Assedic : Mode D’emploi Pour Déposer Plainte

Prendre contact avec les mouvements de chômeurs, qui vous orienteront vers les collectifs préparant les plaintes dans votre région : APEIS (01 46 82 52 25), AC ! (01 43 73 36 57), CGT chômeurs (secrétariat national : 01 48 18 84 45 ; comités des Bouches-du-Rhône : 04 91 50 70 43), MNCP (01 40 03 90 66).

- Rassembler les documents obligatoires pour l'assignation : pièce d'identité et notification d'admission aux ASSEDIC mentionnant le nombre de jours de droits à l'indemnisation chômage. Il est bien de joindre au dossier, si possible, la notification des nouveaux droits ASSEDIC au 1er janvier, ou un avis de situation actuelle avec le nombre de jours restant à percevoir, ainsi que le nombre de jours déjà perçus, une copie du PARE, une copie du PAP signé avec l'ANPE (le cas échéant), une note manuscrite évaluant la perte financière occasionnée par la réduction des droits ainsi que le préjudice moral.

Source : L'Humanité

la victoire marseille est entrain d'ébranlé bercy  
il ne l'avait pas prévu cette situation  

bonne chance , pour ceux qui doivent encore passer devant les tribunaux !!!

   

Pour une fois, l'union fera la force

PLOUF   Ils nous concoctent une augmentation des cotisations patronales et salariales.        

C'est reparti pour un tour !!!

Ca recommence. Après la dramatisation de l’évolution démographique pour justifier sa remise en cause des retraites, le gouvernement annonce une catastrophe à propos des comptes publics, dette et déficit, pour préparer de nouvelles privatisations et des mesures d’austérité, notamment en matière de Sécurité sociale.
Sur la dette publique, tous les médias ont repris le montant de 1 000 milliards d’euros, c’est-à-dire comme on peut le calculer facilement en divisant par la population (61,7 millions), 16 000 euros par habitant.

Ces chiffres sont impressionnants, mais ...

Mais il serait honnête d’ajouter aussitôt, toujours à partir des chiffres de la comptabilité nationale qui confirment les 1 000 milliards, que les administrations publiques (Etat, collectivités locales et Sécurité sociale) n’ont pas que des dettes, elles ont aussi des avoirs : sous forme de bâtiments et de terrains pour environ 950 milliards d’euros et des actifs financiers pour environ 350 milliards, soit au total environ 1 300 milliards, c’est-à-dire bien plus que la dette ! Si l’on attribue à chaque citoyen français une dette de 16 000 euros, il faut aussi admettre qu’il possède, à travers les administrations publiques, un avoir de 21 000 euros. La situation n’est donc en rien catastrophique.

Il est faux, voire malhonnête, de parler de dette sans examiner les avoirs. On n’est pas en faillite simplement parce qu’on est endetté, mais seulement lorsqu’on a beaucoup plus de dettes que d’avoirs. Car on pourrait aussi bien essayer de semer la panique avec les 4 000 milliards de dette des entreprises et les 6 000 milliards de dette des banques et des assurances, alors que les actifs correspondants existent ! De plus économiquement, il est parfaitement normal d’être endetté, tous les secteurs le sont : les ménages comme les entreprises et les administrations. La question n’est pas principalement le montant de l’endettement que son utilisation, et en matière d’investissement public, non pas sa rentabilité, mais son utilité sociale. Il n’y a donc aucune nécessité, et encore moins d’urgence, à réduire cet endettement à zéro, pas plus d’ailleurs que celui des autres secteurs : en permanence, certaines unités remboursent leurs dettes arrivées à échéance et d’autres, ou parfois les mêmes, contractent de nouveaux emprunts. L’argumentation gouvernementale sur la dette publique n’est qu’un prétexte pour « justifier » de nouvelles privatisations.

