Sont capables de tout pour faire parler d'eux les americains.Bonne idée :D
Qui n' a pas de mp3 sur son Pc?
Encore un sujet de sondage pour Pat :rolleyes:
Maintenant lorsque je lis, 20 euros le CD c'est cher. Oui c'est cher. Mais en quoi cela justifie le piratage? Je ne comprend pas bien.Même à 10€, le pseudo pirate continuera de taquiner le P2P pour avoir sa musique gratos. ça de vient de plus en plus courant que les gens (Djeunz ?) veulent s'approprier tout sans rien payer.
Il y a a quand meme une grande difference entre location et telechargement P2P sur le net. Le prix d'un DVD louable est relativement eleve. De plus tu ne possedes pas les biens que tu loues contrairement aux copies.un DVD ou une VHS çà se copie aussi :wub: facilement
Surtout qu'on trouve de cd pas cher c'est les disquaires, dans les boutiques d'occaz ou encore sur le net.cela n'empèche que p2p est très serviable pour reconnaitre le contenu d'un cd avant de l'acheter ou non
D'ici 2008, les ventes de musique numérique en ligne représenteront un tiers du marché aux États-Unis et près de 20% en Europe, selon une étude
Les sites web de vente de musique par téléchargement vont rendre le compact-disc obsolète d'ici cinq ans, mais la moitié des entreprises qui se lancent dans le commerce de fichiers musicaux sur internet disparaîtront d'ici la fin de l'année, selon une étude de la firme américaine Forrester Research.
D'ici 2008, les ventes de musique numérique en ligne représenteront un tiers du marché aux Etats-Unis et près de 20% en Europe, pour un chiffre d'affaires total de plusieurs milliards de dollars, précise l'étude, rendue publique à Cannes à l'occasion du Midem, le marché professionnel international de la musique.
"Le secteur est en train d'assister à un changement total dans la manière dont les gens consomment la musique", a déclaré Josh Bernoff, analyste chez Forrester.
Selon lui, le marché de la vente de musique par téléchargement pèsera 300 millions de dollars aux États-Unis en 2004, alors qu'il était encore négligeable l'année dernière.
"D'ici 2007 ou 2008, seules les personnes âgées auront encore des CD", a-t-il ajouté.
UN PRODUIT REVOLUTIONNAIRE CONDAMNÉ À SON TOUR
Lancé il y a vingt ans, le compact disc avait révolutionné l'industrie musicale et entraîné la quasi-disparition des cassettes audio et des disques vinyles.
La musique vendue sous forme de fichiers informatiques n'offre pas une meilleure qualité de son que le CD, mais elle a l'avantage de pouvoir être facilement stockée et transférée sur un grand nombre d'appareils différents, de l'ordinateur au baladeur numérique en passant par la chaîne de salon, l'autoradio ou le téléphone portable.
De nombreuses entreprises se sont lancées sur ce créneau, mais nombre d'entre elles sont des nouveaux venus dans le secteur de la musique, comme Coca-Cola, qui a ouvert un site de vente de fichiers musicaux par téléchargement la semaine dernière au Royaume-Uni.
Un responsable de l'industrie du disque a estimé que pas moins de cinquante nouveaux venus vont investir le marché de la musique sur internet, de l'opérateur télécoms britannique Cable & Wireless au géant américain de la grande distribution Wal-Mart.
"D'ici la fin 2004, la moitié des entreprises qui se sont lancées seront sorties du marché", a prédit Josh Bernoff, qui compare cette ruée vers la musique à la folie internet de la fin des années 1990.
"Je n'avais pas vu un tel niveau d'exubérance irrationnelle depuis l'apogée de la bulle (internet)", a-t-il ajouté.
Selon certaines études récentes, l'apparition de sites musicaux licites semble avoir provoqué une baisse du piratage via les services d'échanges de fichiers "peer to peer" (de poste à poste) tels que Kazaa, où les internautes peuvent piocher gratuitement dans un catalogue musical gigantesque.
Mais l'impact du piratage sur internet reste très élevé. Forrester estime qu'aux Etats-Unis, l'échange de fichiers musicaux chez les 12-22 ans a provoqué à lui seul un manque à gagner de 700 millions de dollars pour l'industrie du disque l'an dernier.
L'industrie du disque va en cour contre le transfert de musique sur Internet
Presse Canadienne | Le 16 février 2004 - 18:54
L'industrie canadienne du disque lance une offensive contre les gens qui partagent leurs collections de pièces musicales avec des millions d'autres personnes sur Internet.
L'Association de l'industrie canadienne de l'enregistrement a demandé lundi à la Cour fédérale d'obliger les fournisseurs Internet que sont Bell Canada, Rogers Cable, Videotron, Telus et Shaw Communications à divulguer l'identité de 29 clients accusés de pirater de la musique à large échelle.
Comme l'a fait l'industrie américaine de l'enregistrement, l'an dernier, l'Association invite les cinq plus grands distributeurs de services Internet au pays à identifier les nom, adresse et adresse électronique des gens qui conservent de nombreux fichiers MP3 sur leur disque dur, puis les rendent accessibles gratuitement sur Internet. Ces noms et adresses sont actuellement protégés par la loi sur la protection de la vie privée.
"Notre message s'adresse à tous les Canadiens. Vous devez quitter les sites illégaux et cesser de télécharger de la musique. Tout le monde reconnaît que cette sorte de distribution est illégale en droit canadien", a commenté à l'extérieur du tribunal Richard Pfohl, l'avocat représentant l'industrie de la musique, y compris les sections canadiennes de BMG, EMI, Warner, Virgin et Universal.
La société Telus a fait valoir lundi que l'identification de ces internautes n'est pas simple. Par exemple, un des trois noms que Telus a été priée de fournir n'avait même pas de compte auprès de la compagnie au moment de l'infraction présumée, a dit un avocat de celle-ci.
Comme cela a été le cas pour des Américains, l'an dernier, les titulaires d'adresses Internet ne sont pas nécessairement les coupables. Dans un cas, un grand-père qui n'avait jamais allumé un ordinateur de sa vie a été poursuivi pour les actions de ses petits-enfants.
La compagnie Shaw affirme qu'elle doit d'abord protéger la vie privée de ses clients.
Pour leur part, Bell Canada et Rogers souhaitent avoir du temps pour aviser leurs clients, de manière à ce que les voleurs allégués puissent s'assurer les services d'un avocat.
Vidéotron, au Québec, est la seule compagnie qui ne conteste pas l'ordonnance. La société invoque le fait que son propriétaire, Quebecor, se préoccupe du piratage dans d'autres secteurs de ses activités, qui comprennent la presse écrite, la télévision, les services Internet et les disques compacts.
Les procédures en Cour reprendront le 12 mars prochain.
Comme plusieurs industries d'enregistrement dans le monde, l'industrie canadienne du disque est aux prises depuis quatre ans avec un déclin des ventes de CD, qu'elle attribue à l'explosion de la pratique d'échanges de fichiers qui a débuté avec Napster, à la fin des années 1990.
Subject: Problème de Copyright.
Cher(e) abonne(e), Nous avons reçu un mail nous informant que vous telechargiez ou permettiez le téléchargement de films, logiciels, de clés et/ou oeuvres musicales via les Systemes peer to peer accessibles sur le réseau internet.
Nous vous rappelons que cette pratique est contraire a la législation française des lors que vous ne disposez pas des droits ou autorisations pour réaliser de tels actes.
Aussi, a défaut d'etre titulaire des droits ou autorisations sur le ou les contenus concernes, nous vous conseillons vivement de cesser cette pratique dans les plus brefs délais afin de vous prémunir d'une éventuelle plainte déposée a votre encontre par l'organisme possédant les droits sur ce ou ces contenus.
Veuillez trouver ci-dessous une copie du mail que nous avons reçue. En restant a votre disposition pour tout renseignement complémentaire, nous vous prions d'agréer, Cher(e) abonne(e), l'expression de nos salutations distinguées.
Cordialement, Service Abuse Club-Internet.
Ce qui me surprend est qu'a l'arrivée de la cassette audio il n'en faisaient pas tout un fromage. L'argument qualité numérique ne tient pas la route, à l'époque, avec une bonne platine cassette la qualité de la copie etait tres bien. Le mp3 n'est pas toujours hyper top.
Ne serait ce pas qu'un moyen pour recuperer du pognon??
A mon avis, ce qui doit deranger (et c'est comprehensible) c'est le manque a gagner généré par les pirates qui vendent leurs copies. Dans les pays asiatiques et de l'Est se trouvent des réseaux mafieux tres bien organisés et bien équipés qui ramassent un maximum d'argent.:oui: <_<
Le moyen simple de lutter contre le piratage serait d'interdire la vente des graveurs aux particuliers .
