Le Procès Dutroux

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Pat

Le Procès Dutroux
« le: février 18, 2004, 02:35:48 »
Suite et fin de l'avant-papier sur les quatorze personnes qui se sont constituées parties civiles dans le dossier Dutroux: les parents de Julie Lejeune, de Mélissa Russo, d'An Marchal, d'Eefje Lambrecks, les deux frères et la soeur d'An, la maman de Laetitia Delhez, Laetitia et la maman de Sabine Dardenne.





Sabine Dardenne ne s'est pas encore constituée partie civile. Pour le conseil de sa maman, Me Jean-Philippe Rivière, la décision est uniquement symbolique. La constitution de partie civile sera déposée devant la cour dès la fin du témoignage de la victime. Sabine, qui ne sait pas encore si elle assistera au procès après son témoignage, attend cependant avec impatience d'être entendue par la cour. Elle veut témoigner de ce qu'elle a vécu lors de ses 80 jours de "détention". Depuis sa libération en août 1996, Sabine Dardenne n'a jamais varié dans ses déclarations. Pendant qu'elle a été retenue au domicile de Marc Dutroux, elle n'a vu que lui. Elle a bien entendu qu'il parlait au téléphone à un ou une "Mich" à qui il disait "au revoir mon coeur" mais déclare n'avoir vu personne d'autre dans la maison. Pour elle et pour son conseil, Dutroux agissait donc seul, pour son propre compte. Du procès, Sabine attend tout d'abord une confrontation avec Dutroux. "Elle y tient beaucoup même si elle sait que ce ne sera pas facile. Elle dit qu'elle veut le voir dans une cage en verre avec des chaînes, car, elle, sa cage n'était même pas en verre". La principale crainte de la victime est la médiatisation à outrance du procès et les dérives que cela risque d'engendrer. "Et cette dérive est déjà présente dans la politique de défense de Marc Dutroux. On parle de tout sauf d'enlèvement et de séquestration. Il y aura quatre accusés dans le box dont trois sont en aveux complets en ce qui concerne ma cliente. Je voudrais qu'on s'occupe d'eux et d'eux seuls; pas d'anciens ministres, de gendarmes, etc. Je refuse de jouer le Monsieur Loyal dans un procès transformé en barnum politico-comique", a expliqué Me Rivière à l'agence BELGA. Me Rivière n'a pas demandé de devoir particulier. Il désire cependant que les jurés se rendent dans la cache de Marcinelle. "Les photos sont déjà percutantes mais j'ai été bouleversé en voyant cette cache. Je souhaite vivement que les jurés puissent la voir pour se rendre compte", a-t-il conclu.

 :(  :angry:

Marc Dutroux était-il un "prédateur isolé" ou se trouvait-il dans un vaste réseau pédophile dont les seuls contours auraient été découverts? Cette question se retrouvera immanquablement au coeur des débats de la cour d'assises d'Arlon qui jugera dès le 1er mars Marc Dutroux, Michelle Martin, Michel Lelièvre et Michel Nihoul.

