CritiqueBien que subissant l’esprit « Fin de Siècle », le style de l’artiste se développera au-delà du Symbolisme. Esprit libre, le peintre préféra suivre son imagination nourries d’images littéraires et de réflexions philosophiquess, il débutera une carrière bien loin de toute éducation académique.
Cependant il se mêle aux courants artistiques de son époque que ce soit en peinture ou en littérature, à savoir Emile Verhaeren, Odilon Redon, Edvard Munch, James Ensor, Pablo Picasso entre autres.
Léon Spilliaert observe intensément le monde qui l’entoure, son introspection est intense et livre des autoportraits visionnaires. De la nature il retient particulièrement l’immensité de la mer, l ‘étendue des plages ; son style est précurseur d’un géométrisme abstrait, d’un expressionnisme coloré.
Tout au long de sa carrière, Léon Spilliaert surprend et déroute ; l’être humain le préoccupe dans sa relation avec le monde. Son originalité se retrouve dans ses premiers lavis, des compositions empreintes d’une observation acérée, d’une grande justesse d’analyse et de psychologie.
L’exposition réunit plus de deux ans œuvres, abordant les deux pôles créatifs de l’artiste, à savoir des œuvres autonomes et des contributions à l’illustration. Les petits ouvrages à l’encre de Chine montrent bien la vision de cet esprit libre marqué par Nietzsche et Lautréamont notamment.
A côté de l’œuvre librement inspiré, l’exposition présente aussi les recueils et livres que Léon Spilliaert a illustrés. Une approche est proposée au visiteur par la présentation côte à côte eu travail de Spilliaert avec ses contemporains, affinités spirituelles, influences, partages.
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