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L'opinion politique du cerveau

Une récente étude en neuroscience montre que la structure cérébrale des personnes de droite et de gauche présente des différences qui peuvent influencer leur opinion politique. Comme toujours lorsqu'il s'agit d'étudier les comportements humains, les commentaires font rages: les psychologues peuvent raconter n'importe quoi sans preuve, mais il est hors de question que des démarches scientifiques viennent apporter leurs lumières sur le psyché humain.

Carleton Simon: la neurocriminilogie contre le syndicat du crime

Dans les années 1920-1930, New-York est le foyer du crime organisé. Les lois sur la prohibition, qui interdissent la production, le vente et la distribution d'alcool, n'ont pas eu l'effet escompté puisque le taux de criminalité a augmenté au lieu de baisser. Les gangsters se sont organisés. Ils ont pris le contrôle de la vente d'alcool et rackettent l'ensemble des intervenants. Du rhum en provenance des caraïbes, du gin britannique et du champagne français sont importé en contrebande aux États-Unis. Les Speakeasies (bars clandestins) se multiplient et on en compte plus de 100 000 en 1925. En 1933, lorsque la prohibition est abolie, les gangsters se tournent vers d'autres activités, comme le trafic de drogues, et les chiffres de la criminalité continuent d'augmenter.

Les bons lecteurs ne sont pas physionomistes

Il vous est peut-être déjà arrivé, lors d'une soirée entre amis, de vous trouver dans l'embarrassante situation d'avoir oublié le visage et le nom d'une personne que vous aviez déjà rencontrée auparavant. Rassurez-vous, vous n’êtes pas encore sénile. Selon le neuropsychologue français Stanislas Dehaene, du laboratoire Inserm de Neuroimagerie Cognitive à Gif-sur-Yvette, c'est parce que vous lisez beaucoup ! Les résultats de son étude, intitulée How Learning to Read Changes the Cortical Networks for Vision and Language, sont parus dans la revue Science, le 11 novembre dernier.