A méditer...

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Re: A méditer...
« Réponse #45 le: octobre 23, 2005, 20:34:51 »
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Re: A méditer...
« Réponse #46 le: octobre 24, 2005, 18:14:19 »
Invitation de la Folie !

La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.

Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa : On joue à cache-cache ? Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité. Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
1, 2, 3,... - la Folie commença à compter.

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.

La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.

La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à nonante-neuf.

CENT ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher...

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...

Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda : Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.

La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour.

Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.

C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.

Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.

Auteur inconnu

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Re: A méditer...
« Réponse #47 le: octobre 24, 2005, 19:39:13 »

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Re: A méditer...
« Réponse #48 le: novembre 03, 2005, 17:05:51 »
Gagnants vs perdants !

Un gagnant fait toujours partie de la réponse;
Un perdant fait toujours partie du problème.

Un gagnant a toujours un programme;
Un perdant a toujours une excuse.

Un gagnant dit: " laisse-moi le faire pour toi "
Un perdant dit: " ce n'est pas à moi à faire ça ".

Un gagnant a une solution pour chaque problème;
Un perdant a un problème pour chaque solution.

Un gagnant dit " ça va être difficile, mais c'est possible "
Un perdant dit " c'est peut-être possible, mais c'est trop difficile ".

Un gagnant en fait le plus qu'il le peut;
Un perdant en fait le moins possible.

Un gagnant voit un " vert " près de chaque trappe de sable;
Un perdant voit deux ou trois trappes de sable près de chaque " vert ".

Un gagnant essaie constamment de s'améliorer;
Un perdant connait tout et empêche tout changement.

Un gagnant prend les décisions;
Un perdant les évite.

Un gagnant essaie toujours de trouver ce qui a causé un problème;
Un perdant essaie toujours de trouver quelqu'un d'autre à blâmer.

Auteur inconnu

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Re: A méditer...
« Réponse #49 le: novembre 07, 2005, 18:16:29 »
Épice de vie !

Il y a dans ma vie, une épice rare, inespérée,
je dirais même, bénie des dieux.
Cette poudre magique transforme mon quotidien
en rayon de soleil dès qu'elle se répand sur
un problème à résoudre, une solution à trouver.
J'ai cette chance inouïe de posséder cette substance miracle !

Quand je traverse des temps difficiles,
que mon quotidien me fait mal, qu'il y a un trop plein de vécu
et que j'ai besoin de courage et d'énergie
pour faire face au nouveau jour qui naît, et qui
doit se poursuivre malgré la coupure du temps,
c'est alors que mon épice magique vient saupoudrer
ma journée de compréhension, d'écoute active.

Son parfum me soutient, sa force me guide,
son arôme de discrétion me protège.
Le plus beau souhait que je puisse vous faire,
c'est de trouver cette poudre magique,
de la répandre avec amour.

Cette épice de vie a pour nom : " Amitié "

Auteur : Louise B. Giroux


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Re: A méditer...
« Réponse #50 le: novembre 10, 2005, 16:45:34 »
La vache éternelle !

«Quels animaux sont les plus avisés?» demande Plutarque.

Les vaches qui paissent en Hollande savent-elles qu'elles broutent l'herbe des Pays-Bas? Se soucient-elles de frontières, de passés militaires, de l'histoire des reines ou de celle des rois? Ou bien vaquent-elles à leurs affaires, indifférentes quant au site du pré, étrangères aux endroits, pourvu qu'il y ait du foin, quelque chose à manger? Que pensent-elles des clôtures, ces bêtes de l'enclos qui, de la prairie sauvage, ont oublié jusqu'à l'idée? Il y a, dans l'oeil de la vache, comme un voile d'ennui, un je ne sais quoi de résigné qui n'est pas pour l'avantager sous le rapport de la personnalité. Elle obéit au chien qu'elle pourrait encorner. Elle regarde passer les trains sans bouger, ne meuglant ni son espoir, ni sa contrariété.

Cette obsédée de la lenteur est un trésor de vie réglée. Elle se couche avant la pluie et se contente, pour l'hiver, d'une étable surpeuplée. La promiscuité réchauffe, comme on dit; cela fait tourner le sang que de se jalouser et que de s'entasser dans un recoin malpropre qui sent ce que la bande a digéré. Peu importe la condition, pourvu qu'il y ait du foin à la portée. De bouses en bérets, elles ne nous donnent que du lait. Des vaches, on dit qu'elles aiment la musique et les voix étudiées. Méditatives et renfrognées, elles se laissent volontiers berner. Prisonnières de notre industrie, elles tirent de la vie ce qu'en retirent les prisonniers, si ce n'est que, dans leur cas, il est permis de se demander si elles tiennent tant à s'évader.

