il y a cent ans dans l'Est

 il y a cent dans l'est de la France

Gripport .

 Melle Marguerite Camoissen,institutrice,ayant dû renvoyer de la classe la jeune Blanche Folkmann,la soeur de cette dernière,Marie,commerçante,vint à l'école et,en présence des élèves,saisit l'institutrice aux cheveux,la renversa à terre et lui porta plusieurs gifles,en lui adressant des propos orduriers. La gendarmerie a dressé procès verbal.

C'est de toutes les époques

 

La petite chopinette

Une certaine femme de Frouard, excellente ménagère à jeûn,caresse malheureusement plus souvent qu'à son tour la petite chopine. mon mari me bat,répond-t-elle à ceux qui lui font des reproches;
-Je m en console en buvant un coup.
C'était il y a cent ans dans l'est

L'autre soir ,la querelle de ménage avait été à répétition,car la maheureuse était à ce point ivre qu'en voulant mettre le couvert,elle trébucha et roula sous la table avec les assiettes.
Le mari,qui grinçait déja des dents,lui envoya au bon endroit,un coup de soulier.
- Tu veux me tuer! misérable,hurlait la femme en voulant se remettre debout.Je vais prévenir les gendarmes.
- Ne te dérange pas, répliqua l'homme,avec un autre coup de pied,je vais moi-même prier le brigadier de venir constater ton état.
Et effectivement,le pauvre diable de mari s'en alla conter sa peine aux gendarmes,mais il n'avait pas encore dit quatre mots,que la porte du bureau de la gendarmerie s'ouvrait sous une robuste poussée.
C'était la femme qui arrivait à son tour et qui,sans prendre le temps de saluer le brigadier passablement interloqué d'ailleurs par cette aventure,tombait à grands coups de pied sur son mari.
Poursuivi simplement pour ivresse- le mari a bien voulu pardonner les taloches-la femme a comparu devant la simple police de Nancy.Elle a été condamnée à 2 fr. d'amende

 

Eh oui ... c'est "humain" ce genre de comportement, pas très glorieux pour le reste du genre c'est sûr ...

J'ai honte de le dire mais voilà;

J'ai déjà descendu de ma voiture à un feu rouge pour demander à la conductrice derrière moi si elle avait eu son permis dans une pochette surprise j'en fus la plus surprise des deux de voir mon arrogance ce n'était pas ma journée voilà tout.

 

Il y a cent ans dans l'Est

Semaine du 21 au 27 février 1905

Ce que gendarme ordonne

CLERMONT:
Un de ces derniers jours,un sanglier,sortant de la forêt,vint se promener dans le champ d'un brave paysan.

Celui-ci de courir chez lui et de revenir avec son fusil. Mais,sur les entrefaits ,deux gendarmes étaient survenus et eux aussi regardaient les pérégrinations de l'animal!

Le paysant s'arrête.
-Mais tirez donc!qu'attendez-vous ? Tirez donc!s'écrient les gendarmes. Le coup de feu part,la bête tombe et l'heureux chasseur se dispose à l'emporter,lorsque les gendarme interviennent:
"Mais ,à propos , disent-ils,avez-vous un permis"
"Non!Alors,nous vous dressons procès verbal"
Le procès n'eut pas de suite et les pauvres de l'hospice voisin eurent chacun un morceau de sanglier.


Petites correspondances

- Demande:J'ai des pigeons qui sont dans la mue. ils ont perdu toutes leurs plumes.Comment les faire repousser.
- Réponse: Laisser agir le temps,il"remplumera"vos pigeons.

- Demande:Je loue au mois une maison à plusieurs locataires.Est-ce le propriétaire qui doit vider les lieu d'aisances ou les locataires:
-Réponse:Cela dépend de l'usage des lieux(c'et le cas de le dire),à notre avis c'est au propriétaire de faire la vidange.

