Piratage Musical

  • 116 Réponses
  • 37582 Vues

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #90 le: octobre 01, 2004, 09:14:27 »
Citer
Le CD aurait encore de beaux jours devant lui

Les estimations du marché de la musique en ligne en Europe d'ici 2009 varient beaucoup. Mais, selon Jupiter Research, le support CD va rester prédominant. Mais il faudra composer avec le Net.

Le développement de la musique en ligne en Europe donne le vertige aux acteurs industriels mais aussi aux analystes en nouvelles technologies qui communiquent des évaluations différentes. Jupiter Research estime que le marché européen de la musique en ligne (services payants pour le téléchargement de fichiers musicaux ou d’écoute de radio sur Internet) pèsera 836 millions d’euros en 2009, soit 8% du marché global de la musique à cette échéance (10,2 milliards d’euros). De son côté, Forrester Research parie que le marché atteindra 3,5 milliards d’euros en 2009 (soit 30% du marché global). Un tel décalage de chiffres amène du coup à prendre quelques précautions pour mesurer l’ampleur réel du phénomène.

Malgré la déferlante actuelle de services légaux de musique en ligne (iTunes d’Apple, Connect de Sony, Napster ou MNS Music Store), Jupiter Research estime que le CD va conserver une place prédominante dans les quatre prochaines années. «Nous allons assister à une combinaison de deux phénomènes : cannibalisation entre supports (CD et Internet) d’un côté et une approche complémentaire en liant les deux produits de l’autre.» , estime Mark Mulligan qui suit ce dossier pour le cabinet d’analyses américain.

Les plus grands risques de cannibalisation vont survenir dans un proche avenir, prédit l’expert. Les consommateurs vont se ruer sur les services à la demande en acquérant uniquement les morceaux qui les intéressent plutôt que l’album en entier. «A long terme, les services sous abonnement représenteront une grande partie de la consommation de musique en ligne. Ils deviendront complémentaires avec les achats de CD. Mais le duo va gêner la musique diffusée à la radio ou à la télévision » , commente Mark Mulligan.

Priorité à la lutte contre le piratage massif de CD

Dans la lutte contre le piratage musical, Jupiter Research estime que l’initiative des majors de placer des systèmes anti-copies sur les supports CD est une « réponse inadéquate» . Certes, le cabinet d’analyses reconnaît que la plus grande menace provient d’abord du piratage en masse de CD plutôt que du téléchargement illégal de fichiers sur Internet. Mais il estime que les systèmes de protection sur les CD risquent de semer le trouble dans l’esprit du consommateur, surtout s’il ne peut plus écouter la musique en toute sérenité pour des motifs techniques d’incompatibilité entre lecteurs.

la source -> www.vnunet.fr

je n'ai jamais acheté un disque ou un cd 2 (ou 'tit peu plus) titres , toujours que des albums ou alors en compilation  :wub: çà me dit toujours rien d'en acheter (chanson) à l'unité :/

Citer
Le Congrès américain resserre l'étau sur le peer-to-peer
Arnaud Devillard, 01net., le 29/09/2004 à 19h34

La Chambre des représentants vient de voter une loi renforçant le rôle du FBI dans la lutte contre les infractions au copyright. Les utilisateurs des réseaux peer-to-peer sont principalement visés.

Si ce n'est pas une loi contre le peer-to-peer, elle y ressemble beaucoup. Le Piracy Deterrence and Education Act (loi de prévention et d'éducation sur la piraterie), voté mardi 28 septembre par la Chambre des représentants américains, veut frapper un grand coup en matière de lutte contre la piraterie.

Plusieurs articles sont certes consacrés au piratage de films dans les salles de cinéma, mais ce sont bien les utilisateurs des réseaux d'échange de fichiers qui sont surtout visés.

Si la loi admet que cette technologie n'est pas dangereuse en elle-même, elle précise qu'elle est devenue le vecteur d' « un volume massif d'activités illégales, incluant la diffusion de pornographie infantile, de virus, de données confidentielles et des infractions au copyright » .

