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Le journal Cafeduweb => Actualité => Discussion démarrée par: Groum le septembre 12, 2003, 12:38:11

Titre: Piratage Musical
Posté par: Groum le septembre 12, 2003, 12:38:11
Brianna Lahara, la première utilisatrice américaine du peer-to-peer musical à négocier avec la RIAA, n’a que douze ans. Sa mère a accepté de verser deux mille dollars dans le cadre du règlement à l’amiable survenu suite à l’action musclée de la RIAA (Recoding Industry Association of America). Brianna avait bien téléchargé plus d’un millier de titres qu’elle laissait en accès libre sur son ordinateur mais elle avait aussi acquis moyennant monnaie sonnante et trébuchante le logiciel KaZaA dans sa version payante ! De quoi être dans la légalité, estimait la jeune fille qui a du opéré un mea culpa public.

Source : Tom's hardware
Titre: Piratage Musical
Posté par: av_rel le septembre 12, 2003, 12:45:30
Sont capables de tout pour faire parler d'eux les americains.
Qui n' a pas de mp3 sur son Pc?
Encore un sujet de sondage pour Pat :rolleyes:
Titre: Piratage Musical
Posté par: Pat le septembre 12, 2003, 13:27:25
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Sont capables de tout pour faire parler d'eux les americains.
Qui n' a pas de mp3 sur son Pc?
Encore un sujet de sondage pour Pat :rolleyes:
Bonne idée  :D

Dans tous les cas, si la situation du CD est en chutte libre, les premiers responsable de cela, c'est bien les maison de disques, ne voulant concéder en rien à diminuer les prix.

Je trouve que la musique est un élément de culture à part entière, et pour tous.......
Hors donner 20€ pour un cd  :angry: , c'est pas vraiment à la porté de tous....

Encore une fois les monopoles sont comme toujours très mauvais.....

Et grace à certains sites d'échanges gratuit, ils vont devoir revoir leur position !

 :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: Hellsing le septembre 12, 2003, 14:18:40
RIAA contre gamine de 12 ans (Epilogue)  
 

"P2P United", une organisation représentant six sites de téléchargements de musique en ligne, est scandalisée par les poursuites engagées contre Brianna LaHara. Elle a promis de rembourser les 2 000 $ payés par sa mère à la RIAA pour régler la plainte à l’amiable.

Dans un communiqué, cette association s’explique par la voie de Adam Eisgrau :

" La RIAA, qui mène au nom des "majors" l'offensive judiciaire, a eu la main lourde. La mère de Brianna LeHara élève seule sa fille dans un HLM de Manhattan… Nous allons lui envoyer un chèque pour la rembourser… Je n'imagine aucune raison valable pour extorquer 2 000 dollars à la mère d'une fille de 12 ans qui travaille pour l'envoyer dans une école privée tout en vivant dans un HLM. "

En France, l'UPPF (Union des producteurs phonographiques français indépendants) précise qu’elle se démarque de ce type d'action. Elle condamne, quant à elle, l’usage du peer-to-peer.

Au moins, Brianna LeHara aura été la seule à bénéficier en toute légalité (moyennant finance) du peer-to-peer.

 
Source : http://www.pcinpact.com (http://www.pcinpact.com)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le décembre 19, 2003, 23:10:20
KaZaA remporte une bataille aux Pays-Bas

Face à l'industrie du disque, Sharman Networks responsable du logiciel d'échange de fichiers KaZaA a remporté une bataille judiciaire importante aux Pays-Bas.

La cour suprême néerlandaise en effet reconnue que les développeurs de KaZaA ne pouvaient pas être tenus responsables des utilisations frauduleuses (échange de contenus copyrightés) qui étaient faites de leur logiciel.

L'avocat de Sharman Networks a reconnu que : "cette victoire a créé un précédent important pour reconnaitre la légalité du Peer To Peer au sein de l'Union Européene". Les développeurs de KaZaA l'ont qualifié "de victoire historique pour Internet et pour ses utilisateurs".

A l'heure actuelle plus de 17.5 millions d'utilisateurs américains et européens utilisent encore KaZaA. Aux Pays-Bas le nombre d'utilisateurs de KaZaA est estimé à 3.6 millions.

la source (http://www.clubic.com/n/n10975.html)

à suivre :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le décembre 21, 2003, 15:57:43
P2P : La RIAA au tapis ( 19/12/2003 )
 
La RIAA n'avait pas le droit de forcer les fournisseurs d'accès Internet à révéler l'identité de leurs abonnés  

L'industrie du disque US n'est pas sortie des problèmes. En effet, la RIAA (l'organisme qui répresente les intérêts des maisons de disques)devra revoir sa copie. La RIAA, en forçant les fournisseurs d'accès Internet à révéler les noms des internautes suspectés de piratage, en invoquant la loi sur la protection des droits d'auteur, s'est mise hors-la-loi.

En effet, selon la cour d'appel de DC (District Of Columbia), la RIAA ne peut être utilisée pour forcer les fournisseurs d'accès Internet à identifier sur simple demande les internautes suspectés de piratage dans les réseaux P2P.
suite de l'article (http://www.amadoo.com/article.php?ama_prefix=&aid=4341)

la RIAA galère à imposer les droits d'auteur
Titre: Piratage Musical
Posté par: PhilouDuNord le décembre 21, 2003, 16:50:54
Pauvre de nous, la directive européenne qui devra être traduite en droit national comporte cette clause ...
Et elle devait être appliquée depuis début novembre !
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 05, 2004, 14:22:30
Les procès influent sur le téléchargement de musique en P2P

Les procès en série intentés aux Etats-Unis par l'industrie du disque contre les internautes échangeant des fichiers musicaux en ligne ont nettement freiné les téléchargements, selon un sondage téléphonique réalisé par le Pew Internet & American Life Project.

Le pourcentage d'Américains ayant téléchargé de la musique en ligne au cours des quatre dernières semaines précédent le 14 décembre a chuté à 14%. Ils étaient 29% lors d'un sondage identique réalisé sur 30 jours en mars, avril et mai auprès de 1.358 internautes, selon les résultats publiés dimanche.

suite de l'article (http://www.liberation.fr/page.php?Article=169170)

 :wub: qui a baissé son taux de téléchargement sur p2p ?  :rolleyes:
Titre: Piratage Musical
Posté par: Solaris le janvier 08, 2004, 10:57:35
Mais je m'interroge sur les chiffres cités.

Sont t'ils durables par exemple. Les premiers procès arrivent, logiquement le doute s'installe. Mais dans 1 an?

Maintenant lorsque je lis, 20 euros le CD c'est cher. Oui c'est cher. Mais en quoi cela justifie le piratage? Je ne comprend pas bien.
Moi j'aime les diamants, j'ai pas les moyens de m'en payer. Alors je vais cambrioler une bijouterie?

On sort toujours l'argument du prix, mais dans le même temps qui fait pression sur les maisons de disques pour qu'elles baissent leurs tarifs?
Ah si on réclame la baisse de la TVA. Ouai, c'est quand même pas au contribuable de financer mon envie d'écouter des CD. Faut pas pousser. Je préfère une TVA à 19% et que l'on continue à financer le diversité culturelle que l'on a la chance d'avoir en France à des prix qui n'ont pas grand chose à voir avec ceux pratiqués dans d'autres pays à la TVA certes plus basse, mais sans politique culturelle.

C'est pas cohérent tout celà. Il faudra bien que certains finissent par accepter qu'il est normal de voir son travail rémunéré. Après tout combien sommes nous ici à être prêt à travailler gratos?

Une des composanates du cout des CD c'est aussi des politiques marketing dispendieuses. Malgré le respect que j'ai pour Mobby, je doute que les 20 millions de dollard donnés par sa maison de disque rien que pour signer chez eux (et donc en plus du reste) soit justifiés. Qui cela offusque? Ben cela fait partie du prix du CD.
Les événement promotionnel effectué auprès de certains artistes sont t'ils vraiment justifiés dans leurs exces? Ben cela se retrouve aussi sur le prix du CD.

Il faut de la mesure en toute chose je crois et pas se tromper de débat. on n'a pas à légitimer le vol.
Titre: Piratage Musical
Posté par: Groum le janvier 08, 2004, 17:46:27
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Maintenant lorsque je lis, 20 euros le CD c'est cher. Oui c'est cher. Mais en quoi cela justifie le piratage? Je ne comprend pas bien.
 
Même à 10€, le pseudo pirate continuera de taquiner le P2P pour avoir sa musique gratos. ça de vient de plus en plus courant que les gens (Djeunz ?) veulent s'approprier tout sans rien payer.

Par contre d'autres disent "ça m'embête de financer la piscine de Madonna en achetant ses CD". Les consommateurs n'ont pas à décider de voler qui que ce soit sous prétexte que l'intéressé ait du succés, ça me navre d'entendre cet argument parfois.

Globalement je suis d'accord avec toi.
Titre: Piratage Musical
Posté par: Sphilou le janvier 08, 2004, 22:57:30
Pour ma part ce qui me tue, c'est de voir le pourcentage qu'obtient au final l'artiste sur un CD de 20Eurios !! Mais bon, certains diront que c'est un mauvais argument

J'utilise le P2P pour:
- découvrir de nouvelles tendances ,muse par exemple excellent !! ou Moby il y a quelques temps, jamais je serai aller acheter un de leurs albums autrement ...
 
- Obtenir des titres rarissimes ou parfois mème des [size=8]albums entiers [/size] :rolleyes: non importés,introuvables en France d'un ou deux de mes groupes préférés.

Et puis mince tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir les CD de ses rèves, je pense que c'est facile de condamner les "pirates P2P" , t'as un boulot ? donc toi, moi, pouvons nous payer ces CD , mais eux , notamment les djeunz ?? on les met à portée de main en plus , comment jouer les vierges éffarouchées lorsqu'on met l'objet du délit à disposition, à portée d' un clic ? que celui qui n'a jamais cédé à la tentation crie et qui de ces "pirates P2P" dans ces conditions, je te rejoins , irait payer un CD mème à  5€  ?  :blink:

J'allais oublier ... Sois le bienvenu Solaris !!  :bye: :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 09, 2004, 04:28:23
je n'achéte plus depuis longtemps un album partant seulement d'une pochette , d'une chanson ou quelques brides de musiques écouter ultérieurement
j'aime savoir si c'est album bien construit et non pas crée sur une ou 2 chansons et le reste n'est que ( ou parait , çà dépend des gouts ) du remplissage
 <_<

il faut avouer qu'internet et encore précisément plus p2p permettent de prendre plus connaissance sur un album que n'importe quels autres moyens présentés
 :wub:

le prix c'est une autre chose , cela paraitra toujours trop cher pour beaucoup d'entre nous  :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: LE BAUDET le janvier 09, 2004, 10:54:33
:unsure:  J'ai juste un p'tite question !
Pourquois un disque coûte $20.00 ou $25.00 et qu'une copie de film coûte $15.00
et même $9.00  ;)

J'ai la chance ici d'avoir une bibliothèque ou je peux emprunter livres et disques
ce qui me permet d'essayer (pour les livres ) beaucoup d'auteurs. Chose impossible si je dois payer $35.00 a $40.00 par livre et je ne parle pas du prix de certains ouvrages informatiques.

Suis-je un pirate qui met en danger toute l'industrie culturelle ? ... Vraiment?:ph34r:  :unsure:
Titre: Piratage Musical
Posté par: Michey le janvier 09, 2004, 12:53:41
Il y a a quand meme une grande difference entre location et telechargement P2P sur le net. Le prix d'un DVD louable est relativement eleve. De plus tu ne possedes pas les biens que tu loues contrairement aux copies.

Le telechargement de musique de musique est generalement fait par des personnes qui n'ecoutent pas de musique. J'ecoute au grand maxi 5 a 6 cd par semaine, +1H30 de musique par jour sur une radio. Si je telecharge mes 5 albums sur le net c'est a peu pres sur que je ne les ecouterai pas plus d'une fois, ce qui revient a dire que je ne les ecouterai pas. Le probleme du P2P c'est la boulemie, tout le monde veut tout, meme si c'est pour rien n'en faire. Ca genere en plus un phenomene de frustation assez important puisqu'on ne profite de rien : le prochain truc telecharger sera forcement meilleur que le prochain.

Quand a l'argument prix c'est plutot assez lamentablecomme justification au P2P. Surtout qu'on trouve de cd pas cher c'est les disquaires, dans les boutiques d'occaz ou encore sur le net.
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 09, 2004, 13:47:57
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Il y a a quand meme une grande difference entre location et telechargement P2P sur le net. Le prix d'un DVD louable est relativement eleve. De plus tu ne possedes pas les biens que tu loues contrairement aux copies.
un DVD ou une VHS çà se copie aussi  :wub: facilement
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Surtout qu'on trouve de cd pas cher c'est les disquaires, dans les boutiques d'occaz ou encore sur le net.
cela n'empèche que p2p est très serviable pour reconnaitre le contenu d'un cd avant de l'acheter ou non
Titre: Piratage Musical
Posté par: Michey le janvier 09, 2004, 13:59:14
Il n'y a pas de difference entre une copie P2P ou une copie d'un cd loue. Je tiens juste a rappeler que la location de cd ou dvd sert a ecouter ou regarder a moindre les dit cd, pas a le copier.
Sinon les grands sites de vente et les maisons d'editions proposent generalement des playlists de leur cd, il existe aussi des critiques musicales (ou musicaux), des sites de discussion et des radios.
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 09, 2004, 19:29:42
pourquoi tu ne veux pas accepter que le p2p ne pourrait être un lien de partage
tu vas chez quelqu'un , il te fais écouter un cd ou tu visionne un dvd , tu le trouve excélent , tu vas l'acheter après :)
moi je vais sur le net , j'écoute un ou des titres d'un cd de quelqu'un  qui présenter un de ces coups de coeur , je trouve excélent , je vais l'acheter :)
où est la différence ?
la tentation de copier ou faire copier m'est égale sur le réseaux  ou non
je ne vois pas pourquoi il serait accepter de faire écouter un cd sur un poste audio et refuser d'en faire autant sur un pc ( tant que tu acceptes le principe que le morceau de musique que tu écoute ne pourra être garder que si en achète les droits )
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 09, 2004, 20:00:14
Entrevue avec Eric Garland de BigChampagne : «Nous sommes surpris de l’importance accordée à l’étude réalisée par Pew Internet»

Dans une entrevue exclusive à Bénéfice.Net, Eric Garland, président et chef de la direction de la firme de mesure BigChampagne, affirme avoir de sérieux doutes sur la validité de l’étude réalisée par le Pew Internet & American Life Project.

   Peu connue du grand public, la firme de mesure BigChampagne doit sa renommée à ses analyses pointues des divertissements en ligne, en particulier celles concernant les téléchargements de fichiers numériques. Certains n’hésitent pas à décrire BigChampagne comme le Nielsen du P2P.

   La technologie mise au point par BigChampagne lui permet de surveiller en tout temps les échanges de fichiers dans les réseaux P2P comme Kazaa, eMule, Gnutella et consort afin de savoir quelles sont les chansons les plus populaires en plus mesurer la fréquentation de ces réseaux. D’ailleurs, BigChampagne publie sur son site Internet un palmarès des téléchargements musicaux, lesquels sont souvent loin de correspondre avec les chiffres fournis par l'industrie musicale.
suite l'article (http://benefice-net.branchez-vous.com/nouvelles/04-01/08-132903.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 10, 2004, 16:13:56
La pénible croisade du disque pour convertir les infidèles de la Toile (payante)

La croisade de l'industrie américaine du disque contre le piratage numérique a provoqué une prise de conscience dans l'opinion, mais le chemin reste long pour parvenir à faire respecter la loi.

Les "pirates", adeptes de l'échange gratuit de fichiers MP3, ont-ils vraiment entamé une migration vers les offres payantes de musique en ligne?

Le débat a fait rage cette semaine aux Etats-Unis après la publication d'une étude de l'institut à but non lucratif Pew Internet, évoquant une baisse de 50% de leur nombre depuis le printemps 2003, et un succès "croissant" pour le site payant Napster ou le "iTunes Music Store" d'Apple.

La méthode des enquêteurs, qui ont posé par téléphone leurs questions sur les pratiques proscrites, a été au centre des critiques.
suite de l'article (http://www.courrierinternational.com/afp/resultatDepeche.asp?id=040110083820.ebnwaz4r)

Une des solutions apportés : Un patron de sites P2P: "Nous devrions être traités comme les radios

Les sites de musique gratuite, accusés de piller les droits des artistes aux Etats-Unis, réclament un système de licences obligatoires pour sortir de l'illégalité, et être considérés "en gros comme des radios", explique à l'AFP Wayne Rosso, PDG de l'éditeur de logiciels dont la technologie dite "P2P" sert aux sites Blubster et Piolet
suite de l'entrevue (http://fr.news.yahoo.com/040110/1/3l2p7.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: Michey le janvier 12, 2004, 12:21:18
Je pense que les patrons des boites de P2P ne se rendent pas compte de ce qu'est diffuser de la musique sur une radio. Cette musique n'est pas gratuite, les radios payent pour la diffuser.
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 14, 2004, 23:32:50
Polémique sur le filtrage des réseaux peer to peer

Une polémique a éclaté aux Etats-Unis sur la possibilité technique d'installer des filtres au sein des réseaux d'échange de fichiers "peer to peer" (de poste à poste) comme Kazaa ou Morpheus, afin d'empêcher les utilisateurs de télécharger des chansons, films ou jeux vidéo protégés par le droit d'auteur.

