Dans quelques jours plusieurs filles musulmanes se verront exclues du cursus scolaire car elles tiennent à porter leur voile ; face a cette crise un collectif verra le jour, afin de soutenir ces filles.
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Donc si on veut porter des casquettes on collectif verra le jour afin de nous supporter?
Être musulman de vous mets pas au dessus des autres donc vous allez respecter les mêmes règles que tout le monde: rien qui couvre la tête d'aucune manière
Et non je les critiques pas je les mets égales à tous au contraire
Zen avez point entendu parler là bas ?? :bye:
Article Liberation (http://www.liberation.fr/page.php?Article=234911)
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Si !
(http://www.cyberpresse.ca/monde/images/082004/f4fa101.jpg)
Deux journalistes français pris en otage en Irak[/size]
Agence France-Presse
Doha
Les deux journalistes français portés disparus en Irak depuis plus d'une semaine ont été enlevés par un groupe islamiste qui réclame l'annulation dans les 48 heures par Paris de la loi sur le voile islamique, a annoncé samedi soir la télévision Al-Jazira du Qatar.
Al-Jazira a diffusé deux brèves séquences vidéo montrant les deux journalistes, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, qui annoncent être les otages du groupe l'«Armée islamique en Irak».
Ce groupe est le même que celui qui a revendiqué l'assassinat du journaliste italien Enzo Baldoni, annoncé par Al-Jazira dans la nuit de jeudi à vendredi.
«Nous sommes avec les frères de l'Armée islamique en Irak», a commencé par dire dans un arabe approximatif Christian Chesnot, en T-shirt gris. «Moi, je voudrais dire à ma famille d'abord que tout va bien», a pour sa part dit en français Georges Malbrunot.
Les deux hommes sont apparus les traits tirés mais en bonne santé, avec une barbe de quelques jours.
Les deux séquences ont pour arrière-plan une large banderole noire frappée du nom du groupe en lettres arabes rouges, et de la carte de l'Irak barrée par un fusil-mitrailleur Kalachnikov.
Il s'agit du même fond que celui de la vidéo annonçant la capture et l'exécution du journaliste italien.
Christian Chesnot, pigiste des radios publiques Radio France et Radio France Internationale (RFI), et Georges Malbrunot, envoyé spécial des journaux français Le Figaro et de Ouest-France, ont disparu en Irak le 20 août alors qu'ils devaient quitter ensemble Bagdad pour se rendre dans la ville de Najaf.
Cette ville sainte chiite était alors le théâtre de combats entre l'armée américaine et les miliciens du chef radical chiite Moqtada Sadr.
Selon la chaîne qatariote, le groupe exige que «la France annule, dans un délai de 48 heures, la loi interdisant le voile» islamique à l'école publique, en soulignant que «cette loi est une injustice et une agression contre la religion musulmane et les libertés individuelles».
A Paris, le ministère des Affaires étrangères a indiqué samedi soir que les autorités françaises restaient «mobilisées» et appelaient «à la libération des deux journalistes français», soulignant qu'il ne fera «pas d'autre commentaire à ce stade». La présidence de la République, contactée par l'AFP, n'a pas réagi dans l'immédiat.
Les responsables des rédactions de Radio France et de RFI se sont par ailleurs déclarés inquiets samedi soir sur le sort des deux hommes, mais soulagés qu'ils soient toujours en vie.
A Doha, le Comité des oulémas musulmans, principale organisation religieuse sunnite, a lancé dans la nuit de samedi à dimanche sur la télévision Al-Jazira du Qatar un appel à la libération des deux journalistes.
«Au nom du Comité des oulémas musulmans, nous exhortons les ravisseurs à libérer ces deux» journalistes, a lancé Cheikh Abdessatar Abdeljawad, membre de ce comité.
Cheikh Abdeljawad a en même temps appelé la France à «revenir sur sa décision» d'interdire aux élèves des écoles publiques le port de tenues ou signes religieux ostensibles, et notamment du voile.
La loi interdisant le port ostensible de signes religieux à l'école avait suscité de vives protestations des pays arabes, de religieux musulmans, et d'une partie de la communauté musulmane en France, qui y ont vu une attaque contre l'islam.
Ce texte doit s'appliquer à partir de la rentrée scolaire française, jeudi prochain. Des manifestations contre cette loi ont eu lieu à la fin de l'année 2003 et au début de 2004 au Liban, à Bahreïn, en Jordanie, en Egypte, en Indonésie et dans la bande de Gaza.
Une lettre au nom d'un groupe inconnu, «Les serviteurs d'Allah le puissant et le sage», avait alors menacé la France d'attentats, tandis que le numéro deux du réseau terroriste Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, avait estimé que l'interdiction du voile dans les écoles publiques françaises «dénote une fois encore la rancune des Croisés occidentaux contre les musulmans».
La France, qui était opposée à la guerre en Irak, ne participe pas à la Force multinationale dirigée par les États-Unis dans ce pays.
Le groupe qui détiendrait les deux journalistes français a revendiqué dans la nuit de jeudi à vendredi l'assassinat du reporter italien Enzo Baldoni, à l'expiration d'un ultimatum de 48 heures donné au gouvernement italien pour rapatrier ses troupes d'Irak. Al-Jazira avait indiqué avoir reçu une vidéo montrant le corps de Baldoni après l'exécution.
Ce groupe avait déjà exécuté deux otages pakistanais enlevés le 23 juillet. Il a également revendiqué le rapt du consul iranien de Kerbala, Fereydoun Jahani, et menacé de le tuer si l'Iran ne libère pas 500 prisonniers de la guerre qui avait opposé l'Irak et l'Iran de 1980 à 1988.
A ce jour, une trentaine de journalistes ont été tués depuis le déclenchement de la guerre en Irak en mars 2003. Leur nombre varie en fonction des critères utilisés par les différents groupes de défense de la liberté de la presse: 24 selon Reporters sans Frontières (RSF), 31 selon l'Association Mondiale des Journaux (AMJ) et 35 selon l'International Press Institute (IPI).
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