MAGNIFIQUE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ouais ca marche enfin!!!!!!!!!!!
Je remet toute ma fic!!!!!!!!!
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*CHAP1
-Tu chantes faux, ça nique le tympan!
-C’est parce que tu conduis comme une merde !
-Comme une merde? !
–Ouais ! Tu te la joues rallye avec tes dérapages, tes accélérations et tes pointes qui donnent la nausée. Putain mais va moins vite! En plus y’a du brouillard, fait gaffe.
-Hala la... p' tite chochotte. Je suis a peine a 180 que t'as la gerbe ?
-J’ai le mal des transports j’te rappelle... Et regarde la route, tu vas nous mettre dans un fossé.
-Pfffff. Je suis tellement un pro que je peux conduire les yeux fermés.
-Déconne pas Marc... On arrive à Raccoon dans à peine 200 mètres...
-Look gars. Tu vois, les yeux fermés.
-Arrête tes conneries, on est en ville !
-Vas rien nous arriver j’te dis. No stre ...
-ATTENTION !!!!
Trop tard. La voiture percuta la chose de plein fouet, et fini sa course dans un mur après avoir fait 4 tonneaux. Les airbags avaient sauvé la vie des 2 jeunes, mais ils étaient tout de même sonnés, car le choc était extrêmement brutal. Ils leurs fallut plusieurs minutes pour reprendre leurs esprits
-Aaaaa, gémit Alex, on a faillit crever, t’es content ? ! Toujours à faire l’intéressant...
Son ami ne dit rien. Alex demanda:
-Rien de casser gars ?
-Rien, et toi ?
-Idem.
-Berk... t’as foutu plein de gerbe sur le pare-brise.
-J’ai pas vomi, s’indigna le brun.
-Hein? Alors c’est quoi?
Les 2 amis touchèrent la vitre, mais aucune substance ne se déposa sur leurs doigts. Le liquide foncé se trouvait en dehors. Alex se souvint alors de la forme, debout, errant sans but au milieu de la route.
Le grand, choqué, dit:
-Marc, on a shooté quelqu'un, c est du sang !
-T’en es sur ?
-Quasi certain. Faut aller voir, la personne est peut être en vie.
-Tu rigoles ? J’étais a plus de 150, aucune chance.
-On va voir quand même, allez.
Après être difficilement sortis de la caisse toute défoncée, les 2 hommes se dirigèrent vers le corps inerte qui gisait a terre. Ce qu’ils virent leur souleva le cœur, et pour une fois, ce fut le costaud qui vomit.
Le cadavre était déchiré au niveau de l’abdomen, déversant ses entrailles sur la route. Le crâne avait explosé en frappant le goudron et le cerveau (entièrement visible) baignait dans une flaque de sang grenat. Son visage était répugnant, couvert de plaies et de bleus, sa peau était extrêmement candide, tel un zombi de film horreur. Il avait les deux jambes tordues et déboîtées, le bras gauche était brisé et tranché, tenu de justesse par un mince morceau de chair. Le membre droit n’était plus relié au corps, et avait atterri sur un abri de bus proche d’ici. Partout autour, le sol était couvert de sang visqueux, de morceaux de cervelle gluants ainsi que plusieurs partie d'un peu tout le corps, comme cet oeil écrasé flottant dans un liquide jaunâtre.
Les 2 amis étaient pales, ils ne bougeaient plus. Soudain, un bruit les fit sursauter. Une poubelle venait de tomber par terre. Un homme et une femme s’approchaient lentement d’eux. Marc voulut s’expliquer :
-C est un accident, à cause du brouillard. Savez vous ou on peut trouver la police ?
Aucune réponse. Les personnes s’approchaient en boitant, la tête tombante fixant les jeunes hommes, les bras pendant mollement le long du corps.
-Mais qu’est ce qu’ils ont ? Se demanda Alex.
–Est-ce que vous savez où est le commissariat ? Répondez ! Bon sang, je parle pourtant correctement anglais.
Subitement, la femme se jeta sur lui et tenta de lui mordre un pectoral. Marc l’évita et la mâchoire claqua violemment dans le vide. Il y eut un horrible bruit de dents brisées, et la femme chuta au sol. Ce fut l’homme qui essaya de le mordre, Marc lui repoussa la tête en arrière, mais il fut quand même agrippé aux épaules. Le jeune homme aux yeux bleus remarqua que le fou avait un visage similaire a celui du cadavre. Il avait les mains pourries et les pieds en décompositions (car ce dernier était pieds nus). Alex, pratiquant l’aïkido, prit un bras a l’assaillant effectua un shiho nage et d’un coup de pied dans le creux du genou, le mit a terre. Son pote n’eut pas le temps de le remercier qu’une main agrippa brutalement son mollet. Il se retourna et vit les dents cassées de la femme se rapprocher de sa chair. Il se dégagea et, tel un footballeur, shoota violemment la face de la folle. Sa mâchoire s’arracha et vola à 2 mètres en répandant une giclée sanguine mélangée à de la bave sur le bitume. Désormais, la zombie ne pouvait plus mordre très fort et sa langue pendait lamentablement en l’air, de la salive rougeâtre coulait par terre.
-Viens, on se tire, cria Alex.
-OK, j’arrive.
Les 2 hommes détalèrent, abandonnant les 2 zombis qui se relevèrent afin de les manger. Ces derniers émirent une longue plainte rauque, avant de perdre la trace de leurs proies.
