Dans ce monde,
Nous avons internet....
Pleins d'images sur notre PC,
Vous pouvez même parler en direct,
Via une webcam et même plus si affinité...
Juste un clic de souris, et vous voilà,
Quelque part sur un "chat", ou dans un lit...
J'espère que vous savez miauler....
C'est l'époque de la communication,
Où en permanence avec vous,
Même dans les endroits les plus intimes,
Vous avez votre G
En plus pour vous avertir,
Il vibre,
Il sonne,
Il clignote, que demander de plus....
Dans votre voiture, vous avez un GPS,
Si vous ne connaissez pas le chemin,
Pas de soucis, il vous prendra la main,
Et si vous voulez aller sur la lune, vous irez...
Pourtant devant autant de technicité,
Une personne,
Une de plus est seule et va en finir avec la vie.
La solitude est sa seule amie,
Et elle ne compose jamais son numéro de portable.
Dans l'immeuble où il habite,
Il y a une cinquantaine de personnes ;
En fait, il n'y a personne.
Vers 18h, les portes claquent et se ferment,
Chacun chez soi!
Le monde s'arrête,
Derrière la TV,
Mon dieu les infos…
Encore une catastrophe, juste le temps de s'apitoyer un peu,
Il est l'heure du souper!
Il erre dans le hall d'entrée en espérant que quelqu'un puisse retarder
Juste un peu son emploi du temps pour lui consacrer quelques mots,
Un peu d'attention....
Cela ne tient plus qu'à un fil,
Il quitte le vestibule...
C'est fini, il n'y a plus d'abonné au numéro que vous avez demandé...
Patrick
:bye:
Mourir dans tes bras
Y en a qui meurent bien trop tard quand leur paradis est passé
Y en a qui meurent au hasard d'un coup de dé
Y en a qui meurent sans savoir qu'ils ne sont jamais nés vraiment
Y en a qui meurent sans espoir et plein d'argent
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Y en a qui meurent dans les mémoires c'est bien plus que perdre la vie
Où ceux qui restent quittent le noir et vous oublient
Y en a qui meurent en marchant pour aller cacher leur vieillesse
Aux neiges du grand désert blanc, plaine de promesse
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Y en a qui meurent parce que c'est beau de voir le soleil se coucher
Et d'attendre le jour nouveau de l'autre côté
Y en a qui meurent en dormant, en offrant un sourire aux anges
Y en a qui meurent encore enfant et gagnent au change
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Y en a qui meurent la bouche pleine en libérant un dernier rôt
En se caressant la bedaine mais trop c'est trop
Quand d'autres vont le ventre vide berçant leur mort à bout de bras
En suivant la main qui les guide là où on ne les verra pas
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Y en a qui meurent par erreur pour une poussière sur la balance
Quand la justice a ses rancoeurs ou ses absences
Y en a qui meurent dans les poubelles, les bannis de la société
Leur rêve au bout d'une ficelle, ballon crevé
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Y en a qui meurent au printemps comme des éclairs, comme des flambeaux
Barrant la route pas pour instant aux chars d'assaut
Y en a qui meurent avec permis matriculé comme il se doit
Laissant un casque et un fusil sur une croix
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Y en a qui meurent tous les soirs quand le spectacle est terminé
Quand ils retrouvent dans leur miroir leur vérité démaquillée
Y en a qui meurent en marguerite effeuillée d'une main distraite
Un peu, beaucoup, beaucoup trop vite et ça s'arrête
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Je voudrais mourir dans tes bras
Prends ma main ne la lâches pas
Monsieur Salvatore Adamo