L'amour caché
On assiste depuis quelques années à une augmentation du nombre de personnes menant une double vie sentimentale, parfois triple. Ce sont surtout des hommes âgés de 40 à 55 ans, de toutes classes sociales confondues.
A / L'infidélité en France
En matière d'infidélité, les femmes seraient devenues les égales des hommes. Elles suivraient leur bon plaisir pour assurer la bonne santé de leur couple. L'infidélité amènerait cette insouciance qui fait défaut dans le quotidien. On parle de l'infidélité thérapeutique. Le décalage entre infidélité masculine et infidélité féminine s'est considérablement atténué. Aujourd'hui, les femmes exercent de plus en plus une activité professionnelle ce qui les rend autonomes financièrement et leurs permet de côtoyer une source de rencontres. Les hommes semblent moins fidèles que les femmes, car ils semblent avoir plus de facilités à différencier sexualité et sentiments. Les femmes, quant à elles, ont une notion plus globale de l'amour ; elles ont souvent besoin d'aimer et de se faire aimer pour faire l'amour.
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour aimer, y compris faire l'amour." (Dixit : Maurice MASCHINO, Ils ne pensent donc qu'à ça ?)
Pour expliquer ce déséquilibre entre infidélité féminine et masculine, certains spécialistes soutiennent d'ailleurs la théorie du gêne : l'homme aurait un besoin inné de disséminer son patrimoine génétique.
B / Quelques chiffres sur l'infidélité
- 8 à 15 % des femmes seraient infidèles contre 20 à 25 % des hommes ;
- pour 44 % des hommes et 28 % des femmes, l'amour et l'infidélité peuvent cohabiter. L'indulgence augmente en même temps que la durée de vie commune ;
- pour 34 % des hommes et 24 % des femmes vivant en couple depuis deux ans et moins, il peut y avoir amour sans fidélité ;
- après 15 ans de vie commune, ces chiffres passent à 44 % pour les hommes et à 28 % pour les femmes.
Source : selon Michel Bozon dans "La sexualité aux temps du sida", PUF 1998
- 1/4 des françaises avouent avoir été infidèles ;
- en 2000, 16 % d'entre-elles reconnaissaient avoir pratiqué l'adultère.
Les françaises ont diverses excuses pour ne pas céder à la tentation :
- 27 % ont peur de mettre leur couple en danger ;
- 24 % craignent de faire de la peine à leur conjoint ;
- 19 % éprouvent un sentiment de culpabilité ;
- 6 % estiment ne pas avoir le temps.
Source : sondage ELLE/IFOP réalisé le 24 et 25 août 2000 auprès d'un échantillon représentatif de 522 femmes âgées de quinze ans et plus
Voilà je vous livre encore quelques infos....
