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Le journal Cafeduweb => Arts => Essais, Peinture, ... => Discussion démarrée par: vivieencorlà le janvier 21, 2005, 17:47:09
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voici La première nouvelle ou "roman" que j'ai écrit à l'âge de 16 ans on se moque pas , j'attends vos critiques pour remanier un peu l'histoire .
Le Titre L' ARMURE D'UN ANGE
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PREFACE
Le paysage qu’apercevait mes yeux m’inspirais tristesse et mélancolie soudaine.
Une vieille nostalgie oubliée réapparaissait brusquement :« Je revoyais cette grande maison de briques rouge, perdue parmi ses herbes folles, surplombant la vallée . Devant cette immense « baraque » se tenait un homme grand et blond. Il essayait de retenir son jeune chien de berger. Il ne cessait d’aboyer , en nous voyons arriver Sylvie, ma mère et moi… »
Je me souviens être restée quelques temps avec cet ami de maman, je ne me souviens pas de son nom peut-être parce que je ne garde pas d’agréable souvenir de lui. Je n’avais pas confiance en lui, pourtant il me considérer presque comme sa propre fille. Il était très admiratif devant moi, très protecteur parfois ; je dis parfois , car je ne me souviens pas d’avoir passé un séjour totalement idyllique en sa compagnie .
Un jour , je le surpris complètement ivre, il était alors violent, très en colère contre ma mère, je ne sais pour quelle raison. Ma mère qu’il l’aimait tellement, semblait si faible face à cet homme qui la battait. Ce jour-là, je me suis enfuie, lorsqu’il m’a aperçu dans l’entrebâillement de la porte ; je ne pus rien faire pour la sauver…
Je me souviens avoir couru très vite sur mes jambes de petite fille. Je suis arrivée alors dans une vieille grange, haletante, je me suis écroulée . C’est un vieux poney abandonné qui est venu me relever. Au dehors, l’ami de ma mère criai fou de rage :
« Emilie EMILIE….VIENS ICI….SALE GAMINE….SI JE TE TROUVE…TU T’EN SOUVIENDRAS …. »
Je le haïssais tant à ce moment là que je fis vœu qu’il disparaisse à jamais de ma vie et de celle de ma mère, pourvu qu’il n’existe plus….
Je ne sais ce qui a pu se passer ensuite, je ne souviens que d’une chose, c’est le visage de ma mère, au milieu de ces gens ; qui écoutaient le chant monotone du prêtre. Parmi le silence de ces jours gris, quelques sanglots courts résonnent encore dans ma tête, comme un musique nostalgique et déchirante…
Il n’y avait qu’une minuscule chapelle ; autour dans le vieux cimetière campagnard, se dressaient des pierres funéraires, des fleurs et des couronnes multicolores étaient amoncelées sur un cercueil. Je ne me souviens plus du petit garçon qui m’avait consolée ce jour-là et malgré toutes les questions dont j’ai pu harceler ma mère, je ne sus jamais son nom.
Après notre retour dans le Pas de Calais, cette scène du cimetière me hanta longtemps comme un cauchemar…
Pourquoi aujourd’hui ce souvenir que j’avais cru effacé à jamais ressurgit-il aujourd’hui après l’enterrement de mon père. ?
(bientôt la suite ^_^ )
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:( ;)
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Pas assez de contenu pour faire une critique. Il en faut plus ! :bye:
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en veux encore :) ... :wub:
:bye:
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:)
J'aime beaucoup! :bye: ... La suite S.V.P. :powa:
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vas-y vivie, on veux la suite,dépêche toi .
:) :powa: :powa: :bye:
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:wub: merchii bientot la suite
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CHAPITRE I
Dans le minuscule salon rempli de bibelot. Emilie ne pleurait pas, ne souriait pas, son esprit semblait être ailleurs, et parce –qu’elle était seule, la tristesse l’envahie….La mort, elle l’avait tant de fois frôlée, elle continuais toujours , mais Emilie n’en avait plus vraiment peur…
Elle était vêtue de blanc, agenouillé au milieu du salon, au beau milieu de la nuit, ses cheveux blonds flottaient dans tiède brise de l’été qui entrait doucement par la fenêtre grande ouverte.