Cette interrogation, lancinante tout au long de l'instruction, sera abordée au procès principalement à travers les chefs d'accusation d'association de malfaiteurs "impliquée notamment dans les enlèvements et les séquestrations de six personnes" retenue contre les quatre accusés, et d'association de malfaiteurs impliquée notamment dans la traite des êtres humains retenue contre Dutroux, Lelièvre et Nihoul. La question sera plus concrètement personnifiée par Michel Nihoul, considéré par certaines des parties civiles comme le maillon central vers un tel réseau pédophile. Les jurés devront de plus dire si Michel Nihoul a été impliqué dans l'enlèvement et la séquestration de Laetitia Delhez, enlevée le 9 août 1996 avant d'être retrouvée vivante 6 jours plus tard dans la cave de Marcinelle. Celui-ci a toujours nié. La chambre du conseil de Neuchâteau et la chambre des mises en accusation ont donné, le 16 janvier 2003 et le 30 avril 2003, des réponses tout à fait différentes sur cette participation éventuelle de Michel Nihoul aux faits de séquestration et d'enlèvement. Pour la chambre du conseil, les liens entre Dutroux et Lelièvre d'une part, et Nihoul d'autre part, peuvent se résumer en deux points. "De par ses 'qualifications' dont il aime se vanter, Nihoul M. sera contacté par les deux intéressés pour solutionner des problèmes de chômage, de radiation de domicile, d'expertise et locations d'immeubles", a souligné la chambre du conseil. Et de préciser que les contacts plus fréquents en juillet et août 1996 s'expliquent par le trafic de stupéfiants dans lequel ils sont impliqués et la réparation de la voiture de Nihoul par une connaissance de Lelièvre et Dutroux. Sur appel du parquet et de parties civiles, la chambre des mises en accusation de Liège a conclu tout à fait différemment. Elle a non seulement estimé que Michel Nihoul était bien impliqué dans l'association de malfaiteurs impliquée dans les six enlèvements. Elle a en plus retenu à charge de Michel Nihoul l'enlèvement et la séquestration de Laetitia Delhez alors que le procureur général ne l'avait pas requis. Les jurés devront trancher.


Suite de l'avant-papier sur l'ouverture du procès en assise de Marc Dutroux, Michelle Martin, Michel Lelièvre et Michel Nihoul qui dès le 1er mars, soit près de sept ans et sept mois après leur arrestation, se retrouveront devant les assises d'Arlon pour répondre, notamment et à des degrés de responsabilité divers, de l'enlèvement, de la séquestration et du viol de six enfants et de la mort de quatre d'entre elles.

La thèse du réseau autour de Marc Dutroux se développe. De nouvelles personnes sont arrêtées. Le juge d'instruction Connerotte est dessaisi pour avoir participé à un souper avec une des victimes. Ebranlé, le pays s'interroge, d'autant plus qu'il apparait que les enquêtes sur les disparitions n'ont pas été exemptes de tout reproche. Le 17 janvier 2003, la chambre du conseil de Neufchâteau ordonne le renvoi en assises de Dutroux, Martin et Lelièvre. Le 30 avril, la chambre des mises en accusation y ajoute Michel Nihoul. Les quatre accusés sont loin d'avoir livré toute la vérité. Les aveux ne sont au mieux que partiels, contradictoires, émaillés de silence ou obtenus après avoir été confrontés à des faits matériels incontestables. A côté de l'horreur des faits, de nombreuses zones d'ombre subsistent malgré la longue enquête des juges Connerotte et Langlois. Elles seront explorées au cours des longs mois de débats devant la cour d'assises. Quel a ainsi été le sort de Julie Lejeune et Mélissa Russo ou d'An Marchal et Eefje Lambrecks pendant leurs longs mois de détention après avoir été enlevées à Grâce-Hollogne et à la côte et avant leur mort? A côté de telles interrogations factuelles, se pose immanquablement le pourquoi de tels actes: actes d'un prédateur isolé aidé de quelques personnes ou réseau dont les ramifications n'auraient pas (encore) été mises à jour.


 :( A suivre...
 

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Pat

Le Procès Dutroux
« Réponse #1 le: février 29, 2004, 01:24:13 »
Le procès de Marc Dutroux, Michèle Martin, Michel Lelièvre et Michel Nihoul s'ouvre maintenant dans deux jours, le lundi 1er mars.



Le "procès Dutroux" se déroulera, au niveau de la procédure, comme tous les procès d'assises du pays. Il débutera le lundi 1er mars, au palais de justice d'Arlon, par la constitution du jury. Les douze jurés effectifs et les douze suppléants seront tirés au sort parmi une liste de 180 personnes. La moitié d'entre elles ont été "choisies" sur la liste électorale provinciale et les autres au niveau de l'arrondissement judiciaire d'Arlon. La constitution du jury devrait durer plusieurs heures, voire même toute la journée.

