Grève à l'université : de qui se moque-t-on ?

Je te  la soutiens,Philou
je suis pro thèse !
 

Deux semaines de blocage, organisé à Lille3 par une organisation non étudiante (avec les cadres de 40-50 ans qui viennent "donner les ordres et faire appliquer les règles" aux jeunots)

Mais le point positif est que pour la première fois depuis 5 ans, le séminaire doctoral a pour une fois réunit tous les enseignants-chercheurs puisqu'il n'y avait aucun cours

Faudrait presque une semaine de grève par mois

Comme c'est embêtant mon Philou... on te bouleverse ton train-train pour défendre les droits de tous !
Vive la grève universitaire et autogestionnaire !!! (m'amuse comme une petite folle... )

À Rennes : l'UNEF dénonce les votes aux AG... quand ça l'arrange

Quand l'amateurisme s'entremêle avec le syndicalisme juvénile, on en arrive à des situations ubuesques. À l'université de Rennes 2, où d'AG en AG, les étudiants favorables au blocage se retrouvent de plus en plus minoritaires, le syndicat étudiant d'extrême gauche n'hésite pas à condamner les votes et à remettre en cause les procédures qu'elle a elle-même instaurée : comptage des voix approximatif, intégration des voix de militants non-inscrits à l'université, etc. Des procédés bien connus de la part de mouvements étudiants mais aujourd'hui mis à mal par des étudiants opposés au blocage de leur fac et qui voudraient bien retrouver le chemin des salles de cours.

Blocage à tout prix

Rennes 2, au départ, est apparue comme la fac à la pointe du mouvement étudiant anti-CPE... mais dans cette université, les syndicats étudiants de gauche ont bien du mal à faire barrage à un autre mouvement, créé de toute pièce par des étudiants non-politisés : la "Coordination étudiante favorable au droit de grève opposée au blocage".
"La coordination rappelle que les organisations syndicales qui dénoncent la légitimité du vote de l’assemblée générale qui s’est tenue le mercredi 08 mars sont les organisations qui (...) ont jusqu’à hier refusé l’instauration d’un vote démocratique", souligne-t-elle dans un communiqué. "Les procédures de votation ne sont pas sécurisées et le décompte des voix est incontestablement approximatif. Le principe du blocage à tout prix l’emporte largement sur le débat démocratique", explique Anthony Métayer, reponsable de la communication au sein de cette nouvelle coordination étudiante.

Souci de transparence

"Afin d'assurer un décompte incontestable des votes des étudiants de l'université Rennes 2 concernant la poursuite de l'occupation des locaux, la direction de l'université se porte garante de l'organisation, le lundi 13 mars 2006, d'une consultation avec décompte des voix et vérification de la qualité d'étudiant de Rennes 2 des votants"a par ailleurs annoncé la présidence de l'Université dans un communiqué.

http://www.uhb.fr


Réflexion perso : Chez les étudiants , les grèves ne font un carton que sur les temps de cours , comme c'est étrange

une minorité radicale exploitant la majorité passive...
C'est pas le MEDEF, çà...?

Le MEDEF ... radical ....

Enfin, si on ajoute en plus l'absence d'argumentation et de réflexion, on aboutit à un non sens absolu

Ce que j'aimerai bien savoir, c'est combien parmi les étudiants qui votent pour le blocage de la fac ont eu leur premier semestre ...

Pourquoi n'a-t-on pas fait intervenir les forces de l'ordre pour vider ma fac ?
Il y a quelques années, pour déloger les sans-papiers, cela n'avait pas posé problème

Philou,
ton humour corrosif va encore être mal interprêté !
 
ah ! bon ? c'était pô de l'humour....

Pour l'occasion, je reconnais que mon humour était noir ... mais la comparaison me semble toujours pertinente

pour autant
tu restes en garde à vue !
 
tu enlèves ta ceinture et les lacets de tes chaussures !
tu as le droit de passer un coup de fil à ton avocat
mais attention, pas de coup de Philou !
 
Gardien !
retirez lui les menottes,
il a déja des mains !
 

C'est vrai que ça ressemble de plus en plus l'inquisition mais menée par des gardes rouges ... alors pêtez un coup, ça ira mieux après

Ca me choque toujours autant de voir des CRS faire leur boulot dans une universite. C'est du viol pour moi.
De la meme facon, je n'aime pas voir des chaises et des portes bloquees l'entree d'une fac. Une fois de plus c'est un non sens absolu.

Tout à fait d'accord ... moi qui ne suit pas nanar, je trouve pourtant que l'on a atteint un niveau de bêtise sans commune mesure

Pour "protéger" les usagers de l'université, il y a des caméras dans tous les couloirs une grille autour du campus et des vigiles qui vous foutent à la porte dès 18h30 (et vous dise que pour travailler davantage vous n'avez qu'à venir plus tôt, enfin pas avant 8h, c'est fermé )

Pour ma part, la sécurité des uns commence surtout par se bouger le cul quand cela est possible et ne pas laisser tout faire en prétextant qu'en intervenant on risque de se prendre un coup

Enfin, pour ma part, je n'irai pas jusqu'au viol mais je trouve ça particulièrement dérangeant, surtout lorsque c'est pour "virer" des sans-papiers qui ne font rien de mal (eux ne bloquaient pas la fac )

Et c'est reparti Plus de 2000 voix pour (le blocage) vs. moins de 1000 contre
Bref, je vais encore devoir montrer patte blanche (normal pour le loup de même couleur ) afin de rejoindre mon bureau demain

Par contre, j'espère ne pas devoir conduire ma belle jeudi faute de conducteurs de bus en grève

Désolée mon Philou mais je ne peux pas me retenir... je te  d'abord comme ça tu ne mettras pas dans cet état 

Pendant que tu te préoccupes de tes petits problèmes domestiques, moi, j'ai des copains qui se sont fait tabasser par des flics...

par des CRS (ce n'est pas du tout la même chose)

Pour mes problèmes domestiques, ça peut te faire rire, mais c'est surtout pour la planète que ça me dérange (même si je roule au GPL, lorsqu'il y a grève des conducteurs de bus, c'est des milliers de voitures en plus qui circulent)

C'est un peu comme à Paris : grâce aux verts, il n'y a jamais eu autant de bouchons
Je ne dirai pas de pollution parce que c'est pas vrai, c'était pire dans les années 60-70-80 mais ça s'empire au lieu de s'améliorer