Allez , je jette un pavé ici ... reçu par mail , je n'ai pas vérifié les chiifres avancés !En effet , on voit les choses autrement ...
Instructif...
Chacun d'entre nous a entendu parler du jugement d'Alain Juppé.
Dans le numéro 18 357 du Monde daté Dimanche - Lundi 1-2 février 2004,
on trouve la somme d'argent public "détournée" durant la période des
emplois fictifs. On estime cette fraude à 2,4 millions d'euros...
Dans le même numéro, on trouve la condamnation d'un internaute coupable
d'avoir vendu des MP3, pour une somme totale de 5 511 euros... L'homme
est veuf avec trois enfants à charge.
Alain Juppé = 2 400 000 Euros à l'Etat = 18 mois de prison avec sursis.
L'internaute = 5 511 Euros aux maisons de disque = 6 mois ferme.
Alain Juppé = vol de l'Etat = jugement trop sévère = intervention sur TF1.
L'internaute = vol de sociétés privées = bon jugement = ferme ta gueule.
Alain Juppé = "consternation" = campagne de soutien.
L'internaute = bien fait pour sa gueule = rien.
Aucun média ne s'est amusé à de tels rapprochements.
Dommage : c'est instructif.
PS : que tous ceux qui jugent bon de transmettre cette comparaison à
leurs correspondants le fassent, et sans limite.
Plus que jamais la réalité rejoint la science-fiction, et dans ses visions les plus noires. La société Veritouch spécialisée dans les systèmes de sécurité biométriques vient de présenter à la RIAA et à la MPAA son lecteur iVue. Sa caractéristique principale : il faudra s'identifier grâce à son empreinte digitale avant de pouvoir lire les oeuvres.
Traditionnellement, les systèmes de cryptage se basent sur un système de clé privée que l'on peut partager très facilement en communiquant sa clé par un simple copier/coller. Avec l'iVue, notre clé privée devient le bout de notre doigt. Les contenus sont chiffrés et déchiffrés en fonction de notre empreinte digitale. Plus question donc de copier le contenu sur un CD ou un DVD, et il devient en plus impossible de prêter son lecteur à un ami pour qu'il profite de ce "bijou technologique".
L'iVue disposera d'une caméra embarquée de 1.5 megapixel avec zoom numérique 32x et d'un système de téléchargement sans fil sécurisé à la demande (WOD, wireless-on-demand). Les contenus distribués par wifi et chiffrés par l'empreinte digitale de la personne autorisée à les lire seront ainsi au centre de la technologie. Selon Veritouch, il s'agit là du moyen d'éliminer le piratage et le partage illégal de fichiers. Les majors seraient bien sûr intéressées...
Dès la fin de l'année, les premiers contenus vidéo et musicaux devraient ainsi être disponibles pour le lecteur, lequel a été dessiné par une société spécialisée dans le design de grande qualité (un critère devenu important pour les lecteurs portatifs depuis le succès de l'iPod).
Lorsque l'on voit jusqu'où le contrôle de l'industrie sur le consommateur peut aller, on se demande encore une fois et plus que jamais si le gouvernement ne ferait pas bien de dénoncer purement et simplement les accords OMPI de 1996 qui visent à accorder une protection juridique à ces systèmes de DRM.
:blink: :blink: ils sont fous !!!!!:oui: :wub: :wub: :wub:
Mercora : un partage légal des MP3
Mercora est un logiciel qui permettrait aux utilisateurs américains de diffuser en toute légalité des MP3 qu'ils partagent.
Mercora est un logiciel P2P qui permet notamment le partage de photos avec parents et amis, l'expédition des messages instantanés et la diffusion Web de pièces musicales en format MP3 et WMA.
La légalité de la diffusion Web de Mercora proviendrait de son caractère non interactif. Le réseau de Mercora pourrait aussi bien diffuser une pièce musicale que l'utilisateur écoute localement, que d'autres qui font partie des pièces partagées.
Selon le site Web de Mercora, ce système serait légal aux yeux de la loi américaine sur la protection des droits d'auteur (DMCA) - la loi en vertu de laquelle la RIAA a poursuivi jusqu'à présent près de 3000 internautes américains - à condition, bien entendu, que les pièces musicales en format numérique aient été acquises légalement, c'est-à-dire converties à partir d'un disque compact acheté ou téléchargées d'un service légal de musique en ligne. Détails dans le site www.mercora.com/ (http://www.mercora.com/)
Piratage : Patrick Devedjian accuse l'industrie du disque
Le ministre délégué à l'Industrie estime que les prix trop élevés des disques et du téléchargement musical sont les principales causes du piratage. Il exhorte les professionnels du disque à revoir leurs tarifs. (22/06/2004)
Dernière cible du ministre délégué à l'Industrie dans la lutte contre le piratage : les professionnels du disque. Dans un entretien publié le jour de la fête de la musique, le 21 juin, dans Le Parisien, Patrick Devedjian ne mâche pas ses mots à l'égard de l'industrie musicale, responsable, selon lui, de ses propres malheurs.
Le marché phonographique français a reculé de 10 % en l'an dernier et de 20 % au cours du premier trimestre 2004. Les industriels du disque imputent ce déclin des ventes principalement au téléchargement illégal de musique en ligne. Mais Patrick Devedjian les renvoie à leurs propres responsabilités. "J'ai mené une enquête pour savoir pourquoi les jeunes piratent, explique-t-il, la réponse est limpide : les disques sont trop chers et certains disques ne sont plus disponibles que sur Internet." Le ministre délégué à l'industrie exhorte donc les professionnels du secteur musical à diminuer le prix des CD. A ce sujet, il rejette catégoriquement une éventuelle baisse de la TVA.
Estimant que le CD est aujourd'hui dépassé, Patrick devedjian conseille à l'industrie musicale d'inverstir dans les nouvelles technologies, qui permettent de "produire et de distibuer de la musique à faible coût". Dans ce domaine, les tarifs du téléchargement de musique sur Internet sont également pointés du doigt par le ministre délégué. "Les prix de vente en ligne sont encore trop élevés, constate-t-il, ils atteignent pratiquement ceux d'un CD".
Redoublant d'efforts promotionnels et marketing pour se distinguer de la concurrence, les plate-formes musicales légales, qui envahissent depuis début juin le marché français, pratiquent une politique tarifaire équivalente. Que ce soit via iTunes, SonicSelector, Napster ou SonyConnect, le téléchargement à l'unité est proposé à environ 99 centimes d'euro par titre, soit un album entier pour un prix situés entre 10 et 15 euros.
Il y a deux semaines, le ministre délégué à l'Industrie menaçait les adeptes du peer-to-peer de poursuites judiciaires. Aujourd'hui, il exhorte les industriels du disque à baisser le prix du téléchargement de musique en ligne. Deux chevaux de bataille qui constituent, selon Patrick Devedjian, l'unique moyen de pousser les internautes à arbitrer en faveur du téléchargement légal.
la source -> www.journaldunet.com (http://www.journaldunet.com/0406/040622devedjian.shtml)
un peu plus sur ce fait d'arme :rolleyes:CiterPiratage : Patrick Devedjian accuse l'industrie du disque
Le ministre délégué à l'Industrie estime que les prix trop élevés des disques et du téléchargement musical sont les principales causes du piratage. Il exhorte les professionnels du disque à revoir leurs tarifs. (22/06/2004)
la source -> www.journaldunet.com (http://www.journaldunet.com/0406/040622devedjian.shtml)
:bye:
La proposition scandaleuse de l'ADAMI
posté le Mercredi 23 juin 2004 à 19h59 par Guillaume Champeau
source : ADAMI
Alors que Ratiatum était comme vous l'avez vu en pleine période d'inactivité dans la couverture des actualités, l'ADAMI présentait le 16 juin son projet de "licence légale" (notez les guillemets) censé apporter une solution au problème du Peer-to-Peer. Entre mensonges et désillusions, l'étude menée par un cabinet privé nous semble scandaleuse à plus d'un titre. Explications.
Savez-vous ce qu'est une licence légale ? Rassurez-vous si votre réponse est négative, l'ADAMI ne semble pas savoir non plus. A moins que l'utilisation de cette douce expression ne cache une vérité bien moins poétique. Lorsque l'on parle de licence, on parle d'un droit accordé à un utilisateur contre rémunération. Et il n'y a que le bénéficiaire de ce droit qui paye. L'exemple typique relève de l'article L.214-1 du code de la propriété intellectuelle qui accorde aux radiodiffuseurs la possibilité de diffuser ce qu'ils veulent sur les antennes, pourvu qu'ils payent les droits requis à la SACEM.