Les moyens de procédure (cause d'irrégularité, dépassement du délai raisonnable, doute concernant un procès équitable, etc.) pourront ensuite être soulevés par les parties, conformément à l'article 312 bis du code d'instruction criminelle. L'arrêt concernant ces requêtes devra être rendu immédiatement par la cour.

La parole sera ensuite donnée à l'avocat général qui lira l'acte d'accusation, épais de 56 pages. Les avocats de la défense pourront alors exposer leur acte de défense. L'interrogatoire des accusés, qui comparaîtront tous détenus, pourrait durer plusieurs jours, voire une semaine. Chaque accusé devra expliquer sa version des faits.




Ce procès ravive des souvenirs douloureux pour les familles des six victimes, décédées ou vivantes, mais aussi pour les familles d'autres enfants disparus. On en dénombre une quinzaine en Belgique depuis trente ans. Parmi eux, Elisabeth Brichet. On est sans nouvelle de la petite Namuroise disparue en décembre 1989, à l'âge de douze ans.

La maman d'Elisabeth, Marie-Noëlle Bouzet, était l'une des invitées de l'émission spéciale diffusée hier soir sur RTL-Tvi et intitulée « Procès Dutroux : le chagrin et la colère ». Marie-Noëlle Bouzet a expliqué à Pascal Vrebos qu'elle décèle des connexions possibles entre le dossier Dutroux et celui de la disparition de sa fille, notamment sur certains suspects cités.

 :(  :(  :(
« Modifié: février 29, 2004, 01:28:27 par Pat »

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Hors ligne Alban

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Le Procès Dutroux
« Réponse #2 le: février 29, 2004, 12:01:22 »
Que de mauvais souvenir que d'entendre ce nom : Dutroux !

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vivi.fashion

Le Procès Dutroux
« Réponse #3 le: février 29, 2004, 12:06:49 »
c est bien triste mais ou va le monde franchemnt!! moi contre qq qomme ca j'ai bcps de haine et je veux qu il paye lui et c est complice pour le mal qui la fait mais bon qd ont vois deja la prison avec tv chauffage ect ect ben il est bien ou il est enfin bref je m arrete la car je suis révolte :angry:  :ph34r:  

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vivi.fashion

Le Procès Dutroux
« Réponse #4 le: mars 01, 2004, 21:05:58 »
ARLON, Belgique (Reuters) - Marc Dutroux a jeté un pavé dans la mare à l'occasion de l'ouverture, lundi, de son procès devant la Cour d'assises d'Arlon en affirmant qu'il ne constituait qu'un rouage d'un réseau belge de pédophilie.

L'ennemi public numéro un de Belgique, accusé d'une série d'enlèvements, de viols et d'assassinats de fillettes qui a bouleversé le pays, a relancé une thèse à laquelle croient beaucoup de Belges, sceptiques devant la théorie du "prédateur isolé", mais qu'il n'a jamais utilisée auparavant.

"Ce n'est pas parce que j'ai fait des conneries que je vais payer pour un système mafieux dont je ne suis pas le moteur," a-t-il déclaré dans une déclaration dont le contenu a été diffusé dimanche soir par la chaîne de télévision flamande VTM.

L'un de ses avocats, Ronny Baudewijn, a confirmé le contenu de "message", tout en le jugeant peu opportun à ce stade.

*"Ce n'était pas sa meilleure décision," a-t-il dit à des journalistes. "Je pense qu'il aurait dû faire cette déclaration quand il était censé la faire (mercredi prochain - NDLR)."

Marc Dutroux, qui a refusé d'être photographié lors de son entrée dans la petite salle de la Cour d'assises d'Arlon, une ville de 25.000 habitants située à 200 kilomètres de Bruxelles, adopte ainsi la stratégie de défense annoncée par ses avocats.

