Silence les cadavres murmures
À Krystyna
Sur les sentiers de l’histoire humaine
La terre recouvre les fosses des morts
Triste mère, serrant contre son c½ur, les corps
De, tout son feu et son âme, ses enfants.
Bloqués dans le temps par la haine
Comme un regard figé sur pellicule
D’une petite main plongée dans le sang
Songeant à délivrer son dernier glas
D’une vie d’effroi s’envolant dans les nues
Et le vent emporte cette libellule.
Quitter la nausée d’être détenue
S’imaginer être reine et delà
Fermer ses yeux pétrifiés
La raison d’une carcasse torturée
Dénonçant toute cette démesure
D’une innocence brisée par la vie
Par l’espérance d’un « travail rend libre »
N’a amené qu’à des rêves trahis
Cette atrocité est un souvenir
Le devoir de mémoire un code d’honneur
La Shoah son macabre conte d’horreur.
-brg-
Le 04 décembre 2004
Deuxiéme poêmes dans le cadre: un an en Pologne. L'idée du troisiéme est trouvée et les mots viennent vite le tavail commence
demain, je crois le finir assez vite.
Terre noire
dédié à la Pologne.
Le noir est la couleur de cette terre
Sa chaire brulée plus d'une fois
Son âme coupé à libéré sa foi
Depuis son sang nourrit ses croyances
Et le ciel a revêtu le voile du deuil.
A la vue d'un peuple en souffrance
Subissant d'insupportables misères
Dieu perdu une larme et son orgueil.
Un pansement de bois en forme de croix
Soulage depuis ses infimes blessures
Et dans la protestation du "je crois"
C'est toute une révolte qui s'assure.
Or le pessimisme ronge leurs âmes
La violence sévie sur toutes ses teintes
Si l'histoire leur a été infâme
Maintenant, c'est eux qui forgent leurs craintes.
-brg-
le 07 mars 2005.
Edit Shadowman: J'ai corrigé quelques fautes, très bon poème 
Bon le poême dont je parle en début de page, je l'ai perdu mais c'est pas grave, il n'avait rien avoir avec la Pologne.
Si je le ressens je me repencherais dessus. Je l'ai perdu car j'ai perdu mon carnet de voyage à Riga. Je sais c'est con, y a pas d'autre mot.
Troisième poême. sensation des pays-baltes mais surtout la mer baltique.
Ballade sur mer gelée.
J’ai, comme le guide Jésus, marché sur l’eau
Mes yeux se figeaient sur ce plat glaçon
Que le temps avait fuis, tout semblait faux
Tel un forçat je gagné l’horizon
Je marchais sensible dans cette aventure
Cette découverte devenait ma cure
Le paysage m’apparût familier
Il ma trompé, mon ombre en est tombé
A chaque pas le frisson se mystifié
Un mythe bouscula la réalité
Deux sirènes échouées posaient sur la rive
D’un mouvement les pays mystiques dérivent
(Moi je n’ai pas le mien
J’ai celui d’un autre
Les uns le veulent propre
Et un, plus Européen)
Les mots se choquent à la mer baltique
Tout ces murs qui m’extirpaient VAS-Y
Mais la mer brisa le sceau magique
Et la monotonie, elle vie sans lit.
-brg-
Le lundi 4 avril 2005
Bac à sang
Au bout de son nez taché, une goutte de sang
Le chaos arrache les membres mous et flasques
Patauger dans l'immonde comme des enfants
Des clowns hallucinés cherchant du fantasque
S'étriper dans la joie
Rire de nos semblables
Se mutiler toi et moi
Et en faire une fable
Ne rien laisser transparaître du vol d'une idée
Empreinter les chemins directs de la clameur
Fuir, monter, fermer les portes sans se retourner
Abandonner tout ce qu'on a commis comme malheur
S'évader en rêve
Regarder un sourire
Se poser sur nos trêves
Et quelques souvenirs.
-BRG-
11 juin 2005
Fauche une vie
Un enfant extirpé du sommeil
Par les voix encombrantes de la nuit
Celles qui réclament des comptes comme des vieilles
D'un pauvre homme qui par ses saouls les maudits
Il se lève rageur l'orientation bondée de noir
S'illumine dans la glace en juge du soir
Et blablate un plaidoyé pour ces garces
Sur la vie qu'un homme lui trace
L'écoeurant conte pour lui un enfant
Regorge de perfides moralités
Qui lui fait monter la nausée, d'un élan
Il les assomme d'une belle vérité:
" Et la reconnaissance pour mon père
Qui depuis mon enfance m'inspire au rite
Moi, même les yeux bandés, je garde des repères
L'odeur de ses mots ont ce mérite
Certains y mettent de la vie, des couleurs
Mon père en a mis une chaude odeur
Ses charmantes histoires vous enivres
vous rattrapes et vous font vivre "
Soulagé, il écrase, ces conseillères qui nuisent
ferme les yeux sur l'empreinte qui le vise
S'avise de couler de la cire dans ses oreilles
Et se promet que jamais son haleine n'aura sa bouteille.
-BRG-
.. juillet 2005