Ce que propose l'ADAMI (qui collecte les droits au nom des artistes interprètes), ça n'est pas la création d'une nouvelle licence légale comme leur expression le laisse entendre, mais l'extension du régime de rémunération pour copie privée au titre duquel nous payons tous 50 centimes sur nos CD vierges, quelle qu'en soit l'utilisation. La réforme voulue par l'ADAMI étendrait cette sorte de taxe aux fournisseurs d'accès à Internet, qui évidemment la répercuteront sur le prix de l'abonnement.
En échange, quels droits gagne l'abonné ? Aucun !
Tariq Krim, qui a préparé cette étude pour l'ADAMI, confiait ainsi à nos confrères de 01Net que "ça ne légaliserait rien, ça compenserait. Car ce à quoi il faut parvenir, c'est faire migrer les gens qui téléchargent illégalement, sur Kazaa par exemple, vers des services de peer-to-peer payants et légaux.".
En plus clair, on vous donne d'une main le droit de télécharger sur eDonkey, mais on vous retire de l'autre le droit d'uploader. La conséquence est gravissime. Tout d'abord, celui qui se connecte sur Kazaa en pensant bénéficier de la (très mensongère) licence légale pour laquelle il paye un supplément sera toujours passible de 3 ans de prison et de 300 000 euros d'amende. Ensuite, même celui qui ne fait pourtant que télécharger sans uploader sera lui-même passible des mêmes peines, à cause d'un principe simple mais redoutable :
Fraus omnia corrumpit
Ces mots latins sortis du dialecte obscure du juriste amateur de langues mortes, ont une importance capitale dans la proposition de l'ADAMI. Vous connaissez sans aucun doute le fonctionnement des réseaux P2P. L'utilisateur qui télécharge met en partage ce qu'il a téléchargé, ce qui fait a contrario que ce qu'il télécharge est téléchargé chez quelqu'un qui le partage...
Télécharger n'est pas illégal, nous dit-on (copie privée oblige), mais uploader, si. Pourtant, fraus omnia corrumpit : la fraude corrompt tout. Ce principe veut qu'à partir du moment où une illégalité entre dans un mécanisme, c'est l'ensemble du mécanisme qui est entâché d'illégalité. Concrètement, si j'upload une chanson à quelqu'un qui pense en faire une copie pour son usage privé, le fait que mon upload était illégal (la fraude) rend sa copie privée illégale (corrompt tout). Subtile, mais au combien important.
Intérêts des artistes, ou intérêts de l'ADAMI ?
Ca n'est pas connu, et c'est pourtant dramatique : moins de 50% de la rémunération pour copie privée va aux légitimes ayants droits. Pourquoi ? Tout d'abord parce que la loi demande aux sociétés de gestion collective comme l'ADAMI de réserver 25% des sommes collectées aux actions culturelles. Or il semble que l'interprétation de cette règle soit très, très large (un rapport que nous tâcherons de publier de 1997 révélait de graves travers). De plus, pour pasticher les propos de Michel Charasse, "demande t-on aux chercheurs de financer la recherche ?". En réalité, cette règle de 25% sert non pas les intérêts des artistes, mais les intérêts des sociétés de gestion et du ministère de la culture, qui peut ainsi prendre le prétexte des 25% pour ne pas financer lui-même certaines actions.
Plus grave, la rémunération pour copie privée ne bénéficie pas à de nombreux artistes étrangers, en particulier américains (pour des questions de pure technique juridique). Ces sommes pourtant collectées en leur nom, dites "irrépartissables", sont donc consacrées... eh oui... aux soit-disantes actions culturelles.
Et dès lors, vous l'aurez deviné, étendre le régime de la rémunération pour copie privée à Internet étendrait ces travers, et les artistes et les utilisateurs, eux, ne gagnent pas grand chose (même rien pour ces derniers).
P2P : la SABAM veut l'interdire
29/06/2004 à 11h53 par Thomas
Unixtech.be nous informe d'un communiqué de presse de la Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Editeurs (SABAM). Cette dernière a introduit le jeudi 24 juin 2004 une action en cessation civile devant le tribunal de 1ère instance de Bruxelles contre le fournisseur de services Internet TISCALI.
Selon la SABAM, cette action, qui constitue une première mondiale, trouve notamment sa justification dans la directive européenne 2001/29/CE « Société de l'Information ». Par cette action, la SABAM souhaite mettre un terme à l'utilisation en Belgique de tous les systèmes d'échange de fichiers « peer-to-peer » (P2P) par lesquels des milliers d'œuvres protégées par le droit d'auteur sont échangées en toute illégalité au préjudice de leurs auteurs, compositeurs et éditeurs.
La SABAM veut donc empêcher le p2p en Belgique. C'est quelque part faire un raccourci un peu rapide en présupposant que le p2p ne sert qu'à l'échange de fichiers illégaux. Même s'il est incontestable que des fichiers protégés par les droits d'auteurs circulent sur les réseaux p2p, il ne faut cependant pas oublier que ces réseaux servent également de relais pour le partage de fichiers non protégés par les droits d'auteur.
la suite -> www.materiel.be (http://www.materiel.be/listnews.php?start=0)
Peer-to-peer : la Cnil s'interroge sur la légalité des poursuites engagées contre les internautes
Philippe Crouzillacq, 01net., le 02/07/2004 à 19h30
Après le dépôt de plaintes contre X visant des pratiques de téléchargement illégal de musique en ligne, la Cnil s'interroge sur les conditions dans lesquelles les preuves constitutives de ces actions ont été recueillies.
La Cnil n'en démord pas. Pour la Commission nationale de l'informatique et des libertés, une adresse IP reste une donnée personnelle. C'est pourtant ce type d'information qui a été recueilli récemment, par des agents assermentés, pour le compte de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) dans le but de déposer plainte contre des pirates du Net.
« Que ce travail ait été effectué par des agents assermentés ne change rien à l'affaire , explique Christophe Pallez, secrétaire général aux affaires juridiques à la Cnil. Cela apporte juste une garantie sur la véracité des informations recueillies. Au-delà, la Cnil continue de s'interroger sur les conditions dans lesquelles ces opérations ont été menées, et sur leur légalité même. Nous sommes pour le moins circonspects. Quoi qu'il en soit, un juge pénal qui serait saisi d'une preuve constituée de manière illicite pourrait très bien rejeter cette action. »
Deux scénarios sont envisageables, soit ces données ont été relevées au hasard par simple consultation sur un écran, et ce mode de collecte n'a pas encore été validé par la justice, indique Christophe Pallez, soit ces données ont fait l'objet d'un traitement informatique, et la procédure entre clairement dans l'illégalité. En l'état actuel du droit, les sociétés privées ne sont en effet pas habilitées à procéder de la sorte. Pour sa part la SCPP affirme avoir choisi les adresses IP au hasard sur les réseaux peer-to-peer.
La suite de l'article -> www.01net.com (http://www.01net.com/article/247210.html)
P2P: nouvelles critiques contre la stratégie des Majors
Le Conseil économique et social se prononce contre le tout répressif: "une vision à court terme"
Alors que les producteurs de disques annoncent avoir déposé une vingtaine de plaintes contre des internautes utilisateurs de plate-formes de peer-to-peer (Kazaa...), de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer une stratégie 100% répressive un peu trop simpliste.
Dernière en date, et pas des moindres, celle du Conseil économique et social (CES). L'institution va présenter un rapport coordonné par Michel Muller, secrétaire général du Livre CGT.
Premier constat: la répression systématique des internautes téléchargeurs est une vision "à court terme". Pour le rapporteur, il s'agit de "définir un nouveau contrat social entre les créateurs et la nation". Une lutte totale contre les pirates est vaine, souligne le Conseil.
Et de poursuivre: "Un resquilleur n'est pas un pirate, un pirate n'est pas un contrefacteur organisé à l'échelle du continent".
Concrètement, le CES souhaite, comme certaines associations d'auteurs et interprètes, assimiler le téléchargement à de la copie privée. Et pour payer les ayants-droits, le Conseil propose l'instauration d'une taxe payée par les fournisseurs d'accès. Une idée qui fait son chemin mais qui est refusée en bloc par les FAI. Le CES imagine également une taxe sur les disques durs à l'image des taxes sur les supports vierges.
Ces critiques de la stratégie des Majors se multiplient. Certaines association d'auteurs et d'interprètes (Adami, Spedidam, dans une moindre mesure la Sacem), des distributeurs (la Fnac), des universitaires... souhaitent une stratégie alternative pour protéger les droits d'auteur. Les Majors semblent donc de plus en plus isolées. Mais rappelons que l'avis du Conseil économique et social n'est que consultatif.
Olivier Chicheportiche
Des récompenses pour les téléchargements
Posté par Onigiri le 5/7/2004 22:45:59 (287 lectures)
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis que les autorités de la plupart des pays concernés ont décidés de sanctionner de plus en plus sévèrement le téléchargement de musiques sur internet, les sites de téléchargement payants fleurissent sur le net.