Vêtu d'une veste sombre et portant une cravate sous un pull de laine, il est apparu très calme lors de son entrée dans le box protégé par une épaisse vitre blindée, comme les trois autres accusés -- son épouse Michelle Martin, son complice Michel Lelièvre et un quatrième homme, Michel Nihoul.

"Je m'appelle Marc Dutroux," a-t-il répondu d'une voix posée au président de la Cour, Stéphane Goux. Profession? "Actuellement, je n'en ai pas". Domicile? "La prison d'Arlon", a-t-il ajouté avant de plonger le nez dans ses papiers.

DUTROUX SEMBLE SOMMEILLER

Quelques minutes plus tard, le président a signalé à l'un de ses avocats que Dutroux, qui a été placé aux côtés de son épouse, un choix curieux compte tenu de la terreur qu'elle dit ressentir devant lui, semblait sommeiller dans son box.

Larmes aux yeux, les parents d'An et Eefje, deux jeunes flamandes dont les cadavres ont été retrouvés le 3 septembre 1996, étaient présents dans la salle de la Cour d'assises.

A l'inverse, les parents de deux autres victimes, Julie et Melissa, huit ans au moment de leur enlèvement, brillaient par leur absence à ce procès auquel ils ne croient pas.

Les accusés sont arrivés très tôt, vers 07h00, au palais de justice cerné par une forêt de caméras et dans une température glaciale, bien avant le début du procès à 10h00.

Arlon a été placé sous haute surveillance policière et envahi par une armée de journalistes venus du monde entier pour assister à des audiences qui devraient durer au moins deux mois.

La première journée du procès, qui s'est déroulée sans aucun incident notable ni véritable manifestation, a été pour l'essentiel consacrée à la sélection des 12 jurés, un processus qui a démontré combien l'affaire Dutroux avait profondément marqué un pays halluciné par les errements de l'enquête.

Si de très nombreuses personnes parmi les 180 citoyens belges convoqués ont invoqué des raisons médicales ou professionnelles pour demander une dispense, plusieurs d'entre elles ont dit qu'elles ne pourraient pas supporter le procès.

"Je suis quelqu'un de très émotif," a expliqué une dame. "Rien que les avoir en face de moi, je ne pourrais pas".

Le procès entrera dans le vif du sujet mardi, avec la lecture de l'acte d'accusation, résumé de l'instruction criminelle la plus longue de l'histoire du pays, qui a duré plus de sept ans, et d'un dossier de 440.000 pages. Quelque 500 témoins seront appelés à la barre.

DUTROUX ACCUSE NIHOUL

Depuis des mois, les Belges sont abreuvés ad nauseam de programmes et suppléments spéciaux par les télévisions et les journaux qui replongent dans l'atmosphère de l'été 1996.

Si Sabine et Laetitia ont été extraites vivantes le 15 août de la cache où elles étaient séquestrées et violées, les cadavres de Julie, Melissa, An et Eefje seront retrouvés quelques jours plus tard dans les jardins de Dutroux.

Même s'il nie avoir tué les fillettes, accusant soit son complice Bernard Weinstein pour An et Eefje, soit son épouse, qui n'aurait pas nourri Julie et Melissa pendant leur captivité alors qu'il était lui-même en prison, Marc Dutroux a avoué suffisamment de méfaits pour être condamnée à la perpétuité.

Le témoignage de Sabine Dardenne, qui avait 12 ans lors de son enlèvement, devrait peser très lourd dans la balance.

"Je veux regarder Dutroux dans les yeux," a-t-elle déclaré il y a une semaine à une chaîne de télévision. "Lui montrer que je ne suis pas devenue folle, malgré ce qu'il m'a fait subir".

La principale question qui se pose déchire la Belgique depuis la découverte des cadavres: Dutroux était-il un prédateur isolé ou faisait-il partie d'un réseau de pédophilie?

Les Belges croient dans leur grande majorité à l'existence de réseaux, tout comme le parquet, qui accuse Michel Nihoul, un escroc condamné à de multiples reprises, d'y être mêlé.