Les réseaux peer to peer ont provoqué une petite révolution en permettant aux internautes de s'échanger gratuitement n'importe quel fichier présent sur leur disque dur. Mais ils sont vivement critiqués par les maisons de disques, les studios de cinéma et les éditeurs de logiciels, qui considèrent que ces réseaux facilitent le piratage d'oeuvres protégées et regorgent de contenu pornographique.

Selon les opposants au peer to peer, ces réseaux pourraient facilement, s'ils en avaient la volonté, empêcher leurs utilisateurs d'accéder aux fichiers protégés par le droit d'auteur.

suite de l'article (http://www.liberation.fr/page.php?Article=171233)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 17, 2004, 10:20:23
Musique sur internet: reprise du piratage fin 2003 après un court déclin, selon une étude

Les téléchargements de musique sur les sites gratuits ont repris à partir d'octobre aux Etats-Unis, alors qu'ils n'avaient cessé de décliner depuis le printemps, après l'annonce de la campagne judiciaire de l'industrie du disque, selon des chiffres publiés vendredi par NPD Group.

Cet organisme, qui scrute en permanence les habitudes des internautes américains à partir d'un panel de 40.000 ordinateurs familiaux, a décelé en novembre une augmentation de 14%, par rapport à septembre, "du nombre de foyers téléchargeant des fichiers musicaux".

"Ce rebond intervient après six mois de déclin continu", poursuit le cabinet d'études, en rappelant que l'association américaine de l'industrie du disque (RIAA) a émis au printemps les premières menaces de poursuites contre les pirates, avant de les mettre à exécution à partir de septembre.

Il reste à savoir si ce rebond est dû à un effet "saisonnier temporaire" ou s'il s'agit d'une tendance de fond suggérant que la RIAA "devrait être plus agressive pour mettre un terme aux méthodes illégales", ajoute NPD.
suite de l'article (http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=hightech&idArticle=040116193051.bznuslxq.xml)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 21, 2004, 09:20:31
Les FAI présentent leurs arguments à Nicole Fontaine

La ministre déléguée à l'Industrie, qui défend la loi sur la confiance dans l'économie numérique, recevait les fournisseurs d'accès. Si elle a prêté attention à leurs arguments contre les mesures de filtrage et de surveillance du réseau, elle n'a rien promis.

 Comme prévu , Nicole Fontaine a rencontré les fournisseurs d'accès (FAI) lundi 19 janvier 2004. Après s'être adressés à la presse , les prestataires techniques ont rappelé à la ministre déléguée à l'Industrie leurs inquiétudes face aux mesures de filtrage et de surveillance qu'imposerait la loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN) que les députés ont votée en deuxième lecture le 8 janvier 2004 .
suite de l'article (http://www.vnunet.fr/svm/actu/article.htm?numero=11827&th=ent&date=2004-01-20)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 22, 2004, 15:37:29
Piratage: l'industrie du disque américaine dépose une nouvelle série plaintes

L'association américaine de l'industrie du disque (RIAA) a annoncé mercredi le dépôt d'une nouvelle série de plaintes contre 532 internautes accusés de piratage de fichiers musicaux, démontrant toute sa pugnacité malgré une décision de justice défavorable fin décembre.

C'est la plus forte offensive judiciaire anti-piratage aux Etats-Unis. Jusqu'alors un total de 382 plaintes avait été déposé, mais en plusieurs fois.

La RIAA, qui défend les intérêts des majors du disque Universal Music, Sony, Warner, EMI et BMG, a décidé de poursuivre pour violation des droits d'auteur un nouveau groupe de "532 usagers d'ordinateurs ayant illégalement distribué de la musique protégée via les réseaux peer-to-peer" (d'égal à égal) comme Kazaa.

L'association précise dans un communiqué qu'elle a dû recourir à l'équivalent américain de la plainte contre X, visant des adresses IP (ou internet protocol, identifiant un ordinateur) et non des individus.

suite de l'article (http://actu.dna.fr/040121192830.uimw783o.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 24, 2004, 21:56:20
La justice autorise Kazaa à poursuivre l'industrie du disque

Sharman Networks, propriétaire du système d'échange de fichiers Kazaa, a annoncé qu'un tribunal fédéral américain l'a autorisé à engager des poursuites judiciaires contre les grandes maisons de disques et les studios de Hollywood.

N°1 de l'échange de fichiers "peer to peer" (de poste à poste) sur internet, Kazaa est considéré comme l'ennemi public numéro un par l'industrie du divertissement, qui l'a attaqué en justice et a lancé une série de plaintes pour atteinte à la propriété intellectuelle contre plusieurs dizaines d'utilisateurs du logiciel.

Accusé de faciliter le piratage de fichiers musicaux et de films, Sharman a décidé de contre-attaquer, et de poursuivre à son tour en justice les "majors" de la musique et du cinéma, accusées d'utiliser abusivement Kazaa pour violer la vie privée des utilisateurs, leur envoyer des messages menaçants, et polluer le réseau avec des fichiers corrompus.

Les géants du disque et du cinéma avaient demandé au tribunal de rejeter la plainte de Sharman, mais le juge Stephen Wilson s'y est opposé.
suite l'article (http://www.liberation.fr/page.php?Article=173623)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 25, 2004, 10:48:32
Pour les industriels du disque, réunis samedi à Cannes (Alpes-Maritimes), dans le cadre du MIDEMNET, prélude au 38e MIDEM (Marché international du disque et de l'édition musicale), le pire n'est pas certain en dépit du déclin des ventes.L'événement

Les effets conjugués de la concurrence des nouveaux supports de distribution (le téléchargement, souvent illicite) et des autres modes de loisirs ou consommation offerts aux jeunes (téléphonie mobile, jeux vidéos), se sont traduits par un recul de 10% en 2003 du chiffre d'affaires du marché phonographique international.

Depuis 5 ans, en prélude au MIDEM (25-29 janvier), se tient le MIDEMNET, consacré à ces nouvelles technologies qui ont profondément bouleversé les manières de consommer la musique.

Tête d'affiche de la journée: I Tunes, le service de vente de musique en ligne lancé le 28 avril 2003 par Apple, qui semble avoir apporté la solution au double problème qu'affrontent les maisons de disques : d'une part satisfaire le public, d'autre part protéger la chaîne des ayants droit (producteurs, distributeurs, artistes...) en offrant un cadre légal à la diffusion de la musique
suite de l'article (http://actu.dna.fr/040124160054.itn8x6dl.html)

vous voyez , il n'y a pas que le téléchargement " illicite " qui fait baisser les ventes de disques  ^_^  il y a aussi ceux des téléchargement " licite " et surtout le refus de la nouvelle génération d'utiliser le cd pour préférer l'écoute sur le net  :P

vous pouvez maintenant vous consoler , vous n'êtes pas les seuls fautifs de la baisse du porte monaie du lobbie musical  :D dormez tranquille  :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 26, 2004, 11:05:06
la questions se posent encore : les FAI devront-ils facturer plus cher le trafic montant?

À quelques jours de l’ouverture du Midem, salon des professionnels de la musique, une étude de l'École des mines analyse en quoi les réseaux peer-to-peer favorisent la croissance du haut débit. Et propose de tarifer fortement le téléchargement montant.

Dissuader la mise à disposition de contenus sous copyright

Les chercheurs de l'ENSMP proposent une solution économique à ce «détournement»: «Un remède simple consisterait à segmenter le marché de l’accès en imposant aux fournisseurs d’accès (FAI) une tarification dissuasive pour le trafic montant ("upload") susceptible de contenir des fichiers sous copyright. L’existence d’un tel coût favoriserait les offres payantes en ligne et le téléchargement descendant, respectueux des droits de propriété. Les offres de télévision sur ADSL basées sur un flux asymétrique descendant constituent un précédent remarquable.» Dissuader la mise à disposition plutôt que le téléchargement ("download") est une idée déjà évoquée dans d'autres pays comme le Canada
Un remède, en tout cas, qui tranche comparé aux méthodes plus expéditives, prônées par la RIAA et envisagées plus discrètement en France, consistant à s'en prendre aux "téléchargeurs" avant tout.  

«Le FAI pourrait proposer un tarif moindre, mais aurait la charge de la preuve de la licéité des échanges», poursuit l'étude. «Une telle mesure fixerait un coût à l’usage du P2P dont l’utilisateur serait facturé au prorata des fichiers chargés depuis son ordinateur. L’existence d’un tel coût favoriserait les offres payantes en ligne et le téléchargement descendant.»

Une idée reprise par l'un des deux syndicats français de producteurs indépendants (avec l'UPFI), le SPPF (producteur de phonogrammes): «L'instauration de ce tarif spécifique qui favoriserait les offres payantes et le téléchargement descendant [serait] plus respectueux des droits de la propriété intellectuelle», acquiesce l'organisation dans un communiqué.  

Un autre acteur du secteur, la société civile chargée de l'Administration des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami), campe sur ses positions exprimées ces derniers temps, contre lesquelles d'ailleurs les producteurs se sont violemment opposés. L'Adami le rappelle ce jeudi dans un communiqué, en disant qu'elle est «favorable à la création d'une licence légale perçue auprès des fournisseurs d'accès à internet afin de rémunérer l'ensemble des ayants droit».

Sollicitée pour réagir, l'Association française des fournisseurs d'accès, l'AFA, n'a pas encore pu nous répondre.
source et suite de l'article (http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39138526,00.htm)

la suite très bientôt  :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 26, 2004, 11:23:38
2004, année charnière pour l'industrie du disque en France

L'industrie musicale française entend s'inspirer des méthodes de la RIAA, laquelle lance une nouvelle série de plaintes contre les internautes qui téléchargent massivement de la musique.

Encouragée par les résultats jugés satisfaisants de la stratégie de la RIAA (voir édition du 5 janvier 2005), l'industrie française du disque devrait, en 2004, suivre les traces de ses homologues américains. Le SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique) et la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) ont présenté un plan de sauvetage de l'industrie musicale française dont la baisse du chiffre d'affaires avoisinerait les 15 % en 2003. Dans un premier temps, une campagne d'information présentera la filière du disque et s'adressera aux internautes dans le but de les sensibiliser aux pratiques illégales. Le site Promusicfrance.com, dédié à cette communication pédagogique, ouvrira ses pages lundi 26 janvier 2004. Ensuite viendra le temps des poursuites judiciaires à l'encontre des téléchargeurs les plus actifs. La méthode d'identification des internautes ne devrait pas varier de celle de la RIAA : identification à partir de l'adresse IP et obtention des coordonnées auprès du FAI.

suite de l'article (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=11837&date=2004-01-22)

çà devient chaud chez nous  :wub: les choses se corsent  <_<

le pourquoi :huh:

Lundi 26 janvier 2004 débutera, pour une semaine, une campagne contre la contrefaçon intitulée "Contrefaçon Danger". Organisée par le CNAC (Comité national anti-contrefaçon), et sous l'égide du ministère de l'Industrie, cette campagne vise à "sensibiliser les Français aux dangers de la contrefaçon et [à] les aider à s’en prémunir", selon le communiqué du Comité. Si la contrefaçon touche tous les pans de l'industrie (textile, électroménager, parfums, médicaments, alcool, etc.), elle est particulièrement répandue dans le domaine des loisirs numériques, musique et cinéma en tête. "Massivement touchée par la contrefaçon, l ’industrie du numérique (logiciels, jeux vidéo, CD, DVD...) voit ses produits copiés dans des proportions exceptionnellement élevées", précise le document du CNAC, sans pour autant fournir de chiffres précis. Le soutien d'organismes comme l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle, la SACEM-SDRM, la Société Civile des Producteurs Phonographiques, le Syndicat de l'édition vidéo ainsi que la BSA France (Business Software Alliance) le confirme, si besoin était.
suite de l'article (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=11848&date=2004-01-23)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 26, 2004, 20:08:58
petite question ( ou plutôt un petit rappel ) :wub:

Menace sur la copie privée: désir de monopole ?

En 1878, lors de son discours d'ouverture du congrès littéraire international, Victor Hugo contribuait à fonder le droit d'auteur avec ces mots: "Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n'est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous". Ses vues ne plaisaient guère au cercle des libraires qui s'opposait, en particulier, à son idée du domaine public en prétendant qu'elle nuirait au commerce et donc à toute la profession littéraire. Et nous voici, deux siècles plus tard, confrontés à une volonté de changement du droit d'auteur dont on nous dit qu'elle permet de réduire le manque à gagner des commerçants. Le cercle des libraires a certes disparu mais les majors du disque et les éditeurs tiennent son rôle. Le temps n'a pas atténué l'influence des commerçants ni, fort heureusement, la force du discours Hugolien.

Les "mesures techniques de protection" sont la pomme de la discorde. Celle utilisée sur les DVD est largement répandue: elle permet de cacher le contenu du film en le mélangeant selon une méthode appellée CSS. Chaque logiciel permettant de visionner un film doit auparavant remettre son contenu dans l'ordre. Si le logiciel ne connait pas CSS, il ne peut donc projeter le film. Bien entendu, l'inventeur de CSS a gardé le secret et ne l'a divulgué qu'à des personnes choisies. Or il s'est trouvé qu'un programmeur avait acquis un DVD et ne disposait d'aucun logiciel pour le voir. A force de travail, il a réussi à deviner par lui-même le secret de CSS et écrit un petit logiciel, appelé DeCSS, permettant de remettre en ordre son film. Il l'a ensuite intégré à un logiciel d'affichage et a enfin profité de son acquisition. Depuis lors, et comme DeCSS est un Logiciel Libre disponible à tous, chacun peut voir le contenu du DVD qu'il a acheté ou loué sans obligation d'acquérir un logiciel approuvé par l'inventeur de CSS.

Comme on l'imagine, l'exemple se décline pour toute forme de création immatérielle, qu'il s'agisse de textes, de sons ou d'images. Il ne se trouve d'ailleurs personne pour prétendre concevoir une mesure technique de protection infaillible: dans le meilleur des cas elle résiste quelque mois à la créativité des hommes. C'est ce constat qui a mis un terme, vers la fin des années 80, à la course aux mesures techniques de protection. Dans la décade qui a suivi, elles ont progressivement disparu. L'internet s'est développé avec le succès que l'on sait, propulsant sur les réseaux une grande richesse de créations immatérielles dont l'immense majorité n'est protégée par aucune mesure technique. Les auteurs de l'immatériel, participants activement à cette évolution, ne sont pas pour autant privés de moyens légaux pour protéger leurs droits et les défendent chaque jour grâce au droit d'auteur que nous connaissons.

source et suite de l'article  (http://eucd.info/introduction.fr.php)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 26, 2004, 22:40:38
Midem: le mobile au secours du disque?

La vente de sonneries pour portable explose. Suffisant pour consoler une Industrie désespérée?

La grand messe du disque s'est ouvert à Cannes dans un climat morose dominé par l'influence du Peer-to-Peer sur les ventes de disques (voir notre article). Alors que les majors se désespèrent malgré le développement tardif des plate-formes légales et payantes, il y a au moins un secteur qui ravit tout le monde: la musique sur mobile.

Les sonneries pour portables constituent un véritable jack-pot: 3,5 milliards d'euros en 2003 (10% du marché global de la musique). Les jeunes abonnés sont très friands de ce service qui permet de télécharger contre espèces sonnantes et trébuchantes des sonneries personnalisées. Et les majors comptent bien profiter de cette manne.

10% du marché mondial de la musique
"La musique sur le téléphone est un levier de croissance sans doute le plus important. le téléphone fait partie des utilisations secondaires de la musique. Nous y voyons un vrai débouché et donc nous développerons cette activité qui constituera une vraie source de revenus", explique ainsi aux Echos Pascal Nègre, président d'Unversal France
suite de la news (http://www.silicon.fr/click.asp?id=3762)

qu'es ce qui se plaignent  :shifty:  ils vont pas si mal que çà nos éditeur producteur de musique  :wub:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 28, 2004, 20:33:59
Le CD est condamné mais la musique en ligne est un marché risqué ???

Citer
D'ici 2008, les ventes de musique numérique en ligne représenteront un tiers du marché aux États-Unis et près de 20% en Europe, selon une étude

Les sites web de vente de musique par téléchargement vont rendre le compact-disc obsolète d'ici cinq ans, mais la moitié des entreprises qui se lancent dans le commerce de fichiers musicaux sur internet disparaîtront d'ici la fin de l'année, selon une étude de la firme américaine Forrester Research.

D'ici 2008, les ventes de musique numérique en ligne représenteront un tiers du marché aux Etats-Unis et près de 20% en Europe, pour un chiffre d'affaires total de plusieurs milliards de dollars, précise l'étude, rendue publique à Cannes à l'occasion du Midem, le marché professionnel international de la musique.

"Le secteur est en train d'assister à un changement total dans la manière dont les gens consomment la musique", a déclaré Josh Bernoff, analyste chez Forrester.

Selon lui, le marché de la vente de musique par téléchargement pèsera 300 millions de dollars aux États-Unis en 2004, alors qu'il était encore négligeable l'année dernière.

"D'ici 2007 ou 2008, seules les personnes âgées auront encore des CD", a-t-il ajouté.

UN PRODUIT REVOLUTIONNAIRE CONDAMNÉ À SON TOUR

Lancé il y a vingt ans, le compact disc avait révolutionné l'industrie musicale et entraîné la quasi-disparition des cassettes audio et des disques vinyles.

