L'Institut d'études démographiques fait le point sur les régularisations, la fécondité...
Contre les chiffres farfelus et les préjugés. La nouvelle fournée du bulletin Population et sociétés, rédigé par le directeur de l'Ined (Institut national d'études démographiques), François Héran, tord le cou à «cinq idées reçues sur l'immigration».
La France ne constitue pas un «pays d'immigration massive».
L'image d'un pays en plein déclin démographique, «pris d'assaut par une vague montante de l'immigration» persiste. Elle est fausse. L'Hexagone est devenu le pays d'Europe où la croissance démographique dépend le moins de l'immigration : 20 % en France contre 47 % aux Pays-Bas, 82 % en Espagne (en 2001). «Rien à voir avec les migrations massives que l'Allemagne a accueillies en provenance de l'ex-Union soviétique et de l'ex-Yougoslavie.»
Le taux de fécondité de la France n'est pas massivement dû aux familles immigrées
L'immigration irrégulière n'est pas «innombrable».
La statistique publique serait impuissante à comptabiliser les immigrés.
Accueillir l'immigration ne signifie pas accueillir la misère du monde.
lire l'article dans son ensemble