Il y a quelques jours, nous avons vu comment créer un terrarium dans une ampoule. Aussi, puisque nous connaissons maintenant la technique appropriée pour transformer une ampoule à filament en inoffensif récipient de verre (voir tutoriel), je vous propose quelques variantes pour les recycler en objets utiles et/ou décoratifs : vases, bougies, salières et poivrières, etc.
Cela peut prêter à sourire, mais vous vous demandez ce que vous allez faire de vos rouleaux de papier toilette, de vos cartons de pizzas ou de vos sacs de courses. Vous pouvez les recycler selon la méthode traditionnelle ou vous inspirer des travaux de Yuken Teryua. Cet artiste japonais, installé à New-York, travaille sur ces matériaux originaux et réalise de magnifiques œuvres d'art. Ces travaux ont été exposés à la Shoshana Wayne Gallery, en février et mars dernier. Sa série, avec des rouleaux de papier toilette recyclés est intitulée Corner Forest.
L'esprit créatif des artistes peut parfois se révéler dans les lieux les plus insolites. Nous avons récemment admiré les petites sculptures d'Anastassia Elias. Junior Fritz Jacquet recycle lui aussi les vieux rouleaux de papier toilette et les transforme en têtes réduites. Ses petits masques cartonnés en origami sont stupéfiants. Originaire d'Haïti, l'artiste vit et travaille actuellement à Paris.
Dans son essai intitulé Lire aux cabinets, l'écrivain américain Henri Miller montre que,non seulement c'est une perte de temps, mais aussi que cette pratique dénote une peur de se trouver face à soi-même dans les moments d'intimité. Selon lui, les toilettes ne sont pas fait pour s’abîmer dans la lecture mais pour éliminer. Anastassia Elias, quant à elle, prouve que les cabinets peuvent être un lieu d'inspiration. L'artiste française réalise de superbes collages en recyclant les vieux rouleaux de papier toilette. Elle crée des personnages et de véritables scènes de vie quotidienne à l’intérieur des petits cylindres cartonnés.
C'est aujourd'hui le premier jour de l'été... du moins pour les habitants de l'hexagone puisqu'en Irlande, par exemple, la saison débute dès le 1er mai et en Russie le 1er juin. Où que vous soyez, à la maison ou au bureau, à la campagne ou en ville, vous avez peut-être envie de verdure. Or, tout le monde n'a pas la chance de posséder un immense jardin, une grande terrasse ou un patio d'envergure. Et alors ? Aujourd'hui, on peut faire pousser des plantes n'importe où (sur terre, en l'air ou sur l'eau)... et dans tous les sens (à l'horizontale, à la verticale ou à l'envers)! Respirez et laissez vous guider par l'inspiration.
Encore une affaire de censure, sur Facebook cette fois çi c'est Frode Steinicke, un utilisateur Danois qui a vu son profil désactivé après avoir mis comme photo de profil la plus célèbre et longtemps plus secrète toile de Gustave Courbet, L’Origine du monde.
Tous les vendredis, le CNRS met en ligne, sur son site Internet, des vidéos commentées par des spécialistes de différentes disciplines scientifiques. Cette semaine, il s'agit d'un mini documentaire consacré à la Dame d'Elche et présenté par l'archéologue Pierre Rouillard.
Aujourd'hui je vous propose une petite échappée iconoclaste grâce à Fine Clonier, un site dédié aux amateurs de Playmobil(s). Le but de ce site est de fournir des outils permettant aux esprits créatifs de réaliser des clones inspirés des héros de la science-fiction, des personnages historiques ou des politiciens. Une série présentée sur le blog Booklicious est consacrée aux écrivains, poètes et philosophes. William Shakespeare, René Descartes ou Edgar Allan Poe, par exemple, possèdent désormais leurs sosies.
La maison d'édition Penguin, qui cette année ses 75 ans d'existence, est une sorte d'icône culturelle dans les pays anglo-saxons, où les amateurs collectionnent ses jaquettes de livres et créent des sites web dédiés. L'artiste pop art, Harland Miller, voit les choses un peu différemment et revisite la collection à sa façon. Depuis une dizaine d'années, il transforme les couvertures des classiques en œuvres contemporaines. Une exposition lui est consacrée jusqu'au 15 novembre, à la Galerie Alex Daniels à Amsterdam.
On a toujours pensé que Quasimodo, le héros tragique de Notre-Dame de Paris, était né de l'imagination de Victor Hugo (1802-1885). Or, dans ses Mémoires, datées de la même période que le roman, le sculpteur britannique, Henry Sibson (1795-1870) mentionne un tailleur de pierre bossu qui travaillait comme lui dans la cathédrale. Ce document a été découvert dans le grenier d'une maison à Penzance en Cornouailles puis vendu à la Tate Gallery en 1999. Il est actuellement conservé dans les archives du musée d'art britannique.