Si les historiens n'ont pas pu identifier le fameux Robin-des-Bois (cf: Mais qui est le vrai Robin-des-Bois?), au moins ont-ils admis qu'il bénéficiait d'une grande popularité. Or, un document daté du 15ème siècle et découvert en mars dernier, par Julian Luxford de l'Université de St. Andrews, tendrait à prouver que le célèbre voleur ne faisait pas l'unanimité.
Des historiens irlandais prétendent que Saint-Nicolas, qui inspira la légende du père Noël, aurait été inhumé à Jerpoint Abbey dans le comté de Kilkenny où sa sépulture aurait été déplacée quelques 800 ans après sa mort. Saint-Nicolas, qui était Évêque de la ville de Myre en Lycie (située en Turquie actuelle) avait pris l'habitude de distribuer anonymement des cadeaux aux pauvres. Il fut béatifié peu de temps après sa mort le 6 décembre 346.
Un article paru dans la revue The Historian remet en cause la théorie selon laquelle le roi d'Angleterre, Harold Godwinson (1022-1066), serait mort après avoir reçu une flèche dans l'œil à la fameuse bataille d'Hastings, en 1066, à l'issue de laquelle Guillaume le Conquérant (1027-1087) s'empara de la couronne d'Angleterre. Selon Chris Dennis de l'Université de Cardiff, Harold II aurait en fait été attaqué par un groupe de chevaliers conduit par son compétiteur, le duc de Normandie.
La mauvaise réputation des Vikings, envahisseurs brutaux et pilleurs de trésors, concorde mal avec l'image d'un peuple se souciant de collecter les déchets et de réparer les matériaux usagés. Évidemment, ils n'étaient pas des écolos avant-gardistes. Néanmoins, les archéologues ont annoncé la découverte d'un centre de recyclage du fer sur le site de la bataille de Fulford, dans le Yorkshire, qui opposa les Vikings aux Anglo-saxons le 20 septembre 1066.
La légende nous dit qu'Arthur, fils du chef de clan Gallois Uther Pendragon, aurait été un roi puissant et avisé, maître du somptueux châteaux de Camelot et leader charismatique capable de réconcilier les peuples. Arthur, armé de la célèbre Excalibur, aurait combattu tous ses ennemis sans jamais faiblir et conquit l'Angleterre. Trahit par son neveu Mordred, il serait mort à Avalon. A cela viennent se greffer les épisodes des chevaliers de la Table Ronde, de la quête du Graal et de l'adultère de la Reine Guenièvre. La légende arthurienne s'expose à la BNF jusqu'au 24 janvier 2010. Par ailleurs, l'Université de Newport au Pays de Galles a produit une vidéo intitulée Reclaiming King Arthur, The Legend in the Landscape.
Notre curiosité du jour est un fabuleux trésor anglo-saxon exhumé cet été dans le Staffordshire. C'est Terry Herbert, un chômeur de 55 ans, qui l'a découvert grâce à un détecteur de métaux. Le butin a fait depuis l'objet d'un grand battage médiatique mais on ne connait sa véritable valeur que depuis le 25 novembre dernier.
Les Chessmen ne sont pas des super héros hollywoodiens mais des statuettes médiévales, dites figurines de Lewis, dont le British Museum et le National Museum of Scotland revendiquent la propriété. Dans quelques mois, elles seront en tournée à travers l'Écosse (cf : L'odyssée des Chessmen) dont elles sont originaires. Or, un article paru récemment dans Medieval Archaeology, semble remettre en cause la provenance de ces objets.
Le pirate du jour est Eustache le moine, dit le moine noir. Bandit de grand chemin, spadassin, vengeur et marin, Eustache est un personnage haut en couleur qui a trouvé sa place dans la culture populaire et les chansons médiévales.
En mai prochain devrait sortir le film événement de Ridley Scott avec Russell Crowe dans le rôle de Robin-des-Bois. Mais d'où vient vraiment ce personnage qui nous fascine depuis plus de 700 ans et inspire tant le cinéma et la littérature (jusqu'à Alexandre Dumas)? Quel est la part de réalité dans la légende de Robin-des-Bois ? Ce hors-la-loi, héros du peuple, a-t-il réellement harcelé Guy de Gisborne et trouvé refuge dans la forêt de Sherwood ? Ou s'agit-il d'une légende exprimant le mécontentement populaire face aux injustices croissantes ? Depuis le 19ème siècle, des historiens tentent de résoudre ces mystères.
Les archéologues pensent avoir exhumé, dans la ville universitaire de Pecs au sud-est de la Hongrie, les fondations de la maison (ou plutôt la cave) du prince valaque Vlad III Ţepeş, plus communément connu sous le nom de Dracula. Cette découverte tombe à pic, si on en croit le site hongrois Pesticides.hu, puisque la ville prépare des festivités pour 2010.