Les élus américains citent même des chiffres très officiels : à la suite de requêtes sur les mots « Britney », « Pokemon » ou « Olsen twins » (les soeurs jumelles Mary-Kate et Ashley Olsen), la moitié des réponses obtenues donneraient accès à du contenu pornographique « dont 8 % de contenus érotiques et pornographiques infantiles » .

Il y a infraction si la valeur des oeuvres dépasse 1000 dollars

source et suite de l'article -> www.01net.com

les bougres !!!  :angry: ils vont y arriver  :(
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #91 le: octobre 08, 2004, 07:15:02 »
P2P: 50 plaintes ont été déposées en France. Polémique

Le Syndical national de l'édition phonographie et la Société civile des producteurs phonographiques font le point sur leur croisade contre les adeptes du peer-to-peer. La polémique enfle

la suite de l'article -> www.silicon.fr

Citer
De la création d'un fonds pour les P2Pistes
posté par Guillaume Champeau

Les internautes ont les clés à porter de main pour lutter contre les aggressions des majors de l'industrie du disque. Une solution pourrait être de créer un fonds collectif qui réunirait artistes et utilisateurs de P2P, à l'image de celui créé par P2PFund.

Voici donc une idée, lancée à ceux qui voudront l'attraper au vol. Nous parlons beaucoup de licence légale pour résoudre le problème du P2P. Nous-même sur Ratiatum avions émis une proposition détaillée en ce sens. Mais la licence légale demande un grand chantier législatif, que le gouvernement actuel n'est selon toute vraissemblance pas décidé à entreprendre.

Dès lors, l'idée de P2PFund est simple, et pourrait être adaptée en France. L'association propose aux internautes américains de contribuer à un fonds commun, réparti ensuite équitablement entre les artistes partenaires, en fonction de leur popularité sur les différents réseaux P2P (popularité mesurée par le nombre de partages, en attendant mieux).

Mais ça n'est pas tout. P2PFund agit également comme une mutuelle de secours juridique. Si un membre est poursuivi par la RIAA, l'association rembourse l'ensemble des frais juridiques engagés.

La contribution par défaut est de $5 par mois ($60 par an), mais chacun est libre de donner ce qu'il souhaite. Dans le cas où un membre donne moins, il prend juste le risque de n'être remboursé qu'à proportion de sa participation s'il est poursuivi, au cas où les caisses du fonds étaient insuffisantes pour aider toute le monde.

Pour le moment, P2PFund ne récolte pas d'argent, mais reçoit les promesses d'adhésions qui serviront à convaincre les artistes de la viabilité du système, et ainsi à les encourager à abandonner leurs oeuvres aux mains du P2P, en échange d'une rémunération proportionnée.

Il est intéressant de noter que 75% des futurs adhérents ont gardé les $5/mois sélectionnés par défaut lors de l'inscription. Et dans les 25% restants, la moyenne est de $4.34, ce qui est finalement très proche et encourageant.

La source -> www.ratiatum.com
« Modifié: octobre 08, 2004, 07:18:42 par ptitourski »
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #92 le: octobre 10, 2004, 18:54:48 »
Citer
Téléchargement: les maisons de disques défendent leur modèle économique
Par Estelle Dumout ZDNet France

Les majors sont insensibles aux critiques de clients des kiosques payants. Elles affirment que les prix pratiqués sont raisonnables et que les DRM, absolument indispensables, ne doivent pas faire les frais de l’absence d’interopérabilité.

Parallèlement au volet répressif contre les présumés pirates, les maisons de disques garantissent que leur objectif prioritaire est le développement d’offres légales de téléchargement de musique. Lors de la conférence de presse du 7 octobre, les représentants de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) et du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique) ont tenté de convaincre l’assistance de leur bonne volonté.

