Le GP de France 2004 toujours menacé ( suite )
De nouvelles menaces d'annulation planent sur le GP de France 2004 à la suite du rejet, vendredi, du projet de budget 2004 de la région Bourgogne qui prévoit une aide de deux millions d'euros pour relancer le circuit de Magny-Cours (Nièvre).
"En refusant le projet de budget 2004, la gauche plurielle et le Front national, ensemble, ont rejeté le projet de relance du Grand Prix de France de F1. C'est un mauvais coup porté à Magny-Cours et à toute la Bourgogne», a déclaré le président de la région Bourgogne, Jean-Pierre Soisson (UMP).
Dans le projet financier de 2004 de la région Bourgogne figuraient deux millions d'euros au sein d'un financement total de 7 millions d'euros prévu par les collectivités locales et le secteur privé.
Le Conseil régional a rejeté le projet par 28 voix contre, celles de la gauche et du Front national, et 26 voix pour correspondant à la droite.
Afin de faire passer quand même son projet, lequel sera adopté le 24 décembre, M. Soisson a fait savoir qu'il utiliserait l'article 49/3. Néanmoins, ce recours ne concerne pas l'aide de deux millions d'euros. Celle-ci, pour être entérinée, doit bénéficier d'un vote positif du du Conseil régional lors d'une session plénière prévue le 2 janvier prochain.
«Tout est dans les mains du président (Soisson) qui a toutes les cartes (...). Nous sommes disponibles dès le 2 janvier pour voter» l'aide au GP de France 2004 lors d'une session plénière, a indiqué le président du groupe socialiste au Conseil régional, Michel Neugnot.
Le 12 décembre dernier, une décision prise par le Conseil mondial du sport automobile stipulait que le GP de France se déroule le 4 juillet à Magny-Cours à la double condition que d'ici, au 31 décembre, la Fédération internationale ait confirmation d'un accord entre la Fédération française et les responsables du Championnat de F1 et que toutes les écuries soient d'accord.
la sourceon n'est pas encore sortie de l'auberge

la suite le 2 janvier
