeuvre se continue (sans baisser) vu l'effort (restreint) fourni par les majors  :wub:

je prèfère encore acheter un disque en officine que de le télécharger légalement :siffle:
« Modifié: septembre 27, 2004, 17:12:54 par ptitourski »
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