La musique vendue sous forme de fichiers informatiques n'offre pas une meilleure qualité de son que le CD, mais elle a l'avantage de pouvoir être facilement stockée et transférée sur un grand nombre d'appareils différents, de l'ordinateur au baladeur numérique en passant par la chaîne de salon, l'autoradio ou le téléphone portable.

De nombreuses entreprises se sont lancées sur ce créneau, mais nombre d'entre elles sont des nouveaux venus dans le secteur de la musique, comme Coca-Cola, qui a ouvert un site de vente de fichiers musicaux par téléchargement la semaine dernière au Royaume-Uni.

Un responsable de l'industrie du disque a estimé que pas moins de cinquante nouveaux venus vont investir le marché de la musique sur internet, de l'opérateur télécoms britannique Cable & Wireless au géant américain de la grande distribution Wal-Mart.

"D'ici la fin 2004, la moitié des entreprises qui se sont lancées seront sorties du marché", a prédit Josh Bernoff, qui compare cette ruée vers la musique à la folie internet de la fin des années 1990.

"Je n'avais pas vu un tel niveau d'exubérance irrationnelle depuis l'apogée de la bulle (internet)", a-t-il ajouté.

Selon certaines études récentes, l'apparition de sites musicaux licites semble avoir provoqué une baisse du piratage via les services d'échanges de fichiers "peer to peer" (de poste à poste) tels que Kazaa, où les internautes peuvent piocher gratuitement dans un catalogue musical gigantesque.

Mais l'impact du piratage sur internet reste très élevé. Forrester estime qu'aux Etats-Unis, l'échange de fichiers musicaux chez les 12-22 ans a provoqué à lui seul un manque à gagner de 700 millions de dollars pour l'industrie du disque l'an dernier.

source (http://www.lesaffaires.com/fr/AffairesElectroniques/detail.asp?id=164963&id_Section=810)

personnellement , j'y crois pas  :shifty:
il y a encore énormément de personnes ( même moins de 30 ) qui préfèrent avoir la présentation d'un cd en main que de se fournir " en brut " le même contenu sur le net .
Il y aura une (forte ) baisse mais pas une disparition  :wub:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 01, 2004, 19:58:08
États-Unis: le syndicat du "peer-to-peer" rejette à nouveau toute idée de filtrage

P2P United, un groupe de pression rassemblant les principaux éditeurs de logiciels de peer-to-peer, estime «technologiquement irréalisable» le filtrage que souhaitent leur imposer certains sénateurs américains.

La question du filtrage des systèmes d’échange de fichiers revient sur le devant de la scène aux États-Unis. Le groupe de pression P2P United a répondu, avec virulence, aux exigences de certains sénateurs qui réclament l'installation de filtres sur les réseaux, pour bloquer les images pédophiles ou les fichiers protégés par le copyright.

Ce groupe rassemble les principaux éditeurs de logiciels P2P (Limewire, Blubster, Grokster, Streamcast Networks (Morpheus), Bearshare et eDonkey), à l’exception notable de Sharman Networks, propriétaire de Kazaa. Ils ont envoyé une lettre au sénateur républicain de Caroline du Sud, Lindsey Graham, récemment à l’origine d'une salve de critiques à leur encontre. «Les sociétés propriétaires de réseaux P2P», peut-on lire dans cette missive, «ne devraient pas être soumises à des exigences techniquement irréalisables.»

Le sénateur et ses collègues ont été «délibérément mal informés, sur les capacités technologiques des services d’échange de fichiers, par des industriels centrés sur leurs propres intérêts», explique Adam Eisgrau, le directeur exécutif de P2P United. Les membres du groupe reprennent un argumentaire bien connu: les filtres ne peuvent pas fonctionner sur des systèmes décentralisés, comme Gnutella ou Kazaa.

suite de l'article (http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39139585,00.htm)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 09, 2004, 23:48:16
Anti-piratage : Et une campagne de plus!

Lors de la présentation de la 46ème édition des Grammy Awards , une nouvelle campagne de publicité sera lancée par la Recording Academy. Cette campagne aura la lourde tâche d'expliquer au public pourquoi le téléchargement de musique est illégal et surtout pourquoi il est nuisible à l'industrie du disque.

Le premier message de la campagne sera diffusé ce soir pendant la présentation. Elle mettra en scène des jeunes qui dansent dans une discothèque et une jeune fille qui télécharge illégalement une pièce musicale. La joie et le plaisir règnent sur la piste mais lorsque le téléchargement est complété, les lumières et la musique s'éteignent.

Par la suite, un message invite les internautes à visiter le site Web WhatsTheDownload. Ce dernier agit pour faire la promotion des différents services de téléchargements de musique payants comme: iTunes, Napster et autres.

Le président de la Recording Academy, Neil Portnow mentionne que la campagne a seulement comme objectif d'informer, car selon lui, les gens ne comprennent toujours pas pourquoi le téléchargement de pièce musicale est illégal.

la source (http://www.presence-pc.com/news/n2945.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 09, 2004, 23:50:35
Premiers effets de la directive européenne sur le copyright au Royaume-Uni

Un important distributeur anglais stoppe la vente d'amplificateurs de signaux conçus pour détourner les dispositifs anticopie, comme ceux de Macrovision. Conséquence directe de la directive européenne sur le copyright, transposée au Royaume-Uni.

Pour se conformer à la directive européenne sur le copyright (European Union Copyright Directive ou EUCD), entrée en vigueur en octobre dernier au Royaume-Uni, la chaîne de magasins d’électronique de loisirs, Maplin Electronics, a annoncé retirer de ses rayons trois produits contournant le dispositif anticopie de Macrovision.

La société, qui compte 80 boutiques en Grande-Bretagne et dispose d'un site de vente en ligne, va détruire son stock d’amplificateurs de signaux vidéo. Ces appareils sont capables de contourner le système de protection des contenus de Macrovision, basé sur l'envoi de signaux parasites. Ces signaux, invisibles à l’écran lors de la lecture sur un téléviseur, rendent difficile la copie, les enregistreurs y étant très sensibles. Les amplificateurs filtrent ces signaux, améliorant en théorie la qualité des images à l'écran.
 
Maplin avait déjà pris des mesures pour alerter sa clientèle des risques qu’elle encourait en achetant ces produits. Les appareils concernés arboraient une étiquette stipulant qu’ils ne devaient pas servir sans autorisation à la copie de contenus protégés par copyright. Excepté pour la copie privée ("fair use") permise par la loi.

La directive suit son chemin en France

suite de l'article (http://www.zdnet.fr/actualites/technologie/0,39020809,39140987,00.htm)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 11, 2004, 21:14:24
P-to-P : L'Europe pourrait criminaliser le partage de fichiers

Le Parlement européen à Strasbourg discutait, lundi 9 février, du controversé rapport de Janelly Fourtou, qui propose la criminalisation, à l'échelle européenne, du téléchargement de fichiers numériques via les réseaux Pair-à-Pair.
Si ces préconisations étaient adoptées, le projet de directive européenne pour lutter contre le piratage de masse et la contrefaçon numérique pourrait étendre son champ d’application au partage de fichiers sur Internet.
Les lobbies de défense de consommateur – le Bureau Européen des Unions de Consommateurs, ainsi que The European Alliance - redoutent l'amalgame qui pourrait être fait entre particuliers et véritables pirates, dont l’objectif est la revente de leur téléchargement, notamment au niveau du régime de sanctions.

suite de l'article (http://www.weblmi.com/news_store/2004_02_09_P-to-P___L_Europe_po_94/News_view)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 15, 2004, 19:48:09
l'industrie canadienne du disque passe à l'attaque, Vidéotron va collaborer

Les Canadiens pourraient bientôt goûter à la médecine judiciaire servie aux Américains par la RIAA. L'Association de l'industrie canadienne de l'enregistrement (CRIA, en anglais), qui n'a jamais caché son admiration pour la vague de procès d'internautes américains suspectés de piratage, aurait repéré 29 gros utilisateurs P2P canadiens qui partageraient en moyenne 2000 à 2500 pièces musicales et vient de déposer des demandes pour apprendre leur identité.

Les suspects ne sont pour l'instant identifiés que par un pseudonyme nécessaire à la connexion aux réseaux P2P tels que celui de Kazaa et une adresse en relation avec leur fournisseur d'accès Internet. La CRIA a cependant entamé des démarches qui pourraient éventuellement mener à des procès en justice contre ces internautes en expédiant des demandes d'identification auprès de leur fournisseur d'accès Internet (FAI), parmi lesquels on retrouve Telus, Sympatico de Bell Canada et Vidéotron.

suite de l'article (http://http://www.branchez-vous.com/actu/04-02/08-154301.html)

c'est bien un mouvement mondialiste  <_<
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 16, 2004, 14:00:20
Piraterie: les coups de filet se multiplient en France

La pression augmente contre les pirates dans notre pays. Arrestations, fermetures de sites Internet, condamnation à des peines de prison ferme... L'Etat veut montrer l'exemple. Et de multiplier les signes avec des arrestations médiatiques.

Ainsi, l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle (ALPA) a annoncé la fermeture par la police judiciaire d'un site proposant des films récents en téléchargement via eMule ou eDonkey, deux célèbres plates-formes de "peer-to-peer".

suite de la news (http://www.silicon.fr/click.asp?id=4020)
Titre: Piratage Musical
Posté par: LE BAUDET le février 17, 2004, 22:57:52
:huh:
Citer
L'industrie du disque va en cour contre le transfert de musique sur Internet
 
Presse Canadienne  |  Le 16 février 2004 - 18:54


L'industrie canadienne du disque lance une offensive contre les gens qui partagent leurs collections de pièces musicales avec des millions d'autres personnes sur Internet.

L'Association de l'industrie canadienne de l'enregistrement a demandé lundi à la Cour fédérale d'obliger les fournisseurs Internet que sont Bell Canada, Rogers Cable, Videotron, Telus et Shaw Communications à divulguer l'identité de 29 clients accusés de pirater de la musique à large échelle.

Comme l'a fait l'industrie américaine de l'enregistrement, l'an dernier, l'Association invite les cinq plus grands distributeurs de services Internet au pays à identifier les nom, adresse et adresse électronique des gens qui conservent de nombreux fichiers MP3 sur leur disque dur, puis les rendent accessibles gratuitement sur Internet. Ces noms et adresses sont actuellement protégés par la loi sur la protection de la vie privée.

"Notre message s'adresse à tous les Canadiens. Vous devez quitter les sites illégaux et cesser de télécharger de la musique. Tout le monde reconnaît que cette sorte de distribution est illégale en droit canadien", a commenté à l'extérieur du tribunal Richard Pfohl, l'avocat représentant l'industrie de la musique, y compris les sections canadiennes de BMG, EMI, Warner, Virgin et Universal.

La société Telus a fait valoir lundi que l'identification de ces internautes n'est pas simple. Par exemple, un des trois noms que Telus a été priée de fournir n'avait même pas de compte auprès de la compagnie au moment de l'infraction présumée, a dit un avocat de celle-ci.

Comme cela a été le cas pour des Américains, l'an dernier, les titulaires d'adresses Internet ne sont pas nécessairement les coupables. Dans un cas, un grand-père qui n'avait jamais allumé un ordinateur de sa vie a été poursuivi pour les actions de ses petits-enfants.

La compagnie Shaw affirme qu'elle doit d'abord protéger la vie privée de ses clients.

Pour leur part, Bell Canada et Rogers souhaitent avoir du temps pour aviser leurs clients, de manière à ce que les voleurs allégués puissent s'assurer les services d'un avocat.

Vidéotron, au Québec, est la seule compagnie qui ne conteste pas l'ordonnance. La société invoque le fait que son propriétaire, Quebecor, se préoccupe du piratage dans d'autres secteurs de ses activités, qui comprennent la presse écrite, la télévision, les services Internet et les disques compacts.

Les procédures en Cour reprendront le 12 mars prochain.

Comme plusieurs industries d'enregistrement dans le monde, l'industrie canadienne du disque est aux prises depuis quatre ans avec un déclin des ventes de CD, qu'elle attribue à l'explosion de la pratique d'échanges de fichiers qui a débuté avec Napster, à la fin des années 1990.

 :angry:  Ils me font C ........................
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 18, 2004, 12:20:47
P2P: nouvelle série de plainte aux USA  
 
La RIAA continue son offensive contre les internautes téléchargeurs accusés de tous les maux  

La redoutée association américaine de l'industrie du disque (RIAA) repart en croisade. Elle annonce le dépôt de plaintes visant un total de 531 adeptes de l'échanges de fichiers musicaux via les sites de musique gratuite du type Kazaa (peer-to-peer).

Le 21 janvier, l'association avait déjà annoncé des plaintes contre 532 adeptes de l'échange gratuit via les réseaux P2P, ce qui avait propulsé le total des individus poursuivis à 914 en l'espace de cinq mois.

La plupart de ces affaires se règlent à l'amiable, les internautes préférant payer plutôt que de passer en procès.

suite de l'article (http://www.silicon.fr/click.asp?id=4061)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 20, 2004, 06:33:45
Maman contre attaque  :)

Le RIAA attaqué en justice par la mère d'un partageur de fichier !

Comme d'habitude le RIAA porte plainte contre une famille dont la fille avait téléchargée et partagée plus de 1400 morceaux de musiques illégalement sur un P2P en utilisant un compte au nom de sa mère.

Jusque là, rien d'anormal. Mais l'accusé a contre attaqué le RIAA en justice pour chantage qui tient de l'extortion (en effet la pluspart des acusés n'ont pas les moyens de se défendre et paye directement l'amende de 2000 a 10000 dollards).

L'avocat de l'accusé a dit que les maisons de disques s'associaient pour extorquer de l'argent en disant au gens qu'ils sont coupables et en leur affirmant que se défendre couterais encore plus chère que leur amende initiale. C'est fondamentalement injuste ajoute l'avocat.

la source (http://www.infos-du-net.com/news/article-2161.html)

 :D  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 21, 2004, 19:01:42
Le logo du FBI, pour décourager les pirates

Le FBI a indiqué hier qu'il autorisait les studios de films d'Hollywood, les compagnies de disques et les fabricants de logiciels à apposer son nom et son logo sur leurs DVDs, CDs et autres produits en format numérique. On espère que cela contribuera à décourager les consommateurs de faire des copies illégales de ces produits.

la suite de l'article (http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2004/02/20040220-054933.html)

(http://www2.canoe.com/archives/techno/nouvelles/media/2004/02/20040220-054933-g.jpg)

à quant l'emblème de la police nationale sur les paquets de cigarettes pour faire chutter le la contrebande de cigarette  :D  
Titre: Piratage Musical
Posté par: Tekiro le février 21, 2004, 20:08:36
oh lebôlogo :lol: :lol:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 25, 2004, 00:37:56
Les FAI, et certains éditeurs, écrivent aux internautes français ayant la fâcheuse tendance à utiliser le Peer to Peer pour copier des produits commerciaux contrefaits.

Club Internet, par exemple, vient d'envoyer une salve de mels. Voici le contenu :

Citer
Subject: Problème de Copyright.

Cher(e) abonne(e), Nous avons reçu un mail nous informant que vous telechargiez ou permettiez le téléchargement de films, logiciels, de clés et/ou oeuvres musicales via les Systemes peer to peer accessibles sur le réseau internet.
Nous vous rappelons que cette pratique est contraire a la législation française des lors que vous ne disposez pas des droits ou autorisations pour réaliser de tels actes.
Aussi, a défaut d'etre titulaire des droits ou autorisations sur le ou les contenus concernes, nous vous conseillons vivement de cesser cette pratique dans les plus brefs délais afin de vous prémunir d'une éventuelle plainte déposée a votre encontre par l'organisme possédant les droits sur ce ou ces contenus.
Veuillez trouver ci-dessous une copie du mail que nous avons reçue. En restant a votre disposition pour tout renseignement complémentaire, nous vous prions d'agréer, Cher(e) abonne(e), l'expression de nos salutations distinguées.

Cordialement, Service Abuse Club-Internet.


la suite de cette news (http://www.zataz.com/zatazv7/news.php?id=5006&lpgfc=npGQkYaSmow=)  :wub:

 
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 25, 2004, 06:56:10
Eminem attaque Apple  :D

On ne voyait pas bien ce que l'iTMS apporterait de mal a apple, et bien Eminem a trouvé : ils ont oublié de demander l'autorisation du rappeur pour utiliser ses paroles dans une pub pour l'iTMS diffusée sur MTV en 2003.

La question qui se pose est "est-il bien sérieux de la part de ce gentil mauvais garçon de modre la main qui le nourrit?", surtout au moment ou l'iTMS apparait comme une alternative, voire une solution, sérieuse au piratage pur et simple de la musique.

la source (http://www.macbidouille.com/niouzcontenu.php?date=2004-02-25)

çà arrive à eux :D aussi
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 26, 2004, 19:05:07
L'EFF propose une licence pour le P2P

Signe de l'évolution des mentalités, les acteurs se bousculent pour proposer leurs plans de "légalisation" de l'utilisation des logiciels de P2P. Notre proposition de Licence de Diffusion Culturelle s'opposait à l'idée de l'ADAMI de créer une licence payante qui légaliserait le téléchargement sans légaliser l'upload (cherchez l'erreur). Celle de l'EFF rendue publique hier se base elle sur un volontariat de la part de toutes les parties. De toutes ces propositions, un point commun : l'industrie du disque doit changer son approche du P2P.

suite de l'article (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1446)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 26, 2004, 19:10:00
Il n'y a pas que les films, les jeux et la musique qui sont piratés... :huh:
...y a aussi nos séries préférées  :D

Les plus adeptes du P2P le savent, mais vous ? Le saviez vous ? Les séries télévisées sont elles aussi touchées par le peer-to-peer. On le savait pour les films, la musique les jeux mais peut-être moins pour les séries. Il y a ces derniers mois un véritable engouement pour ces séries par les utilisateurs des réseaux eDonkey ou Kazaa. Mais cela pourrait s'avéré dangereux pour les inconditionnels de la télévision... Les séries disparaîtront-elles ?

la suite de l'article (http://www.infos-du-net.com/news/article-2235.html)  :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: av_rel le février 26, 2004, 21:22:20
Ce qui me surprend est qu'a l'arrivée de la cassette audio il n'en faisaient pas tout un fromage. L'argument qualité numérique ne tient pas la route, à l'époque, avec une bonne platine cassette la qualité de la copie etait tres bien. Le mp3 n'est pas toujours hyper top.

