Ceux qui ont suivi la progression de l'ouragan Irene sur la côte Est des États-Unis, se sont peut-être demandé pourquoi on lui a donné un inoffensif prénom féminin. S'agit-il de la déesse grecque de la paix, Eiréné ou Irene, l'une des trois Heures qui désignent, non pas les divisions du jour, mais celles de l'année, c'est-à-dire les saisons (le Printemps, l’Été et l'Hiver)? Homère les nomme les portières du ciel. Le nom d'une Harpie, comme Aello (Bourrasque), semblerait plus approprié. Par ailleurs, dans les traditions catholique et orthodoxe, on connait plusieurs Sainte Irène, dont les martyres du IVème siècle, Irène de Thessalonique et Irène de Rome, ainsi que les impératrices byzantines Irène l'Athénienne (752-803) et Irène Piroska ou Eirene (1088-1134).
Un débat a été lancé récemment lors de l'annonce des conclusions d'un chercheur sur le réchauffement climatique et la tendance observée de cyclones récents plus puissants.
Une nouvelle étude du MIT va plus loin.
Un nouveau travail de modélisation informatique, mené par Thomas
Knutson de l'Université de Princeton (New jersey), fait le lien entre
le réchauffement climatique et l'intensité des ouragans à venir...
Ce fléau des Caraïbes et du sud des États-Unis est une conséquence de l'augmentation de la température des océans. Les scientifiques ont constaté une hausse de 0,3 degrés Celsius au cours des 100 dernières années, ce qui augmente l'instabilité atmosphérique. La mer a gagné un degré dans l'Atlantique-Nord et un demi-degré dans les Antilles, par rapport aux températures d'il y a 20 ans.