Après être resté silencieux sur ce point pendant des années, Marc Dutroux a donc décidé d'accréditer la thèse du réseau.

Dans sa lettre à la chaîne de télévision flamande VTM, il accuse Michel Nihoul d'être la "charnière" du réseau.

"Michel Nihoul a tenu un rôle important dans cette affaire," écrit-il. "C'est lui la charnière. Je ne pouvais pas le dire avant, sinon il aurait fui à l'étranger"

L'homme souligne qu'il avait été "utilisé par d'autres" et se dit "en danger", la "mafia" gangrenant le système belge.

Le représentant de Michel Nihoul, Frédéric Clément de Clety, a quant à lui souligné que Dutroux ayant souvent changé de thèse, les dernières en date étaient "dénuées de toute crédibilité".
 :ph34r:  

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Pat

Le Procès Dutroux
« Réponse #5 le: mars 03, 2004, 13:15:57 »
:angry:

ARLON Marc Dutroux a pris la parole mercredi matin pendant une heure et demi. D'une voix calme, avec un accent carolo prononcé, Marc Dutroux a choisi de jouer la carte du "j'accuse'". Et il pointe notamment du doigt Michel Nihoul. Si Marc Dutroux a gardé Julie et Mélissa chez lui, c'était pour rendre service à Michel Nihoul, à qui il avait demandé "à charge de revanche" d'arranger quelques affaires judiciaires.

Dutroux a dit avoir découvert les gamines à son domicile en juillet 1995. Elles étaient assises calmement dans le divan et Lelièvre, Weinstein, Martin et Nihoul se trouvaient dans la pièce. Il ne s'est pas étonné de trouver des enfants mais a été plus surpris quand son épouse lui a expliqué qu'elles avaient été enlevées.

Quand il a appris de la bouche de Weinstein, qui avait abusé de Mélissa, ce qu'il risquait de se passer si elles allaient chez "Nihoul et compagnie", il a décidé de les cacher en laissant croire qu'elles avaient été emmenées dans un autre réseau. "Qui n'existait pas", a-t-il précisé.

Pour Marc Dutroux, les fillettes avaient le choix. Soit aller dans le réseau de Michel Nihoul, soit rester chez lui, où elles étaient tranquilles et bien traitées; son statut de libéré conditionnel ne lui permettant pas de "les mettre dehors". A 10H40, le président a suspendu la séance. Elle devrait reprendre vers 11H00 avec la suite des explications de Marc Dutroux.

Dutroux charge deux policiers

Interrogé par le président, Marc Dutroux a désigné mercredi Michel Nihoul comme le commanditaire de l'enlèvement d'An Marchal et Eefje Lambreckx. Il a dit avoir enlevé les deux jeunes Limbourgeoises à la côte belge en compagnie de Michel Lelièvre et deux policiers, présentés par Nihoul. Marc Dutroux a dit qu'il avait soustrait Julie et Mélissa au réseau Nihoul. Furieux et sous la menace, ce dernier lui a alors imposé de ramener deux autres filles pour son réseau.

Les deux Limbourgeoises devaient être emmenées à Bruxelles mais, en raison d'une panne sur l'autoroute la nuit de leur enlèvement, elles sont venues à Charleroi, a dit Marc Dutroux. Il a ajouté les avoir gardées une quizaine de jours et avoir sympathisé avec elles avant que Weinstein et Lelièvre ne viennent les chercher.

Pour rappel, Michel Nihoul n'a jamais été inquiété pour l'enlèvement d'An et Eefje.

Mort de Julie et Mélissa: Dutroux change aussi de version

Marc Dutroux a également donné une nouvelle version pour la mort de Julie et Mélissa, rejetant la responsabilité sur d'autres. Marc Dutroux a expliqué qu'en prévision de son arrestation le 6 décembre 1995, il avait préparé de la nourriture pour les deux jeunes Liégeoises et avait donné 230.000 francs à Martin pour qu'elles s'en occupe.