Dépendantes et muettes, elles ont quand même des exigences. On ne peut jamais les laisser seules: allez les vaches, il faut rentrer! D'ailleurs, si nous leur en laissions le choix, prendraient-elles le bord du bois, iraient-elles se refaire une image dans quelque région éloignée? Ou bien rentreraient-elles en ville, sur le coin de nos rues se coucher, s'évacher, dans l'espoir secret qu'un jour ou l'autre, nous les déclarerions religieuses et sacrées?

En fait, nous savons bien peu de chose sur ce qui trotte dans la tête d'une vache. Nous connaissons mieux la psychologie de la sardine que celle de la première vache venue. Cousteau, sur le sujet, est muet comme une carpe. Pourtant, quand l'orage se déchaîne, la vache est forcément mouillée et quand elle pisse, c'est quand même un spectacle que de la voir pisser. Je verrais bien, un beau dimanche, à la télé, une émission d'une heure, en dramatique et en couleur, où le mystère de la vache nous serait, par un homme-grenouille, au compte-gouttes dévoilé. En troupeau, elles sont pourtant si belles à regarder, réparties ça et là à l'intérieur des lots électrifiés, dispersées sur les coteaux parmi les verts de l'été.

Les vaches qui, depuis maintenant des millénaires, observent les éleveurs et les regardent faire, ont sûrement sur le sujet une petite idée. Si elles ont l'air nerveuses et bêtes, c'est peut-être qu'elles redoutent le jour où elles auront à l'exprimer. Il y a, dans l'oeil de la vache, un soupçon d'ironie, et bien qu'elle soit manifestement nulle en mathématique, en histoire et en géographie, il apparaît, pour qui sait y voir, qu'elle est passée maîtresse en matière de culture et de philosophie.

SERGE BOUCHARD, anthropologue et écrivain
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Re: A méditer...
« Réponse #51 le: novembre 12, 2005, 16:18:24 »
Quand le soleil se lève !

Chaque matin, en Afrique, une gazelle se réveille. Elle sait qu'il lui faudra courir plus vite que le plus rapide des lions pour rester en vie.

Chaque matin, un lion se réveille et sait lui aussi qu'il lui faudra courir plus vite que la plus lente des gazelles s'il ne veut pas mourir de faim.

Peu importe que l'on soit gazelle ou lion en Afrique : quand le soleil se lève, il vaut mieux courir.

Auteur inconnu

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Re: A méditer...
« Réponse #52 le: novembre 13, 2005, 10:39:06 »
L'une de mes deux amies américaines m'a fait parvenir un texte que je me suis fait un plaisir de vous traduire, car il comporte quelques petites choses que j'aime bien et qu'il me plaît de partager avec vous dans cette rubrique :-


Lorsqu’en avril dernier, Maya Angelou fut interviewée au Oprah Show, oni lui demanda ce qu’elle pensait du fait de prendre de l’âge.
Là, face à des millions de téléspectateurs cette extraordinaire artiste noire américaine (danceuse, chanteuse, poète, écrivaine, activiste pour le respect des droits civiques) expliqua à quel point l’expérience était « excitante » ! chaque jour apporte un nouveau changement dans le corps, comme par exemple « la course des seins », ceux ci semblant effectivement s’être donné le mot afin d’arriver le premier à la hauteur de sa taille.

Le public présent croulait de rire tant ces paroles étaient prononcées avec humour et de manière aussi directe  par Angelou, qui poursuivit alors de manière très émouvante :

« J’ai appris que quoi qu’il arrive, qu’aussi mauvaise qu’ait été une de mes journées, la vie, elle,  continue ; demain est un autre jour et cela ira mieux.

"J’ai appris qu’il est facile de deviner une personne par la manière dont elle traite trois problèmes : une jour de pluie, des bagages égarés et les petites lumières mal mises dans l’arbre de Noël.
"J’ai aussi appris que quelles qu’aient été vos relations avec vos parents, ils vous manqueront lorsqu’ils auront disparu.

"J’ai appris que “gagner sa vie” n’est pas la même chose que réussir sa vie.

"Et j’ai appris  qu’il arrive que la vie vous offre une seconde chance.

"Il ne s’agit pas non plus de tout attraper avec les mains prises dans des gants de baseball, il vous faudra bien renvoyer la balle de temps à autre.