Cartes postales

M.Dubief,ministre du commerce,vient de décider que les cartes postales de fabrication privé,qui,d'après les règlements anciens,devaient être en carton , pourront à l'avenir être fabriquées avec du bois,du métal,de la gélatine ou toute matière consistante,pourvu qu'elles satisfassent aux conditions de poids ( maximum 5 grammes,minimum 1,5 gramme ) et de dimensions( maximum 14sur9 minimum 9 sur 9).
Cette décision favorisera des carte illustrées en permettant d'en varier encore les produits.


 

il y a cent ans dans l'est

semaine du 28 février au 6 mars 1905

Nouveau réglement pour le secondaire
Lorraine - Alsace.A partir de la rentrée de pâques,un nouveau règlement dexamen entrera en vigueur dans les établissements secondaire d'Alsace-Lorraine,pour l'examen " de maturité".
La religion figurera désormais parmi les matières sur lesquelles portera l'examen dans tous les établissements. En outre , les élèves des gymnases auront à fournir un thème Grec.
On n'a pas introduit le privilège qui existe en Allemagne et en vertu duquel les candidats qui ont obtenu de très bonnes notes à l'examen écrit sont dispensés dl'oral .
Quand au reste ,le nouveau réglement d'examen est analogue à celui qui est en vigueur en Prusse.


Magot à la cave

Montauville. M.Charles Lacresse avait caché une somme de 750fr. dans une vielle marmite qu'il avait soigneusement dissimulée derrière des tonneaux à la cave.
Ces jours derniers ,voulant compter son trésor,il constata que celui-ci avait disparu.
La gendarmerie,ayant ouvert une enquête, établit que le voleur devait être un individu qui avait pénétré dans la cave pour y prendre quelques bouteilles de vin et qu'ayant trouvé le magot il s'en était emparé.

Source ( Haute Marne libérée)

 

Il y a cent ans dans l'Est
(semaine du 7 au 13 mars 1905)

Les tireurs de sonnettes

Il n'est rien de si horripilant la nuit que d'être réveillé en sursaut par un carillon insensé de votre sonnette,que tirent des noctanbules.Or,si la chose est fort agréable pour ces stupides farceurs,elle n'est pas envisagée ainsi par le tribunal de simple police devant qui comparraissait ,samedi matin un grand garçon de vingt ans, boucher , surpris en flagrant délit par une ronde d'agents.
Le président du tribunal , M. Laurent ,juge de paix,a lavé la tête en conscience au prévenu,en faisant remarquer que s'il était une farce idiote,c'est bien celle de tirer les sonnettes. Réveiller par un carillon,a-t-il dit avec raison , vous vous levez à la hâte ,croyant à un télégramme vuos prévenant d'un événement quelconque survenu dans votre famille , d'un malheur peut-être,vous vous précipitez à la fenêtre et vous voyez s'enfuir un imbêcile qui s'esclaffe de l'imbécilité qu'il a commise. Cinq francs d'amende pour cette fois , dit le juge,la prochaine vous aurez trois jours de prison.Souhaitons que cette condamnation serve de leçon.

Petites annonces d'antan

Demoiselle , dot 250.000 frs , épouserait monsieur ayant situation libérale , à Nancy , m^me sans fortune . Vassé,61,rue Saint Dizier.

Monsieur ,33 ans , ayant 3000 frs de rentes , désir épouser demoiselle ou veuve ayant dot. S'adresser au journal.

On demande un bon tonnelier pour racommoder les demi-muids,piéces et feuillettes. Inutile de se présenter sans d'excelentes références. S'adresser au journal

(Sources Haute Marne libérée)

 

il y a cent ans dans l'Est
semaine du 14 au 20 mars 1905

il y a cent ans dans l'Est
semaine du 14 mars au 20 mars

Expédié comme un colis.


