QUATRAINS ELECTRIQUES...

la marge c'est la première ligne continue, finalement
que le jeune élève apprend à ne dépasser point
derrière laquelle surveillent les flics de l'enseignement
qui en cas d'infraction, déja retirent des points !
 

 

Allez ! Soyons soyeux fou !
 un petit cadeau dans la chaleur de l'été !
un petit poème chaud !
 

PLAGE ARRIERE…

Tirant sur leur voile, les gréements oscillent au gré du vent
Distendus vers le hot sans l’agrément de l’accommodant
A la vue panoramique d’une jolie dune qui buisson s’épila
Afin de sabler son maillot dans le triangle d’Arcachon Pyla !

Ici dos indu, dodue une jolie fesse difficilement cachée
Par un rikiki bikini, en microscopique habit qui nie
Dévoiler la chair fraîche, mais par le soleil enfiévrée
Le carmel d’un caramel, bronzage total de souris mini !

Là par les arrières, un rond popotin en peau potin
Cambré autant qu’ambré, image qui glace de son teint
Fendu d’un large sourire par l’invisible ficelle du string
Déformant votre prince slip éminence en statue de king !

Ici et là, sortie de nulle part,  poitrine au grand air offerte
Il ne sait plus à quel sein se vouer, tête de thon face au téton
Arrogantes auréoles avec fracas de ses moyens sont la perte
Alors sur le ventre, discrètement il plante une fondation béton !

Surtout lorsqu’elle ôte étage le haut, nonchalante fausse ingénue
Allumant d’artiste fesse les feux du bancale, le posant sur béquille
Devant les apprêts de cette reine de sablage, voilà que le roi est nu !
Prostré face à prose trait, chien en garde face à son jeu de quilles !

Pour sortir la tête haute en faisant profil bas, il faut baisser pavillon
Transformer l’appétit du piton rocheux en nain petit piteux ronchon
Mais comment gagner l’eau réfrigérante et pacifique de l’océan
Sans défiler toutes couleurs hissées entre les rangs des hauts séants ?

Comment cacher cet afflux sans gain, comment  big bosse camoufler,
Cette érection qui préside en ciel  telle l’aiguille d’un cadran solaire
La réduire en proportion congrue, éviter dans la mer l’amer camouflet
Enfin rentrer dans la poche grand courroux, ce plaisir au solide air !

Alors fermons quelques secondes les yeux afin de ne croiser, rieurs
Les bleues pupilles moqueuses de ces muettes ondines allumeuses
Et pensons fort sans se pincer qu’on se trouve dans un sage ailleurs
Recroquevillant dans sa coquille l’escargot qui les rend heureuses !

 

Dedans se déchausse
de la laine se défausse
désespoir de douche
c'est le bain de Bush !
 

ooops !
pardon pour le balbutiement !
 
Perçant son mystère, le rayon de soleil insolant
Par transparence furtive et fortuite d’un vêtement
En contre jour soudain déshabille cette inconnue
Traversant la rue en pleine lumière se voit nue !

TRès joli !