«Nous sommes très proches des engagements contenus dans la charte [signée en juillet avec le gouvernement et les fournisseurs d’accès]» a garanti Marc Guez, le directeur général de la SCPP. Selon lui, 400.000 titres ont déjà été numérisés et mis à disposition sur les plates-formes légales, sur un objectif de 600.000 d’ici à la fin de l’année.
advertisement
«400.000 titres, c’est une belle Fnac de province», a renchérit Hervé Rony, le directeur général du Snep, tout en soulignant que le nombre de ces morceaux va très vite augmenter de façon «exponentielle».

Les prix sont calqués sur ceux des États-Unis ( suite et source de cet article )

y a un p'tit truc qui me gratouille  :blink:
l" euro est de même valeur que le dollard ???  :unsure:
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne Alban

  • *****
  • 6 344
    • Cafeduweb.com
Piratage Musical
« Réponse #93 le: octobre 10, 2004, 20:00:43 »
« Modifié: octobre 10, 2004, 20:00:56 par Alban »

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #94 le: octobre 10, 2004, 20:14:25 »
les américains payent combien le morceau de musique ?
0.99 dollards ou 1,25 dollard

si c'est le premier , on devrait payer 0.792 euro
« Modifié: octobre 10, 2004, 20:15:03 par ptitourski »
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne Alban

  • *****
  • 6 344
    • Cafeduweb.com
Piratage Musical
« Réponse #95 le: octobre 10, 2004, 20:30:43 »
Citer
The iTunes Music Store lets you quickly find, purchase and download the music you want for just 99¢ per song.

On devrait donc payer le morceau de musique aux alentours de 0.80 euros et non à 0.99 euros !

:bye:

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #96 le: octobre 10, 2004, 20:50:08 »
çà leur fait quand même 20% de marge :wub: en toute discrétion
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne Tekiro

  • *****
  • 38 014
  • gelatophile
    • Teksite
Piratage Musical
« Réponse #97 le: octobre 11, 2004, 12:36:28 »


Mais tu oublies les frais !!!  ;)

par exemple, pour faire tourner les machines ils faut du courant, donc des gens qui pédalent pour fabriquer l'électricité nécessaire et qui ne font que 35 heures par semaines - les fainéants !!

:lol: :lol:
Ubi amici, ibidem opes. (Plaute)
Là où sont les amis se trouvent les richesses.
Teksite
"Le sourire n’est qu’un rire qui se sous-estime" Sentis Dominique

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #98 le: octobre 11, 2004, 12:42:18 »
Citer
Mais tu oublies les frais !!!  ;)


les américains n'ont pas de frais :huh:
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne Tekiro

  • *****
  • 38 014
  • gelatophile
    • Teksite
Piratage Musical
« Réponse #99 le: octobre 12, 2004, 21:26:26 »
Citer
Citer
Mais tu oublies les frais !!!  ;)


les américains n'ont pas de frais :huh:
[snapback]93102[/snapback]


C'était une plaisanterie ;) - quoique les 35 heures n'existent pas la bas :D
Ubi amici, ibidem opes. (Plaute)
Là où sont les amis se trouvent les richesses.
Teksite
"Le sourire n’est qu’un rire qui se sous-estime" Sentis Dominique

*

Hors ligne PhilouDuNord

  • Petit gourou Mac
  • *****
  • 11 045
  • Think Different !
Piratage Musical
« Réponse #100 le: octobre 12, 2004, 22:18:00 »
A mon avis, il faut complètement revoir les calculs.
On verrait alors qui se sert en passant :rolleyes:
En attendant, malgré ma droiture, je trouve qu'ils exagèrent !
Du coup, je continue de télécharger "gratuitement & légalement" avec iRate, ce qui me permet d'avoir des morceaux très variés dont certaines perles :powa:
Par contre, comme à la radio, des fois, c'est vraiment .... "misérable" (mais de moins en moins, je le reconnais, vive les règles statisques qui me profilent :lol: )
« Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonniers des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ayez le courage de suivre votre c½ur et votre intuition. Soyez insatiables, soyez fous. » Steve Jobs