Et comme pour inciter encore plus les responsables de ces sites de téléchargement à nous faire télécharger encore plus (contre argent, bien sûr), la RIAA vient d'inventer des récompenses qui s'adresseraient aux vendeurs de Mp3 sur le net.
Vous connaissez le principe du disque d'or, je suppose. Oui, c'est cette récompense d'origine américaine qui s'attribue à un artiste de musique (ainsi qu'à sa maison de disque) lorsque celui-ci a vendu plus de 500.000 albums (confirmé par le disque de platine lorsque les ventes dépassent le million).
Et bien la RIAA vient d'avoir une idée lumineuse (et surtout très originale !), elle va récompenser les meilleures ventes de téléchargement sur le net par un téléchargement d'or ! (si si, je ne plaisante pas).
Et celui-ci sera attribué a partir de 100.000 ventes d'un même titre, 200.000 pour un téléchargement de platine, 400.000 pour le 'SuperPlatinum', et ainsi de suite par palier de 200.000.
Ainsi, on verra bientôt des sites de téléchargement afficher (fièrement ?) sur leur page d'acceuil un logo de la RIAA ainsi que leur récompense... ce qui ne détérminera en rien la qualité des fichiers proposés sur le site, mais sa popularité.
la source -> www.infos-du-net.com (http://www.infos-du-net.com/news/article-3220.html)
BMG n'a pas tout compris aux raisons du piratage...
posté le Mardi 06 juillet 2004 à 02h37 par Guillaume Champeau
Selon le magazine allemand Heise, BMG (l'une des cinq majors, elle même germanique) pourrait revoir ses prix à la baisse cet été pour contrer les effets du piratage. Chouette se dit-on... jusqu'à ce que l'on comprenne comment.
A partir du mois d'août, trois versions d'albums produits par BMG devraient sortir dans les bacs des disquaires allemands. Allant de 9.99 € à 17.99 €, le CD disposera de plus ou moins de "bonus" pour justifier son prix. Là où le bât blesse (très fort) c'est que la version du CD vendue à 9.99€, baptisée "anti-piraterie", sera un simple CD sans pochette où le nom des pistes seront inscrites directement sur la face décorée du CD !
Pour avoir droit à la pochette, il faudra acheter la version normale à 12.99 €, alors que pour réellement avoir droit à des bonus, c'est la version "luxueuse" à 17.99 € qu'il faudra acheter.
la source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1586)
Quand l'industrie du disque met le P2P sur liste noire
Par Andy Sullivan
WASHINGTON (Reuters) - L'industrie phonographique a "blacklisté" les services d'échange de fichiers sur internet et a empêché des sociétés du secteur, comme RealNetworks, de conclure des accords commerciaux avec eux, assure-t-on dans le monde de la musique et de la technologie.
Les tentatives des maisons de disques d'isoler les services gratuits d'échange "peer-to-peer" (P2P), comme Grokster et Morpheus, ont bloqué des accords qui auraient pu générer plusieurs millions de dollars de chiffre d'affaires, ont indiqué ces sources, et pourraient être en contradiction avec les lois antitrust.
L'industrie du disque considère que les services d'échange de fichiers sur internet sont responsables de la baisse des ventes de CD, et les ont attaqués en justice, ainsi qu'environ 3.000 utilisateurs, pour violation du droit d'auteur.
Malgré les procédures judiciaires, plusieurs éditeurs de logiciels peer-to-peer ont engagé des négociations avec l'industrie du disque. Mais, jusqu'à présent, les maisons de disques ont montré peu d'intérêt.
Les maisons de disques disent qu'elles refusent simplement de travailler avec des sociétés qu'elles considèrent illégales.
Les entreprises du P2P se sont également heurtées à un mur avec les autres distributeurs de licences.
Le service britannique de téléchargement de musique Wippit a annulé un programme de publicité et de vente de musique sur Grokster l'an dernier face à l'opposition d'Universal Music.
"Universal a exprimé des réserves quant à notre relation avec votre société et, même si nous vous proposons un service légal, ils n'ouvriront pas leur catalogue à Wippit si nous concluons des accords commerciaux avec votre société qu'ils considèrent comme 'pirate'", avait écrit le directeur général de Wippit Paul Myers à Grokster dans un courrier électronique en mai 2003.
"Nous avions des opportunités, et malheureusement, on nous a privé de ces opportunités", a déclaré le directeur général de Wippit Paul Myers, sans vouloir en dire plus.
"Nous avons le droit, et le bon sens, de ne pas faire des affaires avec des gens qui veulent profiter ou permettre le vol de la musique de nos artistes", a déclaré Larry Kenswil, président de la division eLabs d'Universal dans un communiqué.
OBTENIR UN DOLLAR DE CHAQUE UTILISATEUR DE P2P (la suite ... (http://fr.news.yahoo.com/040716/85/3ywjn.html))
Le SP2 de windows XP est , comme on le sait tres accés sur la securité ... Ainsi parmis toute les nouveautés on note que pour éviter les futures menaces d'attaques du type "Sasser" on a une mesure de protection dont le but est de ralentir la diffusion de codes viraux. Cette mesure repose sur la limitation du nombre maximum de connexions TCP/IP.
Cette mesure limite donc l'utilisation de logiciel type e-mule !
Ainsi un membre du site Warp2Search vient de se rendre compte qu'après l'installation du Service Pack 2 (RC2), plusieurs messages "EventID : 4226 TCP/IP has reached the security limit imposed on the number of concurrent TCP connect attempts" étaient apparus dans le journal des événements. Suite à l'utilisation d'eMule...
la source -> forum.zebulon.fr (http://forum.zebulon.fr/news-47383.html)
Le mariage difficile du droit d'auteur avec les nouvelles technologies
Le secteur des nouvelles technologies est en plein essor, avec des évolutions constantes et rapides. Il a changé notre vie quotidienne, facilité l’information et la communication. Evidemment le droit ne pouvait le laisser de côté. Tout est pourtant beaucoup plus complexe : les problèmes juridiques sont transfrontières, immatériels, et il est parfois très difficile d’identifier les auteurs d’infractions. Le droit en matière de nouvelles technologies est lui aussi jeune et en constante évolution, l’actualité cette année ayant été très médiatisée et très discutée.
Nous avons donc souhaité vous faire un panorama rapide de la situation à ce jour, car on peut lire un peu tout et son contraire aussi bien sur les forums que sur des sites internet. Ce dossier n’a pas pour vocation d’être exhaustif ou pointu sur le sujet, car cela prendrait des dizaines de pages et n’intéresserait pas forcément tous nos lecteurs, mais il recense les points juridiques les plus importants à connaître, que l’on soit simple internaute ou webmaster.
suite de ce dossier (avec www.presence-pc.com) (http://www.presence-pc.com/article-157-2.html)
Les réseaux P2P bientôt illégaux aux Etats-Unis ?
Une proposition de loi américaine préconise de punir l'incitation à la violation de copyright. Elle pourrait mettre dans l'illégalité les éditeurs de logiciels peer-to-peer mais aussi des constructeurs de produits high-tech.
Dans la lutte antipiratage engagée aux Etats-Unis, une nouvelle arme redoutable pourrait prochainement renforcer l'arsenal juridique. L'Induce Act, qui n'est en l'état actuel qu'un projet de loi, vise à punir non seulement les auteurs d'infractions aux lois sur le copyright, mais également ceux qui les auraient "incités" à commettre ces actes. Dans sa version actuelle, le texte stipule que "toute personne qui, intentionnellement, incite à une violation [de copyright]" pourra être légalement considérée responsable de ce délit. Du coup, les logiciels d'échanges peer-to-peer (P2P) pourraient tomber sous le coup de cette loi et devenir purement et simplement illégaux outre-Atlantique.
L'Induce Act a été proposé par le président du comité juridique du Sénat américain, le sénateur Orrin Hatch, soutenu par neuf autres sénateurs - parmi lesquels une certaine Hillary Rodham Clinton. Selon News.com, le texte aurait été bien accueilli par le Sénat américain, ainsi que par les acteurs de l'industrie musicale et quelques éditeurs de logiciels. Il constituerait une réponse au jugement rendu dans l'affaire opposant la RIAA et la MPAA (les principaux groupements professionnels qui défendent les intérêts de l'industrie de la musique et du cinéma) face aux éditeurs des logiciels d'échanges Grokster et Morpheus (voir édition du 28 avril 2003). Ces derniers, accusés de complicité de violation de copyright, avaient alors été blanchis par une cour de justice californienne qui avait estimé qu'ils n'étaient pas responsables du mauvais usage fait de leurs produits.