"J’ai compris que même si j’ai quelques problèmes , il n’est pas nécessaire que j’en sois un pour les autres.

"Qu’il est important que chaque jour l’on tende la main vers quelqu’un et qu’on arrive à le joindre, à le toucher.
Les gens aiment une embrassade chaleureuse, ou simplement une petite claque amicale sur l’épaule.

"Et j’ai aussi appris que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre ; les gens oublieront ce que vous avez dit, ce que vous avez fait, mais jamais les gens n’oublieront comment vous les avez émus, ce qu’ils ont ressenti grâce à vous.



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Re: A méditer...
« Réponse #53 le: novembre 13, 2005, 17:15:49 »
 :powa: c'est beau bastet  :bisous:
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Re: A méditer...
« Réponse #54 le: novembre 19, 2005, 18:15:04 »
Recommencer

    Nous sommes les oiseaux d’île nouvelle
    Tout est toujours à recommencer
    Nous allons créer d’autres cris d’oiseaux
    Tout est toujours à recommencer
    Nous allons créer des fontaines
    Et une eau propre et un ciel clair
    Nous allons laver nos yeux de nos larmes
    Aux chutes du fleuve Avenir
    Tout est toujours à recommencer
    Nous allons escalader les désastres
    Pour y planter la vie
    Nous allons aller au sommet
    De cet Everest de peine
    A force de courir à force de pâlir
    A force de nous cogner
    Dans les murs de ce bas monde
    Nous déboucherons dans les plaines de la Sagesse
    Et moi je te hisserai devant moi
    Comme la proue d’un vaisseau
    En pleine mer démontée
    Tout est toujours à recommencer
    Sur ma Pompéi ensevelie
    J’installerai un nouveau Pays.

Julos Beaucarne

Dans notre monde, il y a deux sortes de gens :
ceux qui prennent et ceux qui donnent.
Les premiers mangent mieux, les seconds dorment mieux.
Auteur inconnu

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« Modifié: novembre 19, 2005, 19:06:40 par Tekiro »
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Re: A méditer...
« Réponse #55 le: novembre 20, 2005, 17:20:48 »
Le cul des chevaux !

La distance standard entre 2 rails de chemin de fer aux US est de 4 pieds et 8,5 pouces. C'est un chiffre particulièrement bizarre. Pourquoi cet écartement a-t-il été retenu ?

Parce que les chemins de fer US ont été construits de la même façon qu'en Angleterre, par des ingénieurs anglais expatriés, qui ont pensé que c'était une bonne idée, car cela permettait également d'utiliser des locomotives anglaises.

Pourquoi les Anglais ont-ils construits les leurs comme cela ? Parce que les premières lignes de chemin de fer furent construites par les mêmes ingénieurs qui construisirent les tramways, et que cet écartement était alors utilisé.

Pourquoi ont-ils utilisé cet écartement ? Parce que les personnes qui construisaient les tramways étaient les mêmes que ceux qui construisaient les chariots et qu'ils ont utilisé les mêmes méthodes et les mêmes outils.

Okay, pourquoi les chariots utilisent-ils un tel écartement ? Et bien, parce que partout en Europe et en Angleterre les routes avaient déjà des ornières et un espacement différent aurait causé la rupture de l'essieu du chariot.

Donc, pourquoi ces routes présentaient-elles des ornières ainsi espacées ? Les premières grandes routes en Europe ont été construites par l'empire romain pour accélérer le déploiement des légions romaines.

Pourquoi les romains ont-ils retenu cette dimension ? Parce que les premiers chariots étaient des chariots de guerre romains.

Ces chariots étaient tirés par deux chevaux. Ces chevaux galopaient côte à côte et devaient être espacés suffisamment pour ne pas se gêner. Afin d'assurer une meilleure stabilité du chariot, les roues ne devaient pas se trouver dans la continuité des empreintes de sabots laissées par les chevaux, et ne pas se trouver trop espacées pour ne pas causer d'accident lors du croisement de deux chariots.

Nous avons donc maintenant la réponse à notre question d'origine. L'espacement des rails US ( 4 pieds et 8 pouces et demi ) s'explique parce que 2000 ans auparavant, sur un autre continent, les chariots romains étaient construits en fonction de la dimension de l'arrière-train des chevaux de guerre.

Et maintenant, la cerise sur le gâteau. Il y a une extension intéressante de cette histoire concernant l'espacement des rails et l'arrière-train des chevaux.

Quand nous regardons la navette spatiale américaine sur son pas de tir, nous pouvons remarquer les deux réservoirs additionnels attachés au réservoir principal.