Il a dit qu'il s'attendait à les retrouver vivantes lors de sa libération en mars 1996. "Mais elles étaient décédées", a-t-il dit. Le président lui a fait remarquer que dans des déclarations antérieures, il avait dit qu'il avait tenté de ranimer les deux fillettes mourantes. Marc Dutroux a dit qu'il avait alors menti, "brodé" et raconté des "foutaises".

Il a encore précisé que, pendant sa détention, Julie et Mélissa, auraient été extraites de la cache de Marcinelle avant d'y être ramenées peu avant sa libération.

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Jeff

Le Procès Dutroux
« Réponse #6 le: mars 03, 2004, 13:25:23 »
Quelle horreur ce genre d'histoires. L'homme n'a pas de limite dans l'horreur décidément.  

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Pat

Le Procès Dutroux
« Réponse #7 le: mars 16, 2004, 23:22:51 »
Face aux critiques, Langlois assume (16/03/2004)



"C'est en fonction de vérifications que l'on voit s'il y a des ramifications", a dit le juge précisant qu'il n'était pas arrivé à cette conclusion.

ARLON Les deux conseils de Laetitia Delhez ont tenté mardi matin de laisser entendre, par leurs questions, que le juge d'instruction Jacques Langlois avait négligé la piste d'un réseau autour de Marc Dutroux. Parfois acculé sur des questions précises, s'arc-boutant à la moindre attaque, M. Langlois a répété que l'on semblait à nouveau faire le procès du juge d'instruction et qu'il assumait son travail.

Me Georges-Henri Beauthier et Me Jan Fermon se sont étonnés des âges des trois paires de victimes: enfants, jeunes adultes, jeunes adolescentes. M. Langlois a son interprétation. Il estime que Marc Dutroux agit par pulsion. Julie et Mélissa, enlevées fortuitement, ne peuvent le satisfaire sexuellement. Il se tourne alors vers An et Eefje qui sont plus âgées. Se rendant compte qu'il ne peut les manipuler, il jette son dévolu sur Sabine. Quand elle lui pose problème, il enlève Laetitia. "C'est mon avis personnel mais je n'exclus pas qu'ayant enlevé Laetitia, il aurait pu se débarrasser de Sabine", a dit M. Langlois.

Les deux avocats se sont interrogés sur la "méthodologie" de M.Langlois. Ils lui ont reproché implicitement de ne pas avoir pris en compte les indices qui auraient pu laisser entendre qu'il y avait un réseau derrière les quatre accusés.

Et les deux avocats d'enchaîner les questions. Pourquoi les filles ont-elles été enlevées deux par deux? Pourquoi ne pas avoir creusé les premières déclarations de Lelièvre qui, dans une première version, parle d'un réseau avant de se rétracter? Pourquoi ne pas avoir repris dans le dossier les déclarations de Nihoul qui, le lendemain de son arrestation, tente de négocier sa liberté avec le juge Connerotte? Pourquoi Dutroux, connu pour son avarice, propose-t-il à deux hommes 150.000 francs pour un enlèvement, si ce n'est pour en retirer le double à la revente?
Quelque peu irrité, Jacques Langlois a répété qu'il maintenait et assumait son travail. "Je ne peux pas partir de l'a priori qu'il y a un réseau", a dit le juge en précisant qu'il n'avait accordé du crédit aux déclarations de Michelle Martin et de Michel Lelièvre que parce qu'ils étaient confortés par des éléments du dossier.

M. Langlois a rappelé qu'il avait été saisi de faits précis.
"C'est en fonction de vérifications que l'on voit s'il y a des ramifications", a dit le juge précisant qu'il n'était pas arrivé à cette conclusion.