Un danger pour le développement des nouvelles technologies
Ce projet de loi a évidemment soulevé une vague de protestation de la part des éditeurs des logiciels P2P mais aussi de la part d'un cercle plus large d'acteurs du monde des nouvelles technologies. Toujours selon News.com, une lettre ouverte signée notamment par Intel, Google, Verizon et Sun a été envoyée au Sénat américain pour lui faire part du risque que cette loi ferait peser sur l'innovation et les investissements. De son côté, la Business Software Alliance (BSA) - une association de lutte contre le piratage de logiciels qui compte notamment parmi ses membres Microsoft et Apple - a dans un premier temps applaudi ce projet des deux mains pour ensuite revenir quelque peu sur sa position. L'association estime désormais que le projet de loi doit être révisé afin que seuls les réseaux dont la nuisance est confirmée soient incriminés. Tous craignent qu'une interprétation abusive de la loi ne conduise à condamner, par exemple, les constructeurs de lecteurs MP3 sous prétexte que leurs produits constitueraient une "incitation" au piratage.
Jean-Michel Manat
La source -> www.vnunet.fr (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=12553)
Allez hop,l'inévitable étude du mois sur le P2P. Cette fois, c'est Harris Interactive qui s'y colle. Les enquêteurs ont interrogé 642 teenagers américains (entre 13 et 18 ans) sur leurs habitudes de téléchargement. Si 80% d'entre eux affirment avoir downloadé de la zique durant les douze derniers mois, seuls 34% déclarent l'avoir fais en échange de rutilants dollars. Raisons notamment invoquées par ceux qui pillent ostensiblement les catalogues des majors :ils ne sont intéressés que par un ou deux morceaux de l'album (59%), ils trouvent que la musique est trop chère (46%) ou ils veulent des titres qui ne sont plus disponibles sur le marché (40%). Tiens ,c'est marrant, ça confirme juste les millions d'enquêtes précédentes. Et pendant ce temps-là, au siège de la RIAA, on continue d'entamer des procès à tour de bras, loin des réalités du marché. Vous croyez que le message vas finir par passer? J'ai comme un doute, là...
P2P et vol de camembert, même combat ?
posté le Vendredi 23 juillet 2004 par Guillaume Champeau
source : Le Monde
Depuis 2000, le volume des ventes de l'industrie musicale ne cessent de chuter. Un seul accusé, le piratage. Ou plutôt le vol, comme l'aime à l'appeler Pascal Nègre, et même certains ministres de la culture. Dès lors, les producteurs de camembert qui ont essuyé une chute de 40% des ventes doivent-ils accuser une quelconque montée du vol de fromages ? Et que dire de toute l'industrie des produits de consommation de masse, qui subissent pour la première fois en dix ans une baisse de volume ?
Un article du Monde du 16 juillet explique : "Pour la première fois depuis dix ans, les ventes de produits de grande consommation sont en baisse. Selon l'institut IRI-France, depuis le début de l'année, leur chiffre d'affaires a chuté de 0,8 % à 1 % en volume.". Et le journal poursuit :
" De grandes marques de camembert dit "industriel" accusent un plongeon de 40 % ces trois dernières années. Les plats cuisinés sont en recul de 6 % depuis 2000. Certains dentifrices connaissent une descente aux enfers. L'inquiétude grandit d'autant plus que les causes de cette désaffection restent mal identifiées par les grands groupes, qui rechignent à se remettre en cause. "Le consommateur exprime sa déception face à des marques qui ont échoué à tenir leur promesse de démocratisation de la consommation, analyse Danielle Rapoport, psychosociologue. Celles-ci se sont lancées dans une course à l'innovation, qui n'a pas été perçue par les consommateurs comme un bénéfice réel. L'effet produit a été inverse à celui recherché, en rendant la marque moins désirable."
Ne peut-on pas y voir un parallèle avec la musique, elle même devenue un produit de consommation de masse, formatté pour satisfaire à la ménagère de moins de cinquante ans ? Le Monde nous indique que les grands groupes d'industriels rechignent à se remettre en cause, mais qui peuvent-ils accuser ? Les voleurs ? Contrairement à l'industrie musicale, les grands producteurs de produits consommables ne peuvent pas trouver de bouc émissaire et en profiter pour faire édicter des lois aberrantes. Les majors sont certainement victimes, comme beaucoup de professionnels, d'un changement de comportement général de consommation.
La comparaison évidemment absurde entre le le camembert et le P2P, n'est peut-être pas, au fond, si absurde que ça...
la source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1614)
La justice américaine fait pression sur le peer-to-peer
Philippe Crouzillacq, 01net.
Elle demande aux éditeurs de logiciels peer-to-peer d'informer les utilisateurs sur les risques inhérents au téléchargement illégal, de mieux filtrer les contenus pornographiques et de cesser de protéger la confidentialité des internautes.
C'est une démarche à mi-chemin entre le cahier de doléances et la liste de voeux pieux. Les procureurs généraux de 45 Etats américains viennent d'écrire à sept éditeurs des logiciels de peer-to-peer (Kazaa, Morpheus, Grokster, Bear Share, Blubster, Edonkey200 et LimeWire). Ils leurs demandent de mieux informer les internautes des risques liés au téléchargement : menace des virus et des spywares, poursuites judiciaires en cas de violation du copyright et d'usurpation d'identité.
Les éditeurs sont également invités à ajouter des filtres pour prévenir la diffusion de contenus pornographiques et à lever le pied sur les mesures visant à protéger la confidentialité des internautes échangeant des fichiers sur leurs plates-formes. « Le cryptage renforce l'impression que le P2P est utilisé en premier lieu à des fins illégales », ont ainsi écrit les procureurs dans la lettre que s'est procurée l'agence Associated Press.
Les éditeurs sûrs de leur droit
Mais les destinataires ne semblent pas prompts à réagir. Dans un communiqué mentionné par l'agence Associated Press, LimeWire estime que le besoin d'information complémentaire (sur les virus, les risques de vols d'identité) est « approprié », mais rejète toute action concernant l'ajout de filtres, ou le retrait des procédés de cryptage censés protéger la confidentialité des internautes.
Si les éditeurs prennent autant de libertés avec la parole judiciaire, c'est qu'ils savent qu'à l'exception du cas Napster (qui reposait sur une architecture centralisée), la technologie du peer-to-peer, dans sa configuration actuelle n'est pas jugée hors la loi. Au mois d'avril 2003, un tribunal californien reconnaissait d'ailleurs la légalité de Morpheus et Grokster, accusés par Hollywood et l'industrie du disque de violer la loi américaine sur le copyright. Les éditeurs se sentent donc à l'abri de toute fermeture.
Cinq Etats et deux territoires ont refusé de se joindre à l'initiative des procureurs généraux : l'Alaska, le Kansas, le Wyoming, le Nebraska, le New Hampshire, Washington DC et les Iles vierges.
La source -> www.01net.com (http://www.01net.com/article/249341.html)
Du Peer-to-Peer légal par la télévision
posté par Guillaume Champeau
La société TiVo qui fait fureur depuis quelques années aux Etats-Unis avec son magnetoscope numérique révolutionnaire, vient de gagner une importante bataille. Son projet de "TiVoToGo", qui permettra aux possesseurs de l'appareil de partager sur Internet les émissions enregistrées à la télévision, vient d'être validé par la commission fédérale des communications (la FCC).
La MPAA (l'association de l'industrie cinématographique) et la ligue nationale de football américain s'y étaient opposés, en vain. TiVoToGo permettra d'envoyer les shows enregistrés à un ordinateur distant, n'importe où dans le monde. En réalité, les possesseurs de TiVo ne pourront envoyer ces enregistrements que jusqu'à neuf personnes, qui devront faire partie d'un réseau autorisé. Mais c'est un grand pas en avant pour les consommateurs.
En France, il n'est pas rare que des internautes téléchargent le dernier épisode de Friends diffusé le jeudi soir sur NBC, lequel ne sera pas diffusé dans l'hexagone avant un ou deux ans. Jusqu'à présent, c'était toujours fait en totale illégalité. Avec TiVo, il sera a priori désormais possible de se mettre d'accord avec un internaute américain pour qu'il nous envoie les épisodes de Joey (la nouvelle série des producteurs de Friends), et ceci sans entrer en conflit avec le droit d'auteur. Mais l'intérêt pourrait s'étendre aux films de cinéma, diffusés très rapidement après leur sortie en salle sur les chaînes câblées américaines ! Un système de "flag" devrait néanmoins interdire certaines redistributions.
Si l'on peut donc tous comprendre aisément pourquoi la MPAA s'est opposé au TiVoToGo, l'opposition de la ligue américaine de football est plus subtile. La raison tient dans la segmentation géographique du marché. La ligue accorde des licences locales sur les marchés concernés par chaque match, de sorte que les chaînes qui diffusent à New York paieront plus cher un match des Jets qu'un match de l'équipe de San Francisco... Avec la diffusion sur Internet, cette segmentation est remise en question, et le marché économique des diffusions sportives s'en trouve fragilisé.
