Bon comme cela fait une tit éternité que j'ai pas bossé et que j'ai besoin de manger donc d'argent je vais vous refaire une tit chronique et tous ceux qui ne se font pas payer en écrivant hé ben tans pis pour eux

donc voici >>>
les moments horribleson a tous vécu dans notre vie des moments où l'on se sent terriblement géné , genre par exemple: se retrouver tout nu dans un escalier après un pari idiot perdu , ou devant un professeur qui vous demande de réciter une poésie que vous ne saviez même pas qu'elle existait etc etc etc....
en voic une autre qui se passe dans un de mes endroits préférés (c'est là où j'ai ma bibliothéque

) >>
les WC Il est certain que la situation suivante a été vecue par les 2/3 de l'humanité, mais nul ne la raconte jamais, peut être à cause des détails triviaux et vulgaires que sa narration contraint d'évoquer et que je dois me résigner à décrire malgré ma répugnance naturelle. Vous allez aux toilettes dans un lieu public, resto,ciné,bureau, stade, train ,réunion de famille, ST pat (voir titours pour les détails

) bref dans un endroit où il y a du monde. Là, l'histoire se présente sous 2 variantes,mais la suite est identique.
1er cas:
Le porc saligaud dégueulasse qui est passé avant vous a laissé l'endroit dans un état qu'on aime vraiment pas trouver en entrant : au choix, il a pissé à coté, il y a de la m****e partout, du papier sale par terre, ou autre fantaisie née de la négligence crasse ou de la scatophilie chronique. Vous n'êtes pas là pour nettoyer les chiottes, et vous n'allez pas vous mettre à laver les saloperies d'un autre tout de même, c'est tout naturel. Alors avec une moue de dégout, les narines froncées, et des pensées venimeuses à l'endroit du cradingue, vous faites votre petit besoin en prenant bien soin que vos fesses ne touchent pas la lunette si vous devez vous asseoir, ou que vos pieds ne pataugent pas dans l'immondice, bref, juste un mauvais moment à passer, (vous croirez en dieu ou allah si vous ne ressortez pas avec un bouton turgescent au bout de la ..... main bien sûr

) d'ailleurs c'est déjà fini, vous rajustez vos vêtements et vous vous apprétez a sortir.
2eme cas:
Encore plus difficile à relater, il nous plonge dans les misères rarement abordées de la condition humaine. Celui ou celle qui est passé dans les toilettes avant vous n'a rien à se reprocher pour ce qui est de l'hygiène, malheureusement, troubles intestinaux passagers ou alimentations inappropriées, il a laissé derrière lui une odeur à coté de laquelle les gaz des tranchées étaient de rafraichissantes fragances. Mais ce n'est pas de sa faute zut après tout les toilettes c'est fait pour ça, y a rien a dire, même si l'on peut déplorer l'absence de fenêtres ou de déodorant suffisament puissant et que c'est pas possible de puer comme cà bordel, ah l'enfoiré, c'est une infection, ce mec a dû manger un animal mort depuis plusieurs semaines et il a fait couler ça en buvant du jus d'asperges c'est pas possible autrement. Il ne vous reste plus qu'à vous boucher le nez, arrêter de respirer, bref, juste un mauvais moment àpasser, d'ailleurs c'est déjà fini, vous rajustez vos vêtements et vous vous apprètez à sortir.
Et dans les 2 cas, c'est à ce moment que l'horreur surgit, doublée d'un manque de bol consternant: quelqu'un a manifesté l'intention d'utiliser les WC après vous. Vous réalisez soudain que
pour lui , le responsable des saletés ou de l'odeur pestilentielles qu'il va devoir imminemment affronter,
ce ne pourra être que vous. La preuve: quand vous êtes entré dans ces toilettes, le coupable, à vos yeux, était
indubitablement celui qui vous avez précédé,(voir mon 1er article sur les prédécesseurs un peu de pub pour ma chronique ne peut pas me faire de mal

) ne mentez pas c'est écrit dans les lignes ci-dessus. A la différence près que votre coupable à vous a réussi à se debiner dans un anonymat protecteur, mais que vous, vous allez devoir affronter le regard de votre successeur.Tenter le moindre mot pour s'innocenter n'ajouterait que le ridicule au pénible de la situation. Les plus complexés vont donc tenter de se dédouaner avec un quelconque "y'a de ces porcs je vous jure" ou "ça sent pas la rose" laché négligemment en sortant, tout en sachant pertinament que le coupable dirait la même chose et donc que cela ne change rien. Alors il ne reste qu'à assumer en silence, avec pour seule dignité votre conscience tranquille.
Certains supportent ça mieux que d'autres, mais le cauchemard est pour tout le monde pareil si, dans les minutes qui suivent, le hasard vous amène à croiser de nouveau le même individu, accompagné d'une phrase du genre " ah, je voulais justement vous présenter votre nouveau directeur.........."