Ne serait ce pas qu'un moyen pour recuperer du pognon?? :angry:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: LE BAUDET le février 27, 2004, 16:38:32
:blink:

Voici le genre de pub auquel nous avons droit présentement

(http://imageads.canoe.ca/Annonceurs03/CampagnePiratage03/250x250_stefie_shock.gif)
 :unsure: sale gueule hein ![/size]  :lol:  :lol:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: lulu le février 27, 2004, 17:47:52
Citer
Ce qui me surprend est qu'a l'arrivée de la cassette audio il n'en faisaient pas tout un fromage. L'argument qualité numérique ne tient pas la route, à l'époque, avec une bonne platine cassette la qualité de la copie etait tres bien. Le mp3 n'est pas toujours hyper top.

Ne serait ce pas qu'un moyen pour recuperer du pognon?? 

Tout a fait d'accord avec toi,.... !!!

Où est le probleme , alors....
Titre: Piratage Musical
Posté par: av_rel le février 27, 2004, 22:29:52
A mon avis, ce qui doit deranger (et c'est comprehensible) c'est le manque a gagner généré par les pirates qui vendent leurs copies. Dans les pays asiatiques et de l'Est se trouvent des réseaux mafieux tres bien organisés et bien équipés qui ramassent un maximum d'argent.

Le moyen simple de lutter contre le piratage serait d'interdire la vente des graveurs aux particuliers .  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 28, 2004, 04:18:06
Citer
A mon avis, ce qui doit deranger (et c'est comprehensible) c'est le manque a gagner généré par les pirates qui vendent leurs copies. Dans les pays asiatiques et de l'Est se trouvent des réseaux mafieux tres bien organisés et bien équipés qui ramassent un maximum d'argent.

Le moyen simple de lutter contre le piratage serait d'interdire la vente des graveurs aux particuliers .
:oui:  <_<

La redevance sur le peer-to-peer fait des émules

Plusieurs initiatives proposent de rémunérer les artistes sur les fichiers musicaux en partage. Début décembre, l'Adami avait fait l'unanimité contre elle avec une telle idée.

En France, l'idée émise par l'Adami (société civile de gestion des droits des artistes et musiciens) d'une ponction sur le chiffre d'affaires des FAI pour rémunérer les artistes lésés par le peer-to-peer avait fait la quasi-unanimité contre elle. Depuis, le débat sur cette « licence légale » semble au point mort. Pourtant, l'idée fait son chemin et donne lieu à quelques variantes.

Aux Etats-Unis, l'Electronic Frontier Foundation (EFF) a planché sur un fonds de rémunération des auteurs alimenté par un droit d'accès aux réseaux peer-to-peer . L'association, qui intervient généralement sur les sujets de liberté d'expression et de défense de la vie privée sur Internet, a publié le fruit de ses réflexions mardi. L'idée ? Pour 5 dollars par mois, l'internaute télécharge, échange, copie ses fichiers via n'importe quel logiciel.

Les sommes ainsi collectées sont ensuite reversées aux ayants-droits, « en fonction de la popularité de leur musique » sur les réseaux. Les maisons de disques s'engagent alors à ne pas poursuivre en justice les internautes. L'an dernier, l'EFF s'en tenait essentiellement à une défense du peer-to-peer contre les maisons de disques. Cette année, elle en fait quasiment un moyen de revigorer le secteur de la musique.

3 milliards de dollars seraient récoltés par an

suite de l'article (http://www.01net.com/article/234243.html)

 :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: Sphilou le février 28, 2004, 15:47:41
Allez , je jette un pavé ici ... reçu par mail , je n'ai pas vérifié les chiifres avancés !

  Instructif...
 
 Chacun d'entre nous a entendu parler du jugement d'Alain Juppé.
 Dans le numéro 18 357 du Monde daté Dimanche - Lundi 1-2 février 2004,
 on  trouve la somme d'argent public "détournée" durant la période des
 emplois  fictifs. On estime cette fraude à 2,4 millions d'euros...
 
 Dans le même numéro, on trouve la condamnation d'un internaute coupable
 d'avoir vendu des MP3, pour une somme totale de 5 511 euros... L'homme
 est veuf avec trois enfants à charge.
 
  Alain Juppé = 2 400 000 Euros à l'Etat = 18 mois de prison avec sursis.
  L'internaute = 5 511 Euros aux maisons de disque = 6 mois ferme.
 
  Alain Juppé = vol de l'Etat = jugement trop sévère = intervention sur  TF1.
  L'internaute = vol de sociétés privées = bon jugement = ferme ta gueule.
 
  Alain Juppé = "consternation" = campagne de soutien.
  L'internaute = bien fait pour sa gueule = rien.
 
  Aucun média ne s'est amusé à de tels rapprochements.
 
  Dommage : c'est instructif.
 
 PS : que tous ceux qui jugent bon de transmettre cette comparaison à
 leurs  correspondants le fassent, et sans limite.
Titre: Piratage Musical
Posté par: Alban le février 28, 2004, 16:23:30
Citer
Allez , je jette un pavé ici ... reçu par mail , je n'ai pas vérifié les chiifres avancés !

  Instructif...
 
 Chacun d'entre nous a entendu parler du jugement d'Alain Juppé.
 Dans le numéro 18 357 du Monde daté Dimanche - Lundi 1-2 février 2004,
 on  trouve la somme d'argent public "détournée" durant la période des
 emplois  fictifs. On estime cette fraude à 2,4 millions d'euros...
 
 Dans le même numéro, on trouve la condamnation d'un internaute coupable
 d'avoir vendu des MP3, pour une somme totale de 5 511 euros... L'homme
 est veuf avec trois enfants à charge.
 
  Alain Juppé = 2 400 000 Euros à l'Etat = 18 mois de prison avec sursis.
  L'internaute = 5 511 Euros aux maisons de disque = 6 mois ferme.
 
  Alain Juppé = vol de l'Etat = jugement trop sévère = intervention sur  TF1.
  L'internaute = vol de sociétés privées = bon jugement = ferme ta gueule.
 
  Alain Juppé = "consternation" = campagne de soutien.
  L'internaute = bien fait pour sa gueule = rien.
 
  Aucun média ne s'est amusé à de tels rapprochements.
 
  Dommage : c'est instructif.
 
 PS : que tous ceux qui jugent bon de transmettre cette comparaison à
 leurs  correspondants le fassent, et sans limite.
En effet , on voit les choses autrement ...
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le février 29, 2004, 04:37:02
CD moitié prix  :D

Universal Music diffuse actuellement des spots de publicité sur la télévision annonçant l'arrivée de nouveaux prix sur des CD audio assez récents.

Ce prix de 9,90 euros correspond à une baisse de 45 à 55 % des prix pratiqués habituellement. Espérons que ces prix soient instaurés pour un bon moment.

la source (http://www.pcinpact.com/actu/news/13250.htm)  :)  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le mars 06, 2004, 07:19:14
Protection de CD :

la justice française se penche sur le problème avec des convocations de patron de maisons de disques.

Selon les informations diffusées par le journal Libération, le patron de la maison de disques EMI-France, Eric Tong Cuong, et celui de la Fnac, Denis Olivennes, sont convoqués devant un juge d'instruction la semaine prochaine.

Ils devront s'expliquer sur la présence en rayon d'un nombre important de disques ainsi équipés, qui ont suscité la colère de consommateurs frustrés de ne pas pouvoir les écouter ou d'en user à leur convenance.

Le magistrat pourrait décider de la mise en examen des deux sociétés pour "tromperie" sur la marchandise et, à terme, les renvoyer devant le tribunal correctionnel.

La source  (http://www.zataz.com/zatazv7/news.php?id=5106&lpgfc=npGQkYaSmow=)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le mars 10, 2004, 11:48:05
L'Europe vote une directive contre le piratage organisé

Destiné à lutter contre les réseaux mafieux liés à l'industrie de la contrefaçon, ce texte concerne aussi bien les CD, les logiciels que les plates-formes d'échanges de fichiers comme Kazaa ou eDonkey.

La directive européenne sur la protection de la propriété intellectuelle a été votée aujourd'hui à une large majorité en première lecture par le Parlement européen. Ce texte, initialement destiné à lutter contre les réseaux de contrefaçon, pourrait être adopté définitivement dès le 11 mars si un accord politique se dégage lors du prochain Conseil des ministres européens sur la compétitivité. Les Etats membres disposeront alors de 24 mois pour le transposer dans leurs législations (après publication au J.O. des communautés européennes).

Les nombreuses réserves émises sur le projet de directive n'auront donc pas porté leurs fruits à l'intérieur de l'hémicycle européen. Lundi 8 mars, un collectif d'associations de défense des libertés publiques et d'organisations de défense des consommateurs avait manifesté devant le Parlement de Strasbourg. Ces dernières reprochaient au texte présenté aujourd'hui devant les eurodéputés, d'opérer un amalgame malvenu entre les particuliers utilisateurs de réseaux peer-to-peer et les mafias du piratage.

Comme ils l'avaient fait à l'occasion d'un précédent débat sur les brevets logiciels, les sections virtuelles (fédérations Internet) du Parti socialiste français et du SPD allemand avaient également lancé un appel aux parlementaires sur ce texte, selon eux « dévoyé de ses objectifs initiaux (...) et détourné pour étendre de façon abusive et dangereuse les droits de propriété intellectuelle. »

La suite de l'article (http://www.01net.com/article/235223.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le mars 12, 2004, 16:22:57
Ventes de DVD et de musique: on nous aurait menti?

Alors que les majors crient au scandale avec la généralisation du Peer To Peer uniquement considéré par les maisons de disques comme un refuge à pirates, qui serait responsable de la baisse des ventes d'albums, l'édito du dernier "contact", par Rodolphe Buet, directeur du disque de la FNAC, dévoile une information suprenante, extrait :

"Les médias nous chantent tous le même refrain : le disque ne tourne pas rond. Faux! La consommation de musique n'a pratiquement jamais été aussi forte. Même si elles ont diminué en 2003, les ventes de disque restent exceptionnelles : dans toute l'histoire du disque, il n'y a que trois années où les français ont été plus gourmands de musique."

Voilà qui remet en cause les arguments de l'industrie du disque qui pousse actuellement pour obtenir un amendement dans la loi LEN qui permettra de taxer "l'upload". Ce qui pénalisera complètement le développement du haut débit en France (voir cette news).

Les arguments de l'industrie cinématographique sont également remis en cause lorsqu'on apprend dans le supplément TV/Ciné du Nouvel Observateur que les ventes de DVD sont passées à 76 millions en 2003 contre 49 millions en 2002 (soit une augmentation de 55%).

La source (http://www.clubic.com/n/n11946.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le mars 18, 2004, 22:18:06
Lutte contre le P2P : le scandale MPAA

Une lettre mençant le P2P, divulguée à la suite d'une fuite, rédigée par le bureau du California State Attorney General Bill Lockyer est la source de nombreuses pages sur le net depuis quelques jours. En effet, outre le fait que les arguments anti-P2P ne soient ni nouveaux ni fondés juridiquement à ce jour, elle est surtout une preuve flagrante du lobbying intense des majors sur les pouvoirs publics.

L'Attorney General de Californie a été pris sur le fait : il a servi de relais "relations publiques" pour les majors du disque et d'Hollywood, et ce au nom du peuple américain (eh oui, il est élu et est supposé représenter les intérêts de tous et non de quelques-uns).

Lockyer, dans cette lettre du 25 juillet adressée à l'attention des 50 autres Attorney Generals, appelle à une interdiction des programmes de P2P qui seraient à l'origine de nombreux délits comme la circulation illégale de pornographie, le vol d'identitée, ainsi bien sûr que de pratiques allant à l'encontre des lois sur le droit d'auteur.

Mais il apparaît dans ce document au format Word que l'auteur originel est "stevensonv", qui ne serait autre que Vans Stevenson, le Vice Président aux affaires législatives de la MPAA, son lobbyiste le plus efficace et le plus connu.

La suite de l'article  (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1467)

 :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le mars 25, 2004, 21:04:10
eDonkey : main basse sur le Peer-to-Peer
posté le Mercredi 24 mars 2004 à 20h51 par Major Hobson
source : Slyck

Deux sites qui proposaient des liens vers des programmes de P2P ont été fermés ces dernières semaines. De force pour Sharereactor, ou par prudence en ce qui concerne Jigle.com. Les coups de boutoir contre des figures du monde du P2P sont de plus en plus fréquents, et les nouveaux procès que prépare la RIAA n’arrangent pas les choses.

Alors que le trouble règne, un semblant de réponse est enfin disponible concernant les raisons officielles de la mise hors ligne de Sharereactor. Le Swiss Judical Inquiry Department de Thurgau (Suisse) a ordonné que le site soit fermé et les serveurs saisis, pour violation de droit d'auteur. Simon Moon, l’administrateur de Shareactor, a également subi une garde à vue. L’affaire remonte à une plainte déposée par l’association suisse contre le piratage, au nom des majors du disque et du cinéma.

A l'heure où la RIAA annonce 532 plaintes supplémentaires contre les utilisateurs américains (ce qui porte le total à près de 1600), la stratégie de la terreur employée par l'industrie semble fonctionner. Un autre nom bien connu de la communauté eDonkey, Jigle.com, est lui aussi hors ligne pour le moment. Son administrateur Melange a rendu son site inaccessible pour des raisons plus ou moins floues (ne pas nuire à Simon Moon…) mais surtout pour d’évidentes raisons de précautions.

Enfin, AFCmovies.com (Asian Cinema Forum), qui proposait des forums de discussion et des liens eDonkey vers des copies illégales de films, a également fermé sa page de liens suite aux derniers développements de l’affaire Sharereactor.

Façon mongole, les traditionnels sites eDonkey illégaux sont progressivement condamnés à mort, soit par suicide, soit par assassinat. Mais est-ce une victoire de l'industrie du divertissement ou ces affaires ne feront-elles qu'inciter les pirates à se protéger davantage, rendant leurs activités de plus en plus difficiles à contrôler, et donc de plus en plus efficaces ?

La source (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1470)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juin 08, 2004, 20:52:12
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Plus que jamais la réalité rejoint la science-fiction, et dans ses visions les plus noires. La société Veritouch spécialisée dans les systèmes de sécurité biométriques vient de présenter à la RIAA et à la MPAA son lecteur iVue. Sa caractéristique principale : il faudra s'identifier grâce à son empreinte digitale avant de pouvoir lire les oeuvres.

Traditionnellement, les systèmes de cryptage se basent sur un système de clé privée que l'on peut partager très facilement en communiquant sa clé par un simple copier/coller. Avec l'iVue, notre clé privée devient le bout de notre doigt. Les contenus sont chiffrés et déchiffrés en fonction de notre empreinte digitale. Plus question donc de copier le contenu sur un CD ou un DVD, et il devient en plus impossible de prêter son lecteur à un ami pour qu'il profite de ce "bijou technologique".

L'iVue disposera d'une caméra embarquée de 1.5 megapixel avec zoom numérique 32x et d'un système de téléchargement sans fil sécurisé à la demande (WOD, wireless-on-demand). Les contenus distribués par wifi et chiffrés par l'empreinte digitale de la personne autorisée à les lire seront ainsi au centre de la technologie. Selon Veritouch, il s'agit là du moyen d'éliminer le piratage et le partage illégal de fichiers. Les majors seraient bien sûr intéressées...

Dès la fin de l'année, les premiers contenus vidéo et musicaux devraient ainsi être disponibles pour le lecteur, lequel a été dessiné par une société spécialisée dans le design de grande qualité (un critère devenu important pour les lecteurs portatifs depuis le succès de l'iPod).

Lorsque l'on voit jusqu'où le contrôle de l'industrie sur le consommateur peut aller, on se demande encore une fois et plus que jamais si le gouvernement ne ferait pas bien de dénoncer purement et simplement les accords OMPI de 1996 qui visent à accorder une protection juridique à ces systèmes de DRM.


la source www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1564)

 :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: Tekiro le juin 08, 2004, 21:01:23

:blink: :blink: ils sont fous !!!!!
 
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juin 08, 2004, 21:06:57
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:blink: :blink: ils sont fous !!!!!
:oui:  :wub:  :wub:  :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juin 08, 2004, 21:42:16
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Mercora : un partage légal des MP3

Mercora est un logiciel qui permettrait aux utilisateurs américains de diffuser en toute légalité des MP3 qu'ils partagent.

Mercora est un logiciel P2P qui permet notamment le partage de photos avec parents et amis, l'expédition des messages instantanés et la diffusion Web de pièces musicales en format MP3 et WMA.

La légalité de la diffusion Web de Mercora proviendrait de son caractère non interactif. Le réseau de Mercora pourrait aussi bien diffuser une pièce musicale que l'utilisateur écoute localement, que d'autres qui font partie des pièces partagées.

Selon le site Web de Mercora, ce système serait légal aux yeux de la loi américaine sur la protection des droits d'auteur (DMCA) - la loi en vertu de laquelle la RIAA a poursuivi jusqu'à présent près de 3000 internautes américains - à condition, bien entendu, que les pièces musicales en format numérique aient été acquises légalement, c'est-à-dire converties à partir d'un disque compact acheté ou téléchargées d'un service légal de musique en ligne. Détails dans le site www.mercora.com/ (http://www.mercora.com/)


il ne disent en france si çà passe !!!  :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juin 22, 2004, 00:39:24
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Piratage : Patrick Devedjian accuse l'industrie du disque

Le ministre délégué à l'Industrie estime que les prix trop élevés des disques et du téléchargement musical sont les principales causes du piratage. Il exhorte les professionnels du disque à revoir leurs tarifs.   (22/06/2004)

Dernière cible du ministre délégué à l'Industrie dans la lutte contre le piratage : les professionnels du disque. Dans un entretien publié le jour de la fête de la musique, le 21 juin, dans Le Parisien, Patrick Devedjian ne mâche pas ses mots à l'égard de l'industrie musicale, responsable, selon lui, de ses propres malheurs.

Le marché phonographique français a reculé de 10 % en l'an dernier et de 20 % au cours du premier trimestre 2004. Les industriels du disque imputent ce déclin des ventes principalement au téléchargement illégal de musique en ligne. Mais Patrick Devedjian les renvoie à leurs propres responsabilités. "J'ai mené une enquête pour savoir pourquoi les jeunes piratent, explique-t-il, la réponse est limpide : les disques sont trop chers et certains disques ne sont plus disponibles que sur Internet." Le ministre délégué à l'industrie exhorte donc les professionnels du secteur musical à diminuer le prix des CD. A ce sujet, il rejette catégoriquement une éventuelle baisse de la TVA.
 
Estimant que le CD est aujourd'hui dépassé, Patrick devedjian conseille à l'industrie musicale d'inverstir dans les nouvelles technologies, qui permettent de "produire et de distibuer de la musique à faible coût". Dans ce domaine, les tarifs du téléchargement de musique sur Internet sont également pointés du doigt par le ministre délégué. "Les prix de vente en ligne sont encore trop élevés, constate-t-il, ils atteignent pratiquement ceux d'un CD".

Redoublant d'efforts promotionnels et marketing pour se distinguer de la concurrence, les plate-formes musicales légales, qui envahissent depuis début juin le marché français, pratiquent une politique tarifaire équivalente. Que ce soit via iTunes, SonicSelector, Napster ou SonyConnect, le téléchargement à l'unité est proposé à environ 99 centimes d'euro par titre, soit un album entier pour un prix situés entre 10 et 15 euros.

Il y a deux semaines, le ministre délégué à l'Industrie menaçait les adeptes du peer-to-peer de poursuites judiciaires. Aujourd'hui, il exhorte les industriels du disque à baisser le prix du téléchargement de musique en ligne. Deux chevaux de bataille qui constituent, selon Patrick Devedjian, l'unique moyen de pousser les internautes à arbitrer en faveur du téléchargement légal.

la source -> www.journaldunet.com (http://www.journaldunet.com/0406/040622devedjian.shtml)


 :bye:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juin 25, 2004, 20:04:15
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Piratage : Patrick Devedjian accuse l'industrie du disque

Le ministre délégué à l'Industrie estime que les prix trop élevés des disques et du téléchargement musical sont les principales causes du piratage. Il exhorte les professionnels du disque à revoir leurs tarifs.   (22/06/2004)

la source -> www.journaldunet.com (http://www.journaldunet.com/0406/040622devedjian.shtml)


 :bye:
un peu plus sur ce fait d'arme  :rolleyes:

Ce que toute la communauté du P2P attendait depuis de longs mois est peut être en train d’arriver : exposer ses arguments concernant la baisse des ventes des CD musicaux et relancer le débat.(www.open-files.com) (http://www.open-files.com/news/804.htm)  :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juin 25, 2004, 20:07:23
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La proposition scandaleuse de l'ADAMI
posté le Mercredi 23 juin 2004 à 19h59 par Guillaume Champeau
source : ADAMI

Alors que Ratiatum était comme vous l'avez vu en pleine période d'inactivité dans la couverture des actualités, l'ADAMI présentait le 16 juin son projet de "licence légale" (notez les guillemets) censé apporter une solution au problème du Peer-to-Peer. Entre mensonges et désillusions, l'étude menée par un cabinet privé nous semble scandaleuse à plus d'un titre. Explications.

Savez-vous ce qu'est une licence légale ? Rassurez-vous si votre réponse est négative, l'ADAMI ne semble pas savoir non plus. A moins que l'utilisation de cette douce expression ne cache une vérité bien moins poétique. Lorsque l'on parle de licence, on parle d'un droit accordé à un utilisateur contre rémunération. Et il n'y a que le bénéficiaire de ce droit qui paye. L'exemple typique relève de l'article L.214-1 du code de la propriété intellectuelle qui accorde aux radiodiffuseurs la possibilité de diffuser ce qu'ils veulent sur les antennes, pourvu qu'ils payent les droits requis à la SACEM.

Ce que propose l'ADAMI (qui collecte les droits au nom des artistes interprètes), ça n'est pas la création d'une nouvelle licence légale comme leur expression le laisse entendre, mais l'extension du régime de rémunération pour copie privée au titre duquel nous payons tous 50 centimes sur nos CD vierges, quelle qu'en soit l'utilisation. La réforme voulue par l'ADAMI étendrait cette sorte de taxe aux fournisseurs d'accès à Internet, qui évidemment la répercuteront sur le prix de l'abonnement.

En échange, quels droits gagne l'abonné ? Aucun !

Tariq Krim, qui a préparé cette étude pour l'ADAMI, confiait ainsi à nos confrères de 01Net que "ça ne légaliserait rien, ça compenserait. Car ce à quoi il faut parvenir, c'est faire migrer les gens qui téléchargent illégalement, sur Kazaa par exemple, vers des services de peer-to-peer payants et légaux.".

En plus clair, on vous donne d'une main le droit de télécharger sur eDonkey, mais on vous retire de l'autre le droit d'uploader. La conséquence est gravissime. Tout d'abord, celui qui se connecte sur Kazaa en pensant bénéficier de la (très mensongère) licence légale pour laquelle il paye un supplément sera toujours passible de 3 ans de prison et de 300 000 euros d'amende. Ensuite, même celui qui ne fait pourtant que télécharger sans uploader sera lui-même passible des mêmes peines, à cause d'un principe simple mais redoutable :

Fraus omnia corrumpit

Ces mots latins sortis du dialecte obscure du juriste amateur de langues mortes, ont une importance capitale dans la proposition de l'ADAMI. Vous connaissez sans aucun doute le fonctionnement des réseaux P2P. L'utilisateur qui télécharge met en partage ce qu'il a téléchargé, ce qui fait a contrario que ce qu'il télécharge est téléchargé chez quelqu'un qui le partage...

Télécharger n'est pas illégal, nous dit-on (copie privée oblige), mais uploader, si. Pourtant, fraus omnia corrumpit : la fraude corrompt tout. Ce principe veut qu'à partir du moment où une illégalité entre dans un mécanisme, c'est l'ensemble du mécanisme qui est entâché d'illégalité. Concrètement, si j'upload une chanson à quelqu'un qui pense en faire une copie pour son usage privé, le fait que mon upload était illégal (la fraude) rend sa copie privée illégale (corrompt tout). Subtile, mais au combien important.

Intérêts des artistes, ou intérêts de l'ADAMI ?

Ca n'est pas connu, et c'est pourtant dramatique : moins de 50% de la rémunération pour copie privée va aux légitimes ayants droits. Pourquoi ? Tout d'abord parce que la loi demande aux sociétés de gestion collective comme l'ADAMI de réserver 25% des sommes collectées aux actions culturelles. Or il semble que l'interprétation de cette règle soit très, très large (un rapport que nous tâcherons de publier de 1997 révélait de graves travers). De plus, pour pasticher les propos de Michel Charasse, "demande t-on aux chercheurs de financer la recherche ?". En réalité, cette règle de 25% sert non pas les intérêts des artistes, mais les intérêts des sociétés de gestion et du ministère de la culture, qui peut ainsi prendre le prétexte des 25% pour ne pas financer lui-même certaines actions.
Plus grave, la rémunération pour copie privée ne bénéficie pas à de nombreux artistes étrangers, en particulier américains (pour des questions de pure technique juridique). Ces sommes pourtant collectées en leur nom, dites "irrépartissables", sont donc consacrées... eh oui... aux soit-disantes actions culturelles.

Et dès lors, vous l'aurez deviné, étendre le régime de la rémunération pour copie privée à Internet étendrait ces travers, et les artistes et les utilisateurs, eux, ne gagnent pas grand chose (même rien pour ces derniers).


la source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1565)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juin 29, 2004, 20:10:52
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P2P : la SABAM veut l'interdire
29/06/2004 à 11h53 par Thomas

Unixtech.be nous informe d'un communiqué de presse de la Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Editeurs (SABAM). Cette dernière a introduit le jeudi 24 juin 2004 une action en cessation civile devant le tribunal de 1ère instance de Bruxelles contre le fournisseur de services Internet TISCALI.

Selon la SABAM, cette action, qui constitue une première mondiale, trouve notamment sa justification dans la directive européenne 2001/29/CE « Société de l'Information ». Par cette action, la SABAM souhaite mettre un terme à l'utilisation en Belgique de tous les systèmes d'échange de fichiers « peer-to-peer » (P2P) par lesquels des milliers d'œuvres protégées par le droit d'auteur sont échangées en toute illégalité au préjudice de leurs auteurs, compositeurs et éditeurs.

La SABAM veut donc empêcher le p2p en Belgique. C'est quelque part faire un raccourci un peu rapide en présupposant que le p2p ne sert qu'à l'échange de fichiers illégaux. Même s'il est incontestable que des fichiers protégés par les droits d'auteurs circulent sur les réseaux p2p, il ne faut cependant pas oublier que ces réseaux servent également de relais pour le partage de fichiers non protégés par les droits d'auteur.

 la suite -> www.materiel.be (http://www.materiel.be/listnews.php?start=0)

 :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 03, 2004, 11:08:36
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Peer-to-peer : la Cnil s'interroge sur la légalité des poursuites engagées contre les internautes

Philippe Crouzillacq, 01net., le 02/07/2004 à 19h30

Après le dépôt de plaintes contre X visant des pratiques de téléchargement illégal de musique en ligne, la Cnil s'interroge sur les conditions dans lesquelles les preuves constitutives de ces actions ont été recueillies.

La Cnil n'en démord pas. Pour la Commission nationale de l'informatique et des libertés, une adresse IP reste une donnée personnelle. C'est pourtant ce type d'information qui a été recueilli récemment, par des agents assermentés, pour le compte de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) dans le but de déposer plainte contre des pirates du Net.

« Que ce travail ait été effectué par des agents assermentés ne change rien à l'affaire , explique Christophe Pallez, secrétaire général aux affaires juridiques à la Cnil. Cela apporte juste une garantie sur la véracité des informations recueillies. Au-delà, la Cnil continue de s'interroger sur les conditions dans lesquelles ces opérations ont été menées, et sur leur légalité même. Nous sommes pour le moins circonspects. Quoi qu'il en soit, un juge pénal qui serait saisi d'une preuve constituée de manière illicite pourrait très bien rejeter cette action. »
 
Deux scénarios sont envisageables, soit ces données ont été relevées au hasard par simple consultation sur un écran, et ce mode de collecte n'a pas encore été validé par la justice, indique Christophe Pallez, soit ces données ont fait l'objet d'un traitement informatique, et la procédure entre clairement dans l'illégalité. En l'état actuel du droit, les sociétés privées ne sont en effet pas habilitées à procéder de la sorte. Pour sa part la SCPP affirme avoir choisi les adresses IP au hasard sur les réseaux peer-to-peer.

La suite de l'article -> www.01net.com (http://www.01net.com/article/247210.html)


 :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 06, 2004, 13:41:06
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P2P: nouvelles critiques contre la stratégie des Majors 
 
Le Conseil économique et social se prononce contre le tout répressif: "une vision à court terme"

Alors que les producteurs de disques annoncent avoir déposé une vingtaine de plaintes contre des internautes utilisateurs de plate-formes de peer-to-peer (Kazaa...), de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer une stratégie 100% répressive un peu trop simpliste.

Dernière en date, et pas des moindres, celle du Conseil économique et social (CES). L'institution va présenter un rapport coordonné par Michel Muller, secrétaire général du Livre CGT.

Premier constat: la répression systématique des internautes téléchargeurs est une vision "à court terme". Pour le rapporteur, il s'agit de "définir un nouveau contrat social entre les créateurs et la nation". Une lutte totale contre les pirates est vaine, souligne le Conseil.

Et de poursuivre: "Un resquilleur n'est pas un pirate, un pirate n'est pas un contrefacteur organisé à l'échelle du continent".

Concrètement, le CES souhaite, comme certaines associations d'auteurs et interprètes, assimiler le téléchargement à de la copie privée. Et pour payer les ayants-droits, le Conseil propose l'instauration d'une taxe payée par les fournisseurs d'accès. Une idée qui fait son chemin mais qui est refusée en bloc par les FAI. Le CES imagine également une taxe sur les disques durs à l'image des taxes sur les supports vierges.

Ces critiques de la stratégie des Majors se multiplient. Certaines association d'auteurs et d'interprètes (Adami, Spedidam, dans une moindre mesure la Sacem), des distributeurs (la Fnac), des universitaires... souhaitent une stratégie alternative pour protéger les droits d'auteur. Les Majors semblent donc de plus en plus isolées. Mais rappelons que l'avis du Conseil économique et social n'est que consultatif.

Olivier Chicheportiche 

la source -> www.silicon.fr (http://www.silicon.fr/click.asp?id=5631)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 06, 2004, 13:46:02
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Des récompenses pour les téléchargements
 Posté par Onigiri le 5/7/2004 22:45:59 (287 lectures)

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis que les autorités de la plupart des pays concernés ont décidés de sanctionner de plus en plus sévèrement le téléchargement de musiques sur internet, les sites de téléchargement payants fleurissent sur le net.

Et comme pour inciter encore plus les responsables de ces sites de téléchargement à nous faire télécharger encore plus (contre argent, bien sûr), la RIAA vient d'inventer des récompenses qui s'adresseraient aux vendeurs de Mp3 sur le net.

Vous connaissez le principe du disque d'or, je suppose. Oui, c'est cette récompense d'origine américaine qui s'attribue à un artiste de musique (ainsi qu'à sa maison de disque) lorsque celui-ci a vendu plus de 500.000 albums (confirmé par le disque de platine lorsque les ventes dépassent le million).

Et bien la RIAA vient d'avoir une idée lumineuse (et surtout très originale !), elle va récompenser les meilleures ventes de téléchargement sur le net par un téléchargement d'or ! (si si, je ne plaisante pas).
Et celui-ci sera attribué a partir de 100.000 ventes d'un même titre, 200.000 pour un téléchargement de platine, 400.000 pour le 'SuperPlatinum', et ainsi de suite par palier de 200.000.

Ainsi, on verra bientôt des sites de téléchargement afficher (fièrement ?) sur leur page d'acceuil un logo de la RIAA ainsi que leur récompense... ce qui ne détérminera en rien la qualité des fichiers proposés sur le site, mais sa popularité.
 
la source -> www.infos-du-net.com (http://www.infos-du-net.com/news/article-3220.html)

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BMG n'a pas tout compris aux raisons du piratage...
posté le Mardi 06 juillet 2004 à 02h37 par Guillaume Champeau

Selon le magazine allemand Heise, BMG (l'une des cinq majors, elle même germanique) pourrait revoir ses prix à la baisse cet été pour contrer les effets du piratage. Chouette se dit-on... jusqu'à ce que l'on comprenne comment.

A partir du mois d'août, trois versions d'albums produits par BMG devraient sortir dans les bacs des disquaires allemands. Allant de 9.99 € à 17.99 €, le CD disposera de plus ou moins de "bonus" pour justifier son prix. Là où le bât blesse (très fort) c'est que la version du CD vendue à 9.99€, baptisée "anti-piraterie", sera un simple CD sans pochette où le nom des pistes seront inscrites directement sur la face décorée du CD !

Pour avoir droit à la pochette, il faudra acheter la version normale à 12.99 €, alors que pour réellement avoir droit à des bonus, c'est la version "luxueuse" à 17.99 € qu'il faudra acheter.

la source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1586)

 :wub:  
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 18, 2004, 00:35:49
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Quand l'industrie du disque met le P2P sur liste noire 
Par Andy Sullivan

WASHINGTON (Reuters) - L'industrie phonographique a "blacklisté" les services d'échange de fichiers sur internet et a empêché des sociétés du secteur, comme RealNetworks, de conclure des accords commerciaux avec eux, assure-t-on dans le monde de la musique et de la technologie.