M. Langlois a expliqué que, s'il n'avait pas entendu en personne Laetitia Delhez et Sabine Dardenne, c'était pour ne pas les perturber psychologiquement alors qu'elles avaient déjà déposé auprès d'enquêteurs. "Si les propos des inculpés les avaient contredites, je les aurais réinterpellées," a ajouté M. Langlois, concédant qu'on pouvait "le lui reprocher".

Le juge Langlois sera à nouveau interrogé par les parties mardi après-midi après l'audition du juge Dominique Gérard.

Vu l'importance de l'affaire ayant secoué assez durement la Belgique, je me permets de vous tenir au courant régulièrement de ce drame...

J'ai été choqué, boulversé, et même ma plus jeune fille (Vivi) est très méfiante depuis déjà des années de tous véhicules s'arretant à sa hauteur....

 :(  :(  :(  :angry:


 

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vivi.fashion

Le Procès Dutroux
« Réponse #8 le: mars 17, 2004, 21:46:06 »
je vie depuis l affaire julie et melissa ds l angoisse d etre enlevé ou violer... non je peux mm pas vivre normalement!! pppfffffffffff mon dieu mais que devient ce monde il devient pourri cmm les etre humains... ont ne peut plus se premoner qd il fait noir seul mm accompagné c est dangereux mais ou va t on?? :angry:  :angry: je ss mega mefiente p-e meme parano mais ya de quoi?? qd deux type s aproche pour le chemin es ce que c est vraiment pour le chemin?? je prefere pas tenter de savoir...!! c est dingue qd meme et qdd j en voix certains qu il reste zen ^par rapport a ca je comprend pas!!  de toute facon c est clair dutroux est ultra proteger mais je voudrait rappler une chose dutroux est un monstre ok mais il a pas agit seul n oublions pas les autres criminel!! :angry:  :angry: hoalalala j y pense de +en+ de pas finir ma vie en belgique p-e la frances ont n entend pas tout ca qd meme?? enfin bon. bizz tlm

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Pat

Le Procès Dutroux
« Réponse #9 le: mars 19, 2004, 22:49:07 »
Le premier jour du procès la portière du fourgon mal fermés....

Aujourd'hui ?

Procès Dutroux - La clé peut ouvrir les menottes de Marc Dutroux (19/03/2004)
 
 
© EPA
Des gardiens et des détenus doivent être entendus.

ARLON La clé de menottes découverte mardi soir dans un paquet de sel situé dans une armoire près de la cellule de Marc Dutroux à la prison d'Arlon peut ouvrir des menottes telles que celles portées par Marc Dutroux, a expliqué le procureur du roi d'Arlon, Albert Militis, vendredi à l'agence BELGA.

La clé était située dans un paquet de sel datant de 2001, qui se trouvait dans une armoire fermée à clé, dans le hall non loin de la cellule de Marc Dutroux. Elle a été découverte mardi soir par un gardien. Suite à ce fait, le parquet d'Arlon a ouvert une information judiciaire. Marc Dutroux a été entendu jeudi soir par les enquêteurs.
Il a expliqué qu'il n'était pas du tout au courant de l'existence de cette clé. Il a confirmé qu'il avait appris sa découverte jeudi matin, via les media.

Il a également remarqué qu'il était victime d'une "tentative de déstabilisation" mais ne sait pas expliquer pourquoi, ni par qui. Marc Dutroux a déclaré que le paquet de sel ne lui appartenait pas. Cette déclaration est contredite par l'administration pénitentiaire, qui a remarqué que tout ce qui se trouvait dans cette armoire appartenait à Marc Dutroux.

La clé, un peu oxydée, correspond à un ancien modèle de menottes. Elle peut cependant ouvrir des menottes "de la nouvelle génération", comme celles que porte Marc Dutroux, notamment pendant son transfert entre la prison et le palais de Justice d'Arlon. L'enquête concernant cette découverte se poursuit, a confirmé M.
Militis. Des gardiens et des détenus doivent être entendus.  


La belgique grotesque, ridicule.... LAMENTABLE  :angry:  :angry:  :angry:  :angry: