Les aventures de marmottine (le retour) ...
Nous partons pour Saint Patrice vers 15 h et on me récupère à 17 h !
Au revoir mes amis, merci encore pour votre hospitalité, rendez-vous à l’automne où je vous ferai visiter la Camargue !
…… là vous savez ce qui se passe….. : Veillées, fous rires, barbec, débouchonnages, peu de ronflements, visite du Château d’Ussé, très belle cour, beaux meubles, et belle chapelle en pierre de tuffeau!
Je vais me coucher la première samedi en prévenant Alban pour qu’on ne me cherche pas ! Je suis à demi réveillée par un bruit d’aspirateur, non ils se font de la crème chantilly avec un mixeur ! Ben non ! C’était le gonfleur électrique du matelas pneu !
Dimanche je commence à l’avoir gros sur le c½ur, ils s’en vont les uns après les autres et c’est notre tour : Véro et Sphilou nous font signe de la main…
TGV avec Titours et Fab ! La réunion n’est donc pas terminée ! On se cale tous les 3 et on blague, l’ambiance est un peu tombée mais je suis contente d’être avec eux !
Au bout du quai on se dit au revoir ! Ma gazelle est là !
Elle m’a fait un super repas régime, j’en ai bien besoin après les andouillettes et le chocolat, miam ! miam !
On se couche de bonne heure, ils vont travailler demain, ces petits !
Dans la nuit, soudain un bruit que je ne parviens pas à localiser : un râle bien rythmé, inexpressif et monotone, ça s’arrête, j’ai sans doute rêvé ! Ça remet ça sans plus de nuances une seconde puis une troisième fois.
Au réveil je me tais et c’est S. qui me dit : « Vous avez entendu la voisine cette nuit ? «
« Oui, je croyais que c’était ma tête qui me jouait encore des tours ! «
« C’est la première fois que ça arrive, ça m’a réveillé et j’ai eu du mal à me rendormir ! «
Je déjeune avec ma gazelle à midi le lendemain chez un italien très copieux et pas cher !
On doit se quitter déjà, elle me largue dans la nature parisienne toute seule !
Direction le Musée du Luxembourg : ‘l’Envolée lyrique’ Paris 1945-1956
Sac à dos à la consigne, 10 euros l’entrée, flûte c’est un peu cher, mais j’y suis pas tous les jours !
Peinture abstraite, je n’y connais rien mais je me laisse porter, ça me touche ou pas. Au mur, très haut des citations que je relève pour vous sur mon petit carnet :
‘Celui qui regarde, lit le tableau avec sa sensibilité et sa propre expérience du monde, qui se confrontent tour à tour aux propositions de ce tableau.’ Pierre Soulages.
Moi :
- Monsieur, s’il vous plait, où sont les toilettes
mdr
Soulages, Nicolas de Staël, Atlan, Hartung, Poliakoff, Mathieu, pour les plus célèbres.
Moi au même monsieur qui surveille les salles:
- Dites-moi, il n’y a pas beaucoup de femmes représentées dans cette exposition ?
Lui :
- Si, si il y en a 3 ou 4.
J’aime les couleurs, les formes, je reviens sur mes pas pour en revoir un, je crois que j’ai fini.
Moi toujours au même monsieur :
- Maintenant que j’ai fini je vais choisir celui que je préfère !
Lui :
- Je vais vous montrer, moi celui que je préfère !
Et il me montre un tableau noir avec une trace blanche en me disant de le regarder de très près, et tout le temps que je veux. (Il n’y a pas grand monde, l’expo n’a pas beaucoup de succès)
Là, il se passe quelque chose de curieux : le blanc n’est plus blanc, mais tout plein de nuances données par les coups de pinceau dans la pâte. Je recule à nouveau, et je me retrouve devant un tableau différent, plein de vie d’André Marfaing.
Il revient et me raconte que les conférenciers passent avec les groupes devant ce tableau sans le commenter. Et encore, me dit-il il y a un peu de monde à présent mais quand elle a démarré cette expo il n’y avait personne !
C’est un critique d’art qui a rassemblé des ½uvres de collectionneurs qui l’a montée, ce sont donc des ½uvres que l’on ne reverra pas de si tôt, et la critique l’a éreinté en lui rendant la monnaie de sa pièce !
Moi :
- Merci monsieur pour ces commentaires !
Lui :
- Passez à la librairie, vous verrez, il a de beaux bouquins, je viendrai vous voir !
Je feuillette un bouquin sur Marfaing décevant par la petite taille des reproductions en noir et blanc et le voilà dans mon dos. Il est d’accord avec moi !
Lui :
Je vous attends à la sortie, je donnerai mes coordonnées, à tout à l’heure !
Me revoilà avec mon sac à dos, je m’engage dans le tambour et c’est vrai il est là à me demander de revenir voir l’expo etc… etc…
Il me tend un tit papier ‘J… 06……..’
Moi :
- Merci monsieur, quand NOUS reviendrons à Paris nous reviendrons au Musée du Luxembourg et vous NOUS ferez une visite commentée !
Chiche ! On lui téléphone toutes et on lui donne rendez-vous ! Serait bien embêté !