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République tchèque

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Plumes en guerre

Nous avons constaté, la semaine dernière, que les supercheries n'étaient pas les seules apanages des philosophes. Si Bernard-Henri Lévy peut citer un imaginaire Jean-Baptiste Botul, les historiens peuvent aussi faire mentir les objets et parler les morts. Outre le mensonge à la petite semaine, il y a la calomnie... l'arme des médiocres, direz-vous ? Pour l'historien américain Robert Darnton, auteur d'un essai intitulé Le Diable dans un bénitier. L'art de la calomnie en France, 1650-1800, la rhétorique pamphlétaire est un genre littéraire et un art politique. Il ajoute qu'avec la révolution, les auteurs de libelles semblent avoir perdu leur sens de l'humour.

Les Praguois marchent-ils sur des œufs ?

Le Pont Charles, qui relie les quartiers de Staré Město (la Vieille- Ville) et de Malá Strana (le Petit-Côté) est l'un des joyaux de la ville de Prague. Sa construction a commencée le 9 juin 1357, sous le règne de Charles IV (1316-1378), empereur germanique et roi de Bohême. Elle est entourée de nombreuses légendes. L'une raconte que le constructeur du pont a inventé une recette ingénieuse pour renforcer son mortier. Elle consistait à mélanger de la chaux avec des œufs et du lait. Des paysans seraient venus de tous les coins du royaume, chargés de baquets de lait et d'œufs qu'ils auraient déversés sur le bord de la Vltava.