BOUBOULE EST MORT (et non pas BOUBOULE A DISPARU, comme noté précédemment - une enquête de Mary Lester, par Jean Failler
Au commissariat de Quimper tout le monde se marre lorsque Mary Lester accepte de rechercher « Bouboule », car contrairement à ce que tous s’imaginent, Bouboule n’est pas un chien mais le fils d’une vieille dame, convaincue qu’il lui est arrivé quelque chose.
Il y a des séries qu’il faudrait avoir le courage d’arrêter lorsqu’on a l’impression qu’elles s’essoufflent, que la veine est épuisée. Les enquêtes de Mary Lester en font partie mais nostalgique des premiers romans qui ont fait le succès de la série et qui sont épatants, j’espère encore et toujours retrouver la même ambiance. Hélas, trois fois hélas.
Les remarques de Mary Lester à l’encontre de son propre sexe sont vraiment très limite ; elles sont péjoratives et déplaisantes comme si en dehors de Mary Lester, toutes les autres femmes sont ou bien des harpies, ou bien des pleurnichardes, ou des geignardes, ou encore de véritables teignes ; lorsqu’elles trouvent grâce aux yeux du capitaine Lester, elles ne sont pas très fûtées (comme sa voisine Amandine) et elle les traite avec une certaine condescendance. Parfois à de rares exceptions près l’une d’elles est décrite avec sympathie.
Quel dommage d’avoir créé un personnage féminin, personnage principal et récurrent d’une série policière, au caractère bien trempé, courageuse, pleine d’humour et d’initiatives et à côté de cela dépeindre tous les autres personnages avec un tel mépris. C’est pénible !