Il y a deux mois, le jeune Emile , fils des époux Wilhem - Libraire , agé de huit ans , dont les parents habitent aux cités de M. Kampmam,à Epinal , partait avec sa mère pour Nancy. Là ,il fut confié à un employé et gagna Paris. Un agent de compagnie maritime L'accueillit. L'enfant partait avec un  petit baluchon.Sur sa manche , la mère avait cousu une pancarte portant ces mots. " Emile Wilhelm,D'Epinal à Memphis-Tennessee.USA " . Le voyageur s'en allait en effet à Memphis,chez Mr et Mme Budinsky, Mme Budinsky étant le soeur de Mme Wilhelm . L'enfant , muni d'une autre recommandation,reprit sa route tout seul et arriva au Havre. Il embarqua sur le Gascogne . Arrivé à New-york , ont le fit monter dans le train à destination de Louisville , puis un autre oú il atteignit heureusement Memphis. M.Budinsky exerce la profession de tailleur. Il y a quatre ans , sa femme et lui étaient venus à Epinal.N'ayant pas d'enfant et désirant élever un garçon, ils avaient prié M. et Mme Wilhelm de leur laisser le petit Emile. Ils avaient trouvé une résistance bien naturelle . Mais rentrés en Amérique , ils avaient tellement insisté , que M.et Mme Wilhelm avaient fini par se décider.D'où le départ d'Emile pour le nouveau-monde . La mère , ne pouvant éffectuer un aussi long voyage , l'avait quitté à Nancy et remis à la garde de Dieu.

( Source La Haute Marne Libérée)

 

J'adore ces histoires. Merci Cecel!

merci pour tes encouragements Michey.

 

Il y a cent ans dans l'Est ,
semaines du 21 au 27 mars 1905

Jarville

L'election du maire de Jarville devait , le printemps aidant,tourner la tête d'un pauvre garçon,Désiré D...,employé à la voirie municipale de la commune.
C'était quelques instants après l'élection de M.Schwach .Plusieurs habitants allèrent trouver Désiré D..., et lui affirmèrent qu'il était élu maire de la commune de Jarville . Un des farceurs poussa même la plaisanterie jusqu'à lui offrir une écharpe fabriquée avec un oriflamme.
Désiré D..., heureux de tant d'honneur,ceignit l'écharpe et alla rendre visite aux notables de la commune,pour la plus grande joie des enfants et des loustics de la localité.


[b]Le purin mène au PV[/b]


Xaronval.

Depuis quelques temps les jeunes gens de la commune ayant confectionné des seringues avec des branches de sureau , ont pris l'habitude de lancer du purin aux habitants de la commune.
Pour faire cesser ces sottes plaisanteries, M.le maire a prévenu la gendarmerie qui a dressé procès verbal aux jeunes Charles Laurent,Jules Playe,Camille Moselle, Georges Bellot,André Maudru.

Chronique sportive

Quelques-uns de nos lecteurs nous ayant demandé le sens de certains mots employés dans le langage sportif,c'est avec plaisir que nous accédons à leur désir.
La plupart des mots dont on se sert dans le monde des sports sont empruntés à la langue anglaise.
Ceci tient à ce que les exercices athlétiques pratiqués à l'heure actuelle ont leur développement maximum en Angleterre.
Quand ils ont franchi le détroit, ils ont nécessairement apporté avec eux et leurs réglements, leurs termes particuliers.

Foot-ball:  ballon au pied

Cross-country: course en terrain à variés à travers la campagne.

Challenge: C'est un prix qui est gagné non par un concurrent individuel , mais par une équipe.

Shooter: Donner un coup de pied au ballon.

Corner kick: Coup de pied en coin.

 

Il y a cent ans dans l'Est

semaine du 25 avril au 1er mai 1905

Badménil entre chiens et loups

D'après un de nos confrères, une bande de loups, que des témoins dignes de foi estiment au moins à une douzaine,a fait irruption à la tombée de la nuit dans le hameau de Badménil.

Une jeune laitière qui revenait de Baccarat,un instant entourée , est rentrée chez elle à demi morte de frayeur, et des enfants qui revenaient de l'école n'ont dû leur salut qu'à la vitesse de leurs jambes.

L'alarme fut donnée. Les chasseurs de la localité se mirent en campagne et, après une poursuite des plus mouvementée,tuèrent deux de ces dangereux animaux et mirent en fuite le reste de la bande audacieuse et affamée.

Néanmoins , le lendemain matin,les cadavres de deux énormes chiens de garde furent trouvés à moitié dévorés à la ferme du ruisseau Bourupt,à deux pas de Badménil.

Ne serait-il pas temps d'organiser une battue sérieuse afin de rassurer les habitants apeurés?



En avant la musique


Vendredi,deux jeunes bambins de 6 et 8 ans,dont les parents habitent Frouard,entendant la musique d'un régiment d'infanterie revenant des manoeuvres, suivirent les soldats , si loin,si loin,qu'ils arrivèrent à Nancy.

Ne retrouvant pas leur chemin, ils enfilèrent la première rue qui se trouve devant eux et arrivèrent ...à Seichamps.

Ramenés chez leurs parents, dont on devine l'inquiétude , ils répondirent à leurs reproches:
" Et ben, nous avons suivi la musique et puis on nous a donné du chocolat"

 

Xaronval.

Depuis quelques temps les jeunes gens de la commune ayant cofectionné des serigues avec des branches de sureau , ont pris l'habitude de lancer du purin aux habitants de la commune.
Pour faire cesser ces sottes plaisanteries, M.le maire a prévenu la genfdarmerie qui a dressé procès verbal aux jeunes Charles Laurent,Jules Playe,Camille Moselle, Georges Bellot,André Maudru

Sales gosses !!!!!!!!!! C'est pas aujourd'hui qu'ils oseraient faire ça 

                                                 Il y a cent ans dans l'Est
                                            Semaine du 9 mai au 15 mai 1905


Un acte de brigandage


Un nommé Troller ,ouvrier à l'école d'arboriculture de Bollwiller,vient d'être arrété pour un acte de brigandage commis contre son camarade Moser, de Feldkirch.
Les deux hommes avaient passé la soirée ensemble . A cette occasion Moser avait fait voir une bourse remplie d'or . Troller enivra son camarade , le quitta sous un prétexte quelconque et alla le guetté sous le pont du chemin de fer de Strasbourg à Bâle .
Moser s'en revenait sans appréhension aucune, quand Troller surgit de l'ombre et , sans mot dire , abattit son camarade avec un gourdin .Il le dépouilla de son or , environ 1000 fr et s'enfuit.
Troller essaya la même nuit de prendre le train pour Mulhouse , mais il était trop tard . Il alla donc se coucher à son logis .
 C'est là que les gendarmes l'onts trouvé le lendemain matin . Dans une armoire , cahé sous une pile de linge , on trouva le Magot.


Petites annonces d'antan


- A vendre machine à vapeur 60 cheveaux , 3.000 fr, encore en fonctionnement jusqu'au 15 Juin . S'adresser au journal.

- On demande des tresseuses de palmiers, 38 rue  Saint- Nicolas , Chez Emile Wild.

- Homme sérieux , demande emprunter 2 à 300 fr à 6 ou 7 % remboursement 10 fr par mois. S'adresser au journal.


Un souhait mal exaucé


Briey

- Ces jours derniers , deux bouchers , l'un de la localité, l'autre d'une localité voisine , se rencontraient à l'abattoir de Briey et en manière de plaisenterie l'un d'eux dit à l'autre : " je voudrais que tu te casse la gueule avec ton cheval et ta voiture ! Prends -garde ! tu sais que mes souhaits sont généralement exaucés ". Son confrère ne fit que rire de cette boutade, et, assistant au départ du mauvais plaisant,il lui souhaita un bon voyage. A peine ce dernier eut-il dépassé la porte de l'abattoir que sa voiture se renversa , répandant à terre tous les quartiers de viande qui s'y toruvaient.Le boucher fut projeté à terre, mais ne se fit pas de mal,heureusement? On voit d'ici l'hilarité de son confrère auquel le boucher de la localité voisine avait souhaité de renverser et qui voyait se souhait se retourner contre celui qui l'avait émis.