Et la présentation n’est pas plus honnête en matière de déficit. Un gouvernement qui baisse les impôts des riches et multiplie les cadeaux aux patrons (subventions sans contrôle, exonérations de cotisations sociales que le Medef essaie de dissimuler sous le nom de « baisse des charges sociales ») feint de s’étonner et de s’inquiéter de la hausse du déficit de l’Etat et de la Sécurité sociale. Un des plus scandaleux de ces cadeaux est le paiement par l’Etat, c’est-à-dire par les contribuables, de l’amende de 230 millions d’euros encourue par M. Pinault, l’un des hommes les plus riches de France, à cause de ses magouilles financières aux USA. 
(...)

Suite de l'article : www.legrandsoir.info

on trouve dans la suite de l'article :

Au lieu de « faire payer les riches » par les impôts, le gouvernement leur emprunte et cela ne peut évidemment qu’aggraver à terme le déficit ( 47,3 milliards d’intérêts versés par les administrations publiques en 2003, soit près de 800 euros versés par chaque habitant pour les pauvres rentiers !).

On retrouve ici la solution habituelle  

Mais je suis effaré par le nombre de "riches" qui passent la frontière pour éviter d'être trop lourdement taxé.
J'ai même eu connaissance d'une situation dramatique il y a quelques semaines. Un entrepreneur, la cinquantaine , dont l'entreprise (nettoyage industriel et domestique) employait plus de 100 personnes et marchait du feu de Dieu.

Il en a eu marre et a revendu son entreprise pour un gros magot il y a deux ans, puis direction la Belgique et depuis il vit de ses rentes. MAIS le type qui a racheté l'entreprise était incapable de la manager et après quelques mois faillite... et chomeurs. Pas de bol me direz-vous, mais si l'on avait moins pressuré le premier, il serait encore en train de diriger sa boite et une centaine de chomeurs en moins!!

Cela est peut être un cas isolé,mais je n'en suis pas si sûr.


Pour en revenir au déficit, la solution la plus efficace est la diminution des dépenses car même si on doit faire un bilan actif - passif, la valeur de réelle de l'actif dépend de la possibilité de le rendre "liquide" c'est à dire de le vendre !! Et combien d'éléments d'actif sont-ils invendable ou alors à des prix ridicules ? ?
 

oui c'est toujours les mêmes arguments et les mêmes chantages.
Pardonnes moi, Teki-charmant mais tu dis que ca marchait du feu de dieu cette entreprise donc il n'était pas sur le point de déposer le bilan n'est-ce pas? J'imagine (mais je peux me tromper... quoi que j'en doute) que le même entrepreneur trouve normal qu'une société puisse bénéficier d'exonorations d'impôts dans les zones franches ou embaucher des stagiaires non-rémunérés, des "intérimaires permanents", des RMAstes et autres sous-employés qui travaillent sans doute aussi dur que lui, mais sans avoir le privilège de payer des impôts EUX (ni peut-être même de pouvoir payer leur loyer).
De même, quand il gagnera encore plus d'argent, il pourra eventuellement envisager une délocalisation en Chine ou tout autre pays où il payera encore moins d'impôts et de frais salariaux... (et là, pour le coup, le taux de chomage en France, il fera un petit bond supplémentaire)
Plus on gagne, plus on peut économiser : c'est le cycle infernal de la loi du marché... mais le serpent finit toujours par se mordre la queue ! Parce qu'à ce rythme là, ca va devenir difficile de trouver des gens dont le revenu permettra de consommer les produits et les services marchands. Certes, les entreprises pourront toujours tirer encore un peu plus sur les coûts de production (donc baisse des salaires, reduction d'impôts,... et  je ne parle même pas des efforts pour le respect de l'environnement )... jusqu'où va-t-on  pouvoir aller comme ca?    

des solutions ?

