Vous n'y croyez plus, et ba si, jlai fait, j'ai ecrit un cahpitre!
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CHAP3*
-Nous allons organiser un banquet en votre honneur, vous serez grandement récompensé, toute la Chine sera au courant de vos actions et… Vous ne dites rien ?
Le capitaine se retourna. Toute la bande s’était éclipsée dans l’ombre.
-Mais ? Où sont-ils ?
Aucun des Tigres Noirs n’était intéressé par l’argent et la gloire. Leur fierté personnelle leur suffisait et pour eux, seule comptait…la vengeance.
Ils avaient rejoint leur campement dans la forêt et ils y passèrent le restant de la nuit, afin d’être au meilleur de leur forme le lendemain. Leurs actions commençaient a être réellement utiles ce qui les motivaient encore plus. Ils se réveillèrent au milieu de la matinée et en parlèrent. Ils étaient conscient qu’ils ne pourraient lutter contre une armée entière a eux seul, c’est pourquoi ils décidèrent de partir aujourd’hui même a la cour impériale pour presser l’Empereur de dépêcher son Armée. Si il ne le faisait pas a temps, d’autres innocents allaient encore périr. Ils prirent donc la direction de Luo Yang, capitale du Royaume de Chine.
Le groupe traversa les plaines sans encombres, et arriva a quelques kilomètres de la Forteresse de Xia Pi, dans un village en ruine totalement désert, si on ne compte pas les nombreux cadavres calcinés de paysans et de commerçants. Les dégâts étaient plutôt récent, car les corps commençaient seulement a se décomposer et on voyait encore de la fumée a certains endroit. Preuves que les Turbans Jaunes n’étaient pas loin.
-Il fait nuit, reposons nous.
-ok.
- Je le sens pas cet endroit…
Ils s’installèrent dans la seule ferme encore debout et s’assoupirent.
Ils furent réveillés au milieu de la matinée par d’étranges bruits lointains.
-C’est quoi ce boucan ? Se demanda Thi Bo.
-Aucune idée…
-On dirait un éboulement au loin.
-Bon, bougez pas, je vais jetez un coup d’œil, proposa Mi Ka Hel.
-Je viens avec toi attends, dit Ma Xhim.
Les deux amis partirent donc en direction du sommet de la colline la plus proche. Cela leur pris a peine une minute en courant. Une fois en haut, ils comprirent de quoi il s’agissait. Sous leurs yeux, il y avait le château de Xia Pi, et partout autour, et même dedans, des hordes de soldats qui s’entretuaient avec une rage meurtrière. Leurs cris de guerre, de douleur et de peur résonnaient dans tout Xia Pi. C’était le chaos total. Ma Xhim et Mi Ka Hel dévalèrent la pente en sens inverse.
Ils hurlaient :
-Vite les gars… En bas…
-Une énorme bataille a commencé….
-Hein ? Qu’est-ce que vous dites là ?
-C’est les…pfffff , Turbans Jaunes qui on attaqué la forteresse… dit Mi Ka Hel en reprenant son souffle.
-Faut… les aider … vite, ajouta Ma Xhim.
-Zut, les gars on se grouille.
-On laisse nos affaires inutiles, prenons juste nos armes.
Tous s’activèrent rapidement. Une fois parés, ils se regardèrent, et se serrèrent dans leur bras en se souhaitant de survivre, comme si c’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Chose qui pourrait facilement arriver, car ici, c’était la guerre, la vrai, pas de vulgaires escarmouches. Ils allaient affronter des milliers d’adversaires, ils y risquaient leurs peaux, mais cette bataille leur donnait une chance immense d’accomplir leur vengeance tant désirée. Puis, ils fixèrent le ciel, en serrant les dents, avant d’emprunter un sentier qui menait dans l’action. Ils n’avaient pas peur. Ils ne pensaient même plus à leurs proches morts. Ils voulaient seulement massacrer les Turbans Jaunes, les vider de leur sang, les exploser, les démembrer…
Ils chargèrent un bastion en hurlant, ce qui surprit leurs ennemis. Leur passage fut si violent qu’aucun ne survécut. Aussitôt, Flo Ri Han, accompagné de Tho Ma partit dans un attroupement, Ma Xhim, Mi Ka Hel et Thi Bo dans un autre. Le reste partit au Nord du château. Tous frappaient a l’aveuglette, découpant bras et jambes et défonçant les crânes. Le sang giclait de partout, et ils en étaient recouverts. Mais ils continuaient de se battre. Les coups pleuvaient de toutes parts, ils devaient esquiver, bloquer, avant de pouvoir espérer toucher leurs adversaires et de mettre fin a leurs misérables vies. Une flèche se planta profondément dans la cuisse de Lu Ka qui tomba par terre en hurlant. Deux Turbans en profitèrent pour lever leurs lances sur lui. Lu Ka en fit voler un en lui mettant un coup de pied dans la gueule. Il ne pu malheureusement pas éviter l’autre arme qui lui traversa les poumons et le cloua dans l’herbe piétinée. Il cracha beaucoup de sang par sa bouche, ses yeux faillirent jaillir de ses orbites, ses muscles se crispèrent, il tremblait. Son tueur souriait sadiquement, et s’amusait à appliquer plusieurs pressions sur sa lance pour le faire atrocement souffrir. Dans un dernier effort Lu Ka transperça son cou avec ses griffes, puis se redressa, l’objet de guerre toujours dans son torse. Il pleurait.
