L'abolition De L'esclavage

JOURNEE INTERNATIONALE POUR L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE
 
 

 
 
Le 2 décembre, réagissons contre l'esclavage

Le 2 décembre 1949, l'Assemblée générale des Nations Unies adoptait la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui. C'est pourquoi la date anniversaire de cet événement a été choisie pour sensibiliser l'opinion au problème toujours actuel de l'esclavage.

Les formes de l'esclavage moderne

On serait tenté de croire que l'esclavage n'existe plus de nos jours. Or, s'il est vrai que l'esclavage systématique de populations entières tel qu'il a pu être infligé autrefois en Afrique n'existe plus, d'autres formes d'esclavage subsistent encore. De nombreux êtres humains, dépouillés de leurs droits les plus élémentaires, sont exploités et privés de liberté. La prostitution, le travail forcé, touchent malheureusement particulièrement les enfants.
 
   source:http://carte.dromadaire.com

Il n'y a pas besoin d'aller très loin pour voir de l'esclavage!

Combien de conjointes (voire de conjoints)  sont  de véritables esclaves tout au service de leur "moitié" !!

L'esclavage a juste changé de nom, aujourd'hui on appelle ça des salariés

L'esclavage a juste changé de nom, aujourd'hui on appelle ça des salariés

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Je ne pense pas ... même si ce n'est pas toujours ce que l'on veut, le salariat est quand même loin du servage ou de l'esclavage !

le salariat est quand même loin du servage ou de l'esclavage !

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 :sapin:  :nbiggrin:
Je respecte ton ta façon de voir même si je ne la partage pas!  
... ... ... Mais il y a salaire et salaire

Tant que le travail n'est pas forcé ... ce ne sera pas de l'esclavage ou du servage.
Certes, ce n'est pas forcément plaisant, agréable, tout ce qu'on veut, mais il ne faut quand même pas confondre deux notions pareilles !

Que nombre de salariés et notamment de plus en plus d'employés de bureau forme un "prolétariat moderne", d'accord. Mais ce ne sont pas des esclaves ...
Ni pour le travail, ni pour la consommation, etc. Ils ont le choix (ils n'ont pas un flingue sur la tempe pour les obliger à travailler ou dépenser leur argent )

Avec une telle logique, il n'y a plus de limite et on peut glisser sur n'importe quel terme !

On a pas le flingue sur la tempe mais la menace d'arriver en fin de droit (ou de ne pas avoir d'assurance chomage en cas de démission) . Or, la tendance ne va pas vers une société de plein emploi... bien au contraire puisque dans le même temps, les entreprises délocalisent dans les pays pauvres. Et puis on a inventé plein de nouveaux concepts pour les sous-employés (qui souvent n'ont pas un salaire suffisant pour payer leur loyer) : RMA, interimaires permanents, CES, etc... et je ne parle même pas des entreprises dont les politiques salariales sont tristement connus (avec en tête de liste les hard discounter qui attirent de plus en plus de clients) !!!

Quant au  libre arbitre, face au matraquage publicitaire, ca me parait une notion bien illusoire !    Sans compter la pression sociale : tu le vois bien au quotidient, au boulot ou à l'école (le physique hélas, prime souvent sur le reste).  :online2long:

Je continue de penser que ce n'est pas de l'esclavage.

Je dirai même plus que c'est quand même le libre arbitre qui est derrière tout ça : c'est trop facile de dire que c'est de la faute d'untel ou d'untel, de la pub, de l'école, de la pression sociale, ...

Il faut assumer ses actes et essayer de voir un peu plus loin que le bout de son nez. Le monde ne tourne pas autour de soi

Enfin, je suis sûr que je prêche une convertie A moins que ce ne soit dans le désert Dans ce cas là, vivement une oasis afin de me recueillir

Si vous voulez blâmer quelqu'un veuillez blamer Bush svp, peut importe votre raison vous allez toujours avoir raison en autant que c'est Bush le responsable  
Au fait quand Bush est allé en France pour le 60e anniversaire du Débarquement il parlait en ANGLAIS!!!

Tiens mon philou nordique   , j'ai dégotté un article (par hasard, en plus) qui va t'interesser à double titre car on parle aussi de l'éducation nationale. Je précise que le titre, n'est pas de moi

Contrats Emploi Solidarité : Les serfs du public

Bien sûr, les objectifs étaient nobles - sur le papier, ils le sont toujours : « Favoriser l'insertion sociale puis professionnelle des salariés », « offrir au public bénéficiaire une reconnaissance personnelle », « assurer un travail d'intérêt collectif. »
Dans les faits, les CES ont surtout comblé les trous dans les établissements publics - sans creuser le déficit financier : de la main d'œuvre pas chère, docile car fragile, et jetable après usage.

« A l'ANPE, dans les petites annonces, c'était contrat emploi solidarité, contrat emploi solidarité... y avait que ça. » Divorcée et sans diplôme, avec une fille à charge et 800 F de pension alimentaire, Carole postule donc pour « ça ». Et elle obtient, en 1993, une place d'aide documentaliste au lycée de La Hotoie : « Je m'occupais des dossiers thématiques et de la partie administrative. » Donnant satisfaction, son CES est renouvelé trimestre après semestre, jusqu'à durer trois ans - l'extrême limite : « Ils me laissaient croire à un contrat emploi consolidé (CEC), mieux payé, plus sûr, mais c'était couru d'avance. Pour bien avancer, il faut toujours tendre une carotte. » Comme redouté, après un triennat de loyaux services, son chef la remercie gracieusement :
« Ils ont supprimé votre poste ? je demande.
- Tut tut tut. Ils ont repris un nouveau CES. » Tandis que Carole, elle, retourne à la case départ et concourt pour un nième CES dans un autre établissement. C'est ainsi, sans doute, que l'Education nationale lutte à sa manière contre l'exclusion...

la suite sur le site de Fakir en lien

NB : l'article n'est pas recent (2002) c'est pourquoi je ne l'ai pas mis en news. Par contre j'en ai programmé un autre sur l'interim.

Il y a, comme il y a toujours eu et comme il y aura toujours, des abus de langage ...

Certes, les conditions "ressemblent" (mais alors de très loin, comme vu de la Lune ) au servage, et je suis le premier à dénoncer tout ça, mais justement, il faut le dénoncer avec des mots appropriés

Je me demande ce que diraient tous ceux qui tiennent le salariat pour l'esclavage (ou le servage) s'ils étaient envoyé quelques siècles en arrière en tant qu'esclave ... Quoi ? Pardon ? Vous voulez revenir ? Mais vous savez, le salariat, c'est comme l'esclavage

Enfin, dernier rappel : c'est grâce au salariat que les femmes ont pu s'émanciper ! Petit rappel, il n'y a pas si longtemps en France, les femmes ne pouvaient pas voter, devaient avoir l'autorisation de leur mari ou de leur père pour aller retirer de l'argent à la banque, etc. Bref, même si dans la pratique nombre d'entre elles portait la culotte à la maison elles étaient loin d'être les égales de l'homme, elles étaient plutôt leurs esclaves ... ce qui a quand même changé aujourd'hui, difficilement, et c'est encore loin d'être parfait (ça ne le sera jamais).

Pour le salaire à l'éducation nationale, ne m'en parle pas. Ils ne m'ont donné que la moitié de mon "salaire" (esclave que je suis ) depuis octobre (alors, vu que je suis déjà sur un demi-poste, je vous laisse imaginer   ) et mes heures complémentaires de l'an dernier n'ont toujours pas été payées !