La société THIOKOL fabrique ces réservoirs additionnels dans leur usine de l'UTAH. Les ingénieurs qui les ont conçus auraient bien aimé les faire un peu plus larges, mais ces réservoirs devaient être expédies par train jusqu'au site de lancement. La ligne de chemin de fer entre l'usine et Cap Canaveral emprunte un tunnel sous les montagnes rocheuses. Les réservoirs additionnels devaient pouvoir passer sous ce tunnel. Le tunnel est légèrement plus large que la voie de chemin de fer, et la voie de chemin de fer est à peu près aussi large que les arrière-trains de deux chevaux.

Conclusion : une contrainte de conception du moyen de transport le plus avancé au monde est la largeur d'un cul de cheval.

Les spécifications et la bureaucratie vivront pour toujours. Aussi, la prochaine fois que vous avez des spécifications entre les mains et que vous vous demandez quel cul de cheval les a inventées, vous vous serez peut être posés la bonne question.

Qui a parlé du poids de l'histoire?

Auteur inconnu


 :bye:
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Re: A méditer...
« Réponse #56 le: novembre 20, 2005, 17:45:40 »

Si c'est exact, c'est très amusant :lol:
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Re: A méditer...
« Réponse #57 le: novembre 20, 2005, 21:07:28 »
 :powa: :powa: :powa: :bravo: à un poil de cul prés...extra fripan dingue de cheval... :bisous: :bravo:
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Re: A méditer...
« Réponse #58 le: novembre 21, 2005, 17:27:25 »
[b]Étude portable ![/b]

Que le portable soit un substitut phallique, on s'en doutait un peu. Mais cela restait à démontrer. D'où l'idée de John Lycett et Robin Dunbar, deux chercheurs en psychologie de l'université de Liverpool. Ils se sont simplement installés pendant 4 mois dans un bar de la ville et ils ont observé les porteurs de portables.

Première découverte : Les hommes se démarquent radicalement des femmes. Oh, ce n'est pas qu'ils téléphonent davantage. Non, ce qui les distingue, c'est la visibilité de l'engin. Les hommes le sortent, le posent sur la table, le tripotent ? C'est parce que l'on n'a pas de sacs à main rétorquent les machos. Faux prétexte, répondent Lycett et Dunbar :
Même si le portable est silencieusement niché au fond d'une mallette, les hommes l'en extirpent. A l'inverse, les femmes le rangent aussitôt après avoir téléphoné. Cet exhibitionnisme peut même se chiffrer : Les portables visibles et non utilisés sont 3 fois plus nombreux chez les mâles.

2ème résultat : Plus il y a d'hommes dans le bar, plus ils ont tendance à sortir leur bidule. Signe typique d'un rituel compétitif, diagnostiquent les chercheurs. L'important n'est pas tant d'attirer le regard des femmes que d'écraser ses concurrents potentiels. D'outil de communication, le portable s'est ainsi mué en ornement culturel.
En fait, il est au mâle du IIIème millénaire ce que l'étui pénien est au Papou. Ou plutôt, c'est au paon qu'il faut comparer l'utilisateur du portable : la fréquence avec laquelle ces oiseaux déploient leur queue augmente, en effet, avec le nombre de mâles dans le voisinage. Mais si le pouvoir d'une queue colorée (chez le paon) semble évident, celui d'un téléphone portable (chez l'homme) l'est moins. Il n'est plus un signe de richesse, ni de prestige professionnel.

Alors quoi ? En fait, être greffé à un portable, c'est se glorifier d'avoir plein d'amis et d'être hyper demandé, ce qui est censé plaire aux filles.

D'autres médecins ont mis en parallèle la diminution du tabagisme chez les jeunes et la possession d'un portable : celui-ci remplacerait la clope dans le rituel d'intégration au monde adulte.

Suggérons aux sociologues d'approfondir la fonction sociale du portable. Que dire, par exemple, de l'impérialisme sonore des imbéciles qui, n'ayant pas compris qu'il suffit de parler normalement, persistent à hurler dans leur portable : cette expression de puissance acoustique est-elle comparable au brame du cerf ?

Les travaux de Lycett et Dunbar montrent comment le portable remodèle l'archaïque concours de quéquettes. Toutefois, à cause de la miniaturisation, c'est désormais le plus petit appareil qui est le plus performant. Et ça, c'est une vraie révolution.

Comment les machos vont-ils vivre ce bouleversement ?

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Re: A méditer...
« Réponse #59 le: novembre 21, 2005, 18:11:18 »
 :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :lol: :lol: ;)
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