Il n'est pas tout évident que les gens partent gaiement et richement dotés :
Il ne reste plus aujourd'hui à Forest que 600 travailleurs de plus de 50 ans, âge minimum pour obtenir une prépension en cas de restructuration. Et le pacte entre les générations a rendu le mécanisme encore plus rigide. Les travailleurs qui ont 48 ou 49 ans lors de l'annonce d'un licenciement collectif pouvaient espérer bénéficier, avant l'adoption du plan gouvernemental, d'une prépension. Ce n'est désormais plus le cas. Il faut avoir 50 ans bien sonnés.
Le nombre de travailleurs qui restera sur le carreau les mains vides sera élevé. Une cellule de crise réunissant les ministres de l'Emploi du pays se tiendra jeudi. On y discutera de la mise en place d'une cellule de reconversion - laquelle pourra offrir des formations, une aide à la recherche d'emploi, etc. Le ministre bruxellois de l'Emploi Benoît Cerexhe (CDH), s'est engagé hier à la rendre la plus ouverte possible. Car il n'y a pas que le sort des travailleurs de VW Forest qui inquiète. Plus de 10 000 personnes sont employées par les sous-traitants et payeront la restructuration au prix fort.
Source : La Libre Belgique