Oui, j'en ai quelque unes en tête mais je pense aussi que la construction d'un monde meilleur passe par le consensus, la participation de tous à la vie citoyenne. Il ne peut pas y avoir de modèle unique ni de solution définitive, adaptés à tous (fédérations, coopératives...). A part quelques exemples limités dans le temps et plutôt  imparfaits (Grèce antique, une partie de l'Espagne pendant la guerre civile, l'Ukraine de Makhno...) nous ne connaisons que des modèles de gouvernements oligarchiques plus ou moins autoritaires (capitalistes ou communistes).
Je ne crois pas en une oligarchie de politiciens ambitieux qui n'en font toujours qu'à leur tête... ainsi qu'on a pu le constater recemment avec Bush, Blair, Aznar, Chirac, Berlusconi et consors  (quitte à mentir, mangouiller ou ignorer les scrutins electoraux). C'est ca la democratie ? Bah merci bien !!!
Pour ma part, je crois fort en une démocratie directe un peu comme à Porto-Alegre (plutôt exemple de démocratie participative) mais en mieux.
Personne ne dit que tout cela serait facile à mettre en place, les tatonnements seraient de mise (si ce n'est bénéfiques) mais si nous vivons dans un monde comme le notre, n'est-ce pas justement parce que nous ne nous donnont pas la peine de chercher d'autres voix ?

Un piste interressante : L’économie participative

NB : Bien-sûr, je ne suis pas économiste mais j'ai l'intime conviction que ce n'est pas aller dans la bonne direction que de prôner toujours plus d'individualisme, de profits, etc. On est quelques milliards sur la planète (dont une écrasante majorité (sur)vit très mal ) et je crois qu'il faudrait commencer à tenir compte de cette réalité. Comment s'étonner sinon que la violence progresse. Je ne crois pas que se soit utopique que d'espérer autre chose pour ses enfants.

c'est là ou je regrette de ne pas avoir continué mes études !    pourtant j'adorai mes profs d'économie, j'aime bien les choses concretes, imagées, et ils avaient toujours de bons exemples sous la main !    dur dur de se replonger dans des textes utopiques! en bref  tu veux dire une economie mixte ?    Tu parles bien esperlulu , je serais heureuse de t'entendre à Tours sur ce sujet ! Mon champs de vison est assez limité dans ce domaine, j'essai de faire les choses à mon echelle ... je denonce les profiteurs salariales    .... bon restons zeeennn,      pour trouver l'equilibre  

L'économie participative a l'air d'être une belle chose, mais est-ce bien réaliste ?

 

hi-hi... petite pirouette Teki : qu'est-ce qui ne te semble pas réaliste dans l'ECOPAR ?    Pour ma part, ce qui ne me semble pas réaliste c'est de faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes et attendre que ca ca passe... ou que ca casse !

Lulu, je pense que personne ne détient toute la vérité vraie... A chacun donc de se poser les bonnes questions et de réfléchir à des solutions. Developper ses connaissances, échanger des opinions, ca aide aussi.
Par contre, je préfère te prévenir qu'il vaut mieux éviter de me brancher sur ce type de sujet : mes batteriessont auto-rechargeables : je peux rester allumée des heures voire des jours entiers... et sans peter les plombs !!! Pour m'arrêter, il faut me court-circuiter
Concernant les théories libertaires (qui sont loin d'être utopistes), je ne pense pas qu'elles soient enseignées à l'école (et surtout pas en cours d'éco)...  hélas !

Ok j'ai compris le message Miss Esperluette    :chut: je resterai muette, de tout façon je prefere écouter !    

:o  bof... je n'aime pas m'écouter parler. Par contre, je crois savoir de tu connais de sacrées recettes de cuisine... :chef: ca  m'interesse bien plus que de monologuer, si tu veux bien les partager.  :blahblah:  

hihi ! si tu veux ! j'en amenerai peut être un echantillon , mai j'aime plus manger que faire à manger ! je laisse cet art au grand chef comme didi ,    
qu'est ce que tu aimes esperluette??

  c'est dingue au départ le sujet c'était les assedic t'as vu la dérive