La FIA a procédé jeudi à des tests nocturnes sur le circuit d'Indianapolis afin d'évaluer l'éclairage et la visibilité de la piste.
La FIA ne s'en cache pas. Contre l'avis des pilotes, en majorité hostiles à cette initiative, l'organe international envisage de mettre en place un Grand Prix de nuit qui pourrait être celui de Singapour. Jeudi, la FIA a testé les conditions de visibilité de piste sur le circuit d'Indianapolis, théâtre du Grand Prix des Etats-Unis ce week-end.
Le départ du week-end américain de Formule 1 pourrait être éclipsé par ces tests importants pour l'avenir de la Formule 1. Alors que Sébastian Vettel remplace Robert Kubica dans le baquet de la BMW Sauber, la FIA a procédé à des tests nocturnes surprises. Le Grand Prix de Singapour qui se déroulera l'année prochaine a été choisi pour la FIA à la fois pour son tracé en ville mais aussi pour sa capacité à organiser le premier Grand Prix nocturne de l'histoire de la Formule 1. Les émissaires de la FIA ont évalué les conditions de visibilité et par conséquent de sécurité des pilotes.
A environ 21h30 heure locale, plusieurs projecteurs ont été allumés sur le célèbre tracé d'Indianapolis, en partie sur la première moitié du circuit. La voiture de la FIA a pris la piste afin de pratiquer ces tests grandeur nature. Pendant 30 minutes, Bernd Maylander, le pilote de la voiture de sécurité, s'est essayé à la course nocturne. La compagnie américaine Musto Lights, qui officie déjà dans les course de nuit en Nascar, IRL et en Champ Car, a livré les éclairages pour cet essai. La FIA avait aussi dépêché quelques caméras réparties à différents virages afin d'évaluer les difficultés de filmer les voitures de course en action, dans ces conditions de visibilité précaire. La polémique n'a pas fini de gonfler, un Grand Prix de nuit est-il nécessaire? A la FIA, on pense que oui.