*CHAP2
Les amis stoppèrent leur course au milieu d'un square étrangement calme. Personne aux alentours, seulement une douzaines de corbeaux.
-Pfou, haleta Marc, on a eu chaud, ces enculés voulaient nous bouffer. Et t’as vu leur tronche ? Y sont pas humains. Quand j'ai explosé la gueule à l’autre, elle a à peine gémi, elle s’est tout de suite relevée.
–J’ai vu ça. Bon, faut aller aux flics.
Alex regarda la carte de la ville sur un panneau, brisa la vitre d’un coup sec de la paume de la main, arracha le papier et dit :
«-Le commissariat est à l’Est d’ici. On prend la route principale, ensuite on passe par une rue a droite, direction le musée de l’Histoire des Armes.
-Bonne idée, en passant, on fauche des guns discretos, pour se défendre contre les fous de tout à l’heure.
-Je sais pas... Si on rencontre d’autres anthropophages, on utilise nos couteaux. Si on est vu avec des armes a feu qui nous appartiennent pas, on aura de gros ennuis.
Mouais... on avisera là-bas. En route.
Ils prirent la direction de la sortie. Les corbeaux les remarquèrent, tous regardaient sournoisement les garçons en coassant désagréablement.
-J'aime pas ça, ils nous observent bizarrement, souffla le baraque inquiet.
-Ouais...
-C’est louche, ils ont pas peur, ils s’enfuient pas quand on s’approche.
Trois corbeaux s’avancèrent en sautillant, laissant apparaître la nourriture qu’ils picoraient : à la place de vers ou de graines comme les jeunes hommes s'attendaient à voir, il y avait dans le sable une main ensanglantée, la peau en lambeaux, les ongles cassés et relevés. Nerfs, tendons et ligaments se manifestaient à l’air libre, dans une bouillie de chair et de sang.
Un frisson parcouru la totalité du corps des amis.
-Cours !hurla le grand brun paniqué.
Son pote lâcha un énorme «PUTAIN» avant de s’activer. Les corbeaux s’envolèrent presque tous en même temps, dans un grand bruit de claquement d’ailes. Ils chargèrent les hommes qui filaient vers la sortie du square. Ces derniers se firent béqueter et lacérer méchamment. Alex eut les épaules en sang et Marc chuta a terre. Le brun ne s’en rendit compte qu’un instant après, lorsque plus un seul oiseaux ne le suivaient. Il se retourna, et voyant son ami en danger, se débattre avec difficulté, ramassa les briques d un mur écroulé à proximité et les balançât sur les bêtes noires. Le châtain aux yeux bleus sortit son couteau et frappa à l’aveuglette. Deux corbeaux tombèrent. Il poussa un hurlement de rage et en abattit 5 autres. Alex, pas vraiment adroit au tir, n’en assomma qu’un seul, mais avait réussi à disperser le reste. Marc en profita pour rejoindre son ami. De nouveaux réunis, ils fuirent sur la route principale.
-Quelles merveilleuses vacances, calmes, reposantes, ironisa Marc énervé, la peau meurtrie.
-Plus calmes que ça, tu meurs.
-Au moins, c’est moins banal.
-J’aurais préféré que se soit moins original. La, c’est vraiment la mer... Putain, non !pesta Alex.
Trois zombis marchaient vers eux en gémissant. Les 2 potes se regardèrent.
-On les feinte, je vais à droite et toi a gauche. La route est large, on risque rien, fit le brun.
-OK !
Ils contournèrent sans mal les morts vivants, trop lents, et se retrouvèrent 100 mètres plus loin, face à un horrible spectacle. 2 zombis étaient en train de dévorer un type au milieu de la route. Les garçons sortirent leurs lames et s’approchèrent. Trop près... Un zombi se jeta soudainement sur Alex qui perdit l’équilibre et lâcha son arme. Le monstre agrippait fortement sa jambe mais n’arriva pas à le mordre car il lui donnait des coups de pieds dans la tête à une cadence rapide. Marc empoigna le couteau de son pote et le planta brutalement dans la nuque du zombi. Il ressortit de l’autre coté en déversant du sang en grande quantité les baskets d’Alex. Le zombi bougeait encore. Marc l’acheva en lui enfonçant sa propre arme dans le crâne. Le second ennemi s’était relevé et l’agrippa dans le dos et planta ses dents dans son épaule. Marc hurla, puis, pour se dégager, se pencha en avant et envoya un puissant coup de coude à son agresseur, ce qui le fit lâcher son étreinte sans pour autant le faire souffrir. «ENFOIRE» cria Marc en lui écrasant son poing dans la gueule. 2 dents se brisèrent. Il abattit son pied sur le torse du monstre qui tomba sur le goudron. Il ne vit pas le cadavre du dévoré se réanimé et s’avancer derrière lui.
Cependant, le zombi n’eut pas le temps de le toucher. Alex, armé des 2 couteaux, trancha les 2 carotides de son cou avant de le coucher avec un coup sec de la paume de la main entre les omoplates. 2 mini geysers se formèrent de chaque coté du cou du zombi, éclaboussant la route ainsi que le dos de Marc. «Berk... » Fit ce dernier. Ils s’enfuirent à nouveau pour éviter de se faire manger par les survivants.
Un peu plus tard, ils arrivèrent devant le musée de l Histoire des Armes, et ils y entrèrent.