Je suis coupable….coupable… murmura –t- elle.
Tout commença en 1993, à Wasquehal, une petite ville du Nord Pas de Calais pas très loin de Valenciennes. C’est là bas qu’une petite famille essayée de rester unie malgré les événements.
Comme chaque soir, le colonel finissait sa pipe, posait son journal, remettait ses pantoufles. Et, il allait s’asseoir à la place dominante de la table. Lors des repas personne n’osait faire le moindre geste. Lorsqu’il commençait à avaler sa soupe, toutes le regardait avec une silencieuse angoisse.
Emilie ne voyait pas souvent son père, plus souvent dans les bars qu’à la maison. Cet ancien colonel , maniaque et méthodique, se souvenait de sa jeunesse, de ses années de guerre qui avaient marqué toutes son enfance et sa vie d’homme. Avec la plus grande haine , il avait combattu les « bosches » qu'il aimait à répéter.
A la fin de la seconde guerre mondiale ; il avait vu mourir ses parents et ses frères sous la mitraille des soldats allemands. A 17 ans , étant seul au monde, il s’engagea dans l’armée, pour se venger ou rejoindre les siens.
Il avait aujourd’hui , le visage de presque tout homme de guerre froid , parcouru de quelques cicatrices. A 60 ans, il n’avait rien d’un vieux grand-père gâteux, non certainement pas, il faisait toujours aussi peur lorsqu’il se mettait en colère…
Ce soir-là , il regarda Emilie avec un air hypocrite.
-Comment ça va avec ton fiancé, Emilie ? dit-il sournoisement.
-Très bien.
-Tant mieux , tant mieux, ce petit comptable pourra servir à ton frère dans ces affaires, n’est-ce pas Lucie ?
-Oui bien sûr chéri.
....
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-Pour quand sont des fiançailles, ton frère a déjà ma moitié de l’héritage, il ne faut pas tarder, car tu n’es pas sûre de le garder ce petit Marc, tu es tellement bonne à rien ...
Emilie se mordit les lèvres mais ne dit pas un mot. Elle sent bien qu’elle ne pourra contenir sa colère très longtemps.
Emilie avait un grand frère, de 26 ans, qui adorait son père; il s’était marié avec Caroline de Dampierre et avait eu trois enfants. La femme de Jean-Michel était une comtesse de haute noblesse , elle possédait des terres et un domaine que lui avait donné son père pour son vingtième anniversaire. C’était à quelques kilomètres de Valenciennes dans un véritable château que son frère vivait.
Caroline de Dampierre était une jeune femme très élégante, mais néanmoins un peu trop excentrique, issue d’une famille bourgeoise. Dans ces manières de comtesse de la vieille société, elle se révélé être une merveilleuse mère pour ses enfants ; et très généreuse envers la famille de son mari.
Quant à Jean –Michel ;Emilie le voyait comme un arrogant jeune homme , qui ne connaissait pas la tendresse. Il se trouvait riche, en s’étant tourner un peu les pouces, et cette situation le satisfaisait pleinement. Il se voyait presque à la tête de la fortune de son beau –père.
A chacune de ses visites , Emilie et sa famille était vouvoyés comme d’excellents convives…
Même si un peu gênée de cette façon de vivre, le petit doigt en l’air, même en essayant d’acquérir une certaine grâce pour faire ces révérences à Madame la comtesse ; Emilie n’aimait guère ses longs discours sur la vie mondaine et tous ces tralalas…
Elle préférait de loin s’éclipser , avec son bel amant, le petit frère chérie de la comtesse.
Alors réponds idiote, tu es vraiment qu'une bourrique!!!
Elle en avait de ses blasphèmes, prise de colère, elle explosa littéralement de rage ; et lui envoya son assiette à la figure, s’en était trop. Il lui avait coupé l’appétit, elle courut s’enfermer dans sa chambre. Elle l’entendait hurler sa colère, c’était sans doute Sylvie qui en subirait les conséquences, mais elle , elle était sauvée. Elle sortit une cigarette de son paquet , pour se calmer, et avala quelques bouffées.
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:powa:
......... :huh: Ça rigole pas hein!
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tu parles d'une famille, je suis impatient de connaitre la suite.
:shifty: :bye: