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La terrasse CafeDuWeb => Blah Blah => Discussion démarrée par: Pat le novembre 22, 2005, 23:01:44
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Pourquoi dit-on " prendre son pied " ?
Et non pas autre chose ...
Cette expression vient du temps des corsaires (vous savez, ces pirates accrédités par le Roi de France) ...
En effet, quand les corsaires revenaient au port, chargés des richesses glanées sur les mers, ils partageaient le butin :
1/3 au Roi,
1/3 à l'armateur,
et le dernier tiers à se partager entre eux.
Le système de partage consistait à faire des "tas" d'or de la hauteur d'un "pied", une mesures de l'époque qui équivalait à environ 33 centimètres.
Chacun alors prenait ses revenus en tailles de piles ...
Ainsi lorsqu'ils disaient "tu as pris ton pied ?", cela signifiait "tu as eu ton argent ?", avec tout ce que cela comportait de plaisir.
Chacun prenait donc son "pied" et bien entendu, sur terre on s'empressait de le dépenser de manière "agréable" ...
Avec le temps, n'a subsisté que la notion de plaisir ... Intéressant non ?
:lol:
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très interressant :blink:
et pourquoi dit on :
l'argent n'a pas d'odeur ???
qui le sais ? (moi :lol: )
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Du coup (sans le tirer) le pied marin prend son pied à terre (grâce à l'argent gagné)
L'argent n'a pas d'odeur...
Depuis le bas de laine rien n'est moins chose sûre !
:lol:
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Un tiens vaut mieux que deux tu L'aura alors si c'est le tien c po le mien
allez comprendre
:lol: :bye: :wub:
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Il faudrait fusionner certains sujets sur ce forum ... :hum: :siffle
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ah non, garder vos pieds chez vous :mdr: :mdr:
il y a déjà assez de chaussettes sales ici pour faire le bonheur de sultane et pacha ^_^
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sans déconner, j'ai trouvé ce post super interessant, j'adore les histoires caucasses sur les origines d'expression :bravo:
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On est pas des bras cassés, nous les cafénautes, on se cultive tous les jours. :powa:
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S'en moquer comme de l'an quarante .
Alors l'origine ??
:rolleyes:
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S'en moquer comme de l'an quarante .
Alors l'origine ??
:rolleyes:
d'après le Grand Bob (Robert pour les pas intimes), le chiffre 40 est un chiffre d'attente : 40 jours pour le déluge, 40 jours de Moïse sur le Sinaï, 40 heures de Jésus dans le sepulcre ....
d'autres théories sont également développées, comme par exemple celle d'Emmanuel LeRoy-Ladurie : les trois mois de gel intense en l'hiver 1739-1740 suivis par un printemps et un été également pourris par de longues inondations. On compta plus de 200.000 morts et la croissance climatique de la France fut bloquée pendant 10 ans à cause de cet accident climatique.
Il y a encore des théories sur l'origine lors de la révolution française, etc etc
bref je m'en tape comme de l'an 40 :P
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Eh ! ben t'a creusé le sujet bastet :powa:
moi j'ai encore une autre version ci-dessous.
S'en moquer comme de l'an quarante
Considérer une chose ou un événement comme sans importance et en sourire.
La fin du monde aurait été prévue pour l'an 1040. Cette date fatale passée, les gens ne firent qu'en rire et se moquèrent de leurs anciennes angoisses.
:bye: :bisous:
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j'en ai une aussi à vous demander :
la semaine des quatre jeudis
qui sait quoi là dessus ? :shifty:
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moi je vois pô :sleep:
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Cette expression qui veut dire jamais fait penser aux calendes grecques.
Il ne faut pas voir dans le mot jeudi une quelconque allusion à l'ancien jeudi des enfants (jour sans école) d'il y a quelques années et qui a été remplacé par le mercredi.
En fait, la semaine des quatre jeudis fut d'abord... la semaine des deux jeudis.
Elle daterait du XV ème siècle et aurait été appelée ainsi parce qu'à l'entrée d'un pape (Benoit XII selon les uns, Eugène III selon les autres) à Paris, qui devait se faire un jeudi, le temps fut si mauvais que la cérémonie fut remise au lendemain vendredi et, ce jour-là, le pape, dans son autorité souveraine, décréta que ce vendredi serait un jeudi et que les Parisiens pourraient ainsi faire gras, d'où la semaine aux deux jeudis.
Au XVI ème siècle, on passa à la semaine des trois jeudis et on peut ainsi lire sous la plume de Rabelais dans le premier chapitre de son Pantagruel : "Cette année-là on trouva des calendes dans les bréviaires des Grecs. Mars ne tomba pas en carême, et la mi-août eut lieu en mai. Au mois d'octobre, il me semble, ou de septembre peut-être (pour éviter toute erreur, ce dont je tiens à me garder soigneusement), eut lieu la semaine, si renommée dans les annales, que l'on nomme la semaine des trois jeudis (car il y en eut trois, pour cause d'anomalie bissextile)..."
Certains ont vu dans la première semaine où un siècle commence par un lundi (comme l'année 1900) la semaine des trois jeudis puisque le premier jeudi sera le premier du mois, de l'année et du siècle. Un peu tiré par les cheveux comme explication puisqu'on peut en dire autant de tous les jours de cette semaine.
Camille Flammarion, dans un article du Figaro du 2 janvier 1892, lui, explique qu'un voyageur qui fait le tour du monde dans le sens est - ouest se trouve en retard d'un jour par rapport à ceux qui sont restés sur place. Il peut donc se croire au jeudi alors qu'il est vendredi. En revanche, celui qui fait le tour dans le sens ouest - est gagne un jour et se croire au jeudi alors qu'il est mercredi. Ces deux faux jeudis ajoutés au jeudi véritable font donc... trois jeudis. Mouais...Bof.
Il n'en reste pas moins vrai que la semaine des trois jeudis devient celle des quatre jeudis au XIX ème siècle.
Victor Hugo recevait ses amis le jeudi. La première fois qu'il invita Monselet, il formula ainsi l'invitation :
Que chez moi désormais, chaque jeudi t'amène.
Et m'adressant à Dieu lui-même,
je lui dis :
fais-nous la semaine,
des quatre jeudis.
Alors ? Partant d'un fait réel (la semaine des deux jeudis), l'inflation des jeudis ne serait-elle ensuite qu'œuvre d'écrivains ? A vous de voir.