Les tentatives des maisons de disques d'isoler les services gratuits d'échange "peer-to-peer" (P2P), comme Grokster et Morpheus, ont bloqué des accords qui auraient pu générer plusieurs millions de dollars de chiffre d'affaires, ont indiqué ces sources, et pourraient être en contradiction avec les lois antitrust.

L'industrie du disque considère que les services d'échange de fichiers sur internet sont responsables de la baisse des ventes de CD, et les ont attaqués en justice, ainsi qu'environ 3.000 utilisateurs, pour violation du droit d'auteur.

Malgré les procédures judiciaires, plusieurs éditeurs de logiciels peer-to-peer ont engagé des négociations avec l'industrie du disque. Mais, jusqu'à présent, les maisons de disques ont montré peu d'intérêt.

Les maisons de disques disent qu'elles refusent simplement de travailler avec des sociétés qu'elles considèrent illégales.

Les entreprises du P2P se sont également heurtées à un mur avec les autres distributeurs de licences.

Le service britannique de téléchargement de musique Wippit a annulé un programme de publicité et de vente de musique sur Grokster l'an dernier face à l'opposition d'Universal Music.

"Universal a exprimé des réserves quant à notre relation avec votre société et, même si nous vous proposons un service légal, ils n'ouvriront pas leur catalogue à Wippit si nous concluons des accords commerciaux avec votre société qu'ils considèrent comme 'pirate'", avait écrit le directeur général de Wippit Paul Myers à Grokster dans un courrier électronique en mai 2003.

"Nous avions des opportunités, et malheureusement, on nous a privé de ces opportunités", a déclaré le directeur général de Wippit Paul Myers, sans vouloir en dire plus.

"Nous avons le droit, et le bon sens, de ne pas faire des affaires avec des gens qui veulent profiter ou permettre le vol de la musique de nos artistes", a déclaré Larry Kenswil, président de la division eLabs d'Universal dans un communiqué.

OBTENIR UN DOLLAR DE CHAQUE UTILISATEUR DE P2P (la suite ... (http://fr.news.yahoo.com/040716/85/3ywjn.html))

Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 21, 2004, 12:33:23
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Le SP2 de windows XP est , comme on le sait tres accés sur la securité ... Ainsi parmis toute les nouveautés on note que pour éviter les futures menaces d'attaques du type "Sasser" on a une mesure de protection dont le but est de ralentir la diffusion de codes viraux. Cette mesure repose sur la limitation du nombre maximum de connexions TCP/IP.

Cette mesure limite donc l'utilisation de logiciel type e-mule !

Ainsi un membre du site Warp2Search vient de se rendre compte qu'après l'installation du Service Pack 2 (RC2), plusieurs messages "EventID : 4226 TCP/IP has reached the security limit imposed on the number of concurrent TCP connect attempts" étaient apparus dans le journal des événements. Suite à l'utilisation d'eMule...

la source -> forum.zebulon.fr (http://forum.zebulon.fr/news-47383.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 23, 2004, 01:34:18
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Le mariage difficile du droit d'auteur avec les nouvelles technologies

Le secteur des nouvelles technologies est en plein essor, avec des évolutions constantes et rapides. Il a changé notre vie quotidienne, facilité l’information et la communication. Evidemment le droit ne pouvait le laisser de côté. Tout est pourtant beaucoup plus complexe : les problèmes juridiques sont transfrontières, immatériels, et il est parfois très difficile d’identifier les auteurs d’infractions. Le droit en matière de nouvelles technologies est lui aussi jeune et en constante évolution, l’actualité cette année ayant été très médiatisée et très discutée.

Nous avons donc souhaité vous faire un panorama rapide de la situation à ce jour, car on peut lire un peu tout et son contraire aussi bien sur les forums que sur des sites internet. Ce dossier n’a pas pour vocation d’être exhaustif ou pointu sur le sujet, car cela prendrait des dizaines de pages et n’intéresserait pas forcément tous nos lecteurs, mais il recense les points juridiques les plus importants à connaître, que l’on soit simple internaute ou webmaster.

suite de ce dossier (avec www.presence-pc.com) (http://www.presence-pc.com/article-157-2.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: PhilouDuNord le juillet 23, 2004, 11:01:19
Dans le dernier Zataz, il y a un article sur la traque sur Internet par la gendarmerie. C'est très instructif :rolleyes:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 24, 2004, 10:27:36
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Les réseaux P2P bientôt illégaux aux Etats-Unis ?

Une proposition de loi américaine préconise de punir l'incitation à la violation de copyright. Elle pourrait mettre dans l'illégalité les éditeurs de logiciels peer-to-peer mais aussi des constructeurs de produits high-tech.
 
Dans la lutte antipiratage engagée aux Etats-Unis, une nouvelle arme redoutable pourrait prochainement renforcer l'arsenal juridique. L'Induce Act, qui n'est en l'état actuel qu'un projet de loi, vise à punir non seulement les auteurs d'infractions aux lois sur le copyright, mais également ceux qui les auraient "incités" à commettre ces actes. Dans sa version actuelle, le texte stipule que "toute personne qui, intentionnellement, incite à une violation [de copyright]" pourra être légalement considérée responsable de ce délit. Du coup, les logiciels d'échanges peer-to-peer (P2P) pourraient tomber sous le coup de cette loi et devenir purement et simplement illégaux outre-Atlantique.

L'Induce Act a été proposé par le président du comité juridique du Sénat américain, le sénateur Orrin Hatch, soutenu par neuf autres sénateurs - parmi lesquels une certaine Hillary Rodham Clinton. Selon News.com, le texte aurait été bien accueilli par le Sénat américain, ainsi que par les acteurs de l'industrie musicale et quelques éditeurs de logiciels. Il constituerait une réponse au jugement rendu dans l'affaire opposant la RIAA et la MPAA (les principaux groupements professionnels qui défendent les intérêts de l'industrie de la musique et du cinéma) face aux éditeurs des logiciels d'échanges Grokster et Morpheus (voir édition du 28 avril 2003). Ces derniers, accusés de complicité de violation de copyright, avaient alors été blanchis par une cour de justice californienne qui avait estimé qu'ils n'étaient pas responsables du mauvais usage fait de leurs produits.

Un danger pour le développement des nouvelles technologies

Ce projet de loi a évidemment soulevé une vague de protestation de la part des éditeurs des logiciels P2P mais aussi de la part d'un cercle plus large d'acteurs du monde des nouvelles technologies. Toujours selon News.com, une lettre ouverte signée notamment par Intel, Google, Verizon et Sun a été envoyée au Sénat américain pour lui faire part du risque que cette loi ferait peser sur l'innovation et les investissements. De son côté, la Business Software Alliance (BSA) - une association de lutte contre le piratage de logiciels qui compte notamment parmi ses membres Microsoft et Apple - a dans un premier temps applaudi ce projet des deux mains pour ensuite revenir quelque peu sur sa position. L'association estime désormais que le projet de loi doit être révisé afin que seuls les réseaux dont la nuisance est confirmée soient incriminés. Tous craignent qu'une interprétation abusive de la loi ne conduise à condamner, par exemple, les constructeurs de lecteurs MP3 sous prétexte que leurs produits constitueraient une "incitation" au piratage.

Jean-Michel Manat

La source -> www.vnunet.fr (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=12553)
Titre: Piratage Musical
Posté par: Shadowman le juillet 26, 2004, 01:32:17
Petite note sur le P2P par le magasine Joystick

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Allez hop,l'inévitable étude du mois sur le P2P. Cette fois, c'est Harris Interactive qui s'y colle. Les enquêteurs ont interrogé 642 teenagers américains (entre 13 et 18 ans) sur leurs habitudes de téléchargement. Si 80% d'entre eux affirment avoir downloadé de la zique durant les douze derniers mois, seuls 34% déclarent l'avoir fais en échange de rutilants dollars. Raisons notamment invoquées par ceux qui pillent ostensiblement les catalogues des majors :ils ne sont intéressés que par un ou deux morceaux de l'album (59%), ils trouvent que la musique est trop chère (46%) ou ils veulent des titres qui ne sont plus disponibles sur le marché (40%). Tiens ,c'est marrant, ça confirme juste les millions d'enquêtes précédentes. Et pendant ce temps-là, au siège de la RIAA, on continue d'entamer des procès à tour de bras, loin des réalités du marché. Vous croyez que le message vas finir par passer? J'ai comme un doute, là...
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le juillet 27, 2004, 02:39:15
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P2P et vol de camembert, même combat ?
posté le Vendredi 23 juillet 2004 par Guillaume Champeau
source : Le Monde

Depuis 2000, le volume des ventes de l'industrie musicale ne cessent de chuter. Un seul accusé, le piratage. Ou plutôt le vol, comme l'aime à l'appeler Pascal Nègre, et même certains ministres de la culture. Dès lors, les producteurs de camembert qui ont essuyé une chute de 40% des ventes doivent-ils accuser une quelconque montée du vol de fromages ? Et que dire de toute l'industrie des produits de consommation de masse, qui subissent pour la première fois en dix ans une baisse de volume ?

Un article du Monde du 16 juillet explique : "Pour la première fois depuis dix ans, les ventes de produits de grande consommation sont en baisse. Selon l'institut IRI-France, depuis le début de l'année, leur chiffre d'affaires a chuté de 0,8 % à 1 % en volume.". Et le journal poursuit :
"  De grandes marques de camembert dit "industriel" accusent un plongeon de 40 % ces trois dernières années. Les plats cuisinés sont en recul de 6 % depuis 2000. Certains dentifrices connaissent une descente aux enfers. L'inquiétude grandit d'autant plus que les causes de cette désaffection restent mal identifiées par les grands groupes, qui rechignent à se remettre en cause. "Le consommateur exprime sa déception face à des marques qui ont échoué à tenir leur promesse de démocratisation de la consommation, analyse Danielle Rapoport, psychosociologue. Celles-ci se sont lancées dans une course à l'innovation, qui n'a pas été perçue par les consommateurs comme un bénéfice réel. L'effet produit a été inverse à celui recherché, en rendant la marque moins désirable."

Ne peut-on pas y voir un parallèle avec la musique, elle même devenue un produit de consommation de masse, formatté pour satisfaire à la ménagère de moins de cinquante ans ? Le Monde nous indique que les grands groupes d'industriels rechignent à se remettre en cause, mais qui peuvent-ils accuser ? Les voleurs ? Contrairement à l'industrie musicale, les grands producteurs de produits consommables ne peuvent pas trouver de bouc émissaire et en profiter pour faire édicter des lois aberrantes. Les majors sont certainement victimes, comme beaucoup de professionnels, d'un changement de comportement général de consommation.

La comparaison évidemment absurde entre le le camembert et le P2P, n'est peut-être pas, au fond, si absurde que ça...

la source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1614)

chavais pô que le camembert allait si mal  :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le août 09, 2004, 12:54:44
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La justice américaine fait pression sur le peer-to-peer

Philippe Crouzillacq, 01net.

Elle demande aux éditeurs de logiciels peer-to-peer d'informer les utilisateurs sur les risques inhérents au téléchargement illégal, de mieux filtrer les contenus pornographiques et de cesser de protéger la confidentialité des internautes.

C'est une démarche à mi-chemin entre le cahier de doléances et la liste de voeux pieux. Les procureurs généraux de 45 Etats américains viennent d'écrire à sept éditeurs des logiciels de peer-to-peer (Kazaa, Morpheus, Grokster, Bear Share, Blubster, Edonkey200 et LimeWire). Ils leurs demandent de mieux informer les internautes des risques liés au téléchargement : menace des virus et des spywares, poursuites judiciaires en cas de violation du copyright et d'usurpation d'identité.

Les éditeurs sont également invités à ajouter des filtres pour prévenir la diffusion de contenus pornographiques et à lever le pied sur les mesures visant à protéger la confidentialité des internautes échangeant des fichiers sur leurs plates-formes. «   Le cryptage renforce l'impression que le P2P est utilisé en premier lieu à des fins illégales   », ont ainsi écrit les procureurs dans la lettre que s'est procurée l'agence Associated Press.

Les éditeurs sûrs de leur droit

Mais les destinataires ne semblent pas prompts à réagir. Dans un communiqué mentionné par l'agence Associated Press, LimeWire estime que le besoin d'information complémentaire (sur les virus, les risques de vols d'identité) est « approprié », mais rejète toute action concernant l'ajout de filtres, ou le retrait des procédés de cryptage censés protéger la confidentialité des internautes.

Si les éditeurs prennent autant de libertés avec la parole judiciaire, c'est qu'ils savent qu'à l'exception du cas Napster (qui reposait sur une architecture centralisée), la technologie du peer-to-peer, dans sa configuration actuelle n'est pas jugée hors la loi. Au mois d'avril 2003, un tribunal californien reconnaissait d'ailleurs la légalité de Morpheus et Grokster, accusés par Hollywood et l'industrie du disque de violer la loi américaine sur le copyright. Les éditeurs se sentent donc à l'abri de toute fermeture.

Cinq Etats et deux territoires ont refusé de se joindre à l'initiative des procureurs généraux : l'Alaska, le Kansas, le Wyoming, le Nebraska, le New Hampshire, Washington DC et les Iles vierges.

La source -> www.01net.com (http://www.01net.com/article/249341.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le août 09, 2004, 13:07:41
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Du Peer-to-Peer légal par la télévision
posté par Guillaume Champeau

La société TiVo qui fait fureur depuis quelques années aux Etats-Unis avec son magnetoscope numérique révolutionnaire, vient de gagner une importante bataille. Son projet de "TiVoToGo", qui permettra aux possesseurs de l'appareil de partager sur Internet les émissions enregistrées à la télévision, vient d'être validé par la commission fédérale des communications (la FCC).

La MPAA (l'association de l'industrie cinématographique) et la ligue nationale de football américain s'y étaient opposés, en vain. TiVoToGo permettra d'envoyer les shows enregistrés à un ordinateur distant, n'importe où dans le monde. En réalité, les possesseurs de TiVo ne pourront envoyer ces enregistrements que jusqu'à neuf personnes, qui devront faire partie d'un réseau autorisé. Mais c'est un grand pas en avant pour les consommateurs.

En France, il n'est pas rare que des internautes téléchargent le dernier épisode de Friends diffusé le jeudi soir sur NBC, lequel ne sera pas diffusé dans l'hexagone avant un ou deux ans. Jusqu'à présent, c'était toujours fait en totale illégalité. Avec TiVo, il sera a priori désormais possible de se mettre d'accord avec un internaute américain pour qu'il nous envoie les épisodes de Joey (la nouvelle série des producteurs de Friends), et ceci sans entrer en conflit avec le droit d'auteur. Mais l'intérêt pourrait s'étendre aux films de cinéma, diffusés très rapidement après leur sortie en salle sur les chaînes câblées américaines ! Un système de "flag" devrait néanmoins interdire certaines redistributions.

Si l'on peut donc tous comprendre aisément pourquoi la MPAA s'est opposé au TiVoToGo, l'opposition de la ligue américaine de football est plus subtile. La raison tient dans la segmentation géographique du marché. La ligue accorde des licences locales sur les marchés concernés par chaque match, de sorte que les chaînes qui diffusent à New York paieront plus cher un match des Jets qu'un match de l'équipe de San Francisco... Avec la diffusion sur Internet, cette segmentation est remise en question, et le marché économique des diffusions sportives s'en trouve fragilisé.

Le premier TivoToGo est prévu cet automne pour une distribution des contenus sur réseau local. La capacité de distribuer les contenus par Internet devrait suivre, mais la date de lancement du service n'a pas encore été annoncée.

La source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1640)

C'est reparti pour un tour  :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le août 12, 2004, 14:32:50
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Un furet pour que les enfants ne piratent pas

Les écoles élémentaires de Grande-Bretagne vont devenir des terrains d'éducation cyber-civique. Les jeunes enfants n'y apprendront pas les vertus du partage, de la politesse sur les forums ou de l'open-source, mais plutôt les risques et les dangers du piratage. Pour adoucir son message et le faire passer de façon grave mais amusante, la BSA a décidé de s'en remettre à une mascotte. Un furet qui rime bizarrement avec "endoctrinement".

(http://www.ratiatum.com/img/news/1649/mascotte.gif)

La suite de l'article -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1649)

 :D  :wub:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le août 20, 2004, 14:13:26
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Victoire juridique confirmée pour le P2P décentralisé !

La Cour d'appel du 9ème circuit américain, qui avait condamné Napster en 2001, a confirmé jeudi que les nouveaux éditeurs de logiciels de Peer-to-Peer n'étaient pas responsables du piratage qui a lieu sur leurs réseaux. Grokster et Morpheus, cloués au pilori par l'industrie du divertissement, célèbrent une victoire générale pour l'ensemble de l'avenir du P2P.

la suite -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1657)

 :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: kingspy le août 22, 2004, 13:48:05
Merci Mozart !


Le Miserere d’Allegri était jalousement gardée par la maîtrise de la chapelle Sixtine à Rome. Pour s’en assurer l’exclusivité, le pape Urbain VIII et ses successeurs avaient interdit la copie et réservé l'exécution à la seule enceinte de la chapelle Sixtine. Les partitions de la messe demeuraient secrètes et quiconque parmi les auditeurs était surpris à prendre des notes était expulsé de la chapelle.

À l'âge de 14 ans, Mozart fit un voyage en Italie. Le 11 avril 1770, Mozart et son père assistèrent à la chapelle Sixtine au célèbre Miserere d’Allegri. Après cette unique audition, Wolfgang rentra chez lui et reproduisit les neufs voix du Misere sur partition qui depuis a fait le tour du monde. L’oeuvre entière était gravée dans sa prodigieuse mémoire après une seule écoute !