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #101 le: octobre 13, 2004, 05:39:21 »
Citer
USA: la Cour suprême déboute les 'Majors'

La RIAA, l'association des éditeurs de musique, a perdu son procès en appel, auprès de la Cour suprême des Etats-Unis. Elle voulait contraindre les FAI à révéler l'identité d'éventuels "pirates"

Coup dur pour le lobby des éditeurs de musique qui, depuis plusieurs mois, ne cesse de vilipender les utilisateurs d'Internet adeptes des copies en mode "peer-to-peer".
Ce 12 octobre, à Washington, la Cour suprême a débouté la RIAA, association professionnelle qui avait fait appel d'un jugement lui refusant d'imposer aux fournisseurs d'accès Internet de révéler le nom des internautes copieurs de morceaux de musique ou de films.
L'association (Recording Industry Association of America) qui représente les intérêts des éditeurs de musique, demandait purement et simplement que lui soient communiqués l'identité et les coordonnées des internautes pratiquant le téléchargement en "peer-to-peer" sur le Net.

En 1998, le décret "Digital Millennium Copyright Act", parmi divers effets, a apporté aux détenteurs de droits (auteurs, compositeurs et leurs mandataires) de nouveaux outils devant leur permettre de bloquer le téléchargement et la diffusion pirates de morceaux de musique ou des films.

Pour rappel, les "Majors" ont intenté des actions en justice à l'encontre de milliers d'internautes accusés d'avoir piraté des oeuvres musicales ou des films.

la source ->www.silicon.fr
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #102 le: octobre 21, 2004, 11:24:48 »
Citer
Quand l'industrie du disque ment
posté  par Guillaume Champeau

Nous avions un doute, nous en avons aujourd'hui la confirmation. Contrairement à ce que souhaite faire croire l'industrie du disque pour justifier ses poursuites, le nombre de fichiers musicaux partagés sur les réseaux P2P n'a pas baissé depuis les premières plaintes, et le chiffre est même en progression. Le Syndrôme Pinocchio ?

source et suite de l'article -> www.ratiatum.com

 :wub:
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #103 le: novembre 05, 2004, 06:45:19 »
Piratage de films : des idées reçues trompeuses ?

Le CNC (Centre national du Cinéma) et l'ALPA (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) ont rendu public un rapport sur les films francophones diffusés sur les réseaux P2P l'année passée. De quoi balayer quelques idées reçues et en confirmer quelques autres...

suite et source -> www.ratiatum.com

 :wub:
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]

*

Hors ligne ptitourski

  • petit ours attitré
  • *****
  • 22 383
Piratage Musical
« Réponse #104 le: novembre 09, 2004, 07:21:52 »
Citer
Assemblée Nationale : Didier Mathus défend le P2P !
posté par Guillaume Champeau

Alors qu'ils examinaient le volet culturel de la loi de finances pour 2005, le député socialiste de Saône et Loire Didier Mathus s'est élevé sur les bancs de l'assemblée pour défendre les valeurs du Peer-to-Peer.

Membre de la commission des affaires culturelles, Didier Mathus est un député branché (DidierMathus.com). Le 7 avril 2004, il avait déjà interpelé l'hémicycle en dénonçant "ces compagnies [qui] mettent sur le marché des disques dotés d'un système dit copy protected empêchant toute reproduction, même à usage familial". Le 2 novembre, c'est la force culturelle du Peer-to-Peer que le député a défendu avec talent et vigueur. Voici l'intégralité de son intervention :

source et suite -> www.ratiatum.com

c'est joli mais inéfficace  :wub: la gauche plurielle n'a pas assez de pouvoir pour l'instant pour contrer la ligne de mire du pouvoir en place . :/
La vie c'est comme un petit orteil ; on ignore son existence jusqu'au jour où ça cogne quelque chose. [Benoît Gagnon]