-N… non… je veux… p… pas… mourir…dit il avec une grande difficulté.
Il tituba, mais envoya en enfer quelques autres ennemis, puis tomba a plat ventre, ce qui fit ressortirent la lance de l’autre coté en l’achevant. Aucun de ses amis ne remarquera la scène, tous étant occupés à faucher les meutes hostiles qui sortaient de toutes part, en nombre infini. Mais Ha Min finit par tomber au dessus de son corps inerte. Il fut choqué de voir ainsi son ami d’enfance, mort, baignant dans son sang, les yeux vitreux, sans vie. Il ne bougea plus pendant un instant. Cela suffit pour qu’un lâche le frappe de son sabre dans le dos. Ha Min faillit tomber en avant, tellement la douleur était forte, mais il se rattrapa de justesse. Il serra les dents, la colère brûlait plus fortement qu’avant en lui. Il leva son naginata au dessus de sa tête et se retourna brusquement a le faisant tournoyer. Tous les ennemis autour de lui volèrent, dans une pluie rouge. Des morceaux de chair arrachés retombèrent un peu partout sur le champ de bataille.
-Sales chiens…, grogna Ha Min, courbé à cause de sa blessure.
Il rugit et chargea devant lui, tranchant tout ce qui passait à coté de lui. Il aperçut un guerrier mieux équipé que les autres.
-Arg, un officier sûrement… Le tuer… avant de… lâcher…
Le Tigre Noir, courut vers lui et d’un coup puissant de son arme le découpa horizontalement au niveau de l’abdomen. Le corps se sépara, faisant jaillir le sang. Les fibres musculaires, les organes, et les os se manifestaient dans une hideuse bouillie rougeâtre. Ha Min, vit trouble, il laissa tomber son arme, marcha sur quelques mètres en zigzaguant. Un Turban profita de sa faiblesse et le décapita avec une hache. La tête roula loin du corps. L’assassin rigola bruyamment, fier de son acte.
Ha Le Xi et Thi Bo se trouvaient contre l’unité de Pei Yuan Shao, un officier Ennemi. Ils parvenaient a résister a 2 contre 11. Mais pour combien de temps ? Ha Le Xi bougeait sans cesse pour éviter de se faire toucher, pendant que Thi Bo un peu à l’écart le couvrait avec ses flèches. Il faisait mouche a chaque tirs, mais lorsqu’il ne resta plus que Pei Yuan Shao et un de ses garde du corps, il se trouva a court de munitions.
-Raaaaaaaa pas maintenant. Ha Le Xi, tiens bon je vais me farcir un archer, j’ai plus de flèches.
-zut… Bon ok, mais grouille !
Il se prépara a contrer les assauts des 2 adversaires, qui maintenant débarrassé de l’archer voulaient en profiter pour tuer son ami. Le garde attaqua par la droite et l’officier par la gauche.
-Bon sang !
Ha Le Xi bondit en avant et fit une roulade. Les lames sifflèrent au dessus de sa tête, sans pour autant le toucher.
-J’ai eu chaud… se dit il.
Il se redressa et attendit le prochain assaut. Le garde courut sur lui en levant son épée. Ha Le Xi lui passa la sienne sur la gorge avant qu’il ne se la prenne sur la tête. L’homme s’affala contre la terre qu’il arrosa de son sang. L’officier hurla et frappa verticalement. Ha Le Xi évita la lame et abattit son arme dans son dos. Il le transperça ensuite de plusieurs coups dans le dos pour l’achever. Il revint ensuite en arrière voir ce que faisait Thi Bo.