Grâce à Mozart, cette oeuvre merveilleuse est enfin passée dans le domaine public. Il est probable que, aujourd'hui, avec les nouvelles lois protégeant la propriété intellectuelle, un tel exploit vaudrait au jeune prodige d'être arrêté pour «copie illicite » et « diffusion sans autorisation d'une oeuvre protégée». Merci Mozart !

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

 :D  :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: 13obscur le août 24, 2004, 23:28:06
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Les réseaux P2P bientôt illégaux aux Etats-Unis ?

Une proposition de loi américaine préconise de punir l'incitation à la violation de copyright. Elle pourrait mettre dans l'illégalité les éditeurs de logiciels peer-to-peer mais aussi des constructeurs de produits high-tech.
 
Dans la lutte antipiratage engagée aux Etats-Unis, une nouvelle arme redoutable pourrait prochainement renforcer l'arsenal juridique. L'Induce Act, qui n'est en l'état actuel qu'un projet de loi, vise à punir non seulement les auteurs d'infractions aux lois sur le copyright, mais également ceux qui les auraient "incités" à commettre ces actes. Dans sa version actuelle, le texte stipule que "toute personne qui, intentionnellement, incite à une violation [de copyright]" pourra être légalement considérée responsable de ce délit. Du coup, les logiciels d'échanges peer-to-peer (P2P) pourraient tomber sous le coup de cette loi et devenir purement et simplement illégaux outre-Atlantique.

L'Induce Act a été proposé par le président du comité juridique du Sénat américain, le sénateur Orrin Hatch, soutenu par neuf autres sénateurs - parmi lesquels une certaine Hillary Rodham Clinton. Selon News.com, le texte aurait été bien accueilli par le Sénat américain, ainsi que par les acteurs de l'industrie musicale et quelques éditeurs de logiciels. Il constituerait une réponse au jugement rendu dans l'affaire opposant la RIAA et la MPAA (les principaux groupements professionnels qui défendent les intérêts de l'industrie de la musique et du cinéma) face aux éditeurs des logiciels d'échanges Grokster et Morpheus (voir édition du 28 avril 2003). Ces derniers, accusés de complicité de violation de copyright, avaient alors été blanchis par une cour de justice californienne qui avait estimé qu'ils n'étaient pas responsables du mauvais usage fait de leurs produits.

Un danger pour le développement des nouvelles technologies

Ce projet de loi a évidemment soulevé une vague de protestation de la part des éditeurs des logiciels P2P mais aussi de la part d'un cercle plus large d'acteurs du monde des nouvelles technologies. Toujours selon News.com, une lettre ouverte signée notamment par Intel, Google, Verizon et Sun a été envoyée au Sénat américain pour lui faire part du risque que cette loi ferait peser sur l'innovation et les investissements. De son côté, la Business Software Alliance (BSA) - une association de lutte contre le piratage de logiciels qui compte notamment parmi ses membres Microsoft et Apple - a dans un premier temps applaudi ce projet des deux mains pour ensuite revenir quelque peu sur sa position. L'association estime désormais que le projet de loi doit être révisé afin que seuls les réseaux dont la nuisance est confirmée soient incriminés. Tous craignent qu'une interprétation abusive de la loi ne conduise à condamner, par exemple, les constructeurs de lecteurs MP3 sous prétexte que leurs produits constitueraient une "incitation" au piratage.

Jean-Michel Manat

La source -> www.vnunet.fr (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=12553)
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En complément de cet article:

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Le majors ont frappé fort en soufflant, à grand renfort de soutien financier, au Congrès Américain un projet de loi visant à déclarer illégale toute innovation technologique permettant le partage ou la numérisation d’oeuvres artistiques ne jouissant pas de la bénédiction de l’industrie.
Touche-t-on le fond dans le débat de la musique sur l’Internet ? Certainement. Les majors ont en effet obtenu gain de cause auprès de parlementaires réceptifs par l’introduction de l’ Inducing Infringement of Copyrights Act of 2004 (IICA) qui déclare illégale tout transfert, toute copie, toute digitalisation d’oeuvre artistique sans consentement de son auteur (et surtout de Hollywood).

Concrètement, les logiciels de partage de fichiers, mais aussi les applications de lecture ou encore les balladeurs pourraient rapidement se voir interdits de séjour sur le sol des Etats-Unis d’Amérique.

Le site SaveThe.org a eu l’idée de donner une idée des sommes d’argents reçues par les sénateurs de l’industrie. On apprend par exemple que la démocrate Hilary CLINTON reçoit un joli cochon lourd dépassant les 1 100 000 dollars. Rappelons également que cette pratique est parfaitement légale aux Etats-Unis. Le moins bien servi serait Bill FRIST, avec un peu moins de 60 000 dollars US. Triste sire.

Consolation : un seul membre du Congrès aurait-il l’indécente idée d’apposer son veto et ce serait un débat national qui verrait le jour...
source:  toolinux.com (http://www.toolinux.com/news/4e_dimension/jusqu_ou_ira_l_industrie_du_disque_aux_etats-unis_ar5105.html)
Moi, j'appelle ça de la corruption <_<
Mais cela doit venir de mon petit esprit qui refuse d'être pris pour une vache à lait... <_<
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le août 24, 2004, 23:45:35
si cette loi passe réellement  :( c'est la fin d'internet pour les US  :/
vu pour partager une page au public , il faut quelle soit copiée du serveur hôte vers le pc du surfeur  :wub:

 qui dit internet , dit obligatoire copie de données :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: Shadowman le août 25, 2004, 03:00:00
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si cette loi passe réellement  :( c'est la fin d'internet pour les US  :/
vu pour partager une page au public , il faut quelle soit copiée du serveur hôte vers le pc du surfeur  :wub:

 qui dit internet , dit obligatoire copie de données :bye:
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Fin d'internet pour les USA=démonstration de la stupidité humaine
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le septembre 17, 2004, 09:24:05
Des lois contre le P2P    

On se souvient de la victoire des éditeurs de logiciels de P2P Grokster et Morphéus contre les Majors. Ces sociétés ne sont pas responsables de l'utilisation de leurs logiciels par les adeptes du téléchargement.

Mais les Majors dépités ne baissent pas les bras. Deux projets de loi sont en incubation :

Piracy Deterrence and Education Act :
Sanctions pénales pour les P2Pistes qui partagent plus de 1000 fichiers et une peine de prison de 3 à 5 ans si profit.

Inducing Infringment Copyright Act :
volonté de voir disparaître le P2P et poursuite des acteurs du P2P si violation du Copyright.

L' Electronic Frontier Foundation estime à plusieurs dizaines de millions les criminels qui s'adonnent au P2P, mais ces lois doivent encore être débattues et approuvées, ce qui laisse un répit de courte durée.

Cela se passe donc aux USA, mais risque de faire des émules dans d'autres pays.

La RIAA accusée !    

Nous connaissons tous la célèbre RIAA, le Don Quichotte des éditeurs de disques et bien elle vient d'être accusée de violation de brevet.

C'est la société Altnet ( partenaire de S. Network éditeur du logiciel Kazaa ) qui accuse la RIAA d'utiliser une méthode d'identification des fichiers échangés sur le réseau. Cette méthode étant sous Copyright.

La RIAA met sur le réseau des réseaux des fichiers MP3 leurres un peu particuliers puisque qu'ils peuvent servir de traceur pour la RIAA et ainsi espionner et poursuivre bien sûr le but initial les internautes indélicats.

La RIAA qui normalement veille aux intérêts des Majors passe donc sous le statut d' accusé au même titre que ceux qu'elle poursuit.

la source -> www.generation-nt.com (http://www.generation-nt.com/index.php?cat=news&rub=1)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le septembre 17, 2004, 09:29:45
Le magnétoscope numérique promet de bouleverser l'industrie de l'audiovisuel
Par Philippe Astor ,ZDNet France

Les majors du cinéma et de la télévision craignent l’apparition du magnétoscope numérique dans les salons, qui devrait affecter profondément l'industrie de l'audiovisuel. Illustration avec l’affaire Tivo qui a défrayé la chronique cet été aux États-Unis.

la suite -> zdnet.fr (http://rss.zdnet.fr/actualites/technologie/0,39020809,39171930,00.htm)

bis répétita  :D je voudrais rappeler que le magnétoscope numérique à déjà quelques années de vie aux états unis :/ j'ai jamais compris pourquoi on avais été si lent à ouvrir cette téchnologie en france

 :bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: av_rel le septembre 19, 2004, 22:58:37
Le prix, c'est le prix qui freine l'achat de ce type de materiel.
Je viens d'en acheter un ce week end: 199€ chez Carrefour.
A premiere vue ce n'est pas mal du tout.
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le septembre 23, 2004, 06:13:38
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Impunité du P2P : Viva España ?
posté par Guillaume Champeau
source : JDNet

Ratiatum ont reçu plusieurs courriels leurs mentionnant un article paru tôt ce matin dans le Journal Du Net faisant état d'une réforme du code pénal espagnol, qui légaliserait l'upload et le téléchargement sur les réseaux P2P. Il semble toutefois que la situation ne soit pas si claire au pays des castagnettes.

Selon l'article de nos confrères du JDNet (http://www.journaldunet.com/0409/040922p2pespagne.shtml) , "la copie et le téléchargement de musiques et de films en peer to peer sans but lucratif ne seront plus considérés comme des délits à partir du 1er octobre prochain, date de l'entrée en vigueur de la réforme du Code pénal espagnol".

En réalité, le sujet fait débat dans la péninsule, et cette interprétation de la réforme législative ibérique est celle poussée par la FACUA, une sorte d'UFC Que Choisir espagnol.

La suite -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1717)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le septembre 27, 2004, 17:12:11
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Musique en ligne: UFC-Que Choisir dénonce le manque d'interopérabilité
Par Christophe Guillemin ZDNet France

L'association a testé l'incompatibilité des baladeurs numériques avec les plates-formes de téléchargement disponibles. Une situation «absurde» qui favorise les échanges illégaux. L'UFC dit préparer des actions en justice contre Apple, Sony et Microsoft.

L'association de défense des consommateurs monte au créneau pour condamner l'absence d'interopérabilité entre les plates-formes de téléchargement musical et les baladeurs numériques du marché.

Elle emboîte le pas de la Fnac qui a récemment affirmé son engagement vers plus d'interopérabilité, notamment par la voix de son  P-DG Denis Olivennes, au moment du lancement de sa propre plate-forme (Fnacmusic) la semaine dernière. La Fnac regrette que les "verrous" imposés par les maisons de disques (la DRM ou gestion numérique des droits), et installés par les Apple, Sony ou Microsoft, ne parlent pas le même langage.
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L'UFC-Que choisir profite donc de ce climat favorable pour publier sur son site un test des six principales plates-formes disponibles pour les internautes français. Basé sur un seul critère: vérifier leur compatibilité avec les principaux baladeurs numériques du marché.

Premier constat en magasin: «Les vendeurs ne préviennent pas du tout que les baladeurs ne permettent pas aujourd'hui de lire n'importe quel fichier téléchargé légalement», explique à ZDNet Franck Attia, rédacteur en chef adjoint du mensuel Que Choisir, publié par l'association.

L'UFC a acheté 11 machines, dont 6 dotées d'un disque dur (ceux d'Apple, d'Archos, de Creative ou Sony…), 4 à mémoire flash et 1 de type clé USB. Chaque appareil a ensuite été testé avec des fichiers téléchargés sur toutes les plates-formes.

Aucune interopérabilité, même en WMA

Résultat sans surprise: le baladeur de Sony ne peut lire que les fichiers téléchargés sur le service Sony Connect, même constat avec l'iPod d'Apple et sa boutique associée (iTunes Music Store).

Quant aux autres lecteurs, compatibles pourtant avec le format Windows Media Audio (WMA) de Microsoft, ils posent également des problèmes. «Seul l'appareil de Creative est compatible avec toutes les plates-formes, sauf bien entendu celles d'Apple et de Sony, mais les autres machines ont des soucis de transfert ou de lecture avec le WMA protégé», explique Franck Attia.

Au final, «télécharger légalement de la musique à partir de n'importe quelle plate-forme musicale pour la transférer vers n'importe quel baladeur numérique du marché reste donc une illusion», peut on lire dans l'étude.

L'UFC-Que Choisir envisage donc d'engager des poursuites en justice. Les cibles sont Apple, Sony et Microsoft. «Avec ces plates-formes,  il y a une vraie régression des libertés du consommateur que les industriels du secteur ne respectent manifestement pas. Le succès du CD audio était pourtant dû à son universalité», indique le responsable.

Et de conclure: «Nous parvenons aujourd'hui à la situation absurde où la seule solution pour disposer de l'interopérabilité demeure les échanges via les systèmes de type peer-to-peer.»

La source -> rss.zdnet.fr (http://rss.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39174571,00.htm)

çà se comprend du pourquoi de pirater une oeuvre se continue (sans baisser) vu l'effort (restreint) fourni par les majors  :wub:

je prèfère encore acheter un disque en officine que de le télécharger légalement :siffle:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 01, 2004, 09:14:27
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Le CD aurait encore de beaux jours devant lui

Les estimations du marché de la musique en ligne en Europe d'ici 2009 varient beaucoup. Mais, selon Jupiter Research, le support CD va rester prédominant. Mais il faudra composer avec le Net.

Le développement de la musique en ligne en Europe donne le vertige aux acteurs industriels mais aussi aux analystes en nouvelles technologies qui communiquent des évaluations différentes. Jupiter Research estime que le marché européen de la musique en ligne (services payants pour le téléchargement de fichiers musicaux ou d’écoute de radio sur Internet) pèsera 836 millions d’euros en 2009, soit 8% du marché global de la musique à cette échéance (10,2 milliards d’euros). De son côté, Forrester Research parie que le marché atteindra 3,5 milliards d’euros en 2009 (soit 30% du marché global). Un tel décalage de chiffres amène du coup à prendre quelques précautions pour mesurer l’ampleur réel du phénomène.

Malgré la déferlante actuelle de services légaux de musique en ligne (iTunes d’Apple, Connect de Sony, Napster ou MNS Music Store), Jupiter Research estime que le CD va conserver une place prédominante dans les quatre prochaines années. «Nous allons assister à une combinaison de deux phénomènes : cannibalisation entre supports (CD et Internet) d’un côté et une approche complémentaire en liant les deux produits de l’autre.» , estime Mark Mulligan qui suit ce dossier pour le cabinet d’analyses américain.

Les plus grands risques de cannibalisation vont survenir dans un proche avenir, prédit l’expert. Les consommateurs vont se ruer sur les services à la demande en acquérant uniquement les morceaux qui les intéressent plutôt que l’album en entier. «A long terme, les services sous abonnement représenteront une grande partie de la consommation de musique en ligne. Ils deviendront complémentaires avec les achats de CD. Mais le duo va gêner la musique diffusée à la radio ou à la télévision » , commente Mark Mulligan.

Priorité à la lutte contre le piratage massif de CD

Dans la lutte contre le piratage musical, Jupiter Research estime que l’initiative des majors de placer des systèmes anti-copies sur les supports CD est une « réponse inadéquate» . Certes, le cabinet d’analyses reconnaît que la plus grande menace provient d’abord du piratage en masse de CD plutôt que du téléchargement illégal de fichiers sur Internet. Mais il estime que les systèmes de protection sur les CD risquent de semer le trouble dans l’esprit du consommateur, surtout s’il ne peut plus écouter la musique en toute sérenité pour des motifs techniques d’incompatibilité entre lecteurs.

la source -> www.vnunet.fr (http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=12818)

je n'ai jamais acheté un disque ou un cd 2 (ou 'tit peu plus) titres , toujours que des albums ou alors en compilation  :wub: çà me dit toujours rien d'en acheter (chanson) à l'unité :/

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Le Congrès américain resserre l'étau sur le peer-to-peer
Arnaud Devillard, 01net., le 29/09/2004 à 19h34

La Chambre des représentants vient de voter une loi renforçant le rôle du FBI dans la lutte contre les infractions au copyright. Les utilisateurs des réseaux peer-to-peer sont principalement visés.

Si ce n'est pas une loi contre le peer-to-peer, elle y ressemble beaucoup. Le Piracy Deterrence and Education Act (loi de prévention et d'éducation sur la piraterie), voté mardi 28 septembre par la Chambre des représentants américains, veut frapper un grand coup en matière de lutte contre la piraterie.

Plusieurs articles sont certes consacrés au piratage de films dans les salles de cinéma, mais ce sont bien les utilisateurs des réseaux d'échange de fichiers qui sont surtout visés.

Si la loi admet que cette technologie n'est pas dangereuse en elle-même, elle précise qu'elle est devenue le vecteur d' « un volume massif d'activités illégales, incluant la diffusion de pornographie infantile, de virus, de données confidentielles et des infractions au copyright » .

Les élus américains citent même des chiffres très officiels : à la suite de requêtes sur les mots « Britney », « Pokemon » ou « Olsen twins » (les soeurs jumelles Mary-Kate et Ashley Olsen), la moitié des réponses obtenues donneraient accès à du contenu pornographique « dont 8 % de contenus érotiques et pornographiques infantiles » .

Il y a infraction si la valeur des oeuvres dépasse 1000 dollars

source et suite de l'article -> www.01net.com (http://www.01net.com/article/251762.html)

les bougres !!!  :angry: ils vont y arriver  :(
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 08, 2004, 07:15:02
P2P: 50 plaintes ont été déposées en France. Polémique

Le Syndical national de l'édition phonographie et la Société civile des producteurs phonographiques font le point sur leur croisade contre les adeptes du peer-to-peer. La polémique enfle

la suite de l'article -> www.silicon.fr (http://www.silicon.fr/click.asp?id=6763)

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De la création d'un fonds pour les P2Pistes
posté par Guillaume Champeau

Les internautes ont les clés à porter de main pour lutter contre les aggressions des majors de l'industrie du disque. Une solution pourrait être de créer un fonds collectif qui réunirait artistes et utilisateurs de P2P, à l'image de celui créé par P2PFund.

Voici donc une idée, lancée à ceux qui voudront l'attraper au vol. Nous parlons beaucoup de licence légale pour résoudre le problème du P2P. Nous-même sur Ratiatum avions émis une proposition détaillée en ce sens. Mais la licence légale demande un grand chantier législatif, que le gouvernement actuel n'est selon toute vraissemblance pas décidé à entreprendre.

Dès lors, l'idée de P2PFund est simple, et pourrait être adaptée en France. L'association propose aux internautes américains de contribuer à un fonds commun, réparti ensuite équitablement entre les artistes partenaires, en fonction de leur popularité sur les différents réseaux P2P (popularité mesurée par le nombre de partages, en attendant mieux).

Mais ça n'est pas tout. P2PFund agit également comme une mutuelle de secours juridique. Si un membre est poursuivi par la RIAA, l'association rembourse l'ensemble des frais juridiques engagés.

La contribution par défaut est de $5 par mois ($60 par an), mais chacun est libre de donner ce qu'il souhaite. Dans le cas où un membre donne moins, il prend juste le risque de n'être remboursé qu'à proportion de sa participation s'il est poursuivi, au cas où les caisses du fonds étaient insuffisantes pour aider toute le monde.

Pour le moment, P2PFund ne récolte pas d'argent, mais reçoit les promesses d'adhésions qui serviront à convaincre les artistes de la viabilité du système, et ainsi à les encourager à abandonner leurs oeuvres aux mains du P2P, en échange d'une rémunération proportionnée.

Il est intéressant de noter que 75% des futurs adhérents ont gardé les $5/mois sélectionnés par défaut lors de l'inscription. Et dans les 25% restants, la moyenne est de $4.34, ce qui est finalement très proche et encourageant.

La source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1759)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 10, 2004, 18:54:48
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Téléchargement: les maisons de disques défendent leur modèle économique
Par Estelle Dumout ZDNet France

Les majors sont insensibles aux critiques de clients des kiosques payants. Elles affirment que les prix pratiqués sont raisonnables et que les DRM, absolument indispensables, ne doivent pas faire les frais de l’absence d’interopérabilité.

Parallèlement au volet répressif contre les présumés pirates, les maisons de disques garantissent que leur objectif prioritaire est le développement d’offres légales de téléchargement de musique. Lors de la conférence de presse du 7 octobre, les représentants de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) et du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique) ont tenté de convaincre l’assistance de leur bonne volonté.

«Nous sommes très proches des engagements contenus dans la charte [signée en juillet avec le gouvernement et les fournisseurs d’accès]» a garanti Marc Guez, le directeur général de la SCPP. Selon lui, 400.000 titres ont déjà été numérisés et mis à disposition sur les plates-formes légales, sur un objectif de 600.000 d’ici à la fin de l’année.
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«400.000 titres, c’est une belle Fnac de province», a renchérit Hervé Rony, le directeur général du Snep, tout en soulignant que le nombre de ces morceaux va très vite augmenter de façon «exponentielle».

Les prix sont calqués sur ceux des États-Unis ( suite et source de cet article ) (http://zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39176751,00.htm)

y a un p'tit truc qui me gratouille  :blink:
l" euro est de même valeur que le dollard ???  :unsure:
Titre: Piratage Musical
Posté par: Alban le octobre 10, 2004, 20:00:43
Non ... :blink: 1 euro = 1,25 dollars

http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=3fEURUS (http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=3fEURUS)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 10, 2004, 20:14:25
les américains payent combien le morceau de musique ?
0.99 dollards ou 1,25 dollard

si c'est le premier , on devrait payer 0.792 euro
Titre: Piratage Musical
Posté par: Alban le octobre 10, 2004, 20:30:43
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The iTunes Music Store lets you quickly find, purchase and download the music you want for just 99¢ per song.

On devrait donc payer le morceau de musique aux alentours de 0.80 euros et non à 0.99 euros !

:bye:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 10, 2004, 20:50:08
çà leur fait quand même 20% de marge :wub: en toute discrétion
Titre: Piratage Musical
Posté par: Tekiro le octobre 11, 2004, 12:36:28


Mais tu oublies les frais !!!  ;)

par exemple, pour faire tourner les machines ils faut du courant, donc des gens qui pédalent pour fabriquer l'électricité nécessaire et qui ne font que 35 heures par semaines - les fainéants !!

:lol: :lol:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 11, 2004, 12:42:18
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Mais tu oublies les frais !!!  ;)


les américains n'ont pas de frais :huh:
Titre: Piratage Musical
Posté par: Tekiro le octobre 12, 2004, 21:26:26
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Mais tu oublies les frais !!!  ;)


les américains n'ont pas de frais :huh:
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C'était une plaisanterie ;) - quoique les 35 heures n'existent pas la bas :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: PhilouDuNord le octobre 12, 2004, 22:18:00
A mon avis, il faut complètement revoir les calculs.
On verrait alors qui se sert en passant :rolleyes:
En attendant, malgré ma droiture, je trouve qu'ils exagèrent !
Du coup, je continue de télécharger "gratuitement & légalement" avec iRate, ce qui me permet d'avoir des morceaux très variés dont certaines perles :powa:
Par contre, comme à la radio, des fois, c'est vraiment .... "misérable" (mais de moins en moins, je le reconnais, vive les règles statisques qui me profilent :lol: )
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 13, 2004, 05:39:21
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USA: la Cour suprême déboute les 'Majors'

La RIAA, l'association des éditeurs de musique, a perdu son procès en appel, auprès de la Cour suprême des Etats-Unis. Elle voulait contraindre les FAI à révéler l'identité d'éventuels "pirates"

Coup dur pour le lobby des éditeurs de musique qui, depuis plusieurs mois, ne cesse de vilipender les utilisateurs d'Internet adeptes des copies en mode "peer-to-peer".
Ce 12 octobre, à Washington, la Cour suprême a débouté la RIAA, association professionnelle qui avait fait appel d'un jugement lui refusant d'imposer aux fournisseurs d'accès Internet de révéler le nom des internautes copieurs de morceaux de musique ou de films.
L'association (Recording Industry Association of America) qui représente les intérêts des éditeurs de musique, demandait purement et simplement que lui soient communiqués l'identité et les coordonnées des internautes pratiquant le téléchargement en "peer-to-peer" sur le Net.

En 1998, le décret "Digital Millennium Copyright Act", parmi divers effets, a apporté aux détenteurs de droits (auteurs, compositeurs et leurs mandataires) de nouveaux outils devant leur permettre de bloquer le téléchargement et la diffusion pirates de morceaux de musique ou des films.

Pour rappel, les "Majors" ont intenté des actions en justice à l'encontre de milliers d'internautes accusés d'avoir piraté des oeuvres musicales ou des films.

la source ->www.silicon.fr (http://www.silicon.fr/click.asp?id=6829)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le octobre 21, 2004, 11:24:48
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Quand l'industrie du disque ment
posté  par Guillaume Champeau

Nous avions un doute, nous en avons aujourd'hui la confirmation. Contrairement à ce que souhaite faire croire l'industrie du disque pour justifier ses poursuites, le nombre de fichiers musicaux partagés sur les réseaux P2P n'a pas baissé depuis les premières plaintes, et le chiffre est même en progression. Le Syndrôme Pinocchio ?

source et suite de l'article -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1795)

 :wub:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le novembre 05, 2004, 06:45:19
Piratage de films : des idées reçues trompeuses ?

Le CNC (Centre national du Cinéma) et l'ALPA (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) ont rendu public un rapport sur les films francophones diffusés sur les réseaux P2P l'année passée. De quoi balayer quelques idées reçues et en confirmer quelques autres...

suite et source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1823)

 :wub:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le novembre 09, 2004, 07:21:52
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Assemblée Nationale : Didier Mathus défend le P2P !
posté par Guillaume Champeau

Alors qu'ils examinaient le volet culturel de la loi de finances pour 2005, le député socialiste de Saône et Loire Didier Mathus s'est élevé sur les bancs de l'assemblée pour défendre les valeurs du Peer-to-Peer.

Membre de la commission des affaires culturelles, Didier Mathus est un député branché (DidierMathus.com). Le 7 avril 2004, il avait déjà interpelé l'hémicycle en dénonçant "ces compagnies [qui] mettent sur le marché des disques dotés d'un système dit copy protected empêchant toute reproduction, même à usage familial". Le 2 novembre, c'est la force culturelle du Peer-to-Peer que le député a défendu avec talent et vigueur. Voici l'intégralité de son intervention :

source et suite -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1830)

c'est joli mais inéfficace  :wub: la gauche plurielle n'a pas assez de pouvoir pour l'instant pour contrer la ligne de mire du pouvoir en place . :/
Titre: Piratage Musical
Posté par: Shadowman le novembre 09, 2004, 08:05:08
Je viens d'y penser, si jamais un chanteur,musicien ou n'importe qui d'autre m'accuse de ruiner leur industrie je leur réponds ceci: j'ai même pas de CD de musique chez moi!
C'est un peu off-topic mais c'est une remarque parmi tant d'autres  :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le novembre 23, 2004, 15:39:35
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USA: pas de prison pour les adeptes du P2P

Le Sénat (américain) vient de repousser un projet de loi offrant la possibilité d'imposer des peines d'emprisonnement de trois ans aux internautes qui utilisent massivement le peer-to-peer

 Dans sa croisade anti peer-to-peer, la redoutée RIAA, l'association des grandes maisons de disque américaines, espérait pouvoir mettre en prison les plus grands 'uploaders', ceux qui proposent au téléchargement plus de 1.000 fichiers musicaux.

suite et source -> www.silicon.fr (http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=7367)

 
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le novembre 26, 2004, 14:27:30
Renouer avec un mode d'échange confiné à la sphère privée Par Philippe Astor
ZDNet France

Enquête «La relève du peer-to-peer» (2/3) - Longtemps, l'échange de musique a consisté à enregistrer les 33 tours prêtés par des amis sur des K7 magnétiques. Une époque artisanale révolue? Pas vraiment: avec la diabolisation des réseaux "P2P", le transfert privé de fichiers fait son retour.

zdnet.fr (http://zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39185250,00.htm)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le décembre 13, 2004, 16:36:38
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AOL ne souhaite pas être associé au P2P 
Posté par Sébastien   

Voici un mail que nous avons reçu ce matin... Cela aura au moins eu le mérite de nous faire rires ce midi... Car à en croire ce mail, on pourrait penser que le P2P est le principal thème abordé sur BH. (alors qu'en réalité on ne fait que référencer deux ou trois softs de ce genre dans notre section Téléchargement)

    "Bonjour,
    L'annonceur Aol vous a désactivé de son programme d'affiliation, vous devez retirer les bandeaux pointant vers cet annonceur. l'annonceur vous laisse le message suivant:
    Nous vous informons que nous n'acceptons plus sur le programme AOL les sites de téléchargement ou permettant d'avoir accès à des logiciels de téléchargement (p2p). Merci de votre compréhension"

Comme si l'offre de 5Mega d'AOL n'était pas destinée avant tous aux utilisateurs de P2P... C'est sûr du 5Mbps c'est certainement fait seulement pour consulter ses mails ou jouer à tetrinet sur le net... ;) Enfin si ça permet à AOL de se donner bonne conscience...

la source -> www.blue-hardware.com (http://www.blue-hardware.com/liste_news.php#4078)

je me trompe peut être mais je crois que le P2P n'a pas encore été reconnu légalement comme objet illégal  :wub:

par contre pour c'est utilisateur  :(

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Préjugés coupables, ils ont été coupés du net
posté par Guillaume Champeau
source : Libération

C'est visiblement sans aucun respect pour les principes les plus fondamentaux de la justice qu'une dizaine d'internautes ont été coupés d'accès à Internet ces dernières semaines, sur demande de l'industrie du disque. Se soumettant aux principes de la Charte signée l'été passé, les FAI n'ont pas défendu les intérêts élémentaires de leurs clients, et ont procédé sans contestation aux coupures ordonnées. Quel avenir pour la sécurité juridique des internautes français ? 

suite et source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1908)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le décembre 15, 2004, 16:11:28
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Tempête sur le P2P : BitTorrent, eDonkey et DC visés
posté par Guillaume Champeau
source : Ratiatum

L'industrie cinématographique américaine représentée par son association, la MPAA, a frappé fort en ce début de semaine contre plusieurs cibles stratégiques pour le P2P mondial. Outre les trackers BitTorrent particulièrement visés, on aura remarqué la coupure de plusieurs sites de liens eDonkey, ainsi que la disparition de certains hubs Direct Connect. Bien que toutes les actions semblent être concentrées sur l'Europe du Nord, le reste de l'Europe s'inquiète, à commencer par les administrateurs de Razorback, le plus gros serveur eDonkey du monde.

suite et source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1909)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 04, 2005, 07:22:29
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Les fabriquants de PC contraints de payer une redevance sur la copie numérique ?
 Publié par zx-81

La cour de Munich a ordonnée à la société Fujitsu Siemens de s'acquitter d'une redevance de 12 euro sur chaque nouveau matériel informatique vendu !

S'appuyant sur le fait qu'un pirate pouvait acheter un PC ou une imprimante pour dupliquer des oeuvres ou logiciels protégées par un copyright, la cour a jugé que les fabriquants de matériels informatiques devaient s'acquitter eux aussi de la redevance déjà existante pour les supports numériques vierges (K7 audio, VHS, Minidisc, CD-R audio, CD-R data).

suite et source -> www.infos-du-net.com (http://www.infos-du-net.com/news/4084-copie-numerique.html)
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 09, 2005, 17:09:07
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Ariel Wizman (suite) : histoire d'un mea culpa raté
posté par Guillaume Champeau

"J'ai été un peu con", expliquait aujourd'hui Ariel Wizman en parlant de son enregistrement désormais célèbre. "Pas qu'un peu", répliquent les internautes avec une violence peut-être excessive.

Mercredi, c'est la Blogothèque qui rapportait en premier lieu le Mea Culpa téléphonique d'un Ariel Wizman visiblement "fatigué par les commentaires haîneux"

suite et source -> www.ratiatum.com (http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=1957)

le ton monte des 2 cotés  <_< çà devient houleux !!!
Titre: Piratage Musical
Posté par: LE BAUDET le janvier 09, 2005, 17:18:22
:rolleyes:
C'est bon comme article Ptitour!
Tu devrais le mettre en 1ière page! :powa:
Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 09, 2005, 17:51:18
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:rolleyes:
C'est bon comme article Ptitour!
Tu devrais le mettre en 1ière page! :powa:
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c'est fait sur puces3D  :D
Titre: Piratage Musical
Posté par: Shadowman le janvier 10, 2005, 07:54:25
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Les fabriquants de PC contraints de payer une redevance sur la copie numérique ?
 Publié par zx-81

La cour de Munich a ordonnée à la société Fujitsu Siemens de s'acquitter d'une redevance de 12 euro sur chaque nouveau matériel informatique vendu !

S'appuyant sur le fait qu'un pirate pouvait acheter un PC ou une imprimante pour dupliquer des oeuvres ou logiciels protégées par un copyright, la cour a jugé que les fabriquants de matériels informatiques devaient s'acquitter eux aussi de la redevance déjà existante pour les supports numériques vierges (K7 audio, VHS, Minidisc, CD-R audio, CD-R data).

suite et source -> www.infos-du-net.com (http://www.infos-du-net.com/news/4084-copie-numerique.html)
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Dans ce cas, taxons l'argent car il peut servir à corrompre!
Taxons les poêles car ils peuvent servir à fracasser des crânes!
Taxons les feuilles de papier car elles peuvent servir à couper la gorge de quelqu'un!
Taxons les gouvernements car ils peuvent être responsables d'un pacquet de conneries!(Les compagnies aussi)

Au fait, étant donné que le matériel informatique est maintenant taxé pour le piratage, le piratage est maintenant LÉGAL!
Titre: Piratage Musical
Posté par: maxime75000 le janvier 10, 2005, 22:54:48
Le Mp3 téléchargé sur P2P a ses avantages : moindre coût , Accessibilité à des titres anciens , possibilité de se créer un véritable juke box sur son pc , découverte de nouveaux artistes ...

On connaît les conséquences du téléchargement sur les artistes et leurs maisons de disques ...
Mais essayez de vous rappeler le plaisir que vous pouviez obtenir en achetant un cd ou même un single avant la déferlante MP3 ? :rolleyes:  D'autant que c'était un bien palpable et conservable .


Titre: Piratage Musical
Posté par: ptitourski le janvier 11, 2005, 00:30:36
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Mais essayez de vous rappeler le plaisir que vous pouviez obtenir en achetant un cd ou même un single avant la déferlante MP3 ? rolleyes.gif D'autant que c'était un bien palpable et conservable .

avant le mp3 , il y avait les cassettes audio  :D exactement le même principe  :P même polémique