Le Passeur de lumière de Bernard Tirtiaux
sur les conseils avises de Niki et Esperluette.
Je ne resumerai pas l'histoire ce qui a deja ete fait avec brio un peu au dessus pour & et ici
http://www.cafeduweb.com/modules.php?name=Reviews&rop=showcontent&id=430 pour Niki.
Bon aller ne pas etre accuse de faineantise: onze cent et des brouettes, Nivard de Chassepierre, un nobliot insidieusement defieffe et desargente je trouve oblige de travailler pour subsister. D'abord orfevre, les meandres capricieux mais diriges de la vie l'entrainent vers les chemins de lumieres de la verrerie. Tours d'Europe improvise sous la baguette de De Payens et Nivard prend la direction de l'Anatolie et la Syrie. La Mediteranee sera son Styx, la lumiere une redemption pas la sienne mais celle qu'il accorde aux autres.
Je vais commencer par une critique, sur la forme de ce roman. J'ai en effet ete un peu desoriente a la lecture par le style de l'auteur que j'estimais flotter entre litterature de gare et classique du XIX. Si j'apprecie au plus au point les descriptions et les associations de termes et de mots que l'auteur utilisent tout au long du roman, j'avoue avoir souvent ete desharsonne de la trame par l'ajout abusif d'adjectifs qualificatifs qui parseme le roman. Abus pouvant meme tirer par paragraphe sur la maladresse.
Mais ce defaut n'enleve finalement rien a l'interet de livre et de son histoire. Une fois accroche, difficile de s'en depetrer avant la fin. Meme si la trame de l'histoire est par moment previsible, ce livre n'est pas que ca.
L'auteur a su choisir et construire un personnage marquant. Il est loin d'etre parfait, surement pas exemplaire certainemant humain. C'est cette humanite qui demarque fortement ce livre d'un Alchimiste ou d'un Candide (auquel je n'est pu m'empecher de penser tout au de ma lecture) en le placant du cote du roman plutot que de celui du conte.
Tout n'est pas pour le mieux dans un monde qui va comme il peut.