0 Membres et 1 Invité sur ce sujet
Microsoft brevète la TODO List10/06/2004 à 11h57 par PaulAprès l'annonce ahurissante que nous vous évoquions il y a deux jours concernant le brevetage du "clic" par Microsoft , beaucoup d'entre nous y voyaient le début de la fin. Les craintes semblent se confirmer car une nouvelle action de brevetage est à mettre à l'actif du géant de Redmond : il concerne la TODO List.Le brevet vise ces petits commentaires que les développeurs laissent çà et là dans du code source d'une application pour savoir ce qu'il reste à faire comme travail. De nombreuses plate-formes de travail telles que Eclipse pour Java utilisent ce principe et mettent en avant cette TODO List dans la rencontre du mot clé "TODO" dans un commentaire.Microsoft semble donc bel et bien décidé à s'imposer en force en brevetant tout ce qui se trouve à sa portée. Devant de telles actions, nous ne pouvons que rester dubitatifs. Gageons que ces événements ne continuent pas à égrainer notre éditorial...
La chasse aux brevets abusifs est ouverteLes détenteurs de brevets logiciels n'ont qu'à bien se tenir : l'association américaine EFF lance un concours pour dénoncer les abus les plus flagrants en la matière.A l'heure où le Conseil Compétitivité de l'Union européenne tente d'imposer une directive visant à valider les brevets logiciels en Europe (voir édition du 19 mai 2004), la chasse aux brevets logiciels inutiles ou abusifs est lancée aux Etats-Unis. Après l'obtention par Microsoft, avec le soutien actif du W3C, de l'annulation d'un brevet détenu par Eolas qui menaçait la structure d'Internet Explorer et de tous les navigateurs utilisant des plug-ins , l'Electronic Frontier Foundation (EFF) lance un concours public visant à dénicher les brevets "qui ont des effets négatifs sur l'innovation Internet et sur la liberté d'expression". Batailles juridiques en perspective Baptisé "Patent Busting Project", le projet vise à désigner les brevets "les plus offensants pour l'univers de la propriété intellectuelle". Les malheureux vainqueurs deviendront la cible d'une armée de juristes et d'experts en technologies qui s'acharneront à démontrer l'inutilité de leur brevet, afin de demander sa révision et son annulation auprès de l'office américain des brevets (US Patent and Trademark Office). De l'achat au clic à la diffusion vidéo en streaming, en passant par le paiement par carte de crédit, les concurrents ne devraient pas manquer. "Quand des individus et des petites entreprises risquent des millions de dollars de dédommagements, ils n'ont d'autre choix que de capituler et payer une licence. Nous espérons changer cela", estime Jason Schultz, responsable juridique à l'EFF. Les brevets éligibles à ce concours ne pourront se contenter d'être "stupides et nuls", ils devront de plus être américains et en rapport avec les technologies Internet. De plus, ne pourront être désignés que les brevets dont le détenteur aura engagé des poursuites judiciaires. Les internautes ont jusqu'au 23 juin pour présenter leurs candidats. Résultats le 30 juin.Christophe Lagane
Le brevet du FAT remis en question ! Rumeur L'USPTO (United States Patent and Trademark Office) a accepté de réexaminer un brevet accordé à Microsoft pour son système de fichiers FAT (File Allocation Table). Cette action fait suite à une demande posée en Avril dernier par le groupe appelé The Public Patent Foundation (groupe non lucratif), estimant que le système FAT était devenu généralisé, puisque présent dans nombres de dispositifs, sans oublier qu'il est également utilisé par la communauté open source lors des communications entre les systèmes à base d'Unix et de Windows. Chez Microsoft la nouvelle est plutôt bien accueillie puisque David Kaefer, Directeur de la propriété intellectuelle de la société, a annoncé qu'il y voyait là une bonne occasion de prouver pourquoi ce système de fichiers méritait son brevet. Voilà de quoi contrecarrer les projets de Billou qui souhaitait faire payer les sociétés utilisant le FAT dans leurs produits. Wait and see...
Un stupide brevet de plus...Dans la série brevetons tout et n'importe quoi, voici le brevet protégeant le principe de mise à jour logicielle effectuée par téléchargement. Pour une fois, ce n'est pas Microsoft qui est à l'origine de ce brevet stupide mais une firme britannique répondant au nom de BTG (British Technology Group) qui affirme détenir plusieurs brevets sur le téléchargement de mises à jour dont celui consistant à la mise à jour des anti-virus.BTG aurait déjà entamé des démarches auprès de sociétés telles que Microsoft pour obtenir paiement des royalties passées, présentes et futures. BTG refuse cependant le fait que ses propres démarches pourraient envisager le retrait du marché de certains logiciels ne respectant pas ses brevets. Avec de tels stupides brevets, on peut se demander si le téléchargement de mises à jour va rester gratuit encore longtemps. A quand l'obligation de payer pour mettre à jour son système d'exploitation touché par une faille ?
Dix brevets américains accusés de crime contre le domaine public Une association américaine compte faire invalider un dizaine de brevets très contestés et espère les faire basculer dans le domaine public. Au delà de l'exemple, l'association pointe du doigt les problèmes de tout un système. L'Electronic Frontier Foundation, association américaine de protection des libertés individuelles touchant aux réseaux informatiques, avait lancé le 11 juin 2004 un appel au public visant à dénoncer les brevets jugés inutiles. Elle vient de rendre public le résultat de sa démarche. Le top 10 est constitué de technologies diverses et variées au sein duquel les brevets les plus dangereux sont certainement ceux déposés par les sociétés Acacia Research et Acceris. La première ayant obtenu un brevet sur l'envoi et la réception de sons et de vidéos en streaming - une technique de lecture des fichiers audios et vidéos en cours de téléchargement - et la deuxième revendiquant toutes techniques de transition de la voix sur un réseau informatique.La source et suite de l'article -> olutions.journaldunet.com
01/07/04: Le parlement néerlandais oblige le ministre Brinkhorst à retirer son soutien à la directive sur les brevets logiciels Ce 1er juillet, le Parlement des Pays-Bas a décidé de demander au Ministre de l'économie, M. Brinkhorst, et à sa Secrétaire d'État, Mme Van Gennip de retirer le soutien des Pays-Bas à la proposition du Conseil européen des Ministres autorisant les "brevets logiciels". C'est la première fois dans l'histoire de l'UE qu'une telle procédure a lieu. Les "brevets logiciels" sont fortement critiqués, entre autres par les PME, la communauté scientifique et les organisations de défense des consommateurs. Ils provoquent un déclin des investissements en Recherche et Développement et une augmentation des prix. Les opposants redoutent aussi l'apparition d'un "paradis pour les avocats et conseillers juridiques", comme aux États-Unis où les développeurs de logiciels vivent sous la menace constante de procès. La source et suite de ce communiqué -> kwiki.ffii.org
j'ai envie de faire breveter le bouton "ON" pour allumer les micros ou alors la prise de courant pour les brancher, c'est possible aussi