Le premier TivoToGo est prévu cet automne pour une distribution des contenus sur réseau local. La capacité de distribuer les contenus par Internet devrait suivre, mais la date de lancement du service n'a pas encore été annoncée.
La source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1640)
Un furet pour que les enfants ne piratent pas
Les écoles élémentaires de Grande-Bretagne vont devenir des terrains d'éducation cyber-civique. Les jeunes enfants n'y apprendront pas les vertus du partage, de la politesse sur les forums ou de l'open-source, mais plutôt les risques et les dangers du piratage. Pour adoucir son message et le faire passer de façon grave mais amusante, la BSA a décidé de s'en remettre à une mascotte. Un furet qui rime bizarrement avec "endoctrinement".
(http://www.ratiatum.com/img/news/1649/mascotte.gif)
La suite de l'article -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1649)
Victoire juridique confirmée pour le P2P décentralisé !
La Cour d'appel du 9ème circuit américain, qui avait condamné Napster en 2001, a confirmé jeudi que les nouveaux éditeurs de logiciels de Peer-to-Peer n'étaient pas responsables du piratage qui a lieu sur leurs réseaux. Grokster et Morpheus, cloués au pilori par l'industrie du divertissement, célèbrent une victoire générale pour l'ensemble de l'avenir du P2P.
la suite -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1657)
En complément de cet article:CiterLes réseaux P2P bientôt illégaux aux Etats-Unis ?
Une proposition de loi américaine préconise de punir l'incitation à la violation de copyright. Elle pourrait mettre dans l'illégalité les éditeurs de logiciels peer-to-peer mais aussi des constructeurs de produits high-tech.
Dans la lutte antipiratage engagée aux Etats-Unis, une nouvelle arme redoutable pourrait prochainement renforcer l'arsenal juridique. L'Induce Act, qui n'est en l'état actuel qu'un projet de loi, vise à punir non seulement les auteurs d'infractions aux lois sur le copyright, mais également ceux qui les auraient "incités" à commettre ces actes. Dans sa version actuelle, le texte stipule que "toute personne qui, intentionnellement, incite à une violation [de copyright]" pourra être légalement considérée responsable de ce délit. Du coup, les logiciels d'échanges peer-to-peer (P2P) pourraient tomber sous le coup de cette loi et devenir purement et simplement illégaux outre-Atlantique.
L'Induce Act a été proposé par le président du comité juridique du Sénat américain, le sénateur Orrin Hatch, soutenu par neuf autres sénateurs - parmi lesquels une certaine Hillary Rodham Clinton. Selon News.com, le texte aurait été bien accueilli par le Sénat américain, ainsi que par les acteurs de l'industrie musicale et quelques éditeurs de logiciels. Il constituerait une réponse au jugement rendu dans l'affaire opposant la RIAA et la MPAA (les principaux groupements professionnels qui défendent les intérêts de l'industrie de la musique et du cinéma) face aux éditeurs des logiciels d'échanges Grokster et Morpheus (voir édition du 28 avril 2003). Ces derniers, accusés de complicité de violation de copyright, avaient alors été blanchis par une cour de justice californienne qui avait estimé qu'ils n'étaient pas responsables du mauvais usage fait de leurs produits.
Un danger pour le développement des nouvelles technologies
Ce projet de loi a évidemment soulevé une vague de protestation de la part des éditeurs des logiciels P2P mais aussi de la part d'un cercle plus large d'acteurs du monde des nouvelles technologies. Toujours selon News.com, une lettre ouverte signée notamment par Intel, Google, Verizon et Sun a été envoyée au Sénat américain pour lui faire part du risque que cette loi ferait peser sur l'innovation et les investissements. De son côté, la Business Software Alliance (BSA) - une association de lutte contre le piratage de logiciels qui compte notamment parmi ses membres Microsoft et Apple - a dans un premier temps applaudi ce projet des deux mains pour ensuite revenir quelque peu sur sa position. L'association estime désormais que le projet de loi doit être révisé afin que seuls les réseaux dont la nuisance est confirmée soient incriminés. Tous craignent qu'une interprétation abusive de la loi ne conduise à condamner, par exemple, les constructeurs de lecteurs MP3 sous prétexte que leurs produits constitueraient une "incitation" au piratage.
Jean-Michel Manat
La source -> www.vnunet.fr (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=12553)[snapback]87236[/snapback]
Le majors ont frappé fort en soufflant, à grand renfort de soutien financier, au Congrès Américain un projet de loi visant à déclarer illégale toute innovation technologique permettant le partage ou la numérisation d’oeuvres artistiques ne jouissant pas de la bénédiction de l’industrie.source: toolinux.com (http://www.toolinux.com/news/4e_dimension/jusqu_ou_ira_l_industrie_du_disque_aux_etats-unis_ar5105.html)
Touche-t-on le fond dans le débat de la musique sur l’Internet ? Certainement. Les majors ont en effet obtenu gain de cause auprès de parlementaires réceptifs par l’introduction de l’ Inducing Infringement of Copyrights Act of 2004 (IICA) qui déclare illégale tout transfert, toute copie, toute digitalisation d’oeuvre artistique sans consentement de son auteur (et surtout de Hollywood).
Concrètement, les logiciels de partage de fichiers, mais aussi les applications de lecture ou encore les balladeurs pourraient rapidement se voir interdits de séjour sur le sol des Etats-Unis d’Amérique.
Le site SaveThe.org a eu l’idée de donner une idée des sommes d’argents reçues par les sénateurs de l’industrie. On apprend par exemple que la démocrate Hilary CLINTON reçoit un joli cochon lourd dépassant les 1 100 000 dollars. Rappelons également que cette pratique est parfaitement légale aux Etats-Unis. Le moins bien servi serait Bill FRIST, avec un peu moins de 60 000 dollars US. Triste sire.
Consolation : un seul membre du Congrès aurait-il l’indécente idée d’apposer son veto et ce serait un débat national qui verrait le jour...
si cette loi passe réellement :( c'est la fin d'internet pour les US :/
vu pour partager une page au public , il faut quelle soit copiée du serveur hôte vers le pc du surfeur :wub:
qui dit internet , dit obligatoire copie de données :bye:[snapback]89787[/snapback]
Impunité du P2P : Viva España ?
posté par Guillaume Champeau
source : JDNet
Ratiatum ont reçu plusieurs courriels leurs mentionnant un article paru tôt ce matin dans le Journal Du Net faisant état d'une réforme du code pénal espagnol, qui légaliserait l'upload et le téléchargement sur les réseaux P2P. Il semble toutefois que la situation ne soit pas si claire au pays des castagnettes.
Selon l'article de nos confrères du JDNet (http://www.journaldunet.com/0409/040922p2pespagne.shtml) , "la copie et le téléchargement de musiques et de films en peer to peer sans but lucratif ne seront plus considérés comme des délits à partir du 1er octobre prochain, date de l'entrée en vigueur de la réforme du Code pénal espagnol".
En réalité, le sujet fait débat dans la péninsule, et cette interprétation de la réforme législative ibérique est celle poussée par la FACUA, une sorte d'UFC Que Choisir espagnol.
La suite -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1717)
Musique en ligne: UFC-Que Choisir dénonce le manque d'interopérabilité
Par Christophe Guillemin ZDNet France
L'association a testé l'incompatibilité des baladeurs numériques avec les plates-formes de téléchargement disponibles. Une situation «absurde» qui favorise les échanges illégaux. L'UFC dit préparer des actions en justice contre Apple, Sony et Microsoft.
L'association de défense des consommateurs monte au créneau pour condamner l'absence d'interopérabilité entre les plates-formes de téléchargement musical et les baladeurs numériques du marché.
Elle emboîte le pas de la Fnac qui a récemment affirmé son engagement vers plus d'interopérabilité, notamment par la voix de son P-DG Denis Olivennes, au moment du lancement de sa propre plate-forme (Fnacmusic) la semaine dernière. La Fnac regrette que les "verrous" imposés par les maisons de disques (la DRM ou gestion numérique des droits), et installés par les Apple, Sony ou Microsoft, ne parlent pas le même langage.
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L'UFC-Que choisir profite donc de ce climat favorable pour publier sur son site un test des six principales plates-formes disponibles pour les internautes français. Basé sur un seul critère: vérifier leur compatibilité avec les principaux baladeurs numériques du marché.
Premier constat en magasin: «Les vendeurs ne préviennent pas du tout que les baladeurs ne permettent pas aujourd'hui de lire n'importe quel fichier téléchargé légalement», explique à ZDNet Franck Attia, rédacteur en chef adjoint du mensuel Que Choisir, publié par l'association.
L'UFC a acheté 11 machines, dont 6 dotées d'un disque dur (ceux d'Apple, d'Archos, de Creative ou Sony…), 4 à mémoire flash et 1 de type clé USB. Chaque appareil a ensuite été testé avec des fichiers téléchargés sur toutes les plates-formes.
Aucune interopérabilité, même en WMA
Résultat sans surprise: le baladeur de Sony ne peut lire que les fichiers téléchargés sur le service Sony Connect, même constat avec l'iPod d'Apple et sa boutique associée (iTunes Music Store).
Quant aux autres lecteurs, compatibles pourtant avec le format Windows Media Audio (WMA) de Microsoft, ils posent également des problèmes. «Seul l'appareil de Creative est compatible avec toutes les plates-formes, sauf bien entendu celles d'Apple et de Sony, mais les autres machines ont des soucis de transfert ou de lecture avec le WMA protégé», explique Franck Attia.
Au final, «télécharger légalement de la musique à partir de n'importe quelle plate-forme musicale pour la transférer vers n'importe quel baladeur numérique du marché reste donc une illusion», peut on lire dans l'étude.
L'UFC-Que Choisir envisage donc d'engager des poursuites en justice. Les cibles sont Apple, Sony et Microsoft. «Avec ces plates-formes, il y a une vraie régression des libertés du consommateur que les industriels du secteur ne respectent manifestement pas. Le succès du CD audio était pourtant dû à son universalité», indique le responsable.
Et de conclure: «Nous parvenons aujourd'hui à la situation absurde où la seule solution pour disposer de l'interopérabilité demeure les échanges via les systèmes de type peer-to-peer.»
La source -> rss.zdnet.fr (http://rss.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39174571,00.htm)
Le CD aurait encore de beaux jours devant lui
Les estimations du marché de la musique en ligne en Europe d'ici 2009 varient beaucoup. Mais, selon Jupiter Research, le support CD va rester prédominant. Mais il faudra composer avec le Net.
Le développement de la musique en ligne en Europe donne le vertige aux acteurs industriels mais aussi aux analystes en nouvelles technologies qui communiquent des évaluations différentes. Jupiter Research estime que le marché européen de la musique en ligne (services payants pour le téléchargement de fichiers musicaux ou d’écoute de radio sur Internet) pèsera 836 millions d’euros en 2009, soit 8% du marché global de la musique à cette échéance (10,2 milliards d’euros). De son côté, Forrester Research parie que le marché atteindra 3,5 milliards d’euros en 2009 (soit 30% du marché global). Un tel décalage de chiffres amène du coup à prendre quelques précautions pour mesurer l’ampleur réel du phénomène.
Malgré la déferlante actuelle de services légaux de musique en ligne (iTunes d’Apple, Connect de Sony, Napster ou MNS Music Store), Jupiter Research estime que le CD va conserver une place prédominante dans les quatre prochaines années. «Nous allons assister à une combinaison de deux phénomènes : cannibalisation entre supports (CD et Internet) d’un côté et une approche complémentaire en liant les deux produits de l’autre.» , estime Mark Mulligan qui suit ce dossier pour le cabinet d’analyses américain.
Les plus grands risques de cannibalisation vont survenir dans un proche avenir, prédit l’expert. Les consommateurs vont se ruer sur les services à la demande en acquérant uniquement les morceaux qui les intéressent plutôt que l’album en entier. «A long terme, les services sous abonnement représenteront une grande partie de la consommation de musique en ligne. Ils deviendront complémentaires avec les achats de CD. Mais le duo va gêner la musique diffusée à la radio ou à la télévision » , commente Mark Mulligan.
Priorité à la lutte contre le piratage massif de CD
Dans la lutte contre le piratage musical, Jupiter Research estime que l’initiative des majors de placer des systèmes anti-copies sur les supports CD est une « réponse inadéquate» . Certes, le cabinet d’analyses reconnaît que la plus grande menace provient d’abord du piratage en masse de CD plutôt que du téléchargement illégal de fichiers sur Internet. Mais il estime que les systèmes de protection sur les CD risquent de semer le trouble dans l’esprit du consommateur, surtout s’il ne peut plus écouter la musique en toute sérenité pour des motifs techniques d’incompatibilité entre lecteurs.
la source -> www.vnunet.fr (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=12818)
Le Congrès américain resserre l'étau sur le peer-to-peer
Arnaud Devillard, 01net., le 29/09/2004 à 19h34
La Chambre des représentants vient de voter une loi renforçant le rôle du FBI dans la lutte contre les infractions au copyright. Les utilisateurs des réseaux peer-to-peer sont principalement visés.
Si ce n'est pas une loi contre le peer-to-peer, elle y ressemble beaucoup. Le Piracy Deterrence and Education Act (loi de prévention et d'éducation sur la piraterie), voté mardi 28 septembre par la Chambre des représentants américains, veut frapper un grand coup en matière de lutte contre la piraterie.
Plusieurs articles sont certes consacrés au piratage de films dans les salles de cinéma, mais ce sont bien les utilisateurs des réseaux d'échange de fichiers qui sont surtout visés.
Si la loi admet que cette technologie n'est pas dangereuse en elle-même, elle précise qu'elle est devenue le vecteur d' « un volume massif d'activités illégales, incluant la diffusion de pornographie infantile, de virus, de données confidentielles et des infractions au copyright » .
Les élus américains citent même des chiffres très officiels : à la suite de requêtes sur les mots « Britney », « Pokemon » ou « Olsen twins » (les soeurs jumelles Mary-Kate et Ashley Olsen), la moitié des réponses obtenues donneraient accès à du contenu pornographique « dont 8 % de contenus érotiques et pornographiques infantiles » .
Il y a infraction si la valeur des oeuvres dépasse 1000 dollars
source et suite de l'article -> www.01net.com (http://www.01net.com/article/251762.html)
De la création d'un fonds pour les P2Pistes
posté par Guillaume Champeau
Les internautes ont les clés à porter de main pour lutter contre les aggressions des majors de l'industrie du disque. Une solution pourrait être de créer un fonds collectif qui réunirait artistes et utilisateurs de P2P, à l'image de celui créé par P2PFund.
Voici donc une idée, lancée à ceux qui voudront l'attraper au vol. Nous parlons beaucoup de licence légale pour résoudre le problème du P2P. Nous-même sur Ratiatum avions émis une proposition détaillée en ce sens. Mais la licence légale demande un grand chantier législatif, que le gouvernement actuel n'est selon toute vraissemblance pas décidé à entreprendre.
Dès lors, l'idée de P2PFund est simple, et pourrait être adaptée en France. L'association propose aux internautes américains de contribuer à un fonds commun, réparti ensuite équitablement entre les artistes partenaires, en fonction de leur popularité sur les différents réseaux P2P (popularité mesurée par le nombre de partages, en attendant mieux).
Mais ça n'est pas tout. P2PFund agit également comme une mutuelle de secours juridique. Si un membre est poursuivi par la RIAA, l'association rembourse l'ensemble des frais juridiques engagés.
La contribution par défaut est de $5 par mois ($60 par an), mais chacun est libre de donner ce qu'il souhaite. Dans le cas où un membre donne moins, il prend juste le risque de n'être remboursé qu'à proportion de sa participation s'il est poursuivi, au cas où les caisses du fonds étaient insuffisantes pour aider toute le monde.
Pour le moment, P2PFund ne récolte pas d'argent, mais reçoit les promesses d'adhésions qui serviront à convaincre les artistes de la viabilité du système, et ainsi à les encourager à abandonner leurs oeuvres aux mains du P2P, en échange d'une rémunération proportionnée.
Il est intéressant de noter que 75% des futurs adhérents ont gardé les $5/mois sélectionnés par défaut lors de l'inscription. Et dans les 25% restants, la moyenne est de $4.34, ce qui est finalement très proche et encourageant.
La source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1759)
Téléchargement: les maisons de disques défendent leur modèle économique
Par Estelle Dumout ZDNet France
Les majors sont insensibles aux critiques de clients des kiosques payants. Elles affirment que les prix pratiqués sont raisonnables et que les DRM, absolument indispensables, ne doivent pas faire les frais de l’absence d’interopérabilité.
Parallèlement au volet répressif contre les présumés pirates, les maisons de disques garantissent que leur objectif prioritaire est le développement d’offres légales de téléchargement de musique. Lors de la conférence de presse du 7 octobre, les représentants de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) et du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique) ont tenté de convaincre l’assistance de leur bonne volonté.
«Nous sommes très proches des engagements contenus dans la charte [signée en juillet avec le gouvernement et les fournisseurs d’accès]» a garanti Marc Guez, le directeur général de la SCPP. Selon lui, 400.000 titres ont déjà été numérisés et mis à disposition sur les plates-formes légales, sur un objectif de 600.000 d’ici à la fin de l’année.
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«400.000 titres, c’est une belle Fnac de province», a renchérit Hervé Rony, le directeur général du Snep, tout en soulignant que le nombre de ces morceaux va très vite augmenter de façon «exponentielle».
Les prix sont calqués sur ceux des États-Unis ( suite et source de cet article ) (http://zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39176751,00.htm)
The iTunes Music Store lets you quickly find, purchase and download the music you want for just 99¢ per song.
Mais tu oublies les frais !!! ;)
CiterMais tu oublies les frais !!! ;)
les américains n'ont pas de frais :huh:[snapback]93102[/snapback]
USA: la Cour suprême déboute les 'Majors'
La RIAA, l'association des éditeurs de musique, a perdu son procès en appel, auprès de la Cour suprême des Etats-Unis. Elle voulait contraindre les FAI à révéler l'identité d'éventuels "pirates"
Coup dur pour le lobby des éditeurs de musique qui, depuis plusieurs mois, ne cesse de vilipender les utilisateurs d'Internet adeptes des copies en mode "peer-to-peer".
Ce 12 octobre, à Washington, la Cour suprême a débouté la RIAA, association professionnelle qui avait fait appel d'un jugement lui refusant d'imposer aux fournisseurs d'accès Internet de révéler le nom des internautes copieurs de morceaux de musique ou de films.
L'association (Recording Industry Association of America) qui représente les intérêts des éditeurs de musique, demandait purement et simplement que lui soient communiqués l'identité et les coordonnées des internautes pratiquant le téléchargement en "peer-to-peer" sur le Net.
En 1998, le décret "Digital Millennium Copyright Act", parmi divers effets, a apporté aux détenteurs de droits (auteurs, compositeurs et leurs mandataires) de nouveaux outils devant leur permettre de bloquer le téléchargement et la diffusion pirates de morceaux de musique ou des films.
Pour rappel, les "Majors" ont intenté des actions en justice à l'encontre de milliers d'internautes accusés d'avoir piraté des oeuvres musicales ou des films.
la source ->www.silicon.fr (http://www.silicon.fr/click.asp?id=6829)
Quand l'industrie du disque ment
posté par Guillaume Champeau
Nous avions un doute, nous en avons aujourd'hui la confirmation. Contrairement à ce que souhaite faire croire l'industrie du disque pour justifier ses poursuites, le nombre de fichiers musicaux partagés sur les réseaux P2P n'a pas baissé depuis les premières plaintes, et le chiffre est même en progression. Le Syndrôme Pinocchio ?
source et suite de l'article -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1795)
Assemblée Nationale : Didier Mathus défend le P2P !
posté par Guillaume Champeau
Alors qu'ils examinaient le volet culturel de la loi de finances pour 2005, le député socialiste de Saône et Loire Didier Mathus s'est élevé sur les bancs de l'assemblée pour défendre les valeurs du Peer-to-Peer.
Membre de la commission des affaires culturelles, Didier Mathus est un député branché (DidierMathus.com). Le 7 avril 2004, il avait déjà interpelé l'hémicycle en dénonçant "ces compagnies [qui] mettent sur le marché des disques dotés d'un système dit copy protected empêchant toute reproduction, même à usage familial". Le 2 novembre, c'est la force culturelle du Peer-to-Peer que le député a défendu avec talent et vigueur. Voici l'intégralité de son intervention :
source et suite -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1830)
USA: pas de prison pour les adeptes du P2P
Le Sénat (américain) vient de repousser un projet de loi offrant la possibilité d'imposer des peines d'emprisonnement de trois ans aux internautes qui utilisent massivement le peer-to-peer
Dans sa croisade anti peer-to-peer, la redoutée RIAA, l'association des grandes maisons de disque américaines, espérait pouvoir mettre en prison les plus grands 'uploaders', ceux qui proposent au téléchargement plus de 1.000 fichiers musicaux.
suite et source -> www.silicon.fr (http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=7367)
AOL ne souhaite pas être associé au P2P
Posté par Sébastien
Voici un mail que nous avons reçu ce matin... Cela aura au moins eu le mérite de nous faire rires ce midi... Car à en croire ce mail, on pourrait penser que le P2P est le principal thème abordé sur BH. (alors qu'en réalité on ne fait que référencer deux ou trois softs de ce genre dans notre section Téléchargement)
"Bonjour,
L'annonceur Aol vous a désactivé de son programme d'affiliation, vous devez retirer les bandeaux pointant vers cet annonceur. l'annonceur vous laisse le message suivant:
Nous vous informons que nous n'acceptons plus sur le programme AOL les sites de téléchargement ou permettant d'avoir accès à des logiciels de téléchargement (p2p). Merci de votre compréhension"
Comme si l'offre de 5Mega d'AOL n'était pas destinée avant tous aux utilisateurs de P2P... C'est sûr du 5Mbps c'est certainement fait seulement pour consulter ses mails ou jouer à tetrinet sur le net... ;) Enfin si ça permet à AOL de se donner bonne conscience...
la source -> www.blue-hardware.com (http://www.blue-hardware.com/liste_news.php#4078)
Préjugés coupables, ils ont été coupés du net
posté par Guillaume Champeau
source : Libération
C'est visiblement sans aucun respect pour les principes les plus fondamentaux de la justice qu'une dizaine d'internautes ont été coupés d'accès à Internet ces dernières semaines, sur demande de l'industrie du disque. Se soumettant aux principes de la Charte signée l'été passé, les FAI n'ont pas défendu les intérêts élémentaires de leurs clients, et ont procédé sans contestation aux coupures ordonnées. Quel avenir pour la sécurité juridique des internautes français ?
suite et source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1908)
Tempête sur le P2P : BitTorrent, eDonkey et DC visés
posté par Guillaume Champeau
source : Ratiatum
L'industrie cinématographique américaine représentée par son association, la MPAA, a frappé fort en ce début de semaine contre plusieurs cibles stratégiques pour le P2P mondial. Outre les trackers BitTorrent particulièrement visés, on aura remarqué la coupure de plusieurs sites de liens eDonkey, ainsi que la disparition de certains hubs Direct Connect. Bien que toutes les actions semblent être concentrées sur l'Europe du Nord, le reste de l'Europe s'inquiète, à commencer par les administrateurs de Razorback, le plus gros serveur eDonkey du monde.
suite et source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1909)
Les fabriquants de PC contraints de payer une redevance sur la copie numérique ?
Publié par zx-81
La cour de Munich a ordonnée à la société Fujitsu Siemens de s'acquitter d'une redevance de 12 euro sur chaque nouveau matériel informatique vendu !
S'appuyant sur le fait qu'un pirate pouvait acheter un PC ou une imprimante pour dupliquer des oeuvres ou logiciels protégées par un copyright, la cour a jugé que les fabriquants de matériels informatiques devaient s'acquitter eux aussi de la redevance déjà existante pour les supports numériques vierges (K7 audio, VHS, Minidisc, CD-R audio, CD-R data).
suite et source -> www.infos-du-net.com (http://www.infos-du-net.com/news/4084-copie-numerique.html)
Ariel Wizman (suite) : histoire d'un mea culpa raté
posté par Guillaume Champeau
"J'ai été un peu con", expliquait aujourd'hui Ariel Wizman en parlant de son enregistrement désormais célèbre. "Pas qu'un peu", répliquent les internautes avec une violence peut-être excessive.
Mercredi, c'est la Blogothèque qui rapportait en premier lieu le Mea Culpa téléphonique d'un Ariel Wizman visiblement "fatigué par les commentaires haîneux"
suite et source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1957)
:rolleyes:
C'est bon comme article Ptitour!
Tu devrais le mettre en 1ière page! :powa:[snapback]99597[/snapback]
Citer
Les fabriquants de PC contraints de payer une redevance sur la copie numérique ?
Publié par zx-81
La cour de Munich a ordonnée à la société Fujitsu Siemens de s'acquitter d'une redevance de 12 euro sur chaque nouveau matériel informatique vendu !
S'appuyant sur le fait qu'un pirate pouvait acheter un PC ou une imprimante pour dupliquer des oeuvres ou logiciels protégées par un copyright, la cour a jugé que les fabriquants de matériels informatiques devaient s'acquitter eux aussi de la redevance déjà existante pour les supports numériques vierges (K7 audio, VHS, Minidisc, CD-R audio, CD-R data).
suite et source -> www.infos-du-net.com (http://www.infos-du-net.com/news/4084-copie-numerique.html)[snapback]99229[/snapback]
Mais essayez de vous rappeler le plaisir que vous pouviez obtenir en achetant un cd ou même un single avant la déferlante MP3 ? rolleyes.gif D'autant que c'était un bien palpable et conservable .