Regarder l'image de gauche. Il s'agit bien d'une épée plantée dans la roche. Cette Excalibur se trouve dans le monastère de Montesiepi, un ermitage antique situé à Chiusdino en Toscane et qui accueille le tombeau de Galgano Guidotti (1148-1181). Les chercheurs de l'Université de Sienne ont réalisé une étude en 2001 et ont établi que l'épée datait du 12ème siècle, ainsi que le prétend la légende. Ils ont, par ailleurs, montré que la lame s'enfonce réellement dans le roc et qu'une cavité d'un mètre sur 2 s'était formée en dessous.
L'Islande s'enorgueillit d'être le seul pays européen à connaître la date exacte d'arrivée de ses premiers colons. En effet, selon le prêtre Ari Thorgilsson (1067 / 1068 - 1148) ou Ari Le Savant, auteur de l’Íslendingabók (littéralement Livre des Islandais), deux Vikings venus de Norvège, Hjörleifur Hródmarsson et Ingólfur Arnarson, auraient débarqué pour la première fois en Islande en 874. Le Landnámabók (Livre de la colonisation), rédigé 3 à 4 siècles après les événements mentionnés, confirme cette légende.
Notre curiosité du jour est une énigme qui laisse pantois les historiens britanniques. Il s'agit d'un texte en vieil anglais, gravé sur un mur de la cathédrale de Salisbury, et découvert récemment derrière le monument d'Henry Hyde. Une expertise des caractères a permis de dater cette inscription du 15ème siècle mais son sens reste un mystère. Les archéologues ont finalement décidé de lancer un appel à la population dans l'espoir que quelqu'un pourra le résoudre.
Une équipe d'archéologues ghanéens et britanniques vient annoncer la découverte de sculptures, vieilles de 800 à 1400 ans, près du village de Yikpabongo au nord du Ghana. Ces statuettes en argile, témoignent de l'existence en Afrique de l'Ouest, d'une civilisation pré-islamique sophistiquée mais inconnue jusqu'alors.
Notre curiosité du jour est une sculpture en bronze, datant de la fin du 13ème siècle ou du début du 14ème siècle, et originaire du Nigeria. Cette tête est l'une des plus fameuses pièces de collection du département d'ethnologie du British Museum. Du 4 mars au 6 juin 2010, le musée londonien présentera d'autres spécimens originaires d'Afrique de l'Ouest dans une exposition consacrée au Royaume de Ife, le berceau ancestral et mythique des Yorubas.
Les ancêtres des Inuits, les Taissumanialungmiut (littéralement les gens venus d'un lointain passé) ou Thuléens, ont-ils quitté l'Alaska et migré au Groënland, il y a 750 ans, pour s'emparer de la météorite de Cape York ? C'est la théorie développée par Robert McGhee (archéologue émérite et conservateur au Musée Canadien des Civilisations), Herbert Maschner (professeur d'anthropologie à l'Université d'Idaho) et Owen K. Mason (Chercheur à l'Institute of Arctic and Alpine Research de l'Université du Colorado), dans un ouvrage intitulé The Northern World: AD 900 to 1400 (Le monde nordique de 900 à 1400).
Selon vous, quelle est la meilleure recette pour préserver les ponts médiévaux ? Les Tchèques pensaient qu'il fallait renforcer le mortier avec des blancs d'œufs (cf: Les Praguois marchent-ils sur des œufs?). Les Britanniques, quant à eux, conseillent d'immerger les monuments dans quelques tonnes de sucre liquide. Avant de vous gausser, sachez qu'il s'agit d'un procédé de conservation fiable utilisé par les chercheurs de l'Université de Leicester.
Le Pont Charles, qui relie les quartiers de Staré Město (la Vieille- Ville) et de Malá Strana (le Petit-Côté) est l'un des joyaux de la ville de Prague. Sa construction a commencée le 9 juin 1357, sous le règne de Charles IV (1316-1378), empereur germanique et roi de Bohême. Elle est entourée de nombreuses légendes. L'une raconte que le constructeur du pont a inventé une recette ingénieuse pour renforcer son mortier. Elle consistait à mélanger de la chaux avec des œufs et du lait. Des paysans seraient venus de tous les coins du royaume, chargés de baquets de lait et d'œufs qu'ils auraient déversés sur le bord de la Vltava.
La légende dit que, selon ses propres vœux, l'impitoyable Gengis Khan (vers 1155-1227), aurait été inhumé en toute discrétion, quelque part au nord-est de la Mongolie. Pour être absolument surs qu'il repose en paix, ses serviteurs auraient ensuite soigneusement éliminé les traces du cortège funéraire et détourné le cours d'une rivière afin qu'elle recouvre la sépulture. Ce qu'ils ne pouvaient pas savoir c'est que, quelques 800 ans plus tard, une équipe de l'Université de San-Diego en Californie, financée par le National Geographic, se lancerait dans une quête sans merci pour retrouver le tombeau. Leur arme secrète : une batterie de gadgets technologiques tels que des engins aériens auto-pilotés, des satellites ultra-sophistiqués et des outils de modélisation en 3D.
Notre objet du jour est une carte du Vinland, de 28 cm sur 40, datée du 15ème siècle. Elle représente un territoire au-delà de l'Atlantique Nord, confirmant (avant la découverte du site de l’Anse aux Meadows en 1960) que les Vikings avaient anticipé de quatre siècles la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb et débarqué dans la région de Terre-Neuve au Canada